• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > La liberté de la presse va-t-elle jusqu’au droit à appeler au (...)

La liberté de la presse va-t-elle jusqu’au droit à appeler au génocide ?

Les services de presse, de radiodiffusion et de télédiffusion peuvent-ils être des cibles de guerre ?

Dans une tribune du Monde du 5 septembre, Pierre Veilletet et Bruno Ménard, respectivement président et secrétaire général de Reporters sans frontières, fustigent les bombardements de l’armée israélienne sur les centres de retransmission d’Al-Manar, la chaîne officielle du Hezbollah. Et d’ajouter : « ...le droit international humanitaire précise que la propagande, inhérente à tout conflit, a pour but de soutenir le moral de la population et ne peut être considérée comme un objectif militaire.

Les « médias de propagande » ne remplissent en aucun cas des critères comme la « contribution effective à l’action militaire »...  » . On se questionne : a-t-on mal lu ? La propagande ne serait-elle plus une composante intrinsèque à toute agression, à l’heure des mass media ? Goebbels, ministre de la propagande du IIIe Reich, peut-il être considéré comme un civil, accomplissant un acte civil, dans des objectifs purement civils ? On tente alors de reformuler la phrase de MM. Veilletet et Ménard en une tournure plus acceptable  : « La propagande est une activité relevant du domaine civil pourvu que ses objectifs se limitent au soutien moral de la population et ne contribuent pas effectivement à l’action militaire . » Voilà qui semble plus raisonnable. Mais tel n’est pas le cas d’Al-Manar, qui ne se contente pas de faire proclamer la victoire du Hezbollah par son leader camouflé dans un bunker, ou d’acclamer « l’écrasement de l’ennemi sioniste » - tout cela relevant dudit « soutien moral » - mais appelle également à l’extermination des juifs, à la disparition d’Israël et à la guerre sainte contre le monde judéo-chrétien ; et ces velléités génocidaires ne passent pas uniquement par la diffusion de programmes pernicieux, tels que Le Cavalier démonté, feuilleton de fiction qui mettait en évidence d’existence des Protocoles dessages de Sion et le meurtre rituel par les juifs (qui auraient besoin de sang chrétien pour fabriquer le pain azyme), mais font également l’objet de formulation claires, dans les termes évoqués plus haut, pendant des bulletins d’information qui n’ont rien de fictionnel.

Ceci ne serait pas un acte de guerre ? Il existe des précédents à cette attitude de RSF, qui consiste à défendre tout ce qui porte l’étiquette «  média », à faire passer les entités d’information pour inviolables. Pendant la guerre du Kosovo, le milieu journalistique a poussé des hauts cris lorsqu’un bombardement américain a détruit les bureaux de la télévision serbe de Belgrade. Les multiples appels à « éliminer les Albanais » (les populations albanophones du Kosovo) et la glorification de l’armée serbe durant les massacres étaient apparemment passés à la trappe, au profit de l’« immunité journalistique ».

Dans la tribune, nos défenseurs de la presse rappellent cet événement, fort mal à propos puisqu’il fait encore une fois l’objet d’une défense. De même, après le génocide au Rwanda des Tutsis par les Hutus, RSF a longtemps défendu les émissions de la RTLM, celle-là même qui a popularisé l’expression « cancrelat » pour désigner un Tutsi, ainsi que les écrits racistes, puis négationnistes, de leur correspondant, le Père Blanc Guy Theunis. Récemment, dans une interview à Serge Farnel de la MENA, Jean-François Julliard de RSF a reconnu avoir mal jugé cette radio, reconnu également que brouiller ses émissions aurait peut-être atténué le génocide, ou en tout cas limité les messages de haine et les appels au meurtre (cf. fin de l’article).

En 1992, RSF avait en effet protesté contre l’éventualité de la présence d’une mesure de brouillage dans la mission de l’ONU au Rwanda. L’opinion parfois démesurée que les journalistes ont d’eux-mêmes en période de guerre n’est pas nouvelle : tantôt ils s’improvisent diplomates, revendiquant le droit de « tout savoir », et l’immunité, et se plaignent par la suite lorsque, ayant enfreint des consignes militaires, ils se retrouvent exposés au danger ; les enquêtes internes aux différentes armées mises en cause concluent souvent à l’imprudence, particulièrement au Moyen-Orient qui concentre le plus grand nombre de reporters de guerre ; tantôt ils revêtent l’habit de héros, comme lors de la guerre du Kosovo, où les reporters passaient devant la caméra pour jouer le rôle tout à la fois de secouristes, de reconstructeurs et... de journalistes (lire à ce sujet Les masques de guerre, essai du géographe Cédric Allmang).

Il arrive ainsi qu’une association telle que RSF, dont les objectifs premiers sont éminemment respectables (défendre la liberté de la presse et les droits des journalistes), et qui effectue par ailleurs un travail exempt de reproches dans bien des cas, se retrouve à défendre l’indéfendable - l’appel au meurtre, l’appel au génocide - au nom de la liberté de la presse. En 1940, lorsque le Maréchal Pétain accéda aux fonctions suprêmes, sa participation au génocide des juifs n’était pas encore flagrante. Cependant, dès l’été 1940, l’incitation à la haine raciale par voie de presse cessa d’être punie, ouvrant la route aux pamphlets haineux d’un Céline ou d’un Brasillach - pour ne pas citer les plus obscurs et les plus ignobles. Là comme au Rwanda, un peuple se vit assimiler à des insectes, à des bêtes nuisible. La Résistance ne s’y trompait pas : « Radio-Paris vous ment, Radio-Paris est allemand », disaient-ils, considérant à juste titre qu’un média contrôlé par des forces politiques en guerre est nécessairement un outil de guerre contre les ennemis de ces forces. Il existe une différence indéniable entre la transmission d’informations, même idéologiquement marquées, la promotion d’un système totalitaire et destructeur par essence, et enfin l’appel au meurtre.

La première est essentielle à la démocratie, la deuxième est parfois acceptée au nom de la démocratie mais met celle-ci en péril, le dernier lui est néfaste et contraire. La liberté de la presse ne doit pas devenir le droit absolu de dire tout et n’importe quoi ; et si, comme dans le cas d’Al-Manar, un organe de presse porte atteinte au droit à la vie de personnes, au droit à l’existence de peuples, au droit à la sûreté d’Etats - tout cela au pluriel, car Israël n’est pas seul concerné - n’est-il pas du devoir de ces personnes, de ces peuples, de ces Etats de se défendre comme face à n’importe quelle agression, jusqu’à la reddition ou la neutralisation du média en question ? N’est-il pas du devoir des personnes extérieures au conflit ou se croyant telles - car la France n’est pas épargnée par les prêcheurs de haine islamistes - de s’opposer à de tels médias, particulièrement lorsqu’elles sont elles-mêmes journalistes et soucieuses de la déontologie et de l’honneur de leur profession ? Défendre le droit à l’appel au meurtre, c’est se rendre complice et de l’appel et des meurtres qui en résultent ; et lorsqu’on fait autorité dans le domaine des médias, la responsabilité est double. Après le Rwanda, après le Kosovo, ces messieurs de RSF ne devraient jamais l’oublier. Les médias concernés, eux, ne se trompent pas en développant des systèmes de diffusion alternatifs camouflés dans des blockhaus. C’est dire la valeur tactique et stratégique que prend l’information dans les conflits modernes, valeur bien comprise et maîtrisée par les islamistes.

NDLR - Suite à cet article RSF a apporté des éléments de réponse dans le commentaire ci-dessous :

"Bonjour, Je suis directement mis en accusation dans cet article, donc je vais vous répondre. D’abord, je n’ai jamais reconnu avoir mal jugé la Radio-télévision libre des mille collines. Moi, comme RSF en tant qu’organisation n’avons jamais eu de doutes sur la nécessité de condamner de manière virulente les propos tenus sur cette radio. L’article est donc totalement faux quand il prétend que RSF a « longtemps défendu les émissions de la RTLM ». Non seulement, nous n’avons jamais défendu cette radio, mais nous avons même porté plainte contre ses animateurs (plainte qui a été jugée irrecevable par la justice française à l’époque parce qu’il s’agissait d’une affaire rwandaise). Nous sommes les seuls à l’avoir fait. Nous avons même établi une liste complète des principaux animateurs de la RTLM que nous avons remise à la justice. Alors, svp, ne venez pas nous donner des leçons concernant la RTLM. Concernant Guy Theunis : il n’est pas un révisionniste ni un négationniste. Bien au contraire. Il a fondé, en 1992, une association de défense des droits de l’homme au Rwanda qui a été la première (et quasiment la seule) à dénoncer le génocide (et il a bien utilisé le terme de génocide) de la population bagogwe (proche des tutsis) dans le nord-ouest du pays. Donc, bien avant le génocide de 1994 il était l’un des seuls à dénoncer les massacres contre des poches de population tutsies dans le pays. Pour ceux que ça intéresse j’ai une copie de tous les fax que Theunis a envoyés pendant les premiers jours du génocide (avant qu’il soit contraint de quitter le pays) et s’il n’emploie pas cette fois-ci le terme de génocide, il dénonce des massacres planifiés de grande ampleur. Pour avoir un autre point de vue que celui de Metula News Agency, vous pouvez lire notre rapport d’enquête : http://www.rsf.org/article.php3?id_article=15502
Cordialement, Jean-François Julliard RSF


Moyenne des avis sur cet article :  3.33/5   (115 votes)




Réagissez à l'article

52 réactions à cet article    


  • space_cowboy (---.---.147.10) 7 septembre 2006 10:44

    bonjour à vous,

    bon pas facile à dire mais je vais le dire : je suis d’accord avec Damian, qui quand il est lisble est compréhensible et ne dis pas toujours des sottises.

    De plus, la propagande a joué des deux côtés. Du côté du hezbollah et du côté israéliens et c’est le liban qui a pris. Sympa les copains.

    De plus, Israël et les Israéliens embobinés ont frappé démesurément, ce qui ne crédite pas les dingos du hezbollah de ma sympathie, mais je crois que des deux côtés les médias vont faire jouer les cordes sensibles et chacun va pouvoir recruter à tour de bras.


  • wieeinstlilimarleen 7 septembre 2006 15:42

    Bon, ne peut-on sur agoravox débattre d’autre chose que de la culpabilité ou innocence d’Israel dans le conflit qui l’oppose au Hezbollah ?

    Quel est le rapport entre ce débat et ce qui est abordé ici ? Il ne s’agit pas d’évoquer le jus ad bellum, légitimité de la guerre, mais le jus in bello, légitimité de la nature des opérations guerrières.


  • minijack minijack 7 septembre 2006 18:19

    Pleinement d’accord avec toi Demian.

    Il faut remettre les choses dans la bonne perspective : A force de vouloir passer pour éternelle victime d’une injustice bimillénaire, le peuple d’Israël n’en finit pas de devenir bourreau. On parle tout de même d’une guerre déclanchée par lui au prétexte de l’enlèvement de deux militaires, et qui aura fait des milliers de victimes civiles chez son voisin. Pour quelques piqures de moustiques, il sort le marteau pilon. Tout juste s’il n’a pas sorti les armes nucléaires qu’on a bien raison de refuser au camp d’en face et qu’on devrait retirer aussi à Israël. (Etonnant qu’on ne dise rien là ! Il y a pourtant des preuves que ce pays détient des « armes de destruction massive » !) Et sans vouloir faire de mauvais esprit, il a aussi des « armes de désinformation massive » pour lesquelles notre ami David joue au canonnier-servant.

    Je trouve ça lamentable, pour lui-même, pour son peuple d’origine, et désolant et pour ses voisins. J’ai honte pour lui et pour ceux qui osent encore défendre et justifier cette agression contre le Liban.

    A défaut de considérer Israël comme le peuple « élu » (élu par qui, grands dieux ?!) je le considère pourtant comme un peuple particulièrement apte au leadership mondial sur de nombreux plans, et notamment philosophique. Il a toujours eu de grands et beaux esprits, tant scientifiques d’artistiques, et il est capable de bien mieux que ça. Mais il faudrait un jour qu’Israël arrête de toujours « se penser en martyr ». Ca fatigue !

    .


  • Laurent D 8 septembre 2006 04:08

    Et c’est le Liban qui a pris, dites vous ? Mais pas seulement ! Le Hezbollah tirait 200 roquettes par jour sur les civils israéliens, vous êtes au courant ? Et pas sur des objectifs militaires, sur des civils ! J’ai horreur de l’expression « dégâts collatéraux » mais accordons quand même que l’objectif des tirs israéliens n’étaient pas les civils libanais. Oui bien expliquez m’en l’intérêt stratégique. Pour ce qui concenre le Hezbollah, il n’y aucun dégât collatéral sur des civils. Puisque lesdits civils étaient visés !


  • Laurent D 8 septembre 2006 04:19

    Je ne pense pas qu’Israel se pense en martyr. On attaque sa population, ce pays la défend. C’est le devoir de tout pays. L’enlèvement des soldats israéliens a immédiatemment été suivi des roquettes lancés sur des civils en Israel. La désinformation c’est vous qui la faites en disant qu’Israel a agressé. Israel s’est fait agressé et s’est défendu. Et pas en tirant sur des civils libanais comme vous le dites. Mais en tentant de neutraliser ceux qui tiraient sur les civils israéliens en se servant des civils libanais comme boucliers humains ! D’ailleurs, comme vous dites, parmi les milliers de morts civils libanais, combien de miliciens du Hezbollah, vous le savez ? Vous ne pensez pas que l’information est intéressante ? Et vous ne trouvez pas qu’elle est étrangement difficile à connaître ?


  • Laurent D 8 septembre 2006 04:20

    Je ne pense pas qu’Israel se pense en martyr. On attaque sa population, ce pays la défend. C’est le devoir de tout pays. L’enlèvement des soldats israéliens a immédiatemment été suivi des roquettes lancés sur des civils en Israel. La désinformation c’est vous qui la faites en disant qu’Israel a agressé. Israel s’est fait agressé et s’est défendu. Et pas en tirant sur des civils libanais comme vous le dites. Mais en tentant de neutraliser ceux qui tiraient sur les civils israéliens en se servant des civils libanais comme boucliers humains ! D’ailleurs, comme vous dites, parmi les milliers de morts civils libanais, combien de miliciens du Hezbollah, vous le savez ? Vous ne pensez pas que l’information est intéressante ? Et vous ne trouvez pas qu’elle est étrangement difficile à connaître ?


  • minijack minijack 8 septembre 2006 11:17

    Rahhh ! C’est agaçant à la fin cette mauvaise foi !

    Allez vous comparer les quelques dizaines de victimes faites par ces quelques pétards mouillés du Hezbollah, ayant surtout fait des dégats sur quelques maisons particulières, avec le millier et plus de morts, victimes des obus à uranium appauvri et des bombes à fragmentation qui pètent en ce moment encore sous les pieds des gens ?

    Quant aux 200 rockets par jour, je n’ai pas le souvenir d’avoir entendu de tels chiffres au quotidien. Cette quantité a été approchée une fois ou deux en tout et pour tout, au plus fort du conflit et sur la fin. Au tout début on ne parlait que d’une poignée de tirs, quatre à cinq par jour, pas plus, et faisant rarement de victimes. Il ne faut donc pas en prendre prétexte pour justifier le tapis de bombes détruisant toute l’infrastructure d’un pays souverain.

    Certes, on peut considérer avec raison que ces tirs étaient des attaques, et je compatis. Mais qu’Israël envahisse et détruise un pays voisin avec une telle disproportion de moyens au prétexte de pourchasser ces tireurs isolés relève de la manipulation médiatique et du prétexte fallacieux et mensonger, au même titre que la recherche d’armes de destruction massive en Irak dont tout le monde savait qu’elles n’existaient pas.

    Quant à la proportion de combattants du Hezbollah parmi les victimes, c’est vrai, il est difficile de le savoir exactement puisque la plupart de ces pauvres gens sont des réfugiés. Tous auraient donc pu être du Hezbollah, n’est-ce pas, y compris les femmes et les enfants !... Le paradoxe est que tous devraient encore être aussi des israeliens si on ne les avait chassé de leurs terres !

    Pff ! j’arrête là parce que cette discussion n’a aucun sens. C’est la cour de récré d’une école maternelle. « C’est pas moi, c’est lui qui a commencé m’sieur ! »

    On ne peut raisonner que des gens ouverts, objectifs et raisonnables. Shalom quand même. .


  • Laurent D 8 septembre 2006 14:34

    « Allez vous comparer les quelques dizaines de victimes faites par ces quelques pétards mouillés du Hezbollah, ayant surtout fait des dégats sur quelques maisons particulières »

    Je compare l’intention du Hezbollah de tuer des civils israéliens de celle d’Israel de tuer ceux qui visent la population civile israélienne.

    « Quant aux 200 rockets par jour, je n’ai pas le souvenir d’avoir entendu de tels chiffres au quotidien. Cette quantité a été approchée une fois ou deux en tout et pour tout, au plus fort du conflit et sur la fin. »

    Faux. 3500 roquettes au bas mots tirées sur Israel pendant le conflit. Revoyez vos sources.

    « Certes, on peut considérer avec raison que ces tirs étaient des attaques »

    Heureux de vous l’entendre dire.

    « Mais qu’Israël envahisse et détruise un pays voisin avec une telle disproportion de moyens au prétexte de pourchasser ces tireurs isolés »

    Invasion ? Mais pourquoi Israel s’est-il retiré en demandant l’interposition d’une force de l’ONU. Plus envie d’envahir ? Quant à la « disproportion », je suis d’accord avec vous sur une chose : l’etat-major israélien semble s’être effectivement planté en tentant d’anéantir le Hezbollah de cette manière. Je crois d’ailleurs savoir que la critique va bon train en Israel.

    « Quant à la proportion de combattants du Hezbollah parmi les victimes, c’est vrai, il est difficile de le savoir exactement puisque la plupart de ces pauvres gens sont des réfugiés. Tous auraient donc pu être du Hezbollah, n’est-ce pas, y compris les femmes et les enfants !... Le paradoxe est que tous devraient encore être aussi des israeliens si on ne les avait chassé de leurs terres ! »

    Y incluez-vous les Iraniens venus porter main forte au Hezbollah pour tirer leurs missiles sur les civils Israéliens ? Y incluez-vous également les Libanais qui sont au Liban depuis toujours et à côté desquels sont venu se protéger ceux qui lancaient les roquettes sur Israel ? Ca ne vous dérange pas trop que ces pauvres gens dont vous parlez s’affichent en faisant le salut nazi ?

    regardez donc :

    Allez encore une autre parce que c’est vous :

    A moins que vous pensiez qu’on doit comprendre que des pauvres gens adhèrent à l’idéologie nazi ? Les jeunesses hitlériennes, c’était des rassemblements de « pauvre gens » ?

    « Shalom quand même. . »

    Parce que vous pensez qu’il faut être Juif ou Israélien pour défendre la vérité ?


  • Laurent D 8 septembre 2006 14:37

    Les photos ne sont pas passées dans mon commentaire précédent

    En voici donc les liens :

    Salut nazi du Hezbollah - 1

    Salut nazi du Hezbollah - 2


  • Oudeis 9 septembre 2006 00:36

    Euh ...

    Lorsque - sans aucune provocation - une milice armée participant au gouvernement d’un pays envoie depuis ce pays des roquettes sur un autre pays (plusieurs roquettes lancées le 12/07 le long de la frontière), et traverse la frontière pour en tuer et enlever des soldats, quelle serait selon vous une réaction « proportionnée » à cet acte de guerre ?

    Qu’aurait donc dû faire Israël ?

    Se laisser attaquer sans réagir ?

    Céder à la violence en négociant avec les agresseurs (et encourager de telles violences comme les dernières négociations ont incité le Hezbollah à récidiver cet été) ?


  • Marsupilami (---.---.48.171) 7 septembre 2006 10:59

    Excellent article très clair et très lisible. Les propagandistes de la haine qui se font passer pour des journalistes sont d’authentiques supplétifs des guerriers. A ce titre, ils méritent de subir le même sort.


    • diplo (---.---.100.22) 7 septembre 2006 11:13

      Ne voyez vous pas la différence entre des mots, aussi exécrables soient-ils, et des bombardements ? Tous ceux qui appellent à la haine devraient être exécutés ? Je vois mal comment on peut justifier cette surenchère permanente dans la violence...


    • Marsupilami (---.---.48.171) 7 septembre 2006 11:24

      La propagande appellant au meurtre, c’est du bombardement mental. Les mots ne sont pas innocents.


    • gem gem 7 septembre 2006 12:23

      +1 pour le marsu

      je dirais même plus : ce sont les militaires qui tuent que se font les supplétifs des idéologues qui appellent au meurtre (« journalistes » de pacotille inclus !).


    • Marsupilami (---.---.48.171) 7 septembre 2006 12:44

      Il n’y a pas que les militaires qui tuent. Souviens-toi du Rwanda et de Radio Mille Collines.


    • Laurent D 8 septembre 2006 02:06

      Il faudra un jour peut-être réfléchir à la responsabilité des journalistes qui omettent de préciser à leurs lecteurs, téléspectateurs ou auditeurs, que la raison des bombardements israéliens ne furent pas, bien évidemment, de tuer des civils libanais, mais d’anéantir les lanceurs de missiles qui visaient la population civile israélienne. Car il me semble qu’une telle omission encourage le Hezbollah à retenter cette « expérience » dans la mesure où ses membres ont pu tester que nombre de médias n’ont pas dénoncé leur responsabilité dans la mort des civils à côté desquels ils ont lancé leurs roquettes sur Israël. Ainsi l’omission de certains journalistes ne participe-t-elle pas à la « réussite » de l’entreprise génocidaire du Hezbollah ? Car il s’agit bien de cela. Je ne vois pas comment appeler autrement une entreprise visant INTENTIONNELLEMENT des civils au nom d’une appartenance nationale, dont on sait que dans ce pays, elle n’équivaut pas, mais y tend, à être une appartenance religieuse. Et quand je parle de la responsabilité des journalistes, je parle aussi bien de celle de tout citoyen, et notamment sur ce forum. De la responsabilité de certaines personnes qui ne dénoncent pas explicitement la technique du Hezbollah consistant à se servir de boucliers humains afin de se protéger lorsqu’ils tentent de tuer des civils israéliens. De la responsabilité de ceux qui osent considérer que leur entreprise génocidaire ne serait qu’acte de résistance. L’amalgame avec la résistance au cours de la seconde guerre mondiale est d’ailleurs d’une perversité inouïe. A-t-on vu les résistants français tenter de tuer les civils allemands de façon indifférenciée, et ce aux fins de résister à l’occupation allemande ? Je vous invite à réfléchir à tout cela. Bien à vous.


    • Fabounet (---.---.67.30) 7 septembre 2006 11:32

      « Il arrive ainsi qu’une association telle que RSF, dont les objectifs premiers sont éminemment respectables (défendre la liberté de la presse et les droits des journalistes), et qui effectue par ailleurs un travail exempt de reproches dans bien des cas, se retrouve à défendre l’indéfendable - l’appel au meurtre, l’appel au génocide - au nom de la liberté de la presse »

      Je trouve que vous y allez un peu fort. Le raccourci est un procédé habituellement réservé aux propagandistes. Réduire le message de RSF à un appel au génocide est proprement insultant. Compte tenu de l’intelligence générale de votre texte j’imagine qu’il ne s’agit que d’une forme discrète de provocation à classer dans les boutades.

      Pour autant RSF a simplement voulu dire que les limites de la parole et de l’écrit ne devraient pas exister pour que le journalisme puisse exister. Tout du moins le recours à la violence devrait être exclu. Je suis assez d’accord car il est toujours difficile de dire à quel moment commence l’outrance ou la propagande. habituellement cela est déterminé par la loi qui est une institution civile. Mais les lois de la guerre ne sont pas celles de la civilité. Voilà.

      Par conséquent, pour me positionner sur ce débat, je suis d’accord pour qu’il ne soit donné aucune limites à la liberté d’expression, a chacun d’avoir recours à la loi s’il s’estime attaqué, mais j’approuve totalement l’action (et la mesure de l’action) d’Israël qui a réalisé un acte militaire contre des terroristes.

      Pour faire un raccourci en forme de boutade, à l’instar du vôtre, j’approuve RSF et l’action d’Israël car je ne les situes pas sur le même plan.


      • wieeinstlilimarleen 7 septembre 2006 15:49

        Vous avez mal lu. Il n’est pas dit que RSF pratique un appel au génocide mais que RSF se retrouve à défendre un appel au génocide.

        Vous dites que RSF voudrait exclure le recours à la violence concernant des paroles criminogènes et que cela se justifie car il est dur de savoir où est la limite acceptable. Scoop : associer une ethnie à des cancrelats, revendiquer son éradication, ça parait assez inacceptable pour quelqu’un de civilisée. Les lois de la guerre ne sont pas celles de la civilité, dites-vous ? Si la civilité est exclue, alors il n’existe aucune raison d’avoir des scrupules en coupant la parole à l’ennemi.

        Aussi, si c’est « a chacun d ?avoir recours à la loi s ?il s ?estime attaqué », ça veut bien dire que doivent exister des « limites à la liberté d ?expression » dans la législation.


      • (---.---.193.90) 7 septembre 2006 11:33

        Je suis en train de lire un livre intitulé « Les identités meurtrières » d’un auteur né au Liban et son point de vue est très intéressant, sur les enchaînements qui peuvent amener aux conflits.


        • Panama (---.---.198.59) 7 septembre 2006 11:56

          Les journalistes se croient dotés d’un grand pouvoir sur « l’éducation des masses cathodiques » et sur la nébuleuse « opinion publique ».

          Ils se voient en contre pouvoir, en chevaliers blancs des droits de l’homme.

          Enfin pas tous, heureusement.

          Il reste qu’un journaliste ne parle que pour lui même à la base.

          Bombarder AL-Manar ne va pas me faire pleurer. Il faut défendre la liberté là où elle se trouve.


          • miaou (---.---.8.250) 7 septembre 2006 12:12

            Si on admet dorénavant, au titre de la liberté de la presse et/ou de la propagande haineuse comme un droit, comment pourra-t-on empêcher en France, par exemple, l’expression du racisme dans la presse ou dans la télévision ?

            Le fait qu’il s’agisse de guerre au Liban et en Israël (et pas en France) sufit-il à justifier l’un et pas l’autre ? Mais si on pose que les principes généraux doivent être les mêmes pour tous, il apparaît que l’anti-racisme n’est plus un élément fondamlmental du droit et n’est que facultatif.


            • Daniel Milan (---.---.2.44) 7 septembre 2006 12:35

              Je présume, que dans votre vision, toute critique d’Israël et du racisme sioniste devrait être interdite ?


            • miaou (---.---.8.250) 7 septembre 2006 14:21

              « Je présume, que dans votre vision, toute critique d’Israël et du racisme sioniste devrait être interdite »

              Entre critique du sionisme et appel au génocide, il y une marge. Ce que je revendique en revanche, c’est une certaine cohérence. La critique d’Israel, voire du sionisme, est légitime, à condition qu’elle se fasse sans appel au meurtre. en contre-partie, il y a le droit de critiquer la prose haineuse de l’Islam et du Coran (comme on peut critiquer Mein Kampf) sans se faire traiter de raciste.


            • Sam (---.---.219.22) 7 septembre 2006 12:47

              ...brouiller ses émissions aurait peut-être atténué le génocide, ou en tout cas limité les messages de haine et les appels au meurtre..

              Il n’est pas interdit de penser que le manichéisme est à l’information ce que Villepin est à la poésie.

              La question, aujourd’hui, ici et maintenant, est : qui fournira les bunkers pour les émetteurs « en cache » de Fox News ?..


              • Cool Mel (---.---.140.200) 7 septembre 2006 12:54

                En 1940, lorsque le Maréchal Pétain accéda aux fonctions suprêmes, sa participation au génocide des juifs n’était pas encore flagrante.

                D’autant moins que la décision du génocide a été prise en janvier... 1942.

                Cependant, dès l’été 1940, l’incitation à la haine raciale par voie de presse cessa d’être punie, ouvrant la route aux pamphlets haineux d’un Céline...

                C’est pourquoi Bagatelles pour un massacre a été publié en... 1937 et L’Ecole des cadavres en... 1938.

                On ne connaît pas grand-chose de plus affligeant que l’imbécilité catégorique de ceux qui n’ont qu’un savoir fragmentaire et qui en déduisent que les choses se sont manifestement passées comme ils croient...

                Faut aller te rabibocher avec la chronologie, mon pote smiley


                • wieeinstlilimarleen 7 septembre 2006 15:58

                  « D ?autant moins que la décision du génocide a été prise en janvier... 1942. »

                  On suppose, en effet que la « solution finale » fut décidée à la conférence de Wannsee ou dans les alentours (il y a encore des discussions sur ce sujet parfois). Néanmoins, dès 1940, 1941, des lois antisémites ont été mises en place, des prémices indiscutable. S’il est vrai que nul n’aurait sans doute pu réellement imaginer les proportions du génocide, au coeur du nazisme avec lequel la France décidait de collaborer se trouvait une haine féroce ne semblant trouver de résolution que dans la disparition des juifs.

                  « C ?est pourquoi Bagatelles pour un massacre a été publié en... 1937 et L ?Ecole des cadavres en... 1938. »

                  Il s’agit de romans paphlétaires, pas d’articles de presse. Or l’auteur parlait là de « voie de presse », si j’ai bien lu. Je pense qu’il est plutôt question de « Je suis partout » etc. Bien évidemment, vous avez raison de souligner indirectement que le génocide nazi ne s’est pas improvisé en 1940. Il repose sur une tradition antisémite.


                • wieeinstlilimarleen 9 septembre 2006 17:03

                  J’ajoute que l’éradication des juifs fut annoncée comme prophétie dans un discours par Hitler dès 1939 (ou 40, je ne sais plus exactement), et que Gobbels à plusieurs reprises ensuite précisera dans des discours que « la prophécie est en train de se réaliser », empêchant de fait l’observateur attentif de déclarer que personne ne savait rien, que le génocide était une surprise. Si les camps tels quels devaient être dur à imaginer, personne ne devait ignorer que le traitement reservés aux juifs (mais aussi aux handicapés, aux tziganes, aux opposants politique), n’était pas une partie de plaisir.


                • wieeinstlilimarleen 7 septembre 2006 15:59

                  Vous voulez dire par là qu’Israel n’a plus à craindre le moindre attentat du Hamas et la moindre roquette du Hezbollah ?

                  Finalement, pour peu qu’on soit apparemment plus faible, on a le droit d’appeller au génocide, c’est cela ? Ainsi, Adolf Hilter aurait votre approbation pour ses discours tant qu’ils datent d’avant les années 30 ?


                • wieeinstlilimarleen 9 septembre 2006 17:06

                  C’est pourtant une analogie parfaitement cohérente.

                  Tout d’abord, on remarque qu’au Hamas et au Hezbollah, le bras tendu et le négationnisme ne sont des faits rares. Il est donc légitime de comparer ces mouvements au NSDAP.

                  Ensuite, vous dites qu’il faut attendre que le génocide soit possible militaire pour s’en inquiéter, qu’il ne faut pas s’inquiéter tant qu’on est supérieur militairement.

                  Selon ces critères, il n’aurait pas fallu s’inquiéter d’Hitler avant 1930, avant qu’il ne réarme l’Allemagne - Allemagne qui alors était un nain militaire par rapport à la France conformément au traité de Versailles.


                • ___ 9 septembre 2006 17:51

                  wieeinstlilimarleen, si tu es dans le fuseau horaire français, vas te balader, cela te fera du bien. smiley


                • genevieve (---.---.152.253) 7 septembre 2006 13:43

                  Guy Theunis que vous attaquez, n’a jamais écrit, ni tenu de propos divisionnistes ou révisionnistes. Le Gouvernement belge a d’ailleurs tout fait pour le sortir de tôle et st d’un procès injuste et a confié à la justice belge le soin de rétablir la vérité. Savez-vous qu’il a d’ailleurs décroché un prix de la paix après cette affaire et que cet homme de dialogue véritable anime, comme par le passé, des sessions sur la non-violence ? merci de ne pas reprendre aveuglément des accusations nauséabondes qui tiennent du règlement de comptes ou ont des relents politiques !


                  • Laurent D 8 septembre 2006 04:40

                    « Le Gouvernement belge a d’ailleurs tout fait pour le sortir de tôle et st d’un procès injuste et a confié à la justice belge le soin de rétablir la vérité. »

                    Savez-vous où on en est d’ailleurs de ce procès ? A-t-il commencé ?

                    « Savez-vous qu’il a d’ailleurs décroché un prix de la paix après cette affaire »

                    Sur ce sujet précis, j’ai trouvé cet autre article de l’agence Metula News Agency à laquelle fait référence l’auteur de l’article :

                    http://www.menapress.com/article.php?sid=1267


                  • le furtif (---.---.163.187) 7 septembre 2006 13:43

                    La liberté est la liberté....

                    Mais la guerre est la guerre.Il n’y a pas de manière clean d’y prendre part. C’est un bâton merdeux. la guerre entreprise citoyenne ? pour un massacre équitable ??

                    Rien à faire

                    Un seul mot d’ordre : la paix tout de suite

                    Il reste à discuter de cette revendication non dite ou proclamée par certains : La presse voudrait qu’on la traite comme une annexe de la croix rouge ...Mais au nom de quoi , je vous le demande ?

                    Laisser passer la presse oui mais lui garantir un traitement particulier encore une fois ; au nom de quoi ?

                    Le correspondant de guerre au visage buriné qui sent encore le napalm fait peut-être réver les midinettes...rien de plus !

                    La presse comme les autres corps de métiers remplit toutes les cases de l’éventail politique mais aussi de l’éventail moral.... Du monde ces personnes ont les qualités mais rien ne les exonère des tares qui traversent nos sociétés...

                    Alors un peu plus de modestie mesdames messieurs les journalistes et soyez prudents.


                    • genevieve (---.---.152.253) 7 septembre 2006 13:44

                      Guy Theunis que vous attaquez, n’a jamais écrit, ni tenu de propos divisionnistes ou révisionnistes. Le Gouvernement belge a d’ailleurs tout fait pour le sortir de tôle et st d’un procès injuste et a confié à la justice belge le soin de rétablir la vérité. Savez-vous qu’il a d’ailleurs décroché un prix de la paix après cette affaire et que cet homme de dialogue véritable anime, comme par le passé, des sessions sur la non-violence ? merci de ne pas reprendre aveuglément des accusations nauséabondes qui tiennent du règlement de comptes ou ont des relents politiques !


                      • David A. 7 septembre 2006 14:27

                        Guy Theunis dirigeait la revue rwandaise francophone Dialogue, qui reproduisait « en langue française les meilleurs articles de la semaine parus en kinyarwanda ». Curieusement, ces articles étaient souvent issus de la revue Kangura, nationaliste et raciste envers les Tutsis, et des pages d’une violences extrême étaient traduites et publiées jusque dans les camps de réfugiés, au Congo, sans le moindre commentaire ni avertissement, sans même que Dialogue ne se désolidarise du contenu de ces pamphlets orduriers et racistes, ces « meilleurs articles de la semaine »... .

                        Guy Theunis est un négationniste. En plein milieu des massacres, il a tour à tour soutenu qu’il ne s’agissait que de violences sporadiques, puis il a évoqué un « conflit interethnique », renvoyant dos à dos Hutus et Tutsis. Pis encore, il a plusieurs fois qualifiés les Hutus de « pacifiques », prétendant que « la violence vient généralement des Tutsis ». Et, lorsque le génocide est devenu évident, il a prétendu « ne pas pouvoir affirmer que ce génocide était planifié », alors même qu’il traduisait depuis des mois dans Dialogue des appels au génocide !

                        De plus, Guy Theunis a côtoyé de près de nombreux instigateurs du génocide, pour « faire un travail de reporter » selon RSF. Soit ce travail a été bien mal fait, pour n’avoir pas discerné la préparation du génocide, soit c’était pour des motifs autres que l’information que Guy Theunis fréquentait ces assassins. L’amitié qui le liait à l’Abbé Wenceslas Mynueshaka, l’ « Abbé au pistolet », accusé directement de crimes contre l’humanité et vraisemblablement meurtrier direct de plusieurs personnes, n’était pas un secret : Guy Theunis a en effet qualifié de « calomnies » les accusations avérées portant sur l’Abbé, et continue à faire son éloge.

                        Plus d’informations sur Guy Theunis.

                        (Je profite de ce commentaire pour poser une question : comment éviter que chaque commentaire sur cet article donne lieu à l’envoi d’un mail sur l’adresse indiquée dans mon profil ? Ma boîte risque d’être bientôt encombrée...merci d’avance.)


                      • Bateleur du Tarot Bateleur du Tarot 7 septembre 2006 13:53

                        Merci pour cet article, par contre je n’ai rarement lu autant de commentaires hors-sujet et de surcroît aussi haineux, cela doit sans doute démontrer que contre la vérité certains n’ont que la haine à opposer.


                        • wieeinstlilimarleen 7 septembre 2006 16:02

                          Vous êtes mignon. On croirait entendre Jacques Chirac. Il faudrait qu’on s’aime. Faites des bisous à ceux qui apprennent à leurs enfants à se ceinturer d’explosifs, tout ira bien.


                        • Oudeis 9 septembre 2006 01:15

                          Demian,

                          Vous avez parfaitement raison : « Il faudrait cesser de se complaindre comme il faudrait négocier tout-de-suite. Tout autre discours serait sans issue, mais pas sans fin ; alors qu’on voudrait bien que ça finisse... »

                          C’est d’ailleurs ce que l’Histoire nous enseigne : la quasi totalité des massacres et des guerres ont été résolues par des négociations immédiates.

                          C’est ainsi par exemple que les accords de Munich ont permis d’éviter une Deuxième Guerre Mondiale et des millions de morts.

                          Autre exemple plus récent : les agresseurs et les agressés au /www.liberation.fr/actualite/reuters/reuters_monde/203264.FR.php > Darfour sont terriblement impressionnés par la force de négociation de l’ONU (avec l’efficacité des Casques Bleus qui n’ont pas simplement une mission d’observation) et de la France . Les massacres y sont donc terminés.

                          Quoi ? Je me trompe ? Ca ne se passe pas comme ça ? C’est même tout le contraire ... ?!


                        • Internaute Internaute 7 septembre 2006 15:34

                          Je trouve assez navrant qu’on en revienne encore et toujours à discuter de savoir si Pétain était un collabo ou si le Pouvoir Juif International a le droit de faire de la propagande qui dans ce cas serait de l’information et interdire celle des autres.

                          Tout journaliste est un propagandiste quelque part car il est humain de voir midi à son heure. Les uns le sont plus que d’autres. D’autre part, sortir une phrase de son contexte et la juger dans un autre est d’une mauvaise foi évidente.

                          La meilleure protection contre la propagande est la liberté, non pas de la Presse, mais de l’individu de s’informer. On doit donc favoriser la pluralité des sources d’information et supprimer tous les comités de censure tels que le CSA, le CRIF, la Licra, le Mrap, l’organisme de répartition de cartes de journalistes, les lois infâmantes Fabius-Gayssot sur le déli d’opinion etc.

                          Le médium se réglera tout seul. Le gouvernement devrait avoir un droit de réquisition sur la télé et dans la Presse pour publier son point de vue.


                          • wieeinstlilimarleen 7 septembre 2006 16:09

                            Votre idée de « pouvoir juif international », ce ne serait pas le Protocole des Sages de Sion, à tout hasard ? Non, je demande, car j’ai du l’oublier au WC (c’est plus confortable que moltonel) et ces temps-ci j’ai l’impression que le nombre d’abrutis qui croient que le monde répond à une organisation carrée et l’histoire à une organisation planifiée me semble en pleine croissance. Alors je me demande d’où sortent ces idées bonnes pour des gamins de 3 ans. Sinon, qu’on s’interroge sur la portée de la collaboration de Pétain, pourquoi pas. Mais il est inutile de chercher à savoir s’il était collabo. Il suffit d’écouter ses discours ’époque, il nous dit tout lui-même à ce sujet.

                            Ceci étant dit, je suis d’accord pour supprimer la loi Gayssot. Elle ne sert à rien, sinon à quelques personnes qui n’ont rien à dire de faire croire que c’est le cas (hep ! hep ! écoutez-moi, j’ai des révélations à faire, c’est tellement vrai que c’est illégal ! ouais trop cool !).


                          • Reporters Sans Frontières (RSF) RSF 7 septembre 2006 15:35

                            Bonjour, Je suis directement mis en accusation dans cet article, donc je vais vous répondre. D’abord, je n’ai jamais reconnu avoir mal jugé la Radio-télévision libre des mille collines. Moi, comme RSF en tant qu’organisation n’avaons jamais eu de doutes sur la nécessité de condamner de manière virulente les propos tenus sur cette radio. L’article est donc totalement faux quand il prétend que RSF a « longtemps défendu les émissions de la RTLM ». Non seulement, nous n’avons jamais défendu cette radio, mais nous avons même porté plainte contre ses animateurs (plainte qui a été jugée irrecevable par la justice française à l’époque parce qu’il s’agissait d’une affaire rwandaise). Nous sommes les seuls à l’avoir fait. Nous avons même établi une liste complète des principaux animateurs de la RTLM que nous avons remise à la justice. Alors, svp, ne venez pas nous donner des leçons concernant la RTLM. Concernant Guy Theunis : il n’est pas un révisionniste ni un négationniste. Bien au contraire. Il a fondé, en 1992, une association de défense des droits de l’homme au Rwanda qui a été la première (et quasiment la seule) à dénoncer le génocide (et il a bien utilisé le terme de génocide) de la population bagogwe (proche des tutsis) dans le nord-ouest du pays. Donc, bien avant le génocide de 1994 il était l’un des seuls à dénoncer les massacres contre des poches de population tutsies dans le pays. Pour ceux que ça intéresse j’ai une copie de tous les faxs que Theunis a envoyés pendant les premiers jours du génocide (avant qu’il soit contraint de quitter le pays) et s’il n’emploie pas cette fois-ci le terme de génocide, il dénonce des massacres planifiés de grande ampleur. Pour avoir un autre point de vue que celui de Metula News Agency, vous pouvez lire notre rapport d’enquête : http://www.rsf.org/article.php3?id_article=15502 Cordialement, Jean-François Julliard RSF


                            • David A. 7 septembre 2006 21:45

                              Concernant Guy Theunis : l’Association des Droits et Libertés a, selon le rapport de RSF, dénoncé le massacre des Bagogwe. Pourtant, dans l’interview vers laquelle j’ai mis un lien dans mon article, vous affirmez « ne pas savoir » si Guy Theunis s’est « fait l’écho » de ce massacre (l’interview date de l’année dernière). Trois possibilités : ou le rapport de RSF est mensonger ; ou l’ADL a effectivement dénoncé ce massacre, mais par une autre voix que celle de Guy Theunis, qui n’en était qu’un des soixante dix-neuf membres fondateurs ; ou vous avez pu être confondu durant l’interview qui était menée de manière vive. Il n’empêche que cette contradiction est d’autant plus préoccupante qu’elle concerne la seule mention connue du mot « génocide » par le Père Theunis ; vous pouvez m’envoyer les fax datant de 1994 auxquels vous faites allusion : je suis prêt à parier qu’on n’y trouvera pas mention de « génocide ».

                              Guy Theunis aurait, selon vous, dénoncé des « massacres planifiés de grande ampleur ». D’abord, notons que Theunis a de prime abord nié avoir eu connaissance de la planification en question (alors qu’il traduisait dans Dialogue de nombreux appels au meurtre), mais il s’est contredit plus tard. Ensuite, le terme exact qu’il utilise est celui de « massacre intercommunautaire » ou « massacre interethnique ». Ce terme constitue un négationnisme en ce qu’il suggère des massacres de part et d’autres ; il est utilisé par les partisans de la thèse du « double génocide », selon laquelle les massacres commis par le FPR tutsi - massacres qu’on ne peut nier - auraient constitué un génocide, et que le génocide des Tutsis par les Hutus aurait été une réaction d’autodéfense.

                              Or, si Guy Theunis s’est plusieurs fois dressé contre les massacres du FPR, désignant clairement les Hutus comme victimes, il a interprété le génocide des Tutsis comme une guerre de représaille où auraient péri des Hutus comme des Tutsis, alors qu’il s’agissait de massacres planifiés, de grande ampleur, à buts exterminateurs mais surtout unilatéraux (c’est cet unilatéralisme que Guy Theunis n’a pas dénoncé). Cela est à mettre en lien avec la phrase de Theunis selon laquelle « la violence vient généralement du côté des Tutsis ».

                              Guy Theunis a tenté de faire croire que le génocide des Tutsis n’était qu’un ensemble de massacres dans les deux camps, indissociables de la guerre civile qui faisait rage. Il a tenté de faire croire que le génocide des Tutsis étaient légitimés par les actes sanglants du FPR, alors que son ampleur était bien supérieure. En cela, il promeut la thèse du « double génocide », il est donc négationniste (le Tribunal Pénal International pour le Rwanda reconnaît en effet un seul génocide, celui des Tutsis par les Hutus).

                              Voici l’enquête de la MENA sur le rapport rendu par RSF au sujet de Guy Theunis :

                              Partie 1 Partie 2 Partie 3


                            • David A. 8 septembre 2006 18:42

                              Je reconnais mon erreur au sujet de la RTLM. RSF a effectivement insisté pour que son brouillage fasse partie de la mission de la MINUAR. La confusion que j’ai faite provient d’une tournure malheureuse dans mes lectures sur le sujet (quelque chose comme « Après l’intervention de RSF, l’armée américaine refuse de mettre un terme aux émissions de la RTLM »). Toutes mes excuses donc. Je tiens à signaler que les informations de la MENA ne sont pour rien dans cette confusion, et qu’aucun de leurs articles n’accuse RSF d’avoir soutenu la RTLM.

                              Je maintiens en revanche ma version sur Theunis ; vous serait-il possible de m’envoyer les fax auxquels vous faites allusion par mail, à l’adresse obtenue en cliquant sur mon nom ? Merci d’avance.


                            • joseW 7 septembre 2006 16:09

                              Bof, article un peu manipulateur, comme pas mal d’articles sur ce sujet.

                              A lire l’auteur, Israël a finalement bien fait de bombarder la tv de son voisin, tout cela parce qu’elle ne lui plasait pas. Et sous prétexte que le Hezbollah appelait à la résistance contre Israël...

                              C’est un peu court comme idéologie, non ?

                              C’est un peu comme si on demandait le bombardement de certains sites webs (et des personnes se trouvant à proximité par la même occasion) sous prtexte qu’ils sont anti-chrétiens ou anti-français...

                              Tout cela est un peu pervers, assez absurde et sort finalement d’esprits assez mal en points. smiley


                              • Laurent D 8 septembre 2006 01:20

                                « A lire l’auteur, Israël a finalement bien fait de bombarder la tv de son voisin, tout cela parce qu’elle ne lui plasait pas. Et sous prétexte que le Hezbollah appelait à la résistance contre Israël... »

                                Il me semble que la TV du Hezbollah devrait déplaire à toute homme digne de ce nom.

                                Pour votre information, sachez en effet qu’Al Manar a notamment diffusé un feuilleton mettant en scène des juifs religieux tuant un homme non-juif pour les soi-disant besoins de la religion juive. L’exact équivalent des accusations de meurtre rituel qui fut ce sur quoi s’est appuyé l’antisémitisme de l’époque médiévale. Je me souviens qu’on y voyait des rabins forcer cet homme à avaler du plomb bouillant afin de le tuer. Ils lui coupaient également les oreilles.

                                C’est notamment pour cela que le CSA a saisi le conseil d’Etat le 12 juillet 2004 afin de demander l’arrêt de la diffusion en France de cette chaîne par satellite.

                                A vous maintenant de vous faire votre opinion sur cette chaîne, à moins que vous n’appeliez cela de la résistance ?


                              • Internaute Internaute 8 septembre 2006 10:05

                                Et alors ? Quel est le problème ?

                                Al Manar montre des conneries mais comme ce sont les juifs qui en font les frais on voudrait que cela devienne une affaire d’Etat.

                                Combien de films diffusés sur les chaînes françaises ne montrent-ils pas des scènes horribles mettant en cause les serviteurs de l’Eglise ou les nobles de l’Ancien Régime ? Il s’agit aussi d’un tas de conneries visant à dénigrer tout un groupe en faisant une généralité d’un cas particulier qui tient plus de la rumeur historique que du fait prouvé. Jamais il n’a été question de fermer TF1 ou France Télévision. Pourquoi devrait-on le faire pour Al Manar ?

                                Ils passent leurs temps à dénigrer notre histoire et nos institutions, à salir notre mémoire et ils voudraient qu’on s’appitoie sur leur sort parcequ’une chaîne du Hezbollah ose en faire autant. Maman bobo !!!

                                Un peu de justice s’il vous plaît.


                              • Laurent D 8 septembre 2006 17:52

                                « Al Manar montre des conneries mais comme ce sont les juifs qui en font les frais on voudrait que cela devienne une affaire d’Etat. »

                                Et l’imposture audiovisuelle de Mohammed Al Dura, cet enfant palestinien soi-disant tué le 30 septembre 2000, image symbole de la seconde intifada. Une image qui était censée montrer des soldats israéliens s’acharner pendant près d’une heure sur un enfant jusqu’à ce qu’ils parviennent à le tuer. Cette image de France 2 offerte dans le monde entier a entraîné des appels à tuer les Juifs partout dans le Monde. Le plus grand faux de l’histoire de l’audiovisuelle ! Les Juifs en on donc fait les frais, comme vous dîtes. Affaire étouffée. Aucun scandale d’Etat quand une telle manipulation devrait faire se lever tout citoyen qu’il soit juif ou on non juif, ce pour la simple raison qu’on ne paie pas une redevance pour qu’on nous présente des mises en scènes comme étant de l’actualité. Le journal de France 2, ce n’est pas « Au théâtre ce soir » !

                                Mais si on lit la suite de votre commentaire, on y lit que vous êtes persuadés que les Juifs détiennent le pouvoir médiatique.

                                Vous écrivez : « Combien de films diffusés sur les chaînes françaises ne montrent-ils pas des scènes horribles mettant en cause les serviteurs de l’Eglise ou les nobles de l’Ancien Régime ? (...) Jamais il n’a été question de fermer TF1 ou France Télévision. Pourquoi devrait-on le faire pour Al Manar ? Ils passent leurs temps à dénigrer notre histoire et nos institutions, à salir notre mémoire et ils voudraient qu’on s’appitoie sur leur sort parcequ’une chaîne du Hezbollah ose en faire autant. »

                                Troublante est la dernière phrase : « ILS passent leur temps (...), et ILS voudraient ... »

                                Le deuxième « ILS » concernent les Juifs. Or le premier « ILS » concerne ceux qui dénigrent l’histoire et les institutions françaises. Qui ça donc si les deux « ILS » sont les même ? Les JUIFS ??????

                                Vous nous faites faire un petit retour dans les années 30 ?


                              • Laïd DOUANE Laïd DOUANE 7 septembre 2006 16:21

                                « La propagande ne serait-elle plus une composante intrinsèque à toute agression, à l’heure des mass media ? » Voilà une bonne question à laquelle vous avez répondu par, tout un article. Mais vous êtes entrain de faire de la propagande pour les sionistes ! Ou alors quand il s’agit de tirer sur les Musulmans, ce n’est rien ?

                                Vous dites : « Mais tel n’est pas le cas d’Al-Manar, qui ne se contente pas de faire proclamer la victoire du Hezbollah par son leader camouflé dans un bunker, ou d’acclamer « l’écrasement de l’ennemi sioniste » - tout cela relevant dudit « soutien moral » - mais appelle également à l’extermination des juifs, à la disparition d’Israël et à la guerre sainte contre le monde judéo-chrétien.. » Je n’ajouterais rien. Je vous demande seulement de relire ce que vous écrivez.


                                • Marc Bruxman 7 septembre 2006 23:36

                                  Le temps ou l’on pouvait controler l’information est révolu. Cherchez sur internet, vous trouverez des sites Nazis, des sites Pédos et tout un tas de choses que vous ne souhaiteriez pas y trouver.

                                  Par ailleurs, il est souvent préférable de laisser les extrémistes s’exprimer, on les voit ainsi venir de loin. Quelqu’un qui pourrait être tenté de trouver De Villiers raisonable dans ses discours, le trouvera nettement moins si il va sur le site de ses fans, j’ai nommé France-Echos ! Cela évitera donc à tous ces gens de voter De-Villiers.

                                  Le cas de RTLM ou d’Al-Manar est particulier. Certes ces médias appellent ou ont appelés au meurtres à longueur d’antenne. Dans une société saine d’esprit, les gens n’écoutent pas ce genre de discours. On peut donc se demander ce qui a poussé les rwandais et ce qui poussent aujourd’hui certains musulmans à être sensibles à ces appels aux meurtes. Le reste est un « détail » (désolé).


                                  • Laurent D 8 septembre 2006 01:45

                                    « Dans une société saine d’esprit, les gens n’écoutent pas ce genre de discours. On peut donc se demander ce qui a poussé les rwandais et ce qui poussent aujourd’hui certains musulmans à être sensibles à ces appels aux meurtes. »

                                    Je trouve votre remarque pertinente. C’est une question essentielle en effet. Mais ce qui pousse des auditeurs à finir par écouter ces messages, n’est-ce pas qu’à force de les entendre, on ne parvient plus à entendre certaines horreurs ? Prenons la musique par exemple. A force d’entendre certains morceaux de musique, ne finit-on pas par les apprécier, quand bien même c’est parfois franchement mauvais ? De là à aller prendre sa machette pour aller tuer son voisin, il y a de la marge, j’en conviens. Sauf que le Rwanda a été la cible, pendant des années, d’une déshumanisation progressive des Tutsi. Jusqu’à ce que finalement on accepte de ne plus les considérer que comme des « cafards ». Et des cafards ça s’écrase plus facilement que des hommes. Une société devient malsaine parce qu’on la fait devenir malsaine. Le nazisme tropical au Rwanda est un recyclage du nazisme européen. N’a-t-on pas retrouvé des écrits du propagandiste nazi Joseph Goebbels dans la localité rwandaise de Butare ? Cette déshumanisation ne s’est pas faite en un jour. Aussi bien que la déshumanisation des Juifs qualifiés de « vermines » pendant la seconde guerre mondiale ne s’était pas faite non plus en un jour mais progressivement. Une société, les médias en font facilement quelque chose de malsain selon moi.

                                    La RTLM a qualifié de cafards les Tutsi à longeurs de journées. Al Manar diffusait il y a peu de temps encore des feuilletons mettant en scène de soi-disant meurtres rituels des Juifs à l’encontre de non Juifs. Des mythes qui déclenchèrent l’antisémitisme au moyen âge.


                                  • La Taverne des Poètes 8 septembre 2006 08:24

                                    « ...le droit international humanitaire précise que la propagande, inhérente à tout conflit, a pour but de soutenir le moral de la population et ne peut être considérée comme un objectif militaire.

                                    Sans doute une interprétation abusive. De quel texte international parlent-ils exactement ? Cela nous permettrait de vérifier. En citant des sources vagues ou des rumeurs, n’importe qui peut proférer des énormités mais les journalistes n’ont pas le droit de pofiter de leur pouvoir et de leur tribune pour lancer des informations dans le but de faire parler d’eux. Sinon cela s’appelle de la propagande ! Ah ! Pardon, j’avais oublié ! Ceux-là sont se disent adeptes de la propagande...


                                    • Senatus populusque (Courouve) Courouve 10 septembre 2006 23:15

                                      La liberté d’expression est selon la Déclaration de 1789 liberté d’expression des idées et opinions, et ne saurait concerner l’incitation directe à la commission de crimes ou délits.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès