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Accueil du site > Tribune Libre > La Libération (16) : l’impréparation américaine

La Libération (16) : l’impréparation américaine

Les américains (et leurs alliés) ont donc remporté la victoire, en Europe comme au Japon. C'est au prix d'un immense effort industriel, car avant le déclenchement de la guerre, leur isolationnisme forcené leur avait fait oublier le danger d'une agression, celle que révèlera Pearl Harbor, dont l'apparition ne fût donc pas le fruit d'un quelconque complot. Les cuirassés étaient rangés en rang d'ognon, par exemple, car on n'avait pas l'idée d'une attaque aérienne. Les opérateurs radars étaient en formation, et c'était le dimanche, jour sacré aux USA : Hawaï possédait juste quelques P-40 et P-36 nouvellement arrivés, mais personne n'aurait jamais pensé un jour être attaqué à cet endroit du monde. Les américains n'étaient pas prêts pour se défendre d'une telle attaque : comme le disait à peine deux ans avant un célèbre pilote, son aviation ; à ce stade, n'était encore qu'une farce, et non une force.

 "Le Japon n'est pas une puissance aérienne" clamait encore en janvier 1941 la revue américaine "Flying and Popular Aviation". On sait aujourd'hui qu'elle se trompait sur toute la ligne. Bien avant ça, un homme, un militaire américain, avait prévu le rôle de l'aviation dans les guerres futures, et son intervention musclée dans un autre magazine reputé, Mechanix Illustrated, daté de mai 1939, avait fait l'effet d'un coup de tonnerre au Etats-Unis : intitulé sans détours "notre force aérienne, une farce" il est vrai, annonçait déjà la couleur. Les lignes d'introduction étant à vau-l'eau : "nous avons cinq ans de retard sur l'Angleterre et l'Allemagne dans les avions, les moteurs et les équipements, et plus de 10 ans de retard sur le développement de notre force aérienne comme troisième armée de défense" (sous entendu, après l'armée de terre et la marine, affirmait-il). Il est vrai qu'à ce moment-là, l'un des plus modernes appareils de l'aviation US était encore un biplan : le Gruman F3F, commandé le 25 juillet 1936 par la Navy. A la fin de 1941, pas un seul des 65 construits n'était encore en service actif de premier plan : apparu trop tard, il fut un échec total. A le voir se traîner au sol en meeting avec son moteur pétaradant, on pouvait craindre en effet que ce n'était pas avec ce gros tonneau poussif que les USA allaient pouvoir gagner une guerre moderne qui se terminerai au son des réacteurs (l'avion est ici avec son successeur à ses côtés) !

Les paroles de Williams pouvaient passer pour parole d'évangile, tant l'individu en imposait : devenu responsable des tests des avions de la Navy, promoteur de l'usage du parachute avant tout le monde, détenteur d'un record de vitesse, il était une véritable référence en la matière. Peu d'aviateurs ont eu une telle influence dans un pays : quand Williams parlait, ou quand il écrivait, tout le monde était suspendu à ses lèvres et tout le monde se précipitait sur ses articles. Il fut surtout le promoteur du bombardement en piqué, au moment même où de l'autre côté de l'Atlantique on songeait à construire ce sui sera l'emblème même de la guerre éclair : le Stuka. Les américains y songeront pour leur Navy avec le poussif Devastator, au non seul pouvant provoquer la crainte, puis le Dauntless, plus réussi, par finir par un énième échec avec le lourd et inadapté Helldiver.

Le major Al Williams, qui avait décidément tout compris, était aussi devenu manager de'léquipe de démonstration de la Gulf Oil Co, dont les avions faisaient la promotion en meetings aériens, alors fort prisés, et où notre donneur de leçons réalisait des acrobaties sur son Curtiss Gulhawk, avion en avance aux USA, et plus tard sur le Gulfhawk II, dont il fut également le démonstrateur. Avec un tel pėdigrée, Williams ne pouvait qu'être écouté de tous, du grand public comme des plus grands dirigeants. Aussi, son avis tranché sur l'état des lieux de l'aviation américaine en 1939 fit l'effet d'une bombe à effet de souffle prononcé. En quelques pages, l'auteur réglait son compte avec des politiciens dont il fustigeait le retard conceptuel en matière d'aviation : le champion du bombardement en piqué les estimait complètement... largués. Son brûlot, car ça en est, devait logiquement faire mouche. C'est ce qu'il fera... mais pas avant décembre 1941, à vrai dire.  

Un véritable, brûlot qui commençait par une dénonciation sans mettre de gants de l'inorganisation totale de l'arme aérienne américaine, divisée entre l'Armée de l'air et la Navy, pour résumer rapidement. Les deux développaient des prototypes sans jamais communiquer entre elles : en ce sens, son discours, hélas, restera vain : lors des débuts de l'exploration spatiale, cette vieille rivalité y révélera son côté grotesque, chacun poussant sa fusée, sans souci aucun des dépenses, effectuées sur le dos du contribuable US, maintenu en excitation perpétuelle par un presse privilégiant le sensationnel. L'arrivée de Von Braun sauvant une mise fort compromise pour tout le monde, la Navy s'étant mangé la part de honte principale avec sa fusée qui s'écroulait au départ sous le poids de son satellite gros comme un pamplemousse. La honte complète. Aujourd'hui encore, cela continue, l'un des sommets, après l'échec du F-111B naval, bien trop lourd, dans les années 60, ou plus près de nous d'un F-35 prévu au départ comme fort peu différent des autres modèles, alors qu'il est devenu depuis trois modèles différents, à trop avoir voulu écouter les désirs de chacun et les envies de tout le monde.

Clairvoyant, Williams avait fait la liste de l'inventaire du futur de l'Air Force : il y distinguait en premier un avion révolutionnaire, le P-38 Lightning, encore à l'état de prototype, dont il avait remarqué la vélocité et l'endurance : l'avion incongru était capable de traverser les USA en 7 heures et 43 minutes de vol. L'appareil s'écrasera au retour de son record, le 11 février 1939, mais ça n'entamera rien de ses dons futurs, qui débuteront lors de sa mise en service effective en avril 1942 comme avion photo en Afrique du Nord et en mai pour la défense de l'Alaska.... Le 9 août ils abattaient leur premier avion japonais (deux Kawanishi H6K "Mavis"). Il prouvera même plus tard sa solidité, en résistant aux aléas du temps coincé sous un lourd manteau de neige (nous y reviendrons). Le contrat pour construire son prototype avait été signé le 23 juin 1937 pour un montant de 163 000 dollars. Williams avait compris avant tout le monde que l'avenir serait aux avions à moteur surcompressé : affichant une nette préférence pour les avions à moteur en ligne, le P-38 le comblait. Selon lui, pas un seul des moteurs radiaux des avions du moment n'équivalait les moteurs en ligne de chez Rolls-Royce, qui équivalaient à ceux de chez Daimler-Benz. Car Williams, là encore, savait de quoi il parlait : à l'été 1938, il avait réussi à se glisser dans le cockpit d'un Messerchmitt 109 D à l'usine Fieseler de Kassel et en avait fait un compte rendu où il précisait que son moteur se changeait en 12 minutes à peine, avec des techniciens rodés, là où il fallait 36 heures en Amérique. Ce qui pouvait aussi changer la face d'une guerre ou tout au moins des combats. Sa prédilection pour les moteurs en ligne lui faisait aussi ajouter que le record de vitesse du moment était détenu par l'Italie avec le monstrueux Macchi MC72, au moteur double et son record fantastique pour engin à pistons de 709,21 km/h, obtenu dès le 23 octobre1934. Nous ajouterons que le concurrent anglais de la course Schneider où il aurait dû participer n'était autre que l'ancêtre du Spitfire... le magnifique Supermarine S6B, dont le numéro S1596 avait atteint la vitesse de 609 km/h, le record du monde en 1931. Pour mémoire aussi, le second en octobre 1938 à voler dans un Me-109 fut un certain Charles Lindbergh, cette fois à Rechlin. Plus tard, il semble avoir pris goût à la vie allemande...

Mais l'acuité de vision du commandant allait plus loin que la simple mesure de vitesse : en un seul exemple, il démontrait toute l'ineptie de la gestion de la défense de son pays. Si, disait-il un pilote du groupe du corps de Selfridge, dans le Michigan, voulait se rendre à New-York, il fallait qu'il demande la permission au commandant de l'Armée de terre. Le quartier général de l'Air Force avait en effet été créé seulement de façon expérimentale en 1935. Avant cette date, l'Armée elle-même était divisée en neuf sections indépendantes : la cavalerie, l'artillerie, etc : voilà qui n'était pas propice à préparer la défense d'un pays. Quand le général H.H. "Hap" Arnold devint en 1938 le chef de la section de l'United States Army Air Corps, nouvellement créée, il se heurta automatiquement à cette organisation kafkaïenne : l'Armée ou la Marine lui rappelait constamment que les avions, c'était eux qui les géraient, et personne d'autre. La Navy créait son avion, et l'Army le sien : aucun des deux ne se souciait de l'autre, et les constructeurs ne pouvaient donc pas comme aujourd'hui proposer des avions "navalisés", par exemple, d'avions à l'origine terrestre. Pendant ce temps, l'Allemagne songeait déjà à équiper son porte-avion (unique) de Stukas, par exemple, à ailes repliables, ou de Me-109 navalisés. Les anglais feront de même avec leurs Spitfire, qui voleront aussi à bord des porte-avions.

Bref, tout le système fabriquait une gabegie phénoménale. La Navy, par exemple, possèdait alors quatre groupes d'aviation : des patrouilleurs bombardiers positionnés à terre, des avions navals opérant soit de navires ; soit du sol, des avions purement terrestres mais capables de se poser sur porte-avions, et le détachement du Fleet Marine Corps, entièrement à part. Lors des dernières années, note notre fin observateur, la Navy, engagée dans des opérations en Amérique du Sud, ou au canal de Panama, voire vers Hawaï, avait privilégié les gros hydravions de transport, privilégiant la distance franchissable à l'emport : résultat, aucune de ses grosse caisses flottantes ne pouvait emporter de quantité importante de bombes, remarque Williams qui s'enthousiaste en revanche pour un autre prototype : le XB-15, une forteresse volante immense signée Boeing (*) !  Les USA n'avaient alors en réalité aucun bombardier de taille importante à proposer : les coques larges des hydravions les ralentissaient, et comme le craignait déjà Williams, les russes à Vladivostok ou les japonais, en revanche, pourraient eux choisir de venir bombarder le pays ou tout au moins l'Alaska, toujours selon lui. On sait qu'ils viendront autrement. Vladivostok étant à 500 miles des côtes du Japon (800 km), une distance déjà aisément franchissable selon Williams par les avions japonais. De l'autre côté des USA, sur la côte Est, ce n'était guère mieux : la Navy avait deux bases seulement, une à Norfolk et l'autre à Quantico en Virginie, la troisième de Pensacola en Floride ne servant qu' à l'entraînement : c'était pire encore que sur la côte Ouest. En somme, il ne fallait surtout pas que les USA soient attaqués en 1939, résumait Williams ... 

Il avait aussi mis en garde contre cela : "au moins trois puissances européennes ont déjà des appareils qui auraient déjà pu être envoyés à travers l'Atlantique en emportant des charges de bombes. L'Angleterre possède un bombardier, le Vickers Wellesley, qui pourrait faire le voyage avec une charge de bombe de bonne taille à bord. Il a déjà volé non-stop sur 7,162 miles, pour établir un nouveau record de distance dans le monde. Il ne fait aucun doute dans mon esprit que le dernier Savoia Marchetti italien et le Heinkel 111 allemand emporteraient encore trop d'essence pour ce vol". Ce en quoi, il se trompait, sur les capacités et le rayon d'action des bombardiers de l'Axe, mais bon. Les trois Wellesley, des avions à construction géodésiques comme le futur Welington, avaient bien relié Ismailia, en Egypte, à Darwin en Australie. L'avion était un des plus laids jamais construit, n'aura aucune incidence sur la seconde guerre mais il avait prouvé qu'on pouvait aller bombarder l'Australie en partant de l'Afrique, ce qui changeait pas mal de choses en géostratégie.

Comme le sera la France, qui avait trop tardé à s'équiper de machines modernes. Si en chasseurs les Dewoitine 520 et les Morane-Saulnier 460, Curtiss H-75 (achetés aux américains), ou Bloch 151-152 (de "Dassault", donc !) rivalisèrent avec leurs agresseurs dotés de Messerchmitt 109 ou de Stukas (le Focke-Wulf 190 arrive plus tard), si les rapides et modernes bimoteurs tel le Bréguet 691-693, Potez 63, ou l'Amiot 354 ; vire le Martin 167 (venu des USA !) et le Bloch 174 tinrent leurs rangs, les antiques Amiot 143 (quelle horreur volante, qui sera massacré à Sedan !), véritables armoires volantes, ou autres calamités ailées du type Farman 224 offrirent aux allemands des cibles rêvées. Aux Etats-Unis, lors de l'attaque de Pearl Harbor, seul les P-40-B des si jeunes Kennett Taylor (qui en a abattu 2), et George Welch (qui en a abattu 4) et les P-36 du 46th Pursuit Squadron qui feront tomber deux B5N1, ou ceux du 47th PS avec deux A6M, réussiront à sauver l'honneur américain. Le P-40,que préconisait également Williams avait sur répondre aux célèbres virevoltants Zéros, dont c'était l'une des premières apparitions (neuf seront perdus dans l'attaque). Côté navires, les cuirassés, à Pearl Harbor, avaient montré qu'ils étaient dépassés. Dans son argumentaire, Williams aura aussi une phrase choc pour eux : "pour le coût d'un cuirassé, il est possible d'acheter environ 500 bombardiers géants comme ceux que la Société Boeing appelle « forteresses volantes ».

Dans ce marasme et cette autosatisfaction benoîte des dirigeants plutôt ronds de cuir US, l'attaque de Pearl Harbor représentera un choc massif. Williams avait pourtant prévenu et mis le doigt sur les faiblesses de l'organisation de l'armée américaine, et il avait été soutenu par quelques autre militaires, dont un dénommé James Harold Doolittle, dit "jimmy", une véritable tête brûlée et néanmoins docteur en aéronautique, et un homme persuadé du rôle à venir du bombardier rapide. Lui aussi travaillait à Mitchel Field (pour la Shell Oil Company !). Le 7 décembre 1941, l'attaque à peine terminée à Pearl Harbor, Thomas Griffin faisait décoller de lui-même tout son groupe de bombardiers B-25 de sa base de l'Oregon en quête de sous-marins japonais pouvant se trouver le long de la côte Ouest.  Il l'avait fait de sa seule initiative, aucun commandement ne lui ayant ordonné de le faire. Bien entendu, son escadrille ne trouva rien. Mais quatre mois à peine plus tard, elle se trouvait serrée à l'arrière du pont d'un porte-avions américain (le Hornet), ce qui était une véritable aberration technique, pour décoller de manière très très risquée pour aller délivrer des bombes sur le territoire japonais. En tête du décollage suicide, Jimmy Doolittle, nommé responsable de l'expédition. Ce jour là, ce ne sont pas les dégâts provoqués au Japon qui comptèrent, mais bien l'énergie à mettre en œuvre pour démontrer que cette guerre ne pourrait se passer comme les précédentes, et qu'elle utiliserait des armes et des tactiques bien différentes. Celui qui avait autorisé cette folie s'appelait le Général H.H. Arnold, qui avait d'abord réussi à vaincre avant tout l'incroyable machine bureaucratique de la Navy avant de s'attaquer aux japonais. Williams avait gagné son pari : en moins de trois ans, le rouleau compresseur expliqué ici-même, celui des nouveaux avions, allait se mettre en branle, et rien ne pourrait plus l'arrêter. Très mal partis, les américains s'étaient nettement rattrapés, grâce à leurs ressources industrielles : en décidant de construire des avions comme les voitures, à la chaîne, c'est ainsi qu'ils gagneront la guerre.  Henry Ford, aux idées nazifiantes, partisan de l'eugénisme et des camps de travail où l'on donnait un numéro aux ouvriers, en pleine jungle, devint constructeur de bombardiers, pour, à la fin de la guerre, tirer à lui les lauriers de la paix. Il construisait un bombardier B-24 à l'heure, à Willow Run. Or c'était le principal inspirateur d'Hitler. Mais cela, Williams ne l'avait pas vu venir, ou ne le savait pas.

l'incroyable réquisitoire de Williams est ici :

http://blog.modernmechanix.com/2006/03/15/our-air-force-a-farce/

(*) pour le Boeing il avait vu trop grand, comme la firme d'ailleurs qui réduira la taille de son gigantesque XB-15 de 45 mètres d'envergure pour fabriquer le B-17 de 31 mètres "seulement". Pour ce qui est de l'hydravion montré, c'est le prototype du Consolidated YPB2-I, une sorte de Short Sunderland US, qui ne sera pas construit en série mais deviendra le PB2Y-5R Coronado qui ne sera jamais satisfaisant, ayant tendance à se transformer parfois en torche volante comme un rien. Howard Hughes en utilisera un pour préparer le seul vol de son Spruce Goose qui n'ira pas bien loin.


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43 réactions à cet article    


  • Robert GIL ROBERT GIL 8 juin 2011 10:07

    maintenant on aimerait bien qu’ils repartent, voir :

    http://2ccr.unblog.fr/2010/11/11/yankees-go-home/


    • ARMINIUS ARMINIUS 8 juin 2011 11:00

      Merci Morice pour cet article passionnant. Outre-Rhin tout le monde connait Beate Ushe, qui lança dans les années soixante-dix la mode du porno en Allemagne( émissions télé, chaines de boutiques d’objets « Koquins »). Mais qui sait encore qu’elle fût une as de la Luftwaffe, avec le grade de capitaine, et probablement la seule femme à voler sur le Messerschmidt Me-262, le premier avion à réaction allemand.


      • morice morice 8 juin 2011 12:01

        Bon, je me casse vite avant que l’autre malade me traite de troll.


        retrait demandé à la modération : vous le faites exprès, là.

      • morice morice 8 juin 2011 13:48

        Vous vous prenez trop au sérieux.`



        Subissez donc la horde de trolls, tous les jours, à plus de 10 posts/jour du même fêlé, ça vous fera moins rire. Vous n’avez aucune idée de ce dont ils sont capables : j’écris par plaisir, et ils font tout pour m’en écœurer. Le phénomène est classique, mais quand je vois l’indigence de propos de ceux qui ont été exclus, après avoir tant joué au troll ici, ça me renforce dans l’idée comme quoi il faut TOUJOURS informer. Quant à « l’humour » dont vous vous gratifiez, il est loin encore d’être au niveau de Monty Python.

      • morice morice 8 juin 2011 11:07

        ah mince, vous m’enlevez un beau sujet là... mais merci quand même !



        • loadmaster 8 juin 2011 11:24

          http://www.lachaineplanete.com/#

          pour ceux qui peuvent regarder les émissions les ailes de la guerre !


          • morice morice 8 juin 2011 12:04

            En grande primeur, depuis des années déjà, les fidèles de Planète nous demandaient de réserver une soirée aux avions. Ça y est, les amateurs d’avion ou pilote en herbe pourront s’envoler tous les dimanches ! Premier embarquement dimanche 27 février à 20h00 pour un rendez-vous qui décoiffe ! Planète décolle vers des cieux inconnus avec à son bord des documentaires qui vous mettront des étoiles plein les yeux !


            à voir en effet ! merci ; loadmaster, devenu fidèle lecteur après quelques bisbilles. Servira peut-être d’exemple à Kerjean, qui sait. 

            • morice morice 8 juin 2011 13:49

              Parce que le bestiaud, il est mariole mais il est vachement teigneux.


              le mot me paraît faible.

            • morice morice 8 juin 2011 14:26

              VOUS QUI ENTREZ ICI, ABANDONNEZ TOUT ESPOIR...


              de voir des posts intelligents d’un dénommé Kerjean.

            • Guzecha Guzecha 8 juin 2011 13:11

              Encore un très bon article dans cette série.
              C’est toujours un plaisir pour l’amateur de vieux coucous que je suis.
              A propos, Morice, auriez-vous des infos sur le strange warplane dans la partie inférieure du Mechanix Illustrated  ? Appareil réel ou simple vue de l’esprit (bien tordu en l’occurrence) ?


              • alberto alberto 8 juin 2011 13:21

                Bonjour morice :

                C’est vrai que les américains ne pensaient apparemment pas à la guerre dans les années 30/40 : ils se sont bien rattrapés depuis !

                J’ai été bluffé par l’histoire de la famille allemande de Lyndbergh que j’ignorais...

                A quand la suite sur le D-day ?

                Bien à toi.


                • morice morice 8 juin 2011 13:51

                   strange warplane 


                  oui il est français, c’est un Delane. 


                  il influencera une version du Lysander jamais produite.


                  • morice morice 8 juin 2011 13:53

                    J’ai été bluffé par l’histoire de la famille allemande de Lyndbergh que j’ignorais...

                    A quand la suite sur le D-day ?

                    Demain mais pas sur le d-day.... demain, logiquement, on fait dans la piraterie. Et le semaine prochaine on part dans le pacifique, si tout va bien....


                    • Pyrathome Pyrathome 8 juin 2011 16:14

                      Et le semaine prochaine on part dans le pacifique, si tout va bien....

                      Vous allez nous donner enfin la recette des sushis aux isotopes ?....

                      Bon j’ai lu votre roman de science fiction sur les petits hommes verts de la base 51, et effectivement, il n’y a jamais eu de petits verts là-bas....puisqu’en fait les verts seraient plutôt gris, seriez-vous daltonien ? smiley......
                      Maintenant, à voir les protos de fer à repasser qui se sont succédés sur cette base, il est évident qu’on est bien loin de technologie aliène géniale......plutôt du gaspillage d’argent public par des bricoleurs du dimanche !
                      Et ce serait faire grave offense à des visiteurs venant de temps à autre jeter des cacahuètes aux bonobos que nous sommes......
                      De plus, quelques corps dans la glace ne pourront jamais avouer leurs secrets...par contre quelques débris seraient passionnant pour la rétro-ingénierie, d’ailleurs des mauvaises langues déclarent que les progrès prodigieux de l’électronique et l’informatique auraient fait un bond « surnaturel » depuis 60 ans.....mais ce ne sont que des mauvaises langues, n’est-ce pas ?


                    • morice morice 8 juin 2011 16:38

                      De plus, quelques corps dans la glace ne pourront jamais avouer leurs secrets...


                      y’en a aucun, cessez de vous prendre pour Pradel. 

                    • Pyrathome Pyrathome 8 juin 2011 18:50

                      y’en a aucun, cessez de vous prendre pour Pradel.

                      quelques allégations péremptoires ne constituront jamais une preuve....
                      sortez vos preuves d’absence , on verra après.....


                    • Laurent_K 8 juin 2011 16:32

                      instructif !

                      Continuez votre série, c’est un plaisir de lire ces articles historiques.


                      • morice morice 8 juin 2011 16:39

                        Continuez votre série, c’est un plaisir de lire ces articles historiques.


                        ah ben vous allez être content vous, car y"a de quoi tenir...

                        • morice morice 8 juin 2011 17:30

                          d’ailleurs des mauvaises langues déclarent que les progrès prodigieux de l’électronique et l’informatique auraient fait un bond « surnaturel » depuis 60 ans.....mais ce ne sont que des mauvaises langues, n’est-ce pas ?


                          oui, les machines évoluent mais visiblement pas votre cerveau, qui continue à croire aux sornettes à la Independance Day.

                          L’évolution de l’électronique a été constante depuis...le 23 décembre 1947, date d’invention du transistor. Et non du débarquement de viande froide ou de bout de caoutchouc fabriqué par un accessoiriste de Cecil B de Mille ..

                          cessez donc de croire à ces imbécillités, voulez-vous ?



                          • Pyrathome Pyrathome 8 juin 2011 18:53

                            cessez donc de croire à ces imbécillités, voulez-vous ?

                            cessez donc de nier des faits avérés et des montagnes de témoignages, vous leur faites offense.....


                          • loadmaster 8 juin 2011 17:38

                            qui continue à croire aux sornettes à la Independance Day.

                            j’ai bien essayer de faire décoller un avion modèle réduit avec un micro onde !! cela n’a pas marché du tout mais mon café était chaud !  smiley


                            • loadmaster 8 juin 2011 17:48

                              P-38 Lightning,

                              c’est à bord d’un P38 que St Ex a disparu au large de Marseille

                              le F22 reçu lui aussi le surnom de Lightning en référence au P38



                              • Georges Yang 8 juin 2011 18:30

                                Morice
                                Si vous existez vraiment, vous devez être un sinistre archiviste
                                Soit vous avez un douze pièces, soit vous fermez la porte avec un crochet tant les revues et documents s’accumulent chez vous !


                                • morice morice 8 juin 2011 18:36

                                  Si vous existez vraiment, vous devez être un sinistre archiviste


                                  je demande le retrait de cette injure, faite par un habitué en prime : dehors ce trollisme évident, qu"il aille s’occuper des ses défécations.

                                  • Nicolas Bulot 8 juin 2011 18:56

                                    Alors Morice, comme ça on censure ?


                                    • Georges Yang 8 juin 2011 19:35

                                      Morice

                                      Vous avez tort de faire un caca nerveux, mon précédent article a été rédigée pensant à vous

                                      http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/parodie/article/dites-le-avec-des-concombres-95114


                                      • morice morice 8 juin 2011 20:49

                                        vous êtes FIER de ce genre de phrase, peut être :


                                        « Des ouvriers agricoles marocains probablement clandestins en Espagne, il faut bien dire de temps en temps du mal des Arabes quand on veut être crédible, ont été soudoyés par l’Aqmi (Al Qaida au Maghreb Islamique) pour contaminer les infidèles après avoir utilisé les concombres à des fins pas très catholiques. » 

                                        vos propos sont honteux, et vous caractérisent comme obsédé, car ce n’est pas la première fois qu’ici vous nous imposez vos fêlures de la feuille. Faites-vous donc soigner vous qui prétendez être docteur... votre RACISME évident vous rend dangereux, en prime.

                                      • Prometheus Jeremy971 8 juin 2011 21:17

                                        Je ne suis pas d’accord sur un point avec momo, les bombardiers américains étaient prêts dès 39, et même avant. Ils avaient de bien meilleurs bombardiers que les allemands, les italiens, les russes, les français, voire les anglais.

                                        Le B-17 vole dès 1935 ! Il peut transporter une tonne de bombes sur un rayon d’action de 3000km à plus de 10 000 mètres.

                                        Il n’existe aucun équivalent à cet avion dans les aviations européennes ou japonaises.

                                        Cet avion peut même expliquer la stratégie américaine de bombardement massif qui déboucha à la fin de la guerre sur le B29 (bombardier à long rayon d’action).

                                        En comparaison le Henkel111 parait bien faiblard, plus faible rayon d’action, plafond plus bas, et armement embarqué insignifiant.

                                        De plus la stratégie de bombardement allemand eut des années de retard sur celui des américains, et ils en ont souffert pendant toute la guerre. Goering se planta complètement avec ces « 3 x 1000 » (1000 kilos de bombes, 1000km, 1000km/h), et aucun avion ne réussit à atteindre cet objectif. Et le retard pris sur le développement de nouveaux bombardiers stratégiques les obligea à concevoir des projets trop ambitieux pour eux comme le Messerschmitt Me 264.

                                        L’amérique avait déjà la meilleur arme dès 1939, le bombardier. Ils rasèrent des villes entières, ralentirent la production allemande, anéantirent la production japonaise, et mirent fin à la guerre avec deux d’entre eux.

                                        Je ne suis vraiment pas d’accord quand vous dites que l’amérique n’était pas prête à la guerre aérienne. Peut être la chasse n’était pas équivalente mais ils compensèrent cette faiblesse par des bombardements diurne, et des dizaines de mitrailleuses embarquées.

                                        VOUS QUI ENTREZ ICI, ABANDONNEZ TOUT ESPOIR :

                                        y a mon instinct qui me dit « Fuis, pauvre fou ! »


                                        • morice morice 8 juin 2011 23:21

                                          « Le B-17 vole dès 1935 » 


                                          faux : vous confondez avec le YB-17, ex modèle 299, bien différent dont le prototype s’écrase en 1935.

                                          « XB-17 was the unofficial designation of the 299 prototype »

                                          la preuve :



                                          le modèle de 36 sucompressé (les autres ne l’étant pas)


                                          le « vrai » B-17 sera livré en 1937 à 13 exemplaires seulement.

                                          celui de 39

                                          le B-17 de la seconde guerre est le « B », largement modifié qui n’apparaît qu’en 39 : « Après un certain nombre de modifications (agrandissement de la dérive, suppression de la tourelle de nez, moteurs plus puissants, installation d’un système de visée pour le bombardement, etc.), la fabrication en série est lancée avec le B-17B, dont les livraisons commencent en juillet 1939. »

                                          renseignez-vous donc avant de poster ou lisez ceci :

                                          « Je ne suis vraiment pas d’accord quand vous dites que l’amérique n’était pas prête à la guerre aérienne. »

                                          et pourtant : au fait, si elle était si prête... c’est quoi ça alors ... ???


                                          une équipe « bien préparée » ??

                                          ah ah ah... cessez donc de lire Historia, et achetez plutôt l’Histoire : eux, ils réfléchissent.

                                        • morice morice 8 juin 2011 23:29

                                          cessez vos conneries, Kerjean : ce fil n’est pas VOTRE réglement de compte car on vous a mouché et que vous n"aimez pas.


                                        • morice morice 8 juin 2011 23:30

                                          kerjean


                                          « J’ai beaucoup de défauts mais mon honnêteté intellectuelle me sert de viatique. »

                                          on cherche encore où elle est, à venir jouer au con comme vous le faites ici : vous pouvez changer votre CV.

                                        • Oncle Fur Oncle Fur 8 juin 2011 22:20

                                          Laisse tomber cette série Momo, elle apparaît aux yeux de certains pour de la pure propagande pro-Zuniens, ce qui n’était pas ton intention de départ, j’en suis convaincu. Mais avoue que çà tombe mal, au moment où les Zuniens multiplient les attaques contre des pays souverains.

                                          Fais nous donc un bel article sur un musicien disparu, tu excelles dans ce domaine.


                                          • morice morice 8 juin 2011 23:33

                                            cessez vos injures, Kerjean ! ce n’est pas VOTRE FIL, allez gerber ailleurs.


                                          • morice morice 9 juin 2011 08:02

                                            me traiter de fou n’est évidemment pas une injure mais une délicatesse, bien sûr ? Vous vous moquez de quoi là ? D’Agoravox, avant tout.


                                          • morice morice 8 juin 2011 23:27

                                            Laisse tomber cette série Momo, elle apparaît aux yeux de certains pour de la pure propagande pro-Zuniens, ce qui n’était pas ton intention de départ, j’en suis convaincu. 


                                            ah, z« ont pas encore vu la suite... vont être déçus, les choux. Et vous aussi »DIMITRIS« 


                                            alors comme ça on vote deux fois ?

                                            vous pourriez trouver une autre méthode pour empêcher de paraître un truc que vous n’aimez pas, vous. 

                                            Mais avoue que çà tombe mal, au moment où les Zuniens multiplient les attaques contre des pays souverains.

                                            au contraire : je vous redonne ma phrase d’hier sur la guerre pour faire marcher l’industrie, ou mieux celle du jour : »Henry Ford, aux idées nazifiantes, partisan de l’eugénisme et des camps de travail où l’on donnait un numéro aux ouvriers,en pleine jungle, devint constructeur de bombardiers, pour, à la fin de la guerre, tirer à lui les lauriers de la paix. Il construisait un bombardier B-24 à l’heure, à Willow Run. Or c’était le principal inspirateur d’Hitler. Mais cela, Williams ne l’avait pas vu venir, ou ne le savait pas."


                                            si avec ça ils ne pigent pas, et VOUS non plus, c’est à désespérer de l’intelligence : je leur explique LEUR comportement ACTUEL..

                                            • morice morice 8 juin 2011 23:39

                                              la modération : il se prend pour quoi là le troll Kerjean ?




                                              dernier article : ZERO REACTION.

                                              propos :
                                              « Ainsi, quand nos musiciens n’ont pas de boulot, ils manifestent, quand ils en ont un, ils font la gueule. »

                                              du POUJADISME.

                                              « Impulsif, grossier, excessif. Certes, mais je me soigne. »
                                              on ne saurait trop vous le conseiller : mettez double dose.

                                              • morice morice 8 juin 2011 23:41
                                                « T’es tellement acariâtre et bouché qu’à la fin plus personne ne vient te lire. »


                                                « Continuez votre série, c’est un plaisir de lire ces articles historiques. »


                                                ils viennent lire, eux, pas étaler leur morgue d’auteur sans lecteurs.

                                                • lerenard lerenard 9 juin 2011 07:15

                                                  pour morice
                                                   lerenard suit vos article depuis longtemps
                                                  et trouve pour la plupart intéressant continuez comme ça car j’ai du plaisir à vous lire
                                                   


                                                  • Robert GIL ROBERT GIL 9 juin 2011 08:08

                                                    voici une vidéo que j’ai trouvé sur le net et qui donne un autre regard sur la guerre :

                                                    http://www.dailymotion.com/video/x10hfx_le-mythe-de-la-bonne-guerre_school


                                                    • morice morice 9 juin 2011 10:10

                                                      Gil, c’est du Pauwels à nouveau, et je ne suis pas du tout d’accord avec sa thèse, écrite sous le regard de la Guerre du Golfe et non sous le regard de l’historien !


                                                      • Prometheus Jeremy971 9 juin 2011 21:22

                                                        Attendez vous pouvez pas dire que le model 299 n’était pas un B17.

                                                        C’était son prototype !

                                                        Les B17B à D sont des préséries ou des versions améliorées ! LUSAAF en compte quand même une centaine d’exemplaire en 1939. A peu près le même niveau que le Wellesley voire que le Heinkel He 111 !

                                                        Le bombardement de Tokyo est quand même une preuve que les USA ne se débrouillaient pas trop mal à ce moment de la guerre.

                                                        Et ça :

                                                        http://www.history.navy.mil/photos/images/g10000/g19930.jpg

                                                        C’est une attaque surprise, avec des bateaux plein de fuel...


                                                        • morice morice 10 juin 2011 08:57

                                                          Je pense que vous devriez revoir votre notion de prototype : ce n’est pas l’EXTERIEUR qui compte : le premier modèle va être entièrement remanié et cela va prendre 4 ans pour lui adjoindre des turbo compresseurs et lui fabriquer une queue plus grande car il est instable et vibre trop.


                                                          Le raid de Mitchell sur Tokyo est l’œuvre des GENS dont je parle, qui vont CONVAINCRE l’armée de faire ce genre de choses : il est militairement inefficace.

                                                          La prochaine fois, essayez d’au moins de ne pas faire la bourde que vous écrivez : l’USAAF n’est créée qu’en 1941 !

                                                          « Les USAAF pour United States Army Air Forces (forces aériennes de l’armée des États-Unis) sont l’ancêtre de l’United States Air Force (force aérienne des États-Unis).

                                                          Créées le 20 juin 1941, elles succèdent à l’United States Army Air Corps (USAAC), c’est-à-dire au corps aérien de l’armée des États-Unis. Elles laissent place à l’United States Air Force en 1947. »


                                                          cessez de vous gargariser de chiffres et de noms, et réfléchissez plutôt... le militarisme forcené n’est pas une voie sereine...

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