La lâchitude de Sarkozy et des nouvelles d’une de ses affaires
Les politiques nous ont habitués à la bravitude et autre méprisance, aussi pouvons-nous leur prouver que nous sommes capables de néologisme stupide, quoi que la « lâchitude » peut se concevoir comme la combinaison de lâche et attitude. Sarkozy est coutumier du fait : ne jamais être retourné à Gandrange, en 2007 ne pas être allé à la Croix Rousse, quartier lyonnais de la révolution des canuts, rencontrer des commerçant car une vingtaine de péquins l'attendaient, prétextant un retard de l'avion (renseignement pris, il était en avance) et disant comme tout petit caïd de banlieue que ce n'étaient pas trois pelés et quatre tondus qui l'empêcheraient d'y aller (mais il n'y est pas allé) (Lexpress : Nicolas Sarkozy et son entourage ont invoqué un retard de 45 minutes de son avion. Mais selon une source aéroportuaire, il a atterri à 14h56 à l'aéroport de Bron, soit plus d'une demi-heure avant le rendez-vous prévu au coeur de la Croix-Rousse, chez le patissier-chocolatier Bouillet. "S'il ne vient pas, c'est une cause de sécurité", a dit à des journalistes le patron, Henri Bouillet, démentant ainsi la version de l'entourage de l'ex-ministre de l'Intérieur.), comme il n'est pas retourné en banlieue, comme il s'est réfugié dans un café à Bayonne protégé ensuite par deux compagnies de CRS. Voilà l'homme qui se dit proche du peuple et qui prône comme valeur éternelle le courage qui lui manque à lui mais dont pourtant il s'affuble protégé par dix neuf gardes du corps et l'immunité présidentielle qu'il a fait augmenter.
Cet homme a démontré à de multiples reprises que son courage consistait à taper sur les plus faibles et à se coucher devant les plus forts. Lorsqu'on a parlé de la claque de Bayrou, on a complètement ignoré de le contexte qui est à l'exact opposé de l'attitude de Sarkozy. Lors d'une visite de la mairie annexe de la ville de Strasbourg en compagnie de la mairesse, une bande d'excités jetaient des pierres et lorsque la sécurité a demandé à sortir par derrière, certains jeunes s'en sont pris à l'édile (cela fait savant ce terme, non ?) en l'insultant. Bayrou, qui dira plus tard qu'il n'en menait pas large, est allé à leur rencontre pour leur dit que pour être respecté il fallait respecter les autres. Voilà ce qu'est une attitude courageuse et la rencontre avec le peuple.
Hier à Science Po il y avait une rencontre organisée par le journal philosophique Elle pour parler des femmes, où tous les candidats étaient conviés. Certains d'entre eux étaient attendus inamicalement, un sur deux nous dira l'organisatrice, et une fut particulièrement chahutée, il s'agit de la Marine Nationale. Dieu sait si elle n'est pas mon amie et Dieu sait si ce courage-là n'est pas une qualité si grande car le risque est assez faible, mais elle a bravé les invectives tant à l'arrivée que lors de son discours défendant devant les étudiants son opposition à ce qu'elle appelle l'avortement de confort.
Donc plusieurs candidats étaient « attendus ». Devinez lequel seul s'est dérobé ? Oui, oui, le seul qui s'est dérobé est Sarkozy. Et sous quel prétexte ? La sécurité ! Tiens donc, cette même sécurité (la peur en fait, la peur viscérale d'affronter le public, d'être insulté lui qui n'hésite pas à lui-même insulter, « méprisancer » et railler ou faire le fier à bras quand il sait qu'il ne risque rien comme au Guilvinec) . Le Figaro : A l'issue de la rencontre, Valérie Toranian, la directrice de la rédaction de Elle qui animait les débats du forum avec le journaliste d'Europe 1 Bruce Toussaint, a évoqué sa « profonde déception ». « Je pense que la sécurité de Nicolas Sarkozy n'était pas du tout en danger, je crois que malheureusement il a préféré ne pas venir plutôt que d'avoir à traverser une rue et le hall de Sciences Po où il y avait des étudiants qui criaient des slogans, comme ils en ont crié contre Marine Le Pen d'ailleurs et contre un candidat sur deux », a estimé la journaliste.
Mais la lâcheté et les arguments de pacotilles c'est une habitude chez Sarkozy. Médiapart qui fait son boulot a posé la question du prêt de 3 millions de F qui n'apparaît pas sur l'acte de vente et qui est plus de 2 fois le plafond accordé par l'Assemblée nationale, prêt sans doute imaginaire, lors de la conférence de presse annonçant les propositions du Candident Sarkozy. Tout comme dans sa déclaration de patrimoine, tant 2007 que 2012, dans le titre Mobilier, il apparaît néant. Comment alors se fait-il que cet article du Point révèle que début 2007 Sarkozy ait mis ses meubles au garde-meubles, il ne doit pas payer cher car le néant ne prend pas beaucoup de place (Courroye en est un spécialiste tant dans sa recherche de la vérité que dans son expression oxymorique : les particules du néant) ? Le Point : Sont partis dans l'appartement meublé qu'ils ont loué à Neuilly, près du bois de Boulogne, les vêtements, les livres, les DVD du ministre et les jouets de son fils Louis. Les meubles, eux, sont au garde-meubles depuis que l'appartement de l'île de la Jatte a été vendu.
Comme vous le voyez Sarkozy emploie les mêmes arguments fallacieux et bien sûr ne répond pas à la question. Il dit qu'il est celui qui est le plus contrôlé. Ce qui est évidemment faux. Par exemple en 2008 il a déposé sa déclaration d'impôt en retard ce qui ne lui a valu aucun redressement. Tout comme il est le seul des candidats à ne pas avoir donné sa déclaration d'impôts quand l'Express - qui du reste confond allègrement la déclaration ISF qui ne l'oblige pas à déclarer ses collections et celle de patrimoine qui l'oblige - a fait le tour des candidats. Autre argument de baveux : quand il a fait son emprunt les socialistes étaient au pouvoir ! Mais bien sûr, mon gars. En quoi le fait qu'i soit au pouvoir change quoi que ce soit à l'obtention d'un prêt qui est un avantage « administratif » de député soumis à aucune décision politique ? Cet enfûmage est bien gros, mais marque l'esprit de ceux qui acceptent de fermer les yeux sur des mensonges car cela leur permet de voter encore et encore pour celui qui a trahi tout le monde, celui qui nage au milieu d'une centaine d'affaires, car ne pas revoter pour lui c'est reconnaître d'avoir eu tort et certains préfèrent continuer plutôt que d'avouer à soi-même et aux autres s' être trompé.
La France est un mystère avec tous ces électeurs qui s'apprêtent à voter pour Sarkozy alors que dans une démocratie saine - dans une démocratie saine il ne pourrait être candidat et n'aurait pu déjà être élu -, avec des électeurs ayant juste le minimum de morale, de capacité au simple constat des faits, de recul, un rejet microscopique des mensonges il devrait se situer dans la frange irréductible des 5 %.
Il nous reste 17 jours pour nous débarrasser de ce pouvoir. Souvenons-nous à chaque instant de cette campagne qu'Eric Woerth a été mis deux fois en examen dont une pour recel de financement illégal de parti ce qui est une forte suspicion de l'illégalité de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007 et donc l'illégalité de son élection et que Sarkozy lui-même est supposé avoir touché de l'argent liquide en avril 2007, et oeut-être en février 2007, de la part de Bettencourt et qu'il a fait, toujours en 2007 (mars), une fausse déclaration sur l'honneur de patrimoine.. Trouvez aussi ici la vraie timeline de Sarkozy (journal Facebook). Faisons notre Révolution en 2012, et avant si possible. Et votez en conscience après avoir lu ce livre des méfaits du clan Sarkozy Le Sarkozyland et ses méfaits(epub) ou Le Sarkozyland et ses méfaits(issuu)
- La première année de Sarkozy
- La biographie de Sarkozy apocryphe
- La Biographie de Lefebvre
- L’affaire Tapie
- Les petites affaires de l’Immaculé Eric
N’oublions jamais :
- l’affaire Karachi
- l'affaire Takieddine (patrimoine de 40 m€ non imposé, Karachigate, SAWARI II, MIKSA (350 millions d'euros), contrats avec la Libye notamment d'espionnage de la population avec l'appui d'une entreprise française et commissions occultes, tractations obscures avec la Syrie, la protection qu'il a ou a, eu selon Mediapart, de la DGSE
- l’affaire GDF
- l’affaire Tapie, enrichie d'évasion fiscale du magot vers la Belgique
- l’affaire Clearstream
- l’affaire Bettencourt
- les affaires Wildenstein
- l'affaire César
- l'affaire Pleyel
- l'affaire Facebook
- l’affaire de Compiègne
- l’affaire Peugeot
- l'affaire Abdallah Senoussi, bras droit de Kadhafi, patron des services spéciaux libyens et beau-frère de Kadhafi, condamné à une peine de perpétuité en France dans l'affaire de l'attentat contre le DC10 d'UTA et visé depuis lors par un mandat d'arrêt international., que Guéant et Sarkozy ont tenté de protéger
- les affaires Djourhi, Takieddine
- les possibles mallettes de Bongo pour financer la campagne de 2007
- les micros partis de Copé, Wauquiez, Woerth, Sarkozy etc.
- l'affaire du Fetia Api
- l'affaire Dexia près de 12 milliards d'euros de pertes
- les discours de Caen, Metz, Nice, du bois de Boulogne, Dakar, Riyad, Latran et du Puy en Velay, la lettre de Guy Môquet, le parrainage d'un enfant de la Shoa, sur la mort de Ben Laden
- l'invitation des dictateurs pour le 14 juillet, celle de Kadhafi avec les ors, le tapis rouge, les petits plats dans les grands, celle d'El Assad en décembre 2010, le copinage avec Dos Santos, les silences sur le Tibet, le Darfour, le prix Nobel de la paix, la présence l'ouverture des JO de Pékin et le fils Louis dans les bras de Poutine
- les fils Pierre et Jean invités dans les voyages officiels à l'étranger (Mexique, Maroc) alors qu'ils ne représentent aucun intérêt pour le bien de la nation, la protection du fils Pierrot, son rapatriement d'Odessa
- la gestion catastrophique de la crise Géorgienne (le Russes y sont encore et ont implanté des bases de missiles), celle de la crise financière, celle de l'Europe, celle des révolutions tunisienne et égyptienne, le fiasco libyen, l'inaction en Syrie
- l’affaire de la Jatte, du Fouquet's payé par Desmarais, du Paloma payé par Bolloré, de la villa mexicaine, de Wolfeboro payé par les dirigeants de Prada et Tiffany, des repas au Bristol 2 fois par semaine, du voyage en Egypte, celle des stylos, celle de la déclaration de patrimoine, du financement de la campagne par Bettencourt …
- l’affaire Pérol
- l'affaire Yannick Blanc
- l’affaire de l’Epad (et des deux scooters)
- Gandrange
- les vaccins du virus H1N1
- les accords entre l'UMP et le Parti Communiste Chinois, l'UMP et la mairie de Paris pour payer les frasques de Chirac, l'envoi par l'UMP des bulletins d'adhésion aux restaurateurs dans la période de la baisse de la TVA à 5,5 %
- les affaires Yade, Boutin, Copé, Juppé, Joyandet, Bertrand, Blanc, Estrosi, Lefebvre, Santini, Proglio, Amara, Laporte, Péchenard, Mitterrand, Ouart, Solly, Soubie, Richard, Fillon, Squarcini, Marleix, Charon, Longuet, Bachelot, Mignon, Morano, Giacometti, Besson, Courroye,Tron, Laroque (Baroin), Guéant (contrats avec la Libye), Dupuydauby, Fontaine, Squarcini, Courroye, Ceccaldi Raynaud, fils Tibéri …
- l'utilisation du contre-espionnage pour des affaires privées
- l'utilisation de l'Elysée pour recevoir les caciques de l'UMP et les satellites jusqu'à plusieurs fois par semaine, l'utilisation des moyens de l'Etat pour la propagande et pour préparer et faire la campagne du candidat Sarkozy, la proposition de Sarkozy à Lauvergeon d'une prime de 2 ans de salaires comme si Aréva lui appartenait et qu'il sortait l'argent de sa poche
- les légions d'honneur (Servier, Widenstein, Desmarais, Frère, Maistre, Bourgi, Richard, Peugeot etc.)
- l'Air Sarko One (250 millions d'euros dont 50 % de dépassement selon René Dosière) et ses deux fours à plus de 131 000 € (TTC et avec l'étude), le cocktail de New York à 400 000 euros, le dîner pour l'UPM à 1 million d'euros, les 4 X 4 Nissan de Megève
- la proposition de loi sur la déchéance de la nationalité française et son extension, et le débat sur la nationalité, le fichier EDVIGE, Wauquiez et son cancer de la société, le RSA
- l’affaire de la rémunération illégale de septembre au 31 décembre 2007 (rémunération comme ministre de l'intérieur alors que Nicolas Sarkozy est président), l'augmentation stratosphérique, le divorce, le mariage, l'inscription hors délai sur les listes électorales, la déclaration des impôts en retard, le tout illégal ou non pénalisé
- la circulaire Hortefeux, ses amitiés avec Takieddine, ses déclarations d'Auvergnat, celles de Guéant dont celles répétées sur l'échec scolaire des enfants d'immigrés, l'autre récidiviste, celles de Guaino (béatification, prison, etc.)
- la nomination à la têtes des chaînes audio et vidéo publiques par le pouvoir
- la réforme constitutionnelle
- les ministres aussi maires ou élus, le mélange des genres, la non séparation de l'exécutif et du législatif avec le retour sans élection des députés virés du pouvoir
- l'irresponsabilité pénale du Président de la république
- la position d'Hortefeux dans la condamnation des 7 policiers, et ses deux condamnations à lui
- l’affaire des sondages
- les classements du parquet
- le site France.fr (des millions d'euros pour rien)
- les évictions des préfets pour crimes de lèse-pelouse ou de sifflets
- la paralysie des villes et les moyens de quasi guerre (2 000 CRS pour 600 habitants par exemple) au coût pharaonique pour les déplacements du président, les 12 000 € de frais de bouche par jour, chaque jour, la baisse des œuvres sociales de l'Elysée passées de 300 000 € en 2006 à 165 000 en 2010
- l’affaire de l’espionnage des journalistes par le contrespionnage
- l’affaire de la validation des comptes de campagne de Balladur et de Chirac
- la scientologie
- l'affaire Servier dont Nicolas Sarkozy a été l'avocat. Coût 1,2 milliards à la Sécurité Sociale en plus des morts.
- l'affaire Bongo
- la proposition de MAM d'aide à Ben Ali et son pouvoir pendant la révolte tunisienne, les lacrymos et son voyage entre Noël et le jour de l'an et ses quatre mensonges fondamentaux, les petites affaires des parents, et Ollier (ses amitiés libyennes en plus), l'utilisation de la Libye et du Japon par Nicolas Sarkozy pour raison électorale
- les vacances de Fillon payées par Moubarak dont la clique a détourné plus de 45 milliards de $ et dont 3 ministres ont été arrêtés pour corruption et détournement de fonds publics, et sa justification, celles Sarkozy au Maroc. Et la Ferrari prêtée en 2009 en pleine crise à Fillon, ses voyages à 27 000 € pour retourner en Sarthe alors que le train met 1h20
- la possible affaire Clara Bruni
- l'affaire Facebook
Vignette tirée d'une vidéo publique salon de l'agriculture
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