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La réduction du paquet d’onde centriste

Malgré les près de 19% d’électeurs qui ont refusé la bipolarité, pour gagner des sièges aux élections législatives, en raison du scrutin majoritaire, il ne faut pas tergiverser et choisir son alliance. Il devrait y avoir peu d’hésitation pour faire le choix le plus efficace.

Il y a deux semaines, je comparais la démocratie française à un problème de physique quantique dans un article paru sur Agoravox. Avec l’ambition d’une force centrale dans le paysage politique français, nous nous approchons maintenant de la réduction du paquet d’onde.

En physique quantique, un électron par exemple n’a pas de position spécifique autour du noyau atomique et n’est situé que dans une orbitale, sorte de lieu mythique de l’ensemble des positions probables. Lors d’une mesure, on parle alors de réduction du paquet d’onde au moment où l’électron ‘décide’ (enfin) d’une position définie (et du coup mesurable).

Cette mesure, ici, c’est évidemment le processus électoral où l’ensemble des votes, parfois aléatoires (le nombre d’indécis ne devrait pas changer pour les législatives, certains électeurs de Nicolas Sarkozy regrettent dès maintenant leur vote à cause de la sortie en yacht alors que des électeurs de Royal iront voter UMP pour donner à Sarkozy une majorité indispensable), forme une sorte de position collective de la nation française.

Mais le positionnement le plus flou est évidemment celui des centristes, ou plutôt des électeurs de François Bayrou.

Or, deux constats viennent résister aux ambitions centristes de Bayrou :

1. D’une part, selon les études d’opinion convergentes, ses électeurs n’ont pas contribué de façon décisive à l’élection de Nicolas Sarkozy dans la mesure où ils se sont répartis équitablement : 40% pour Sarkozy, 40% pour Royal et 20% abstention, blancs ou nuls.

2. D’autre part, tant pour le second tour de l’élection présidentielle que pour les élections législatives, la logique redoutable du scrutin majoritaire engendre une dynamique qui a toutes les chances de broyer une force centriste qui refuserait de prendre parti pour la droite ou pour la gauche.

François Bayrou pense détenir ses presque sept millions d’électeurs et leur faire continuer le chemin pour de nouvelles aventures. C’est cependant très ambitieux, car nombre de ses électeurs le soutenaient aussi par rejet des deux personnalités Sarkozy et Royal.

Même si le nouveau parti de Bayrou réussissait à s’imposer au premier tour des législatives avec un capital électoral comparable à la présidentielle (de l’ordre de 15%) et donc à être capable de provoquer des triangulaires au second tour des législatives dans de nombreuses circonscriptions, il lui faudrait bien conclure des accords de désistement pour obtenir quelques dizaines d’élus.

Et il n’est pas moralement, politiquement et logiquement possible de conclure des accords avec l’UMP dans certaines circonscriptions et avec le PS dans d’autres, ce qui donnerait non seulement une image floue d’arrivisme, mais également une incohérence idéologique très forte.

Et quelles sont les alliances possibles ? Une alliance avec l’UMP ou une alliance avec le PS. Laquelle est la plus pertinente et la plus efficace pour ces cinq prochaines années ? C’est la seule question qui vaille aux proches de Bayrou.

Le discours d’ouverture de Nicolas Sarkozy prononcé le soir du 6 mai 2007 est peut-être hypocrite et avec l’arrière-pensée des législatives, il est sans doute nouveau par rapport à ses propos de campagne du premier tour, mais pourquoi rejeter d’office des paroles alors qu’il ne faut juger que sur les faits ?

Mireille Matthieu chantant la Marseillaise, les vacances maltaises sur le yacht d’un ami industriel, le retour de Johnny Halliday... peuvent donner quelques amertumes, mais ce ne sont que des images qui passent, et ce ne sont pas des faits politiques, ce sont au pire quelques maladresses de communication qui peuvent faire craindre une forte arrogance (décomplexée) et un fossé entre le pouvoir et le peuple, mais ne juger que sur les faits, pas sur les impressions.

Il serait plus fin de prendre au mot Nicolas Sarkozy sur l’ouverture et d’accepter un accord avec l’UMP si la majorité présidentielle peut se satisfaire de deux groupes et pas d’un seul groupe monolithique à l’Assemblée nationale.

Car de l’autre côté, il n’y a plus rien.

Le PS se redéchire comme aux pires moments du congrès de Rennes en 1990, entre les éléphants et Ségolène Royal pour savoir qui va mener la campagne des législatives.

Mais il se déchire aussi sur un projet qui n’en a jamais été un, hésitant entre deux lignes idéologiques de plus en plus claires qu’on pourrait appeler social-démocratie et altermondialisme (Henri Emmanuelli l’appelant progressisme).

Ce qui est sûr, c’est que le PS n’amorce aujourd’hui aucune rénovation mais, surtout, n’a aucune raison de la faire car celle-ci, pour les raisons idéologiques précisées plus haut, ne pourrait qu’engendrer une scission entre le centre gauche et la gauche.

Il n’a aucune raison non plus de conclure une alliance sincère avec les centristes sinon pour broyer les pistes, et considérer l’UDF comme les radicaux de gauche, le MDC ou les Verts, en ne lui accordant quelques circonscriptions que pour en faire une force d’appoint pour l’élection de députés socialistes.

Par ailleurs, les luttes intestines vont évidemment réduire la motivation de leurs électeurs car, de toute façon, la messe est jouée avec l’élection présidentielle. La faible mobilisation laissera un boulevard à l’UMP.

Par conséquent, il serait faux de dire que les 22 députés UDF qui ont décidé de faire partie de la majorité présidentielle sont des traîtres. Ils connaissent seulement le fonctionnement incontournable des institutions actuelles, qui sont implacables pour ceux qui ‘ne réduisent pas leur paquet d’onde’ et ils savent que dans un scrutin majoritaire, il faut choisir entre deux types d’alliance.

La seule initiative qui aurait pu changer considérablement la donne avant les législatives, et qui aurait permis la création d’un véritable centre indépendant, cela aurait été que le Mouvement démocrate fût fondé collectivement par François Bayrou et Dominique Strauss-Kahn, apportant chacun ses bataillons de centre droit et de centre gauche avec une réelle optique d’être à terme majoritaire et pas seulement force d’appoint.

Mais Dominique Strauss-Kahn, qui ne semble pas parmi les plus audacieux, avait déjà raté le rendez-vous de l’après-2002, et ses liens avec sa famille socialiste sont bien trop forts, d’autant plus que Ségolène Royal et ses partisans sont prêts à reprendre à leur compte les propositions de Cohn-Bendit, Rocard et Kouchner d’une alliance entre le PS et les centristes, sans forcément rassurer ces derniers sur l’objet même de cette alliance.

C’est pourquoi une alliance vigilante avec la majorité présidentielle rendrait service tant au pays par la pluralité des soutiens à Nicolas Sarkozy qu’à ce nouveau mouvement centriste qui doit, pour survivre, avoir un groupe à l’Assemblée nationale.

Il serait quand même troublant que l’homme qui souhaite le plus rassembler les Français et la classe politique par un gouvernement d’union nationale finisse par provoquer un scission au sein même de ses propres troupes.

Sylvain Rakotoarison, 10 mai 2007.


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25 réactions à cet article    


  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 10 mai 2007 14:40

    Lapsus !

    Ce n’est pas « En physique quantique, un élection... »

    mais « En physique quantique, un électron... ».

    SR


    • codepromo codepromo 24 septembre 2012 23:27

      Je ne suis pas la seule à avoir vu la faute, je me disais bien...


    • daryn daryn 10 mai 2007 15:13

      Les troupes en l’occurrence, ce sont les électeurs, pas les députés.

      Une alliance avec l’UMP à ce stade les lui ferait perdre, comme l’aurait fait entre les deux tours un rapprochement avec SR.

      NS ne veut pas l’ouverture mais une majorité à sa botte. C’est le fonctionnement actuel de l’UMP. C’est lisible dans les conditions de ralliement proposées aux transfuges UDF : pas de censure, vote inconditionnel des budgets. Rappelons que dans la mission des députés, il y a le contrôle et la surveillance de l’action du gouvernement...

      FB a raison de vouloir maintenir un centre libre et non inféodé à l’UMP. Il a toujours dit qu’il voulait un parti de gouvernement et non d’obstruction systématique. Mais cela implique la possibilité de pouvoir dire non. Malgré son prétendu discours d’ouverture, NS se ferme au centre. C’est son choix et sa responsabilité, pas celle de l’UDF ni de FB.

      FB a raison moralement et politiquement car cela devrait le faire connaître et respecter en dehors de son électorat actuel. Cela ne se verra pas forcément aux législatives, ni aux municipales. Mais ça pourraît être spectaculaires aux européennes.

      Le prix à payer sera sans doute la perte de quelques (beaucoup) de députés à l’assemblée. Mais, sortant de 5 ans de majorité absolue UMP, il aura sans doute pu se rendre compte que 10 ou 20 députés minoritaires ne font pas une grande différence... La perte d’un groupe parlementaore serait certe sévère mais pas insurmontable.


      • vachefolle vachefolle 10 mai 2007 18:45

        Tel le chat de Schrodinger, on ne sait pas encore si Bayrou est vivant ou mort. pour lui, la boite s’ouvrira apres les legislatives.

        Il ne peut evidemment pas s’allier a l’UMP. Cela serait un reniement. Ses objectifs sont :

        - > Obtenir un pactole grace aux legislatives pour tenir les 5 ans.
        - > Rester dans l’ambiguite et se maintenir partout.


        • Eve 10 mai 2007 20:22

          Vive François !

          Conseil national de l’UDF de ce 10 mai 2007, son discours :

          http://youtube.com/watch?v=bJc4fWRa5JI


          • xav0075 10 mai 2007 22:26

            Votre article est intéressant, mais ce qui me fascine c’est de constater l’absolue manichéïsme présent dans la mentalité de la pluspart des intervenants, et pas qu’ici : aussi dans les média...Ce manichéïsme bipolaire va ici jusqu’a en faire appel à des justifications scientifiques pour lui donner des ’fondements théoriques’, ou d’autres appelent le centrisme ambiguitée...Non, être au centre ce n’est pas indécis, ambigus ou de la molle conciliation : c’est un véritable choix dans sa ligne de conduite.

            C’est comprendre que pour une situation donnée il y a une réponse juste. C’est la notion de flexibilité politique (ce qui n’as rien avoir avec opportunisme politique).Elle n’est n’y de droite ou de gauche (qui a dit que le social était uniquement le terreau de la gauche et les riches/CAC 40/l’économie uniquement le terrain de la droite ?) C’est un terrorisme intellectuel terrible fait de préjugé et d’enfermement de la réflexion dans des systèmes de pensée pré-contraint qui sévit sur notre pays. Surtout que la vérité et les mots ne sont que notre façon d’appréhender le monde, notre interprétation. Un exemple ?

            je cite : ’Il y a deux semaines, je comparais la démocratie française à un problème de physique quantique dans un article paru sur Agoravox. Avec l’ambition d’une force centrale dans le paysage politique français, nous nous approchons maintenant de la réduction du paquet d’onde. En physique quantique, un électron par exemple n’a pas de position spécifique autour du noyau atomique et n’est situé que dans une orbitale, sorte de lieu mythique de l’ensemble des positions probables. Lors d’une mesure, on parle alors de réduction du paquet d’onde au moment où l’électron ‘décide’ (enfin) d’une position définie (et du coup mesurable).’

            et j’ajoute ensuite :

            Ce qui est donc important à observer dans le phénomène physique, ce n’est pas le ’positionnement’, mais le mouvement de ces positionnement successifs dans le temps.

            C’est cela la force d’un mouvement démocrate centriste qui de part sa juste réponse concernant une problématique à l’instant t et une autre réponse à l’instant t’ à une problématique différente mais lié : car alors elle définie le mouvement de l’ensemble.

            Libre et flexible dans ses idées au contraire des ’électrons immobiles’ enfermées dans leurs dogmatismes (gauche et droite). Le centre devient le lieu du mouvement qui converge vers un équilibre en constante évolution.

            C’est donc le moment le plus intérressant et intelligent : l’enchainement des réductions de paquet d’ondes successives qui met l’atome France en mouvement car il défini la cinétique de l’ensemble.

            C’est aller dans la bonne direction, ni à droite toute, ni à gauche toute ! En voiture, généralement je déconseille de faire ça : ça évite les accidents...Sauf pour les ivrognes (La france serait-elle ivre depuis 30 ans ????Un coup à droite, un coup à gauche ! Allez, un dernier pour la route ! en général ce genre d’atittude fini dans le fossé et à l’hopitâl...Alors un vrai centre à je le crois avec conviction son rôle à jouer !

            Bon, vous l’aurez compris, chaque ’théorisation’ peut être repris et interprété à son compte par tous. Il n’empêche que j’aime bien ma version : évidement je suis centriste.

            Vive le mouvement démocrate ! smiley


            • Un autre Nico 10 mai 2007 22:31

              A ce stade, je ne suis pas encore convaincu de la déroute annoncée aux législatives pour François Bayrou.

              On sait déjà ce qu’il a perdu, les circonscriptions des députés qui l’ont quitté.

              Mais, au regard des résultats des 1er et 2ème tours de la présidentielle, des gains de circonscriptions sont envisageables.

              Je vous renvoie à cette analyse du Monde : http://www.lemonde.fr/web/infog/0,47-0@2-823448,54-908206,0.html. Elle nous montre au minimum que les positions ne sont pas figées.

              Les triangulaires ne semblent pas le meilleur scénario pour les candidats démocrates. En revanche, des duels face à l’UMP dans des circonscriptions « de droite » et face au PS dans des circonscriptions « de gauche » (même si je crois moins à ce cas de figure) pourraient permettre au candidat centriste de l’emporter avec l’apport du camp défait au 1er tour. Une analyse se rapprochant des positions « Bayrou est la meilleure arme anti-Sarko » pour la présidentielle que nous venons de vivre.

              Un 2ème lien, sur les résultats du 1er tour : http://www.lemonde.fr/web/panorama/0,11-0@2-823448,32-901390,0.html. Le 1er cas de figure que j’évoque n’est pas à écarter, en Rhône Alpes par exemple, dans le Sud de l’Auvergne ou dans la région Centre.


              • vachefolle vachefolle 11 mai 2007 13:29

                Pourquoi voulez vous que le PS se desiste au deuxieme tour. Les candidats PS se maintiendront. Cela fera des triangulaires ou l’UMP passera devant. Le MODEM sera pour le PS aussi nefaste qu’a pu l’etre le FN en son temps. Faire perdre les elections au PS.


              • Un autre Nico 11 mai 2007 20:28

                Je ne dis pas que le PS se désistera, mais il peut tout simplement ne pas atteindre les 12,5% des inscrits au 1er tour. Ca fait 18% avec une participation de 70%. Dans les circonscriptions sociologiquement à droite, ce score n’est pas acquis au PS.


              • vivelecentre 10 mai 2007 22:41

                en France , nous avons un nouveau parti « mouvement democrate » ou seul le chef decide et ou les votes se font à main levée pratiquement par acclamation

                cherchez l’erreur......


                • vivelecentre 10 mai 2007 22:45

                  ou si vous preferez, l’initiative de Bayrou est tellement democrate qu’elle a fait fuir la plupart des cadres du parti qui etaient en desaccord avec la nouvelle strategie decidée uniquement par le chef !!!!!!!!!!!

                  Bayrou a decidé de soutenir implicitement Royal et de s’opposer frontalement à Sarkozy , donc de choisir un camp sans consulter ses cadres et elus

                  exemple de la democratie à l’interieur d’un parti !


                • Voltaire Voltaire 10 mai 2007 23:02

                  Je vous recommande de consulter quelques militants UDF avant de contester la légitimité de Bayrou ! D’après ce que j’ai pu constater sur les nombreux blogs et forums, seuls quelques élus sont inquiets, mais le discours d’aujourd’hui semble en avoir rassuré plus d’un. Les militants, dont de très nombreux nouveaux adhérents, sont totalement en phase avec Bayrou. Si un congrès avait lieu aujourd’hui, il obtiendrait 95% d’adhésions.


                • vachefolle vachefolle 11 mai 2007 13:31

                  Le forum sur le site UDF est ferme depuis le premier tour. Vous ne consultez que le forum UDF qui se nomme AGORAVOX ?


                • vivelecentre 10 mai 2007 23:44

                  ne pouvez vous pas imaginer qu’il soit possible que des gens pensent exactement l’inverse ? que le traître soit Bayrou ?

                  je suis sympathisant et électeur Udf depuis 20 ans et je suis pas le seul à penser ainsi

                  Il n’y a pas plus grand trahison a mon avis que celle qui consiste a trahir son électorat

                  Bayrou est un stratège, un politicien à la manoeuvre et il a fait fit de ses convictions sur l’hôtel de ses ambitions

                  Ce n’est qu’en même pas les cadres et les elus de l’udf qui ont décide de basculer du coté Royal

                  Ne pas suivre Bayrou dans son jusqu’au boutisme et respecter des valeurs ne fait pas de ces cadres et elus des traitres

                  A moins que ne pas etre d’accord avec le chef du « mouvement democrate » soit une traitrise...

                  cela promet à l’image du vote du jour à main levée, antidemocratique ...

                  Son attitude a choqué nombre d’udf et pas des moindres dont par exemple Mrs Leroy Morin entre autre

                  La neutralité aurait pu être un minimum


                • Fanfan la tulipe 11 mai 2007 10:14

                  Ayant voté pour bayrou au 1ere tour, je revoterais pour lui aux législatives. Pourquoi tout simplement car il va jusqu’au bout de son engagement, ce que n’ont pas été capables de faire les députés, je sais très bien les risques et lui aussi et je ne suis pas dupe des manières politiques. On le critique souvent pour avoir dit de ne pas voter pour sarko, mais il n’a pas dit pour qui il voterait, ce n’est que sont choix personne comme vous et moi, comme certains de ses députés qui ont dits pour ils voterais bien avant que bayrou le dise. Il n’a pas donné de consigne de vote, il a laissé chacun libre donc les electeurs, les députés mais aussi lui. Dans son discourt d’hier il a bien afirmer son engagement d’être un parti totalement libre à l’opposé du pole centre qui lui serat enchainé à l’ump, il a aussi dit qu’il esperait que sarko fasse toutes les promesses pour les électeurs, mais il ne le crois pas. Donc il sait très bien que si sarko fait tout ce qu’il dit, le MD disparaitra en 2012, mais si sarko se plante, il aurat beaucoup plus de chance par la suite. pour les législatives, c’est la gauche qui a la clef, mais omme toujours elle ne serat pas capable de s’en servir corectement et se votrera comme toujours pour la plus grande perte de ses électeurs (cf c’est bien hollande qui avait dit que c’était lepen le troième homme, pari perdu, ce qui a provoqué la catatrophe de la gauche au second par le vote utile qui a été inutile en fin de compte)


                • Un autre Nico 11 mai 2007 20:39

                  J’ai personnellement voté Royal au 1er tour. Je voterai Modem aux législatives. Je suis dans une circonscription qui vote à 65% à droite au 2ème tour dans un duel droite - gauche. Autant dire un mandat de député ingagnable pour la gauche, même dans une configuration 1981. Alors je tente le coup Modem face à l’UMP...


                • Fanfan la tulipe 10 mai 2007 23:07

                  Ne croyez pas que notre futur président à gagné en totalité, il existe une composante importante, celle des législatives, ou trois cas possibles peuvent se produire. La première la cohabitation qui à l’air fort peut probable et même imposible sans le report de la totalité des voix du centre vers la gauche, hors sacahnt qu’il y a plus de voix vers la droite dans le centre que vers la gauche (cf résultat ipsos post 2eme tour), la gauche se retrouve de manière importante en minorité malgrer l’appui de l’extreme gauche et de la gauche du centre

                  La seconde la super majorité de la droite par le fait de non désistement de la gauche ou du centre ( dont le désistement de ce dernier ne changerait pas par le fait de sa part plus importante vers la droite que vers la gauche)dans les triangulaire, ce qui rendrait la droite quasiment toujours gagnante suivant l’écart du premier tour législatif entre la gauche et la droite et le potentiel local donné par le premier tour des pésidentiel (effet vote utile qui donne quasiment le maximum de pourcentage de la gauche dans une circonscription)

                  Troisieme solution ou là de manière très importante la gauche peut contribuer, c’est ses désistement par rapport au centre dans le soussi d éviter à la droite de gagner un siège : en résumer plus le pourcentage de la droite est proche du centre ou de la gauche et plus il lui sera difficile de battre la somme gauche- extremegauche-centre, bien. en fait on se retrouve dans le cas quelque soit la facon de faire la gauche qu’elle reste ou se désiste, elle perd, donc autant jouer tactique et montrer l’ouverture sur la gauche pour augmenter les sièges du contre pouvoir et donc automatiquement baisser celui de la droite.

                  Donc suivant comment va joué la gauche soit en fin stratège soit en connerie (comme pour le premier tour de la présidentielle) soit on se retrouve avec une super droite et une gauche faible, soit une droite forte avec une gauche et un centre en contre pouvoir (dont suivant les résultats du premier tour et les tactiques de la gauche) en gardant le même nombre de siège ferat augmenter le centre et donc ferat diminuer la puissance de la droite, ou alors ultime solution une droite sans majorité par le jeu de désistement de la gauche de manière totale dans les coins ou elle perd , mais en plus de produire un centre très fort et donc de creer une assemblé tripolaire, avec un centre qui serat dans ce cas le garant incontestable du contre pouvoir, mais qui laiserat d’après les infos du MD un grand pouvoir à la droite par ses votes part le fait qu’une magorité de francais ait choisie la droite au second tour de la présidence.

                  Donc aux législatives c’est au 2eme tour que tous se jouera contrairement à la présidentielle. A condition que les electeurs fasent le même choix qu’au premier tour présidentiel dans le 1er tour législatif et que la gauche soit capable de se sacrifier pour donner la possibilité au centre de garantir d’autres sièges et donc de baisser le pouvoir de la droite. DONC TOUT SE JOUERA A GAUCHE


                  • moebius 11 mai 2007 01:50

                    Nous sommes en démocratie une force d’opposition viendra équilibrer ce grand parti qu’est l’UMP. Le plus tot serait le mieux évidemment et peut importe ici sa dénomination, ses composantes et la personnalité de qui en aura le leader chip. Deux grands partis s’opposseront mais en quoi s’opposseront’ils ? A mon sens c’est par le principe meme qui en assure le cohérence interne qu’ils se différenceront. Pour l’Ump ce principe de cohérence et de survie est la croyance droitiere au chef charismatique, à l’homme providentiel qui rassemble au dela de tout les clivages internes. Pour le futur grand parti d’opposition cette cohérence est assurée par un lent processus collectif et démocratique fait de négociations patientes. On a là deux méthodes et deux conceptions antagoniques de la politique qui est comprise comme l’ensemble des moyens que se donnent un organisme conscient pour assurer sa survie biologique. La premiere méthode « facile » et spectaculaire peut trouver un allié dans les médias ou le leader communicant se presente à son avantage et s’exhibe comme le modéle vers tous les regards « amoureux » ou « haineux » convergent. L’autre plus « difficile », ingrate mais raisonnable et peu spectaculaire exige la participation citoyenne de tous a un débat. Si la premiere méthode ne joue son efficacité que sur notre propension à nous identifier passivement la seconde exige pour etre efficace une participation active et productive... Une remarque ayant trait aux derniers événements ; Pour que le jeu collectif du politique ait une chance de réussite commençons déja par détourner nos regards du spectacle ringard (c’est un point de vue), consternant de vulgarité que nous offre la jet-set au pouvoir. On a ici une vue sur le bateau qui nous mene...et nous ramons. Autre chose encore à propos, je me demande insidieusement si tout compte fait on ne devrait pas traduire « people » par peuple, on perdrait une illusion mais les choses aurait le mérite d’etre un peu plus clair quand aux gouts du « peuple »ce qui nous éviterait de faire a notre tour dans le populisme (ou le peopelisme ?)


                    • pixel pixel 13 mai 2007 01:20

                      Confondre peoples et peuple c’est assimiler la segmentation marketing et le peuple qui est l’ensemble d’une nation.


                    • Icks PEY Icks PEY 11 mai 2007 10:33

                      Ecartelé entre un UMP triomphant et un PS qui sauve les meubles en tentant un recentrage strauss-kahnien, le MD n’a aucun espace politique.

                      Les électeurs de gauche vont naturellement aller voter à gauche. Ceux de droite iront naturellement à droite. La posture de Bayrou sera valable dans sa circonscription à lui, mais je prédis un flop écrasant dans les autres circonscriptions.

                      Tout simplement car élire un député ne relève pas de la même logique que l’élection présidentielle qui a été très marquée par les individus Ségo-Bayrou-Sarko.

                      En dehors de ces individualités très fortes (qui plaisent ou déplaisent), l’élection législative va reprendre une tournure normale bipolaire.

                      Rendez vous dans 5 semaines pour relever les compteurs.

                      Icks PEY

                      Icks PEY


                      • bmalaguti 11 mai 2007 12:23

                        Monsieur Rakotoarison, votre explication sur la situation orbitale d’un électron en physique quantique est intéressante, mais l’analogie avec le monde politique et la position du Mouvement Démocrate me semble étrange. Parlant de Monsieur Bayrou, je préférerais qu’on le considère comme un électron libre que le système cherche à piéger par une dose massive d’antioxydants à base de medias et de manœuvres diverses des appareils politiques.

                        Quel est le problème de François Bayrou si ce n’est d’avoir crié tout haut ce que de nombreux Français pensaient tout bas, parce que le système est ainsi fait que l’on peut être totalement légitimé par une fraction minoritaire de l’électorat. Nous ne sommes plus depuis 1989 dans l’affrontement de deux blocs de pensée et de deux idéologies diamétralement opposées.

                        Je m’explique : qui a intérêt à permettre l’émergence de candidats représentant plusieurs tendances de la vie politique sans pour autant passer par des alliances dictées par une loi électorale dépassée : Le Centre et les Extrêmes et accessoirement des mouvements corporatistes. Si l’on fait le compte des voix au premier tour (tout le monde reconnaît que c’est le seul moment où le citoyen peut émettre une véritable opinion) les deux candidats principaux ont totalisé 31,18% + 25,87% soit 57, 05%. QUID DES 42,95% restants ?

                        Ne nous y trompons pas, quel parti pesant un quart ou un petit tiers des suffrages aurait intérêt à créer un système de représentation qui le priverait à coup sûr de majorité et l’obligerait à composer ? Nous arrivons au cœur du débat : jusqu’ à 2002, les partisans de ce système étaient « politiquement incorrects » et rendaient la demande irrecevable. Et puis patatras voilà qu’un personnage incarnant le consensus, le Président d’un « parti de notables » se met à faire campagne sur des thèmes de cette nature poussant l’impudence jusqu’à recueillir presque sept millions de voix, et là rien ne va plus, car il s’entête et ses amis d’hier, les mêmes d’ailleurs élus pour certains par les voies de l’extrême devenu pour la circonstance fréquentable (je repense à 1998 et à certains qui s élevèrent contre les présidents de région élus avec le concours du Front national, les mêmes qui incarnent aujourd’hui la légitimité présidentielle).

                        Est-ce un hasard si François Bayrou est l’un des personnages politiques les plus populaires, il a fait sur les institutions et le dérapage de la morale politique le même constat que Nicolas Hulot sur l’écologie dont on parle déjà beaucoup moins. Au-delà des querelles de chiffres et des considérations idéologiques, combien de temps les Français continueront-ils à accepter un système qui permet qu’un candidat crédité de 18,57% des suffrages espère selon les sondages 8 à 13 représentants, un candidat crédité de 10, 44% ne peut en espérer aucun alors qu’une candidate créditée de 1,57% compte en avoir une vingtaine ?

                        La Constitution de 1958 a été taillée sur mesure pour un homme seul dans le contexte d’un pays alors en guerre et qui réclamait un exécutif capable de répondre à la gravité de la situation de l’époque. Pensez vous réellement qu’une telle vision de la démocratie et du droit fait à chacun de prétendre à une représentation équitable ne mérite pas qu’on risque sa carrière quitte à se retrouver bien seul ?... mais pour combien de temps ?


                        • vachefolle vachefolle 11 mai 2007 13:35

                          N’oublions pas un dernier point de la future deconfiture du MODEM. Les candiddats sortants ou connus de leur circonscription ont un avantage. De nombreux electeurs votent en fonction de la personnalite plutot que du camp. Cet avantage est evidemment pour l’UMPS et non pour les nouveaux candidats MODEM inconnus. De plus, le TSS et l’anti-Royal voteront pour leurs camps ce coup ci.


                          • tvargentine.com lerma 11 mai 2007 13:48

                            Nous pouvons penser que BAYROU ne vise pas un positionnement politique mais qu’il vise à dépouiller la volaille socialiste.

                            Rien de plus simple,ce sont les électeurs socialistes qui votent BAYROU tellement ils sont décus du manque d’imagination au sein du PS qui est devenu un parti de fonctionnaire dirigé par des technos déconnectés des réalités quotidienne.

                            Le Parti Démocrate à tous à gagner car le PS aura sur la gauche une sorte de front unis des gauches extrèmes et de l’autre le Parti Démocrate.

                            Quand au DSK et tous ses opportunistes qui n’attendent que le dernier moment pour quitter le navire,ils n’ont plus aucunes crédibilités pour les français.

                            Au pire,ils passeront pour des traites à leur parti et leur idées. Pour infos,DSK était eu début des années 80 en charge du secteur des entreprises au du PS et avait créé les GSE (Groupe socialistes d’entreprise) sorte de section comme le PC) mais cela n’a jamais fonctionné.

                            Un peu comme ça carrière politique


                            • vivelecentre 11 mai 2007 19:01

                              tout a fait

                              la seule chance de Bayrou est le pillage du ps

                              compte tenu de la déconfiture prévisible et de la guerre des éléphants déjà ré ouverte, nombre de sympathisants lassés pourraient finir par succomber aux sirènes de Bayrou

                              Il ne faut pas sous estimer la puissance du Ps, ses moyens mais il est vraisemblable que la plupart des nouveaux adhérents et électeurs « mouvement démocrate » viendront de la gauche

                              et n’en déplaise à Bayrou, son nouveau parti fera parti de la gauche, centre gauche si l’on veut et confirmera son inscription dans l’opposition à la droite

                              C’est en prévision de cela que la plupart des élus et cadres de l’actuelle udf estiment qu’ils n’ont plus rien a faire avec bayrou qui de facto, a choisi son nouveau camp

                              La seule inconnues est que l’on ne sait pas encore si Bayrou respectera aussi bien son nouvel électorat qu’il a respecté celui de l’udf.....

                              J’ai déjà ma petite idée la dessus compte tenu de l’arrivisme bien connue du personnage....

                              Une première heure de vérité, il semble maintenant entendu que Bayrou ait un adversaire de droite dans son actuelle circonscription

                              Aura t’il un adversaire Ps ou un figurant ?

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