La Gaullo-pathologie ou le présent éclairé par l’histoire
Charles de Gaulle dominait par la taille, d’une bonne tête et demie, tous ses contemporains, ainsi que par son assurance, sa morgue, son arrogance, qui prenaient leur source dans ses origines « vieille France » catholico-aristocratique, toisant avec mépris les peuples de « manants », tous « des veaux… ».
Les choix et les actes de Charles de Gaulle ont conditionné le déroulement d’évènements qui ont eu des conséquences négatives profondes, nationales et internationales, encore bien perceptibles de nos jours et pour longtemps...
Ces choix et actes se sont avérés être malheureusement parfaitement en phase avec certaines tendances regrettables de la psyché collective française, à tel point que le « gaullisme » est devenu une sorte de quasi-religion nationale, dont se réclament automatiquement les politiciens de droite, ou du centre, et même de gauche « progressiste », en quête de légitimité et de votes.
Non pas : Liberté, Egalité, Fraternité !
Mais bien plutôt : Grandeur, Supériorité, Trahison/mensonge !
1/ Grandeur prétendue (de la France, nation puissante, dominante et rayonnante…), à tout prix, même au prix de mensonges et de compromission avec les pires dictatures, contre la démocratie et la liberté dans le monde, la fin justifiant les moyens..et la liberté de l’individu étant sacrifiée à la recherche illusoire de « grandeur » nationale.
2/ Supériorité du catholique, vrai français sous la croix de Lorraine, les musulmans et les juifs ne pouvant être que tolérés, et seulement s’ils savent rester à leur place, qui est inégale, en retrait, un étage en dessous…ou exclus, sans regret, à la première occasion…
Foin de la laïcité et de la séparation de l’église et de l’état !!
Sous la « croix de Lorraine », la France de de Gaulle, par un immense pas en arrière, n’est-elle pas redevenue un pays catholique, comme sous l’ancien régime des privilèges de la noblesse et du clergé !!
3/ Trahison constante des uns et des autres, parce que pas assez catholiques, ou parce qu’un beau mensonge pouvait contribuer à gonfler encore la baudruche de la « grandeur » et lui rapporter du pétrole, de l’or noir ! .
Voyons donc comment ces valeurs de Grandeur, de Supériorité et de Trahison/mensonge ont été mises en œuvre par de Gaulle :
En 1940, les allemands contournèrent tout simplement l’imprenable « Ligne Maginot » en passant par la Belgique…
Les généraux français ne pouvaient tout de même pas tout prévoir…
Ils n’avaient d’ailleurs pas fourni de munitions à leurs soldats : « plutôt Hitler que le front populaire », telle était leur devise…Ils chassaient le sanglier en forêt de Sologne et étaient injoignables, alors que les blindés allemands déferlaient.
La déroute radicale et infamante des armées françaises, devant l’invasion des chars de Guderian, mena à la signature de l’armistice par Pétain, puis à une collaboration active du gouvernement français aux objectifs nazis.
Le gouvernement français, par exemple, accéda avec empressement aux exigences nazies, en ce qui concernait les lois discriminatrices antisémites, le port obligatoire de l’étoile jaune, puis la déportation massive des juifs, trop souvent dénoncés par leurs voisins de palier ou leur concierge, raflés et brutalement parqués par beaucoup de policiers et gendarmes français au Vel. d’hiv, puis enfermés dans des fourgons à bestiaux, wagons plombés vers les camps de la mort…
Et le gouvernement français insista pour y ajouter, par zèle pervers et monstrueux, la déportation des enfants !
Les nazis eux-même furent surpris par cette barbarie du gouvernement français !
Le refus de la vérité
Après que les alliés anglo-américains, canadiens et néo-zélandais, en versant leur sang sur les plages de Normandie, eurent chassé les allemands de France et déposé le gouvernement français, collaborateur zélé, il aurait donc fallu que la France soit occupée, comme l’Allemagne, par les démocraties victorieuses, que les criminels contre l’humanité y soient arrêtés et punis, et les justes honorés, que l’administration en soit épurée des grands et petits assassins.
Mais de Gaulle, avec aplomb, usa de son entregent stupéfiant, et par un habile tour de passe-passe, il réussit à éviter l’occupation de la France par les alliés. Il lui évita également de confronter la réalité de ses crimes, ni d’en payer le prix.
La solution « gaullienne », indolore, consistait à « passer l’éponge », à « tourner la page », au nom de l’unité nationale, de la réconciliation, de la reconstruction, et surtout de l’intérêt « supérieur » et de la « grandeur » nationale.
On peut se poser la question de savoir s’il y a de la grandeur dans le fait de dissimuler les responsabilités des criminels contre l’humanité et de mentir en prétendant que la France n’était qu’une victime innocente de l’occupation allemande.
Les allemands, occupés eux, après 1945, firent face, sous la houlette des vainqueurs, à leur crimes et à leurs responsabilités, avec souffrance et déchirement au sein même des familles, les enfants ayant souvent horreur de leur propres parents, anciens membres du parti nazi ou ayant voté pour Hitler en 33.
Les allemands payèrent des réparations aux survivants de l’holocauste et au nouvel état juif.
Ils suivirent un douloureux chemin, vers la vérité, la justice, le rachat.
Pas les français.
Et aujourd’hui, les allemands s’en sortent mieux que les français, à tout point de vue.
De Gaulle rendit un mauvais service à la France en lui ménageant une tranquillité et des économies pécuniaires et morales, par le « grand mensonge » : « la France, la « grande » France, une victime innocente, résistante héroïque, « martyrisée » et blanche comme neige de tout crime, « on vous dit » !
Et les criminels contre l’humanité purent ainsi conserver, en France, un rôle dans la haute administration, continuer à modeler la société française à l’aulne de leurs valeurs abjectes, avec la bénédiction de de Gaulle, sous le signe de la « grandeur » !
Mitterrand, par exemple, de Vichy à la guillotine d’Alger, puis à l’Elysée
Mitterrand, haut fonctionnaire ambitieux, décoré par Pétain à Vichy, dans les années 40, se retrouva donc, après la « libération », dans les années 50, garde des sceaux, tout simplement, et en mesure d’actionner quotidiennement la guillotine contre les « fellaghas », dans les prisons d’Alger.
La France était encore toute engourdie dans le grand mensonge Gaullien
Et Mitterrand put donc, par la suite, se vêtir d’oripeaux de leader « de gauche » pour mettre en œuvre une « union de la gauche », accéder finalement a la présidence de la république, et « changer la France. », prétendait-il, ce fut son slogan, mais tout en conservant inchangée son amitié à Bousquet, ancien commissaire aux « questions juives », et tout en fleurissant religieusement, chaque année, la tombe du Maréchal qui avait, selon ses propres dires, « sauvé l’essentiel » en déportant les enfants juifs français dans des fourgons à bestiaux vers Auschwitz, ou les petits survivants du « voyage » étaient gazés des leur arrivée et incinérés !
Papon, acteur important des déportations de juifs vers les camps de la mort, en tant que secrétaire général de la préfecture de Gironde, en 42/44, sous Vichy, se retrouva donc préfet de police de Paris pour organiser les « ratonnades » parisiennes, violences racistes meurtrières, en 1961/62, et autres vilenies, puis ministre, avant d’être enfin poursuivi, bien trop tard, pour ses crimes contre l’humanité.
L’abandon des harkis
Les exploits de Mitterrand à la guillotine et du lieutenant Le Pen à la gégène n’ayant pas suffi pour vaincre les fellaghas, de Gaulle négocia donc, en 62, l’indépendance de l’Algérie, en abandonnant les Harkis à la torture et à la mort certaines, mais oui ! des compagnons d’arme !!! des soldats qui s’étaient battus sous le drapeau français, mais qu’il ne voulait pas rapatrier en France, « vous comprenez, des arabes, après tout… ».
De Gaulle, champion du Grand Mensonge, fit mine d’obtenir des révolutionnaires algériens l’engagement solennel qu’aucun mal ne serait fait aux harkis, mais voyons, « pas un cheveu.. ».
Il obtint même un chiffon de papier dans ce sens…
Quelle noblesse, quelle solidarité avec des soldats français !! musulmans, il est vrai !!! donc en fait pas vraiment français (n’oublions pas la fameuse « croix » de Lorraine gaullienne qui « définissait » l’identité nationale…).
Et oui, grâce à de Gaulle, la France avait pu conserver intact, impunément, sans remise en question profonde, ses valeurs racistes, colonialistes, catho-ancien-régime et antisémites et jouait maintenant avec des chiffons de papier.
Le comble de l’ignominie, le déshonneur intégral pour un prétendu « soldat » assoiffé de « grandeur » !!! qui abandonne ses frères d’arme à la torture et à la mort chez l’ennemi, sciemment, mais avec de grands airs, de toute sa hauteur.
De Gaulle pouvait-il considérer des arabes comme des « frères » d’armes ?
C’était probablement trop demander, à ce pur descendant de l’aristocratie « vieille France » qui protégea les criminels antisémites a la « libération » (« pour quelques juifs, des gens qui après tout ne sont « pas comme nous », on ne va pas faire toute une histoire !! ») que de considérer les arabes, pas « comme nous » non plus, comme des êtres humains.
Le seul arabe pour lequel intervint jamais efficacement de Gaulle, pour lequel il manifesta un peu de « fraternité », un « bon » arabe, lui, par contre, fut le Hadj Amin Al Husseini, Grand Mufti de Jérusalem, ancien allie d’Hitler et promoteur, en accord étroit avec Berlin, d’une « solution finale », calquée sur celle des nazis, contre les juifs du Moyen Orient.
De Gaulle le protégea, ce précieux mufti, lui fit délivrer un sauf conduit, et le fit soigneusement échapper aux conséquences de son action avec les forces de l’axe, dont la constitution de régiments SS musulmans en Bosnie et l’organisation de pogromes anti-sémites dans la Palestine du mandat britannique !
Le Grand Mufti fut ensuite, en 48, à l’origine du refus par les Arabes du partage décidé par les Nations Unies, et de la guerre coalisée implacable contre le tout nouvel Etat juif, conflit qui perdure encore...
Le tout, grâce à l’intervention de de Gaulle en sa faveur : le Grand Mufti, enfin un arabe au goût de de Gaulle ! « Vous voyez bien qu’on n’est pas raciste !! ».
« Israël ne doit pas bouger ! »
Avançons dans le temps, en 1967, de Gaulle est président.
Israël est menacée par Nasser, un Nasser surarmé par les soviétiques, avec les derniers modèles de Migs et d’ Illioushines, chars, batteries de missiles, etc…
Nasser harangue la foule et menace quotidiennement Israël d’anéantissement, décrète un blocus naval, masse 900 blindés dans le Sinaï, exige le départ des casques bleus, encourage la Syrie et la Jordanie à attaquer de concert un état juif minuscule et encerclé.
Abba Eban, ministre des affaires étrangères d’Israël se rend à Paris et se fait sermonner par de Gaulle.
« Ne bougez pas, n’engagez pas les hostilités !!! »
« Mais, les hostilités sont déjà engagées par Nasser avec son blocus naval ! C’est un acte de guerre ! Et il avance 900 chars dans le Sinaï en promettant la destruction d’Israël !! Prenez position, intervenez donc pour le faire reculer, pour éviter une guerre ! »
« Je ne ferai rien ! Tout ça est votre affaire ! Débrouillez-vous ! Mais n’engagez aucune hostilité !! »
etc…etc…
De Gaulle devait penser que Nasser « tirerait le premier », bombarderait avec ses Migs, lancerait ses chars russes, et envahirait cet état « mouchoir de poche », et qu’il conviendrait ensuite de verser deux larmes de crocodile pour ces pauvres juifs qui attiraient toujours le malheur… « c’est bien triste, que voulez-vous, mais après tout…il l’ont bien cherché… » .
Seulement voilà, les Israéliens ne pouvaient pas se payer le luxe de se faire envahir passivement, comme la France en 40, pour se mettre au service des agresseurs, avec bordels pour la troupe germanique, petits trafics et tout ce qui s’en suit !!… Pendant la guerre d’indépendance de 48, les envahisseurs arabes avaient montré qu’ils massacraient indistinctement hommes, femmes et enfants, sans faire de prisonniers, passant par les armes la population entière des villages juifs conquis. Le pays « mouchoir de poche » aurait disparu définitivement de la carte, avec un nouvel holocauste !
Alors les juifs eurent « l’impudence » de désobéir au grand Charles qui leur avait « intimé » (après tout pourquoi se gêner avec une poignée de juifs, des gens qui ne sont « pas comme nous »…il faut les mener a la baguette !..) l’ordre de ne pas bouger !!
Mais les juifs bougèrent, les insolents !!
Ils avaient déjà été délibérément attaqués en 48 par les armées arabes coalisées, en violation du partage décidé par les Nations Unies, et s’étaient valeureusement défendus, et maintenant ils étaient menacés par un Nasser ivre de son importance de « leader pan-arabe » et soutenu par la super-puissance soviétique.
Ils subissaient un blocus, les tanks russo-égyptiens se massaient par centaines à leur frontière sud et ils ne pouvaient donc pas attendre passivement de laisser envahir leur état dénué de profondeur stratégique, avec une taille de guêpe de quelques dizaines de kilomètres !
Alors, ils détruisirent au sol cette aviation sovieto-égyptienne menaçante, pendant que les pilotes égyptiens, chouchous du régime nassérien, entourés de leurs domestiques, prenaient tranquillement leur petit déjeuner…
Les Israéliens sauvèrent leur patrie ! Ils lui évitèrent cette fameuse invasion nassérienne qui devait « jeter les juifs a la mer » !!
Attaques par Hussein de Jordanie, les Israéliens repoussèrent les agresseurs et réunifièrent Jérusalem qui avait été occupée illégalement par les Jordaniens, en 1949, contrairement aux dispositions prévues par les Nations Unies et acceptées par les juifs.
(Occupant illégalement Jérusalem, ville à majorité juive, les jordaniens avaient alors procédé à une épuration ethnique radicale rendant la ville totalement « judenrein », interdite aux juifs, et détruit 58 synagogues, le tout, bien entendu, sans la moindre protestation de la diplomatie française qui n’y voyait rien à redire, ben voyons !).
« Un peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur.. »
En 67, à l’issue de la guerre « des 6 jours », de Gaulle, qui bénéficiait d’une influence importante dans la diplomatie mondiale, aurait pu constater et déclarer qu’Israël après tout n’avait pas eu le choix, qu’il s’agissait d’un cas de légitime défense.
Que les arabes, qui avaient choisi la guerre, accumulé les menaces et les mesures belliqueuses, devaient, dans leur intérêt, accepter maintenant leur défaite, reconnaître leur responsabilité dans ces évènements et la légitimité d’ Israël, et cesser une bonne fois toute provocation et toute hostilité à son égard.
Les arabes devaient « oublier » un peu Israël et se préoccuper plutôt de développer la démocratie chez eux, les droits de l’homme (et surtout de la femme, de l’enfant et des minorités…), établir la liberté d’expression et la pluralité politique, construire au lieu de rêver constamment de destruction (d’Israël).
Les démocraties auraient emboîté le pas à de Gaulle.
Devant l’unité des démocraties, les Arabes auraient eu plus de mal à développer leur propagande haineuse anti-sioniste et anti-américaine, leurs sempiternelles revendications, calomnies anti-juives et agressions terroristes contre des civils.
Les éléments modérés, comme le président Bourguiba, auraient plaidé avec succès pour la paix avec Israël et le développement de la démocratie en terre arabe. On aurait fait un pas vers la paix…
Mais non…pas question !!!
De Gaulle, à son habitude, choisit le grand mensonge, de nouveau, et comme toujours, et la collusion avec les agresseurs totalitaires !
Les juifs avaient eu le front de lui désobéir !
Et de se battre valeureusement, pour éliminer une menace existentielle et défendre victorieusement leur pays de l’invasion Nassérienne, eux, une poignée de juifs !
Voulaient-ils ridiculiser les Français et leurs prétentieux généraux « Vieille-France » qui, eux, avaient été vaincus successivement par les Allemands, en 40, puis par le Viet-Minh à bicyclette, à Dien Bien Phu (général « de la Croix de Castries »), puis enfin par des « fellaghas » algériens en guenilles… ?
Ils allaient le payer cher !
Le combat des Israéliens contre les armes sovieto-égyptiennes ne serait donc pas considéré comme de la légitime défense, mais comme une agression injustifiée des juifs contre de paisibles voisins pacifiques et ce pauvre et brave Nasser !
Il allait donc, lui, le grand Charles, le condamner, le stigmatiser, ce « peuple d’élite, sûr de lui même et dominateur.. »..
C’était facile, étant donnés les relents d’antisémitisme qui planent en Europe, à la suite de siècles d’enseignement du mépris et de la haine des juifs (« perfides ») par l’église ; étant donné également le flot continu de propagande antijuive haineuse que prodiguent les sermons des mosquées.
Ca devait avoir beaucoup de succès de par le monde, cette condamnation des juifs, parfaits boucs-émissaire !
Versons donc de l’huile sur le feu ! Ca embêtera les américains. Et quant aux juifs…
De Gaulle allait donc diviser le front des démocraties, attiser la haine anti-sioniste, anti-juive, et anti-américaine dans le monde arabe, pour mieux placer la France dans ce beau monde des dictatures pétrolières, totalitaires et corrompues, avec de juteux marchés en perspective, Mirages contre pétrole arabe, etc… ! Quelle belle et noble action !
Israël est l’agresseur ! Un point c’est tout ! De Gaulle a dit ! Et ces pauvres arabes sont injustement humiliés, les malheureux et paisibles innocents !!
Et allons-y, donnons libre cours au ressentiment, à la colère des sermons du vendredi, de la « rue arabe », à l’enseignement de la haine dans les madrasas !
Tant mieux, ça embêtera les Américains ! Ils ont bien versé leur sang sur le sable d’Omaha beach, « Bloody Omaha », le 6 juin 44, pour libérer la France, mais n’importe, de Gaulle les déteste trop, ces américains qui portent une ombre sur la grandeur française !!
Quant aux juifs, ils sont une poignée, ils n’ont pas de pétrole, eux, et ne pèsent pas lourd. Alors aucun ménagement !!
De Gaulle, pour faire bonne mesure, décréta un embargo, qui fut bien entendu approuvé par le Grand Mufti nazi, Hadj Amin Al Husseini, sur les armes à destination d’Israël.
Cet embargo devait en principe concerner, entre autres armes, les vedettes israéliennes en cours d’achèvement à Cherbourg, mais il était tellement injuste et scandaleux que les Israéliens purent, avec la complicité de tous, aux chantiers navals, extraire leurs vedettes et les diriger sur Haïfa.
Le majordome de de Gaulle, Pompidou, s’empressa ensuite, en 73, de fournir des avions de combat à Kadhafi, ennemi juré d’Israël, car l’embargo Gaullien ne concernait évidemment que la démocratie israélienne, pas les dictatures arabes telles que la Libye, où les citoyens de confession juive avaient été massacrés, à la suite de la guerre des 6 jours..
Une communauté juive libyenne qui comptait 38 000 personnes en 1948 a totalement disparu, à la suite des mesures antijuives et des pogroms, et la Libye est aujourd’hui « Judenrein » ! Voilà un pays fréquentable !!
Aujourd’hui, Kadhafi, après avoir ordonné des attaques terroristes meurtrières contre des avions de ligne français et américains, emprisonné, violé et torturé, pendant des années, d’innocentes infirmières bulgares, se trouve être l’homme le plus riche du monde, avec une fortune personnelle évaluée à 70 milliards de dollars !
La France du « gaullisme » avait donc choisi son camp : elle condamnait la valeureuse et unique petite démocratie du Moyen Orient, et s’alignait sur le pire dictateur, corrompu, cruel, dément, grotesque et fanatique, qui fomentait et finançait, avec l’argent du pétrole, des violences contre les chrétiens et les animistes, dans toute l’Afrique, afin d’islamiser la totalité du continent !!
Explosion mondiale du terrorisme islamiste
Et voilà de nos jours, en 2010, le résultat de ce grand mensonge supplémentaire du grand Charles.
Questions :
- Les voisins arabes d’Israël auraient-ils eu le tort de refuser le partage équitable décidé par les Nations unies ?
- Auraient-ils constamment menacé et attaqué leur voisin, pays souverain, membre des Nations Unies, et cela par des opérations militaires ou terroristes incessantes, et l’état d’Israël n’aurait-il fait que se défendre ?
- Les arabes ne pourraient-ils s’en prendre qu’a eux mêmes pour leur frustration et leur humiliation ?
- Devraient-ils changer de parcours, une bonne fois, et apprendre à être de bons voisins, pour la paix au Moyen Orient ?
Pas du tout !!!
Charles de Gaulle, ce « grand » homme d’état à la stature internationale, a décidé que les Israéliens étaient « dominateurs » et donc coupables !!
Les Islamistes, enragés par l’humiliation « injustement » infligée par un état juif « dominateur » (dixit le grand Charles, qui fait autorité !!) et par l’amitié des USA pour la démocratie Israélienne, soulèvent la « rue arabe », recrutent des candidats à l’attentat suicide, font couler le sang de par le monde, le 11 septembre à New-York, puis à Madrid, Bali, Istanbul, Londres, Bombay, Djerba, Casablanca, etc…etc…et la planète est à feu et à sang !
Leurs premières victimes sont leurs frères musulmans, civils qui leur servent de bouclier humain, mais aussi les chrétiens sans défense, en Irak, au Liban, a Gaza, etc…et les civils israéliens, les coptes d’Egypte, les Bahaïs d’Iran et autres minorités.
C’est au grand Charles qui versa « de l’huile sur le feu », que l’on doit ces malheurs, les attaques terroristes cruelles et constantes. Merci grand Charles d’avoir divisé les démocraties et excité la « rue arabe » contre les juifs « dominateurs » et contre les Américains !
C’est du beau travail, profondément antisémite et anti-américain ! Un travail très efficace pour plonger, par un mensonge délibéré, notre pauvre planète dans un bain de sang ! Bravo !!
Le Bilan du « Gaullisme »
Un pays qui se veut moderne, démocratique et égalitaire, peut-il s’appuyer, sans perdre son âme, sur de telles valeurs de prétendue « grandeur » aristocratique, de « supériorité » nationale, et de trahison des minorités non catholiques ? :
- trahison de la minorité juive française massivement déportée par la collaboration française avec les nazis, dans le cadre d’un génocide global, et ensuite comptée, par de Gaulle, à la « libération », comme négligeable en regard des objectifs nationaux immédiats,
- trahison de la minorité musulmane dans l’armée française d’Algérie, abandonnée à la torture et au massacre,
- trahison du petit et unique état juif d’Israël, minoritaire parmi les nombreuses et vastes nations chrétiennes ou musulmanes, et injustement condamne pour avoir osé se défendre, au risque d’entraîner une vague mondiale de terrorisme et de « Jihad » violent, et de faire reculer la paix pour longtemps.
Les quelques exemples ci-dessus, parmi de nombreux autres, démontrent que ce fameux « Gaullisme » est en fait un masque arrogant, prétentieux et hautain, qui recouvre une réalité sordide, faite de trahisons racistes et antisémites, de mensonges et de bas calculs, aux conséquences très graves.
Les français persistent à vénérer le personnage emblématique Charles de Gaulle.
Mendès-France, président du conseil, qui proposa d’éviter la catastrophique guerre d’Algérie par exemple, en y établissant enfin un scrutin égalitaire et démocratique, ou de boire un peu plus de lait et un peu moins de vin, ou enfin de dire la vérité en toute chose et en toute simplicité, est, lui, détesté !
Il fut traité de « sale juif » dans la glorieuse Chambre des Députés !!
Le résultat en est que la France, qui se réclame toujours résolument du Gaullisme, quasi-religion nationale de l’illusion et de la trahison, s’empêtre dans les divisions internes, les boucliers et parachutes dorés, la récession, le marasme, le chômage, la méfiance et les tensions, les grèves à répétition, les délits d’initiés et les affrontements continuels en « outre-mer » et dans les banlieues (une autre belle réalisation de de Gaulle que ces quartiers dortoir, ghettos sociaux et ethniques, ou les immigrés devaient en principe « rester à leur place », et qui sont maintenant à feu et à sang…), les attentats antisémites, l’insécurité…
Intérieurement, on se dit en France : « Tels et tels ont déjà été trahis, abandonnés pour raison d’état ! pour la GRANDEUR ! A qui le tour maintenant ? Serons-nous les prochaines victimes sacrifiées ? Notre classe sociale, notre ethnie, notre profession ?… ».
Internationalement, la France est considérée comme un pays prétentieux, que les uns et les autres s’empressent d’humilier à la première occasion, car cette grotesque prétention à la « grandeur » irrite et amuse !
Merci, de Gaulle !!!
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