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Accueil du site > Tribune Libre > La propriété, une idée neuve pour la gauche ?

La propriété, une idée neuve pour la gauche ?

La propriété individuelle n’est pas une notion typiquement de gauche. Dans le cadre de la refondation du PS, il apparaît urgent de s’intéresser à ce sujet, cruellement d’actualité sous la forme du logement, et d’apporter des réponses innovantes et de gauche.

Une des étapes les plus importantes du développement de l’enfant est la découverte, parfois douloureuse, du principe de réalité. Une fois acquis, ce principe va nous suivre toute la vie et teinter nos décisions d’adultes de réalisme et de pragmatisme. Ainsi, à la question : « De quoi a-t-on besoin pour se sentir bien ? », va-t-on mettre en avant la notion d’épanouissement personnel avant de convenir qu’il n’est pas facile d’y parvenir lorsqu’on vit dans des conditions matérielles difficiles. Posséder, pouvoir acheter par plaisir, mais bien plus souvent pour se rassurer (les acheteurs compulsifs sont des anxieux pathologiques) est essentiel. Le fait de « posséder » a un caractère sécurisant, voire gratifiant. Satisfaire les besoins essentielles, fondamentaux, des citoyens est un objectif prioritaire pour les politiques publiques, par égalité et solidarité, certes, mais aussi pour leur permettre de se consacrer à autre chose qu’à survivre : « ventre affamé n’a point d’oreille » disait le fabuliste. Il est classique de considérer que le système communiste, niant la notion de propriété, a fait une erreur majeure qui a contribué à son déclin, ou à son échec. L’évolution du système chinois et l’explosion capitaliste que l’on observe lorsque l’on va à Shanghai est une preuve assez évidente du désir d’enrichissement et donc de possession. Plus indirectement et pour illustrer l’intensité du phénomène, au-delà des considérations religieuses, la réticence au don d’organe peut être une métaphore démonstrative de la profondeur de la notion de propriété. La propriété est un besoin essentiel et elle revient aujourd’hui au premier plan de l’actualité par l’intermédiaire de la question du logement. La gauche n’a pas, par nature et historiquement, une culture positive de la propriété (« la propriété c’est le vol »), mais elle doit ouvrir une réflexion sur ce sujet et avoir un discours fort et clair. Ce discours doit s’accompagner de mesures explicites et symboliques montrant comment la gauche de demain va se saisir de cette question en innovant mais sans se renier. Distinguer la question de la propriété et du logement va à rebours de toutes les enquêtes d’opinion mais aussi du sens commun ; en effet, le logement est un problème majeur dans notre pays, plusieurs candidats à la présidentielle, mais pas la nôtre, avaient mis ce problème en haut de leur liste de proposition. On comprend aisément que ne pas avoir d’espace, vivre dans un logement que l’on n’aime pas et où sa famille ne peut s’épanouir est une souffrance quotidienne, une gêne pouvant aller parfois jusqu’à un sentiment diffus d’insécurité, voire de honte, ce qui n’est pas seulement matériel. Il est donc crucial de résoudre ce problème. La gauche se doit d’apporter une solution à cette question qui, sous un aspect concret, révèle un invariant, un archétype, de nos sociétés occidentales.

C’est toute l’habileté politique du candidat Sarkozy que d’avoir proposé « une France de propriétaires ». Et que décide-t-il : une déduction d’une partie des intérêts d’emprunt pour le logement principal de façon à alléger le coût total du bien acheté ; de quoi séduire une majorité de Français et alimenter les colonnes de la presse. Que propose le Parti socialiste, ou plutôt qu’elle réponse fait-il ? D’abord il s’oppose à cette mesure parce qu’elle favorise les ménages les plus aisés, ceux qui peuvent acheter. Ce n’est pas faux. Puis il propose, soit de réserver cette mesure aux familles à faible revenu, soit de se lancer dans un grand programme de logements sociaux avec obligation aux villes de respecter la fameuse loi SRU. A la « France de propriétaires » il oppose la France des locataires sociaux ! Qui peut aujourd’hui croire que le slogan de campagne « une France de locataires en HLM » va galvaniser le « peuple de gauche » ? La gauche continue, avec une belle obstination, à proposer cette mesure alors que l’opinion publique adhère massivement au projet de droite et rejette, ou ne croit pas, au projet socialiste. Difficile de considérer cette proposition comme un progrès social et humain dans la France d’aujourd’hui. Ni la proposition (moins d’impôts)de Sarkozy, ni la réponse socialiste (plus d’Etat) ne permettent de solutionner le problème. Mais le nouveau président de la République marque des points en associant une politique qui satisfait tout à la fois l’aspiration populaire à la propriété et celle, tout aussi populaire, au rôle effectif de l’Etat. Communication, démagogie ? Possible ! Mais efficace car répondant à une notion collective profonde et partagée. La mesure semble alors rendre possible un rêve grâce à une solidarité de l’Etat (qui perçoit moins d’impôts) et lui donne une allure équitable (tout le monde peut le faire). Le Parti socialiste est, lui, gravement en dehors du sujet, paralysé par sa culture de générosité. Cette générosité constitutionnelle est un fantasme historique. Elle l’empêche d’agir et d’innover. Elle donne l’impression terrible du nivellement par le bas. Et en plus, on peut s’interroger sur la capacité de l’Etat et des collectivités à construire les 7 millions de logements sociaux qui seraient nécessaires, de les gérer, d’éviter les effets de seuils des plafonds de ressources.

Que pourrait-on proposer qui soit de gauche progressiste et moderne ?

Même si comme Bernard Stigler on peut avoir l’idée que le consumérisme à outrance porte en lui les germes de la chute du capitalisme, force est de constater que ce dernier se porte plutôt bien, si l’on en juge à son degré d’exportation internationale. Prenons-en acte, sans renoncement mais avec pragmatisme et réalisme. Et pour ne pas renoncer, redonnons à la politique toute sa force, et au pouvoir politique, c’est-à-dire à l’Etat, tous ses moyens d’intervention. L’Etat possède, malgré tout et on le voit aujourd’hui, une forte capacité budgétaire et une forte capacité d’emprunt. Il pourait donc immobiliser, pour une période courte de 12 à 18 mois, une somme importante. Il peut utiliser cette somme pour acheter, ou faire construire, des logements sur tout le territoire dans une proportion jamais envisagée jusqu’à lors de plusieurs millions d’appartements et de maisons. Il achète au prix actuel du marché mais bénéficie d’un effet de masse puisqu’il peut se porter acquéreur d’un immeuble entier ou d’un lotissement complet. C’est lui qui désormais fait les ventes à la découpe. Après cette première vague d’achat, il effectue une revente à prix coûtant, ce faisant il fait baisser les prix du marché, qui peuvent même s’effondrer. Certes, il ne fait pas une bonne affaire, ce différentiel initial représentera dans notre démonstration le prix que l’Etat, donc les Français, sont prêts à payer pour résoudre le problème du logement. Gageons que cet investissement sera inférieur aux cadeaux fiscaux de Nicolas Sarkozy... Ensuite, il reproduit l’opération jusqu’à la résorption de la problématique des mal-logés, rapidement, les prix ayant baissé encore, tous le monde devrait pouvoir en bénéficier. Et cela d’autant plus que d’astucieux dispositifs d’aide aux prêts, pourquoi pas effectués directement par l’Etat lui-même, devraient permettre à chacun d’emprunter. Quelques points peuvent être soulevés dès à présent en réponse aux agents techniciens de l’administration qui vont dire que cela est impossible et à ceux qui trouveraient cela démagogique :

• Bien entendu, ces logements devraient bénéficier d’un droit immobilier particulier impliquant qu’ils ne peuvent être cédés à un prix supérieur à leur prix d’achat durant une période incompressible de 20 ans, le dispositif pourrait être celui d’un bien dit grevé.

• L’Etat risque, par ses investissements massifs, de faire monter les prix. Ce risque existe mais il n’est pas certain, en particulier parce que l’Etat dispose de moyens d’aménagement du territoire (route, autorisation d’implantation de commerces, etc.) qui peuvent permettre de valoriser des biens et des terrains a priori peu chers. C’est probablement dans cette direction que se feront les premiers achats. La conséquence la plus probable est que les investisseurs vont délaisser l’immobilier (ce qui ne sera pas un mal) au profit, pourquoi pas, des entreprises petites ou grandes.

• Les mesures de Nicolas Sarkozy sont, elles aussi, censées favoriser la propriété, mais l’Etat dispose d’une carte dans sa poche qu’il ne prévoit pas d’utiliser. Il peut profiter de cette action pour promouvoir, outre l’aménagement du territoire, le développement durable par la mise en place de logement aux normes environnementales les plus strictes et donc proposer aux acquéreurs des logements de qualité.

• La gauche pourrait dire qu’il faut alors ajuster les prix en fonction du revenu. Ce serait une réponse qui, une fois de plus, alimenterait le nivellement par le bas. La gauche doit accepter l’idée qu’il vaut mieux des injustices relatives, que des inégalités qui se creusent. Ce dernier point s’entend à l’exclusion des plus démunis (qui peuvent bénéficier d’aides) et des plus riches, très riches (qui n’ont pas d’intérêt à acheter ce genre de biens puisqu’ils ne peuvent plus spéculer ou louer à prix d’or leurs appartements).

• Enfin, dernier point qui est l’avantage le plus stratégique, il s’agit d’une réponse de gauche avec un Etat qui intervient pour solutionner un problème qui touche majoritairement un électorat qui nous est possiblement favorable. Cette réponse utilise le système pour le tourner vers les besoins des citoyens, elle est moderne, elle revient aux fondamentaux d’une gauche qui croit en l’Etat.

Cette mesure mérite sûrement d’être approfondie sous les angles techniques et financiers, mais elle est une réponse politique à un problème social et humain lancinant, non résolu en 81 ni en 97. La gauche ne doit plus attendre pour savoir comment loger les Français, consolider les familles et apaiser les « cités ». Annexe : Le calcul rapide du coût est le suivant : Acheter ou faire construire 1 million de logements de 100 m2 à 2 500 euros du m2 (prix moyen national FNAIM appartements et maisons réunis) coûterait 250 milliards d’euros. L’emprunt de cette somme pourrait être effectué par les établissements publics fonciers locaux en leur permettant d’acquérir du bâti et étendre leurs ressources à d’autres types de recettes fiscales (droits de mutation par exemple). Le remboursement de cette dette, de courte durée, serait largement supportable et ne viendrait pas s’additionner à la dette de l’Etat.


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37 réactions à cet article    


  • tvargentine.com lerma 1er octobre 2007 10:26

    Depuis que le PS est infiltré par d’anciens troskiste s(c’est arrivé avec en 88 avec la bande à julien Dray qui à quitté sa section troskiste avec ses copains pour rejoindre le PS),le PS n’a plus d’idée de changement mais est devenu un parti de marketing ou les mesures ne sont que des leurres et dont la véritable vision est celle d’une gauche libérale américaine.

    Derrière un discours « socialiste » sur les 35 heures ,nous avons eu une application productiviste du travail et des gains de productivité pour les actionnaires du CAC 40 mais pas d’augmentation de salaire pour les salariés.

    Derrière le forfait hospitalier,nous avons eu une privatisation partielle des hopitaux publiques

    Derrière le RMI et sa mise en application,nous avions eu un sabordage du systeme sociale qui à précariser la situation des demandeurs d’emplois qui touchaient le chomage et qui se sont retrouvé dans la misère.

    Rien n’a été fait pour les aider.

    Même chose pour les logements sociaux ou les investissements des infrastructures qui auraient du etre fait voici 15 ans et qui manque aujourd’hui à la France.

    D’ailleurs,à l’époque Bernard Kouchner était considéré comme un modéle d’ouverture !

    C’est donc bien une vision libérale avec une « flexibilité de la société » qu’ont développé les dirigeants « socialistes » au pouvoir ces dernières années qui loin d’apporter une prosperité aux citoyens,n’a fait qu’accroitre les déficits et augmenter la précarisation.

    Oui etre propriétaire est un rêve qui la gauche aurait du permettre au plus grand nombre quand on voit les milliards d’euros engloudis dans des scandales financiers comme le Crédit Lyonnais ou les « nationalisations » dont l’argent n’est pas revenu dans la poche des français.

    En regardant derrière nous,nous voyons un cachis immense


    • LE CHAT LE CHAT 1er octobre 2007 12:28

      @LERMA

      c’est quoi un cachis ? Le PS a des choses a cacher ? smiley


    • Emile Red Emile Red 1er octobre 2007 13:20

      Les gens de gauche rêvent de posséder... leur moyens de poduction, point barre.


    • Emile Red Emile Red 1er octobre 2007 13:21

      « poduction »...hippppsss !!!

      PRODUCTION...


    • Barbathoustra Barbathoustra 1er octobre 2007 16:06

      Derrière le RMI et sa mise en application,nous avions eu un sabordage du systeme sociale qui à précariser la situation des demandeurs d’emplois qui touchaient le chomage et qui se sont retrouvé dans la misère.

      — >

      Lerma, le RMI, disons le fait que chacun puisse au minimum subvenir à ses « besoins physiologiques », est une idée libérale à la base. C’est même F. Hayek, le pape du néo libéralisme le premier à avoir théorisé cet impératif nécessaire à la paix sociale. Rocard n’a rien inventé. Juste une question d’intentions.

      Pour le reste, je fais la différence entre une personne qui exprime le désir d’aquèrir un bien immobilier d’une autre qui achete son logement par obligation ; parce que in fine, celà lui revient moins cher que de le louer. La réalité, c’est que les pays de « propriétaires » sont souvent des pays ou les loyers sont tout simplement hors de prix ; mais aussi des pays avec un taux d’endettement privé très élevé.


    • karg se 1er octobre 2007 10:30

      Faut faire attention aux politiques du tous propriétaires, on réduit la mobilité géographique, un moyen de lutte contre le chômage...


      • ZEN ZEN 1er octobre 2007 11:01

        Notre HP a dit :« Je veux que les Français, même les plus modestes, deviennent propriétaires de leur habitation » OK Puis, devant le Medef, il dit :« il faut encourager la mobilité géographique ». Fort bien

        Comment sortir du dilemne ? Acheter une caravane !...


        • LE CHAT LE CHAT 1er octobre 2007 12:30

          @zen

          avec la baisse du pouvoir d’achat , je vois plutôt des tentes queshua ... smiley


        • Emile Red Emile Red 1er octobre 2007 13:22

          Pourront toujours les planter sur Paris-Plage ou dans les jardins de l’Elysée...


        • maxim maxim 1er octobre 2007 11:14

          PROPRIETAIRES DE TOUS LES PAYS UNISSEZ VOUS !!!!!!!!


          • Vincent 1er octobre 2007 11:22

            Un France de propriétaire, c’est que veut notre président.

            Mais est-ce vraiment rentable de devenir propriétaire, quand on sait que le statu de locataire est hyper protectionniste envers ce dernier.

            Pour reprendre vos chiffres un appart de 100m² à 2500€/m² cela fait un coût moyen de 250 000€ sans compter les frais d’agence ni la frais de notaire, hypothèque ou autres et assurance de prêt.

            Mais bon actuellement les emprunts se font sur ces montant et sur des durées d’env. 20 à 25 ans.

            En dehors du fait que le coût total de votre crédit avoisinera au à la fin le coût d’achat, vous aurez payer au final deux fois votre logement.

            Vous devez ajouter la taxe foncière, les charges non récupérable de copro dans le cas d’un immeuble ainsi que tous les travaux liés à votre copro, les ascenseurs par exemple.

            Donc le raisonnement de départ qui consiste à dire, plutôt que de payer un loyer à fonds perdus, je vais emprunter pour acquérir un logement et verser la même somme tous les mois.

            Sauf que la plus part du temps les emprunteurs ne prennent pas en compte les frais annexes qui finissent par grever sérieusement leur budget.

            Par exemple sur un petit emprunt de 45 000€ avec en gros 550 € (ce qui correspond à un loyer) de remboursement par mois sur 8 ans, vous devez ajouter mensuellement env. 200€ de charges de copro, 100€ de taxe foncière,

            Si vous aviez calculez votre endettement légal à 33% de vos revenu, 550€= 33% des revenus, avec les charges supplémentaire vous vous retrouvez à 50 %.

            Dans ce cas il s’agit d’un petit emprunt et maintenant les banques, rusent pour passer le seuil des 33% proposant différents types de prêts.

            A cela ajouter un autre prêt pour votre automobile et vous vous retrouvez vite asphyxié.

            Si vous restez locataire à 550€ par ans durant la durée du prêt vous aurez économisé env. 20 000€ déduction des intérêts non compris.

            En fait, je pense que le petit cadeau consistant à déduire des intérêts d’emprunt et un cadeau fait, surtout aux banques, pour encourager ceux qui étaient réticents à l’achat de franchir le pas et de prendre un crédit sur 25 ans.

            Enfin l’état rechigne à engager des programmes de logements sociaux pour alimenter les spéculations immobilières, en jouant sur la loi de l’offre et la demande. Pour finir il est plus facile de saisir un propriétaire que d’expulser un locataire...


            • maxim maxim 1er octobre 2007 11:24

              dans mon dernier post curieusement disparu j’ai mis « propriétaires de tous les pays unissez vous » en caractères gras mais où est il passé ce commentaire ?????


              • ZEN ZEN 1er octobre 2007 11:32

                Maxim, salut

                Il a été rétabli plus haut...

                Il faudrait plutôt dire :« Pronétaires agoravoxien, unissez-vous contre l’arbitraire de la modération !... »


              • snoopy86 1er octobre 2007 11:33

                Bonjour Maxim

                Bien amicalement, changez d’ophtalmo...


                • haddock 1er octobre 2007 11:37

                  OK Maxim , j’ ai compris le problème des posts pas affichés , chez moi c’ est pareil , j ’envoie un com , il est affiché sur la même page , ensuite je clique pour revenir aux derniers coms , et là on ne le retrouve pas , ce n’ est qu’ au retour suivant en retapant Agoravox que le commentaire est définitivement affiché ( dans le cas où il n’ est encore pas supprimé , mais Lucky Luke qui supprime plus vite que son ombre , n’ est pas dans les parages ) Alors qu’ auparavant les coms restaient de suite affichés .


                  • LE CHAT LE CHAT 1er octobre 2007 12:16

                    la propriété , c’est le vol ( Proudhon )

                    la gauche a bien changé .. smiley


                    • Emile Red Emile Red 1er octobre 2007 13:24

                      Ouaip Proudhon aussi...


                    • maxim maxim 1er octobre 2007 13:11

                      salut les amis d’Avox ..... oui,bon on ne va pas revenir là dessus ,mais curieusement ,certains commentaires restent en place,d’autres disparaissent pour revenir bien plus tard ,et c’est vraiment agaçant ..... amicalement à tous .......

                      Snoopy,c’est promis je vais de ce pas chez « OPTIIIIIIICCCCC 2000 !!!!!!! ».....


                      • NPM 1er octobre 2007 13:12

                        « Une des étapes les plus importantes du développement de l’enfant est la découverte, parfois douloureuse, du principe de réalité. Une fois acquis, ce principe va nous suivre toute la vie et teinter nos décisions d’adultes de réalisme et de pragmatisme. »

                        Sans blague, ca concerne aussi les gens de gauche ?!?!? Nan ! Vous êtes des platoniciens, des rêveurs, vous délirez gorgés d’illusions méthaphysique, mais vous êtes tous sauf adepte du principe de réalité. J’ose même dire que, ce principe tue la gauche s’il est adopté..

                        « Le Parti socialiste est, lui, gravement en dehors du sujet, paralysé par sa culture de générosité. »

                        Gérosité avec l’argent des autres.. C’est comme moi, je suis pour la sodomie, mais de mes voisins.

                        « Il peut utiliser cette somme pour acheter, ou faire construire, des logements sur tout le territoire dans une proportion jamais envisagée jusqu’à lors de plusieurs millions d’appartements et de maisons. Il achète au prix actuel du marché mais bénéficie d’un effet de masse puisqu’il peut se porter acquéreur d’un immeuble entier ou d’un lotissement complet. »

                        Mais bien sur... Déja qu’on a pas l’argent pour payer les fonctionnaires, que les entreprises du CAC se barent faute d’argent, et vous, vous voulez donnez gratuitement à des fegnaces ce que les autres se sont fatigué par leur travail et leur épargne à constituer.. Et donc, au frais de ces derniers... Z’avez toujours pas saisi le concept de propriété...

                        « C’est lui qui désormais fait les ventes à la découpe. Après cette première vague d’achat, il effectue une revente à prix coûtant, ce faisant il fait baisser les prix du marché, qui peuvent même s’effondrer. »

                        Formidable. Les nombreux fonctionnaires qui ont investi dans l’immobilier pour se constituer une retraite vont apprécier.. Au fait, les fonctionnaires, ce serait pas justement les electeurs du PSF ??? Diable !!!


                        • Emile Red Emile Red 1er octobre 2007 13:28

                          On se demande encore ce que NPM ne peut pas commenter avec sa verve inénarrable.

                          Avec tant de dégout pour la nation Française, il devrait plier bagage et partir loin, sur la banquise qui saurait sans peine répercuter ses délires masturbatoires.

                          NPM tu es un gros CON.


                        • NPM 1er octobre 2007 13:37

                          Pfff.. La gauche à besoin de pauvres, donc elle va les laisser dans leur merde, sinon ils finiraient par voter pour Sarkozy.

                          Par ailleur, la gauche défend exclsivement les interet de classe des fonctionnaires. Or ceux la sont déja logé au frais du peuple dans de jolis HLM pas cher..

                          « NPM tu es un gros CON. »

                          Et ca te fais quel impression d’être AUX ORDRES d’un gros cons ? Tu ne te sens pas encore plus con ?


                        • Bouli Bouli 1er octobre 2007 13:47

                          @ Emile Red

                          N’empêche NPM a fait 2 commentaires sans employer le mot « trotskiste » ( généralement couplé avec « mangeur d’enfants ») !!! C’est un progrès. A la place, il nous case une phrase sur ses pratiques sexuelles, sans rapport avec le sujet...

                          Il y a du changement !!


                        • NPM 1er octobre 2007 14:02

                          N’empéche, dans 15 ans, la France, ca sera comme l’argentine ou le maroc...


                        • Emile Red Emile Red 1er octobre 2007 15:55

                          Va au Zimbabwe ou en Mongolie et tu nous diras que la France sera comme, quel tâche ...


                        • NPM 1er octobre 2007 16:05

                          « Va au Zimbabwe ou en Mongolie et tu nous diras que la France sera comme, quel tâche ... »

                          Tu ne t’imagines tout de même pas qu’ils acceptent des blancs chez eux !

                          Quel naiveté !


                        • NPM 1er octobre 2007 16:06

                          « Va au Zimbabwe ou en Mongolie et tu nous diras que la France sera comme, quel tâche ... »

                          Tu ne t’imagines tout de même pas qu’ils acceptent des blancs chez eux !

                          Quel naiveté !


                        • Barbathoustra Barbathoustra 1er octobre 2007 16:11

                          La croissance marocaine est à 7% aujourd’hui gros malin ...


                        • NPM 1er octobre 2007 16:15

                          « La croissance marocaine est à 7% aujourd’hui gros malin ... »

                          Oui, grâce aux retraité français, à notre argent via des aides, et à Hulo. Mais bon, ce n’est tout de même pas l’avenir que j’envisage pour la France, qui est tout de même d’un autre calibre et d’une autre gloire que le Maroc.


                        • Barbathoustra Barbathoustra 1er octobre 2007 16:20

                          Se prendre pour le maître et même le maître des maîtres ; celui qui donne les ordres, alors si ça c’est pas un truc de frustré ...


                        • Barbathoustra Barbathoustra 1er octobre 2007 16:27

                          Mais bon, ce n’est tout de même pas l’avenir que j’envisage pour la France, qui est tout de même d’un autre calibre et d’une autre gloire que le Maroc.

                          — >

                          JE ? Mais t’as 20 ans à tout casser mon pauvre NPM. Pour un peu, t’as jamais travaillé de ta vie. Qu’est ce que tu veut donner des leçons de mérite à des gens qui triment depuis 20, 30 ans ... t’es juste pas crédible. Surtout à cette heure, tu devrais pas être au boulot ?


                        • Emile Red Emile Red 1er octobre 2007 16:57

                          NPM est un Tanguy...

                          Le travail ça salit les mains et maman remplit le frigo.


                        • Mirandole 1er octobre 2007 14:11

                          Il est dommage que toute idée nouvelle entraine des invectives !

                          Imaginons que l’état achète et revende ces logements. Dire « qu’ils ne peuvent être cédés à un prix supérieur à leur prix d’achat durant une période incompressible de 20 ans » reviens à dire que les heureux propriétaires ne pourrait que racheter des logements de même type, car le marché libre sera alors hors de porté. Un système à deux vitesses, qui justement devait être combattu.

                          Il est étonnant que lorsque l’on aide les gens à acheter certains considèrent que c’est « un cadeau fait, surtout aux banques,... ». Sur quelle planète vivez-vous ? Faut-il que les banques perdent de l’argent ?

                          Par contre comme ces nouveaux acquéreurs sont choisis en fonction de leur niveau de revenu faible, ils risquent de ne pas pouvoir faire face à leurs remboursements. Ils ne pourront même pas vendre pour récupérer un peu de capital puisque le prix est majoré. Par contre les banques se feront un malin plaisir de saisir ces logements et faire une superbe plus value. Car ne doutons pas que les banques ne seront pas assujetties à la clause d’incompressibilité. Le voila le vrai cadeau aux banques.

                          Maintenant revenons au principe de base. S’il faut casser le marché de l’immobilier pour que tout le monde soit propriétaire, c’est un peu un marché de dupe. Faire un cadeau de quelque chose qui ne vaut plus rien, c’est de la poudre aux yeux. Et pire, c’est un vrai nivellement par le bas.

                          Je n’ose même imaginer, si le marché immobilier français est casé, les hordes d’anglais ou allemands se feront un plaisir de rafler notre beau patrimoine.


                          • Averoes 1er octobre 2007 16:10

                            Réponse à Mirandole : Je ne pense pas que la conséquence serait que les propriétaires ne puissent acheter que des logements de m^me type. Cela est une vision à courte vue et qui ne prend pas en compte la dimension globale du phénomène logement. En effet, d’une part, on peut imaginer que le pouvoir d’achet d’un individu peut évoluer avec le temps et lui permettre d’acceder avec le temps à un logement de prix supérieur. C’est tout de même ce qui se passe en général et pas uniquement « grace » a la spéculation immobiliere sur son propre logement. Au contraire, d’ailleurs, dans la situatiuon actuelle on ne peut vendre que ce que l’on peut ensuite racheter et le gain de plus value fait sur un appartement ne permet pas d’en acheter un mieux, sauf si on en a plusieurs. D’autre part, limiter la spéculation permettra a chacun d’acceder au logement ce qui n’est pas le cas actuellement.

                            M^me réponse pour le troisième paragraphe, vous semblez envahi par l’idée que le seul moyen de gagner de l’argent est la spéculation sur l’immobilier. Au demeurant, je n’ai rien contre les banques mais je ne considère pas qu’elles proposent un service qui puisse se comparer à un service publique.

                            Enfin, pourquoi donc pensez vous que les gens auraient plus de mal a rembourser leurs echeances que dans le système actuel, on peut quand même immaginer que cette « technique » et cette proposition puisse avoir un effet global sur l’économie (via le batiment, en particulier) qui peut bénéficier à tous.

                            Le cadeau, si cadeau il y a , n’est pas un marché de dupe, il permet a chacun d’avoir un toit sur la tete. Ou avez vous vu que le logement devait necessairement être un placement ??? Le logement c’est pour se loger.

                            Merci de votre commentaire, en tout cas, il est bien construit mais il traduit ce que je dénonce, c’est a dire le fait que le logement devient uniquement un placement d’argent et que cette situation provoque un mal-logement pour 7 millions de gens. Et... pour tous les autres, elle empeche de penser autrement.


                          • Zora la Rousse Zora la Rousse 1er octobre 2007 18:48

                            Dire « qu’ils ne peuvent être cédés à un prix supérieur à leur prix d’achat durant une période incompressible de 20 ans », c’est appliquer la politique catastrophique de la mairie de Saint-Ouen.

                            Nombreux sont les petits propriétaires spoliés dans mon coin de 9cube, sacrifiés sur l’autel de l’idéologie.

                            Retraités ou jeunes couples, au moment de vendre, promesse de vente signée, la mairie préempte jusqu’à 30% en-dessous du prix marché. Conséquence : soit le propriétaire stoppe sa vente et le jeune couple dit au revoir à son projet d’agrandissement à Saint-Ouen ou ailleurs ; le retraité devient un nouveau pauvre... Pire, parfois, le couple se retrouve à la rue s’il a donné congé à son proprio qui a reloué.

                            Soit l’acquéreur a les moyens de verser du liquide pour qu’en façade pour les stats mairie, les prix se stabilisent autour de 3 000 euros le mètre.

                            Cette stabilisation forcée des prix décourage aussi les propriétaires d’entretenir leurs biens. Ben oui, pourquoi investir dans des travaux, embellissements, si 10 ans plus tard vous ne pouvez obtenir de plus-value ? Résultat, de nombreuses co-propriétés dégradées sur Saint-Ouen, le commerce en berne...

                            Pire encore, ce système permet non seulement d’encadrer les prix, mais aussi les électeurs en maintenant un certain type de population sur la ville. « Préemption » = chaque promesse de vente, une fois signée atterrit sur le bureau du service urbanisme, par l’obligation d’envoi d’une DIA. Ce document clef précise : le nombre de mètre carré, le type de bien, les noms et l’adresses de l’acquéreur et du vendeur. D’ailleurs, tout le monde n’est pas préempté : certains biens partent à 4 000 euros le mètre sans être inquiétés... Mais si l’acquéreur est parisien par exemple alors...

                            Oui, à Saint-Ouen « propriétaire » est un gros mot, tout comme « plus-value ». Tout ceci est d’un autre temps : 50 % des Français sont de « fiers » propriétaires de leurs résidences principales. Ils aspirent à un retour sur invesitissement parce qu’ils savent que l’inflation et le coût de la vie sont leur quotidien.

                            Sans dec’, pourquoi pas fixer le prix de la baguette ??? Et la somme à emporter à l’étranger aussi pendant que vous y êtes...


                            • Pie 3,14 1er octobre 2007 19:38

                              L’Espagne qui est un pays de propriétaires à 85 pourcent connait des d’énormes problèmes liés au logement.

                              Les prix ont explosé, les jeunes couples restent chez leurs parents et le sujet est devenu un débat national.

                              Les politiques espagnols citent en exemple la France et son parc locatif important et veulent s’en inspirer.

                              L’accession à la propriété est un rêve légitime mais la priorité d’un gouvernement doit d’abord être de permettre à chacun d’être logé convenablement.


                              • moebius 1er octobre 2007 20:48

                                ..le pavillon de banlieue pour tous...quel magnifique espérance !


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