La sécurité attendue dans les établissements scolaires
Je n’ai pas d’éléments sur tous les établissements publics français, néanmoins, j’exprime mon ras-le-bol par rapport à la violence qui se produit fréquemment dans les établissements publics de certaines banlieues. Que fait l’institution qu’est l’Education nationale ? Pourquoi cette institution est-elle incapable de sanctionner fermement les délinquants et de mettre en place des lois qui protègent nos enfants qui fréquentent ces lieux ? Ne me dites pas que je souhaite voir l’Education nationale faire l’éducation de mes enfants et se substituer à moi. Je n’ai pas démissionné de mon rôle de parent. Je pense que les parents irresponsables sont une minorité. Comment va-t-on faire pour que nos enfants qui vont à l’école, au collège, voire au lycée soient bien encadrés et en sécurité ?
Que fait l’Education nationale pour sécuriser nos enfants ?
Il ne se passe pas un jour sans que mon fils, qui fréquente un collège en banlieue Nord, ne rentre le soir en me racontant une histoire de bagarre. Mes neveux qui fréquentent un collège dans une autre banlieue parisienne, d’un autre département, me relatent des faits similaires. Naturellement, certains me diront : « Oh, Argenteuil, c’est une banlieue pourrie... » et j’en passe. Ça veut dire quoi, ces critères d’analyse ou de jugement malsains qui font que certains individus sous le prétexte ou du fait qu’ils vivent dans une ville donnée, dans un département donné, soient catalogués et doivent subir en silence les affres de leur lieu de résidence ? Non, c’est intolérable.
Je suis résident dans une ville dite agréable dans la Seine-Saint-Denis, un autre département que le premier cité : l’établissement public où mon fils se rend est confronté au mêmes problèmes que celui de mes neveux dans le Val d’Oise. Certains diront : « Oh, c’est rien, c’est normal, c’est le 9-3, pour indiquer le code du département 93... » ; là encore, je suis révolté et je dis : non, c’est injuste. Pourquoi faut-il que mes enfants subissent tout ça ? Pourquoi la sécurité des enfants et des enseignants n’est-elle pas assurée correctement ? Je vous signale que le taux d’absentéisme des professeurs est incroyable. Mes neveux, comme mon fils, ont des enseignants qui ne viennent pas souvent en classe. Etant dans une association de parents d’élèves, nous échangeons et c’est triste de voir que nos gamins (comme bien d’autres, j’en suis persuadé) avec les absences des enseignants se créent des lacunes pour la suite de leurs études. Ils se coltinent un handicap à cause de personnes qui pensaient faire carrière dans l’enseignement, car elles avaient un idéal et qui ont découvert que ce monde était un milieu dur et difficile.
Pourquoi cette institution est-elle incapable de sanctionner fermement les délinquants et de mettre en place des lois qui protègent nos enfants qui fréquentent ces lieux ?
Je ne tiens pas à diaboliser les enfants fauteurs de troubles, néanmoins quand il s’agit de récidivistes, il faut sévir. Je n’ai pas de solution magique, je veux comprendre pourquoi rien de concret n’est fait pour stopper ou mettre un frein fort à cette inflation de la violence dans les établissements publics. Faut-il absolument se dire :« J’en ai marre de ce collège, mon fils Michael se fait embêter tous les jours ou plusieurs fois par semaine, je vais le changer d’établissement et le mettre dans le privé... ». Je ne sais si c’est une bonne solution. Certainement qu’elle rassure les parents qui vont le faire. Adopter cette position ne peut que contribuer à stigmatiser les collèges publics et donner vraiment la sensation que beaucoup pensent du public que « c’est un milieu malsain, mauvais, il n’y a que des délinquants ». Je m’insurge contre de telles réflexions et espère que d’autres parents vont se révolter comme moi et écrire à leur rectorat, quitte à faire une pétition pour montrer et marquer leur ras-le-bol de ces situations scandaleuses.
Je voudrais comprendre pourquoi nos hommes et femmes politiques semblent occulter ces problèmes que nous les « Français moyens » rencontrons dans nos villes de banlieues. La délinquance, dans une forme de globale, est l’ensemble des infractions commises à l’encontre de l’ordre public et appréhendées du point de vue de leur incidence sociale. Nous voulons entendre parler de sécurité pour nous et nos proches. Actuellement, les politiques sont en campagne, ils sillonnent certaines banlieues et laissent entendre aux citoyens ce que ces derniers veulent bien saisir. Que proposent-ils comme solutions applicables pour faire cesser ces agissements dans les établissements publics ? Je ne vais pas changer de ville pour me retrouver au Raincy chez Monsieur Raoult, ou à Neuilly-sur-Seine chez Monsieur Sarkozy. Dans leurs villes respectives, les établissements publics semblent aseptisés, pourquoi ce ne serait pas le cas dans les autres villes ?
Situation troublante
Certains parents ont vu leur enfant se faire agresser dans le collège, ou l’école primaire qu’il fréquente. Je me demande si cette attitude qui n’a rien de civilisée est normale : il faut se taire ? Non. Les parents concernés par de tels agissements ont réagi, en rencontrant le directeur d’établissement, mais rien n’a évolué. Il n’y a pas eu de punition exemplaire, qui aurait pu dissuader tout individu de l’établissement de recommencer. C’est bien de faire suivre le jeune délinquant par un ou une spécialiste des « troubles... ». Je ne fais aucun commentaire sur les décisions qui sont préconisées. Ces jeunes qui sont dans des comportements violents, déviants, etc., ne doivent-ils pas être écartés ? La sécurité d’un ensemble d’élèves ne prime-t-elle pas sur celle d’un seul individu ? Je suis sceptique, quand je vois que des fauteurs de troubles sont remis dans le système scolaire. Nos enfants vivent en banlieue et connaissent le quotidien de leur ville. Ils n’ont pas besoin de vivre et de se trouver dans des situations de peurs permanentes. Madame, Monsieur, Chef de l’Etat, pensez à nous, n’essayez pas de nous rassurer et de gagner notre confiance. Trouvez des solutions viables (pensez à la réinsertion du délinquant, créez des peines aménagées...), vous nous ôterez toute forme de stress. Ne donnez pas dans la démagogie.
92 réactions à cet article
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Lycée des Mureaux :
Le gymnase est a 2 km,donc pas assez loin pour justifier un car.
Les élèves se déplacent donc par leur propres moyens et parcourent la distance seuls, le prof de gym les attendant au gymnase, retenu sur place par d’autres responsabilités.
De fait le cours de gym qui devrait durer 2 heures ne fait effectivement qu’une heure un quart....
Sur le trajet, il est rentré dans les moeurs de se faire dépouiller.
Les jeunes déscolarisés des cités proches savent lire l’heure et attendent sur le trajet les élèves esseulés pour racketter, voler ou tabasser les insoumis qui ont pris l’habitude de prendre sur eux des vetements trops petits ou des portables obsolètes pour payer leur dime....
Hors, si pendant les heures de cours les élèves sont sous la responsabilité du chef d’établissement,il se trouve que sur ce trajet, du fait qu’ils sont hors de l’enceinte du lycée,et du gymnase, les élèves sont administrativement sous la seule responsabilité des parents !!
Conclusion, si un mome se fait agresser pendant le cours de gym sur le chemin du gymnase, c’est de la faute des parents qui devraient venir assurer la sécurité de leurs rejetons pendant les heures de cours.
L’établissement peut donc en toute logique payer un prof à passer son intercours d’une heure dans un gymnase vide pendant que les élèves transistent seuls en zone franche sous la responsabilité des familles...
Elle est pas belle, celle la ????
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voilà un bel exemple dee l’incapacité de certains hauts fonctionnaires !
de toutes façons, ils ne sont pas responsables...
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@pierranard, vous relatez un fait qui craint. L’EN n’assume pas ses responsabilités.
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Et la dernière de ce soir : Ma fille fait une scéance d’aviron a Meulan demain matin dans le cadre du cours de gym. Très bien me dis-je.
Comme il y a plus de 2km depuis le lycée, cette fois il y a un bus à prendre.
Appel obligatoire cette fois devant le lycée a 8h30 et impossible d’aller direct au club d’aviron sous peine d’exclusion.
Donc 3 km de bus aller, appel obligatoire et 2.5 km de bus retour et une heure de perdue....
Donc après le largage en zone franche le convoi forcé...
Des fois je me mettrai en colère...
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L’après guerre 39/45 a laissé des traces durant plusieurs années dans la mémoire collective. Les instits ont participé par leurs propres vécus à faire connaitre cette épisode de l’histoire . Je me souvient de cette institutrice qui a échappé à la déportation, elle en parlait avec émotion.
Mes parents m’ont transmis avec des mots les bombardements.
Juste pour dire que les établissements scolaires se reflètent comme un miroir sur le monde qui les entoure.
C’est bien cette société qu’il faut à nouveau reprendre en main, pas les établissements scolaires ou les enseignants.
Je suis triste de voir revenir cette médiocrité fachisante jusque dans les stades de foot.
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La suite réelle dans un gymnase dans Paris intra-muro, en novembre 2006, deux cours de sport simultanés avec des élèves de deux lycées différents. L’un des deux vestiaires collectif a été dévalisé. Les flics ont été appelés, les élèves des deux lycées confrontés. Ni les profs ni les flics n’ont été capable de démêler la situation. Chacun est reparti tranquille chez soi. Bilan : disparition de 3 tel. portables, de monnaies, de baskets... et autres effets personnels divers.
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Les romains nantis, pour s’occuper, allaient aux arènes et participaient activement aux jeux du cirque. Les courses de gladiateurs finissant par lasser la foule, le spectacle des lions dévorant les chrétiens était plus interressants.
Aujourd’hui notre arène ce sont les médias. Les spectacles, réels ou fiction, sont variés. Les réalisateurs et les acteurs, dans leurs rôles vrais ou imaginaires, ne manquent pas d’inspiration. La violence semble être le meilleur des spectacles, et il y en a pour tout les goûts, et c’est presque gratuit. Il y a seulement une petite redevance ou un abonnement à 30 euros à payer.
Dans la catégorie violences physiques, nous avons les extrémistes avec leurs attentats sanglants, les guerres et leurs conséquences ( Irak et Darfour en ce moment on en cause paraît-il ), les cyclones ( les journalistes nous ont ramené de belles images des ravages de Gamède ), des crash d’avions mal entretenus, des racailles qui filment leurs idioties urbaines. On peut tout mettre dans le même panier, tout cela c’est de la violence naturelle ou provoquée. Le principal c’est d’en recevoir une image rassurante qui nous permette de croire que la probabilité d’être directement touché est très faible. En plus cette débauche de violence alimente les brèves de comptoir, les forums, il faut bien passer le temps à commenter entre deux évènements. En ce moment l’actualité est plutôt plate, n’est ce pas ? La campagne électorale suit son cours avec les foutaises immobilières des candidats, on est habitué maintenant. Les lycéens se tabassent et font quelques articles dans la rubriques chiens écrasés. A quand le prochain Twin-Tower, ou peut être l’invasion de l’Iran ? En attendant, peut être que ça vaut le coup de se repasser le film Irréversible dans lequel un homo se fait défoncer la tête à coup d’extincteur. Pour les âmes sensibles : un bon match de foot ( quoique, faut pas trop regarder du coté des tribunes ).
Du coté violences morales, le spectacle est interressant aussi : harcèlement, pédophilie, et autres épisodes croustillants de la vie quotidienne. Les journalistes et chroniqueurs de tout poils ont l’art et la manière de nous présenter cela de façon très professionnel, ce sont des pros, je me régale et j’applaudis.
Je finirais ma vie en profitant bien des spectacles que me donne l’humanité. Mes enfants feront pareil. Parmis eux, et parmis nous, certains essayeront de limiter la casse en défendant de bonnes causes, et ça aussi ça fait partie du spectacle, c’est un peu de piquant dans la sauce. Et je sais que je peux éventuellement compter sur leur aide au cas où mon intégrité physique ou morale serait mise en cause.
Voilà, 1 % de l’humanité ( les terrosristes ) fout la pagaille ( il n’en faut pas vraiment plus, c’est comme le vers dans la pomme ), 1 % ( les bons samaritains ) essaie de réparer, et le reste ( nous ) assiste au spectacle en comptant les points. Et pour entretenir le spectacle, nous mettons un peu d’huile sur le feu s’il le faut.
Et l’éducation dans tout cela ? Mes enfants ont leur spectacle : Starac et Messenger... Je leur explique bien que je ne suis pas à leur place et que le niveau intellectuel ne sera pas suffisant avec ces pratiques pour espérer un boulot au dessus du smic.
Tout le monde est d’accord pour penser qu’il faut galérer pour y arriver. Après ce n’est qu’une question de méthode pour survivre et profiter du spectacle : soit la méthode racaille de banlieue, soit la méthode honnête en allant le plus loin possible dans les études avant de travailler. Choisi ton camp mon enfant, reste egoïste et défend ta peau. Si tu veux une morale, fabrique la toi même ou change de pays.
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La précarité était concentrée dans les cités , maintenant, elle se diffuse globalement sur tout le territoire.
Lorsque les premiers évènements dans les cités se sont produits j’ai pas entendu beaucoup de personnes s’en émouvoir. C’est vrai c’était il y a plus de 20 ans et ça se passait déjà à Mantes la jolie, la ville ou j’ai passé ma jeunesse.
Notre monde est de plus en plus individualiste, c’est malheureux mais c’est comme ça.
Chacun ne se sent concerné que lorsque ces enfants le sont vraiment.
Pourtant, quoi de plus égal que deux enfants de même age. quoi de plus fraternel que deux enfants de la même classe.
Il ya une forte volonté de casser le « système » , de dégraisser le mammouth . . . Ce ne sont pas les adultes qui paieront les pots cassés exactement comme les problème écologiques , la dette . . . ce sont vos enfants. Dommage que le court terme soit la seul devise...
On supprime ce qui coute (éducation) et on renforce ce qui rapporte (police). Après on vient pleurer que la recherche est en chute libre . . . Mais il faut bien les former nos chercheurs.
Sacré libéralisme ! !
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Parfaite réflexion, domage qu’il y ait de moins en moins de gens aussi lucides...
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Comment va-t-on faire pour que nos enfants qui vont à l’école, au collège, voire au lycée soient bien encadrés et en sécurité ?
Si mettre des portiques détecteurs d’armes à feu, des vigiles surarmés vous tente, je ne vous suis pas.
D’une part, parce que ça fait cape rouge pour le taureau, d’autre part, parce que gérer les problèmes en aval ne résoud rien et enfin parce que encadrer l’éducation par la coercition c’est détruire le climat de calme et de confiance qui doit entourer un élève, une classe pour que l’acte éducatif soit positif.
Deux contre-vérités que je voudrais souligner.
Un, il n’y a pas beaucoup plus ou énormément d’agressions dans les écoles, les collèges, les lycées. Des bagarres et des chahuts, il y en a, c’est le lot des enfants et des ados de chahuter et de s’amuser. Si ça peut déranger, parfois, ça n’a rien d’anormal. Une absence totale d’effervescence me semblerait plus inquiétante.
Il ne faut pas confondre cette agitation scolaire avec les vrais agressions comme celle qu’a subi une prof, au couteau.
Ces agressions ne sont pas nombreuses, mais très médiatisées, puisqu’on a une télé privée et publique colonisée par le modèle Paris-Match, le type de réaction du con curieux qui ralentit pour mater les blessés et les morts dans un accident.
On peut ne pas accepter cette télé qui fausse clairement le réel et surtout ne pas adhérer à son modèle voyeur/gobeur.
On a pu remarquer que dans ces cas où il faut réagir d’abord, agir ensuite, les autorités de l’Education Nationale ont porté leurs efforts sur l’ouverture du parapluie. Exonérer de toute responsabilité l’échelle des petits chefs qui surveillent l’action éducative des enseignants, voilà quelle a été la grande tache de l’EN.
Il me semble que en dehors de cette activité éminemment prioritaire, l’EN devrait faire des établissements plus petits, mettre moins d’élèves dans les classes, intégrer les cartes scolaires de telle manière que des enfants de ZEP puisse être mélangés, dans les classes, avec des enfants de zone non prioritaire, pour maintenir un niveau d’éducation normal. Celà suppose des unités à effectif plus réduit, et des enseignants en plus grand nombre, sans parler de surveillants/animateurs/CPE en plus grand nombre également.
Deux, pour ce qui est de l’absentéisme, il faut dire qu’il y a, bien sûr, des situations particulières.
Dans tous les métiers, il y a des situations particulières. Va-t-on crucifier les plombiers parce qu’il faut attendre des semaines, parfois, pour être réparé ? Va t-on éliminer tous les garagistes, puisque quelques brebis galeuses inventent des pannes et font des réparations pour un coût proprement mensonger et hallucinant ?..Ce qui peut conduire des familles pauvres à un endettement qui les fera basculer dans le surendettement, la ruine, la rue. Ou les priver de leur voiture. Sans voiture difficile d’aller à son travail de plus en plus éloigné,en banlieue, difficile d’être à l’heure, donc de garder son travail, nourrir la famille, garder son appartement...
On le voit, on peut dramatiser pour toutes les professions. Mais il est de bon ton de répéter les âneries que la télé nous dégueule sans cesse.
C’est oublier qu’elle le fait sur ordre.
Les types comme Robien et toute cette dogmatique clique ultra-libérale, concurrentielle à fond (pour les autres, car ses membres sont prompts à taper dans le pot de confiture, à s’accorder des passe-droits, à s’entendre avec les commerçants, à Neuilly ou ailleurs, qu’ils soient entrepreneurs ou plombiers) prétend toujours libérer le marché - il faut évidemment comprendre laisser le commerce libre de nous dépouiller, les réglementations être contournées, le salarié préssuré et le consommateur grugé à fond la caisse - pour « les forces vives », c’est-à-dire les entrepreneurs, gros et riches de préférence, s’en mettre encore plus dans les fouilles, en proposant des saloperies très chères...Donc, comme de plus en plus de gens comprennent la magouille et constatent les privilèges de toute cette caste ultra-libérale, il faut les matraquer de mensonges.
La télé est l’instrument idéal. La télé et ses petits patrons de chaînes, convaincus ou carriéristes, voire les deux, sont très clairement incités, dans le meilleur des cas, à nous mentir sur la réalité politique et à nous seriner, nous rappeler, nous nourrir toujours de la même idéologie.
Idéologie pour qui le service public d’éducation est une entrave au marché. Bruxelles abonde d’ailleurs dans ce sens et l’UE, dont nos politiques se gargarisent, est la plus acharnée à le détruire.
Depuis que le grand « socialiste » Claude Allègre a daubé sur « le Mammouth », les enseignants ont été obligé de répondre à ce mandarin aussi insultant pour eux que pour une dignité, une exigence de justice comme de respect, qu’a méconnu cet individu. Sur l’ensemble du territoire l’absenteisme est plutôt moindre que dans les autres professions.
Donc, on peut comprendre qu’une situation particulière soit douloureuse.
En faire un article mensonger et qui hurle avec des loups aussi hypocrites que décidés à enterrer l’EN, ca n’est pas acceptable.
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@Exsam
alors la franchement je rigole !!!!
quand un eleve se fait piquer son portable, tabasser, etc c’est normal. Les gamins ca chahute...
Et quand c’est un prof qui prend alors la c’est pas normal, faut plus d’effectif etc etc le discours habituel
Non je ne suis pas du tout d’accord avec vous Oui je trouve cet article tres interessant. Moi aussi je m’inquiete pour ma fille
agression peut nombreuse et tres mediatise ??? vous parlez de celle des profs ou des eleves ? Parce que les agressions d’eleve c’est le quotidien et on en parle pas beaucoup. Si vous avez des enfants dans une ecole publica utre que neuilly vous n’avez qu’a parler un peu avec eux
« Mon ipod ? ah ben non je vais pas l’amener en cours... chuis sur de me le faire piquer... »
Navrant !!
@ l’auteur : si vous voulez vous lancer dans une petition ou un mouvement vers le rectorat je vous suis
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Gatsy
Merci, monsieur le Chat, de me saluer avant repli.
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Vous tordez mes propos pour colle à votre réponse.
Je ne vais pas démonter ce message de mauvaise foi, car votre attitude montre que la discussion vous l’avez déjà réglée avant qu’elle ne débute.
Il est probable que votre discours n’aura pas tort, ainsi.
Mais il n’est pas sûr du tout que vous ayez raison.
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M. Bruno,
vous parlez de ci et de ça mais que fait un I.Pod dans une enceinte scolaire au même titre qu’un portable ?
Il y a 40 ans les élèves étaient encadrés par des pions à chaque recoin, qu’en est-il aujourd’hui ?
Pourtant il y avait de la violence surement autant qu’aujourd’hui à la différence qu’il n’y avait rien à racketer à part porte-plume ou gomme, les pouvoirs publiques ont décidé d’agir a posteriori, on supprime le personnel d’encadrement qui par ailleurs était aussi du personnel d’accompagnement pour implanter une police de surveillance exterieure.
Croyez-vous qu’on canalise ainsi les violences latentes une fois que le mal est fait, ou pensez-vous qu’il faut prévenir par une méthodologie douce mais ferme ?
Moins 5000 personnes par an dans les établissements scolaires c’est l’ouverture à la jungle et on en voit les résultats, il ne faut pas se morfondre maintenant alors que la diminution des effectifs scolaires est devenue la norme, et on y va de nos larmes en voyant nos enfants de plus en plus nuls, de plus en plus violents, de plus en plus sauvages, mais qui détient aujourd’hui l’autorité face à la meute innombrable ?
L’éducation ne peut tolérer aucune économie de moyen et d’argent, et pourtant c’est ce que font tous les gvts depuis 12 ans, la stygmatisation systématique des fonctionnaires de l’EN ne résoud pas les problèmes mais les accentue en jetant l’opprobre sur les détenteurs d’une certaine autorité, en fait-on autant sur la police qui n’est pas toute blanche, réduit-on leur contingent, ils sont tout autant fonctionnaires ?
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30 mn de bus le matin 30 mn le soir Va laisse du temps pour se servir de son ipod hors enceinte scolaire
Et si j’apprenais qu’elle s’en sert pendant les cours c’est moi qui lui mettrait a la poubelle
Maintenant le probleme n’existe pas puisque’elle ne veut pas le prendre avec elle...
C’est sur que c’est vachement plus utile a la maison un ipod. Qu’elle essaie de le garder pour venir manger a table avec nous
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Allons bon, le désastre de l’EN, c’est bien sûr la faute de l’ultra-libéralisme. Il suffisait d’y penser !!!
La vérité est que les enseignants, dans leur grande majorité, ont abdiqué leur rôle d’éducateur qui fait pourtant partie prenante de leur rôle d’enseignant. Dans une administration où les syndicats font la loi (pas de hiérarchie, pas d’ordre, absence de contrôle digne de ce nom), les principaux intervenants n’en font qu’à leur tête. Tout est prétexte à ne pas travailler, il faut toujours plus de moyens, de personnels aussi divers qu’inutiles. Bilan, une profession, pourtant noble dans sa définition, de moins en moins respectée parce que devenue irrespectable. L’exemple actuel concernant le BAC blanc dans près de 600 lycées le démontre amplement. Comment les personnes, qui refusent cet élémentaire soutien aux élèves pour des prétextes strictement corporatistes, imaginent-elles reconquérir la nécessaire estime de leurs élèves ?
Il est scandaleux de prendre des enfants, même si ce sont des adolescents, en otage pour faire passer Des revendications catégorielles. Les associations de parents d’élèves sont malheureusement complices de cet état de fait et encouragent trop souvent de tels comportements. Sous-marins des principaux partis ou des principaux syndicats, elles dénaturent complètement le rôle que le législateur a voulu leur donner.
L’EN est devenu une pétaudière de son propre fait. L’inadmissible violence qui affecte les élèves doit être combattue et ce n’est pas en bottant systématiquement en touche que l’EN résolvera ce gros problème. Il n’ y a pas si longtemps (trente ans), le monde éducatif savait se faire respecter et il l’était !!! Il est vrai qu’il y régnait alors une rigueur comportementale et morale dont on cherche vainement la trace actuellement.
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@Higgins
Ce n’est pas dans l’ultra libéralisme qu’on retrouvera cette morale.
Qui veut enseigner la morale ultra libéraliste ? La vérité est que l’enseignement télévisuel le fait.
Qui a abdiqué ? ou sont les meilleurs profils ? les meilleurs investissements ?
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@Higgins
100% d’accord !
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Allons bon, le désastre de l’EN, c’est bien sûr la faute de l’ultra-libéralisme. Il suffisait d’y penser !!!
Effectivement, mais votre incrédulité administre la preuve que pour beaucoup c’est difficile de le penser. Rien d’étonnant, la machine à désinformer tourne à plein.
La vérité est que les enseignants, dans leur grande majorité, ont abdiqué leur rôle d’éducateur qui fait pourtant partie prenante de leur rôle d’enseignant.
Sur quoi vous basez-vous pour insulter pareillement les gens ? Vous connaissez la majorité du corps enseignants, vous avez enquêté au moins là-dessus, vous avez des sources clairement identifiées et dont la connaissance du sujet et approfondie et impartiale ?..
Je ne sais quel métier vous faites. Mais vous plairait-il qu’on vous balance que vous abdiquez sur le coeur de votre activité, donc que vous êtes un incapable et un démissionnaire ?..
Mais exercez-vous dans une profession ou l’arrogance, la stigmatisation et l’impunité règnent. Je pense à la confrérie des politichiens, ou celle des lécheurs de caniveau.
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les professeurs prennent les elèves en otages en refusant de leur faire passer le bac blanc. C’est inadmissible blablabla... On met leur avenir en danger, quelle blague !
L’année dernière à cause du CPE, les lycéens ont fait une greve qui a duré combien de temps déjà ? Près de 3 mois, non ? Et pourtant 82% de réussite au baccalauréat ! un record... Il faut relativiser. La greve du bac blanc n’est pas un levier si décisif que ça. Le bac c’est de la flute.
Par ailleurs, de nombreux professeurs vont faire passer aux élèves des épreuves du meme format (4h) pour compenser. D’ailleurs, c’est plus d’un report que d’un boycott qu’il est question. Pour information, la greve est due à un décret passé en février qui entraînerait entre autre une baisse de salaires de 1 400 euros par an pour 50 000 enseignants.
Après les profs ont un role d’éducateurs certes mais ils ne sont pas tout seuls. Quand les parents démissionnent, ils n’ont plus aucun pouvoir. Ils ne sont pas tout blancs, mais on en fait des boucs émissaires. J’ai pas mal d’amis jeunes profs. Je peux vous dire qu’ils paniquaient à l’idée de se retrouver en banlieue parisienne, car si enseignant n’est pas un boulot facile, cela peut aussi devenir un vrai calvaire.
Les causes de la violence sont nombreuse. Il y a des causes individuelles comme le pic de l’adolescence. Ensuite, les causes sociales, comme la difficulté de vivre(on en revient à la carte scolaire). Enfin, tout ce qui est lié à l’école elle-même : l’orientation par contrainte de ceux qui vont en lycée professionnel, l’échec scolaire, qui rend agressif. A cela il faut ajouter qu’il y a de moins en moins d’adultes dans les établissements pour surveiller et encadrer les jeunes : fin des emplois jeunes, moins de « pions », etc...
Je ne vois pas ce qu’il y a d’injustifié dans la greve des profs. Par contre, il y a des réformes à faire c’est sur, car tout le monde est à coté de la plaque concernant la vraie valeur du BAC par exemple
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Il en fallait un, on l’a trouvé....Higgins, le magnum de la récitation imbécile.
« Allons bon, le désastre de l’EN, c’est bien sûr la faute de l’ultra-libéralisme. »
La suppression de milliers de postes n’est certainement pas due à une politique sociale équilibrée, mais à un système où seul compte l’argent.
" Il suffisait d’y penser !!! La vérité est que les enseignants, dans leur grande majorité, ont abdiqué leur rôle d’éducateur qui fait pourtant partie prenante de leur rôle d’enseignant."
Tu l’as dit Bouffi il suffisait d’y penser, les profs sont tous de grosses feignasses payées à ne rien foutre qui se vautre dans le stupre à longueur de cours.
« Dans une administration où les syndicats font la loi (pas de hiérarchie, pas d’ordre, absence de contrôle digne de ce nom), les principaux intervenants n’en font qu’à leur tête. »
Il est bien entendu qu’il y a un commissaire syndical en permanence dans chaque salle de cours pour surveiller la droite ligne de l’idéologie rebelle et pour empêcher toute tentative de travail légal, les profs sont tenus à une ivresse constante au bar du coin en cachette des pouvoirs publiques.
« Tout est prétexte à ne pas travailler, il faut toujours plus de moyens, de personnels aussi divers qu’inutiles. »
C’est bien ce que je disais plus haut, que des feignasses, prêtes à toutes les magouilles pour toucher leur salaires sans rien branler, et tous ces TOS qui sont là pour la déco au lieu de nettoyer, laver, préparer à bouffer, surveiller, réparer et autres boulots malsains qu’ils évitent à renfort d’audace et de malice.
« Bilan, une profession, pourtant noble dans sa définition, de moins en moins respectée parce que devenue irrespectable. »
Voilà tout est là, des baffes qu’ils méritent les profs même qu’on devrait les clouer au pilori en place de grève les feignasses.
"L’exemple actuel concernant le BAC blanc dans près de 600 lycées le démontre amplement. Comment les personnes, qui refusent cet élémentaire soutien aux élèves pour des prétextes strictement corporatistes, imaginent-elles reconquérir la nécessaire estime de leurs élèves ?
Ah sacre bleu de corporatisme, qui transforme d’honnètes citoyens en bètes sauvages prêtes aux pires bassesses pour gonfler leur bourse déjà tant pleine.
« Il est scandaleux de prendre des enfants, même si ce sont des adolescents, en otage pour faire passer Des revendications catégorielles. »
Oui je suis tout à fait d’accord les ados méritent un peu moins d’égards, mais quelques égards tout de même ne sont pas foncièrement à rejeter, maudits profs.
« Les associations de parents d’élèves sont malheureusement complices de cet état de fait et encouragent trop souvent de tels comportements. Sous-marins des principaux partis ou des principaux syndicats, elles dénaturent complètement le rôle que le législateur a voulu leur donner. »
Eux aussi ? C’est un scandale que fait la police, si les neuf dixième de la population se ligue contre la bienséance, où va-t-on ? Il faut prévenir le GIGN contre les forces de l’anti-France qui dénaturent le bien fondé des patronages du jeudi, oups du mercredi pardon.
« L’EN est devenu une pétaudière de son propre fait. »
Ca c’est ben vrai (signé : Mère du Nid)
« L’inadmissible violence qui affecte les élèves doit être combattue et ce n’est pas en bottant systématiquement en touche que l’EN résolvera ce gros problème. »
Oui et c’est comme ça qu’on perd un match le botteur en touche devrait être exclu ad vita eternam de la fédération, faut pas deconner alors qu’il peut botter tant de culs.
« Il n’ y a pas si longtemps (trente ans), le monde éducatif savait se faire respecter et il l’était !!! Il est vrai qu’il y régnait alors une rigueur comportementale et morale dont on cherche vainement la trace actuellement. »
Ahhh ma bonne dame si vous aviez vu les gosses comme ça marchait au pas, claquant des galoches, tabliers gris impécables, coupe en brosse, cartable ciré, ça avait une autre gueule, ils mouftaient pas les gamins sinon c’était la règle à genoux, les calottes savaient les faire murir, pas comme ces lopettes d’aujourd’hui avec leur futale en bas des fesses et ces drôlesses dont on voit le string qui dépasse, et ils apprenaient leurs leçons de morale et leur catéchisme sinon la badine volait volontier drue, pour les remettre dans le droit chemin il parait même qu’en certaines contrées reculées le fouet pouvait parfois claquer.
Pauvre Higgins, si ton nom ne me rappelait pas certains sourires de ma jeunesse, tu me ferais pleurer par ta bétise incroyable.
Tu n’as pas su profiter de la haute teneur de l’enseignement que tu reçu, à moins que ton amour immodéré du radiateur a préservé ton esprit de ces balourdises ressassées à longueur de journées scolaires si ennuyeuses.
Et dire qu’ils ont le droit de vote..............
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Et dire qu’ils ont le droit de vote.....
C’est bien Emile RED, vous vous découvrez enfin, en terminant par cette phrase. Tout ceux qui ne pensent pas comme vous : interdits de vote ! C’est bien, vous donnez du grain à moudre à LE PEN avec ce genre de réflexion. Les gens qui osent parler d’insécurité sont de dangereux fascistes, alors éliminons-les ! Si l’extrème droite arrive un jour au pouvoir (ce que je n’espère pas), ce sera grace à des gens comme vous...
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D’un côté je souris, d’un autre je m’apperçois de mon entrain trop rapide à vouloir faire un « mot », je voulais parler des profs, ces faignasses (?), qui ont le droit de vote.
Celui de Higgins sur son ile dorée en plein océan pacifique ne pourrait donné du grain à moudre qu’au benêt de la maison blanche colombe.
Merci de la remarque et de l’insinuation faite à mon appartenance à la clique nauséeuse du borgne, modérons, modérons nos déductions trop rapides....
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Encore une fois, aveuglé par votre prétendu « humanisme » (voir ma réaction sur vortre article concernant la solidarité), vous ne m’avez pas bien lu : je n’ai jamais insinué que vous apparteniez au FN. Vous étes comme tous ces hommes et femmes qui, par leur attitude paternaliste (maternaliste) et dedeigneuse envers le peuple ont marginalisé et poussé les exclus dans les bras de LE PEN. Et donc fait monter sont électorat. Trop contents, ensuite, de le dénoncer pour se faire passer pour un héros (c’est pas un peu la méthode Sarkosy pour les banlieues çà ?).
Pour la dernière phrase sur de vote, c’est bien compris, je la replace dans son contexte. Mais cela ne change pas grand chose à ma réaction, le paragraphe qui précède cette phrase étant tout aussi représentatif de votre mentalité...
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Malgré certaines réactions qui tentent de relier le délitement de l’EN au libéralisme, je comprends et approuve le sentiment de révolte de l’auteur et je rappelle aux oublieux que le problème de la violence à l’école a été dénoncé par les collégiens et lycéens eux-mêmes, il y a plus de 20 ans...
A cette époque des jeunes de banlieue (qu’on n’appelait pas encore quartiers difficiles) avaient crée des collectifs et organisé des manifestations pour demander que la sécurité et la discipline (quel affreux gros mot) soient assurées dans les établissements scolaires. Ca avait fait beaucoup rire les intellectuels et les journalistes ; je me souviens notamment d’un commentaire de Serge July : « ils ont rien compris ceux-là, on s’apprête à fêter mai 68 et eux ils veulent de l’ordre, ah les cons ».
Concrètement, tous les parents savent bien que leurs enfants préfèrent les récrés sans bagarre ni violence et que certains instits savent faire régner l’ordre, lorsqu’ils surveillent les récrés, alors que d’autres enseignants se regroupent dans un coin isolé et rabrouent les élèves qui viennent se plaindre de comportements violents d’autres enfants.
Anecdote vécue par l’une de mes filles : menaces de mort explicites et réitérées à son encontre par un garçon de son âge, à savoir 9 ans à l’époque. Arrive la semaine des parents, j’en parle aux instits présents, réponse : « mais c’est rien ça, ce ne sont que des mots ». Et non, ce n’est pas rien, ni en droit, ni en termes d’impact sur la sensation précoce de vivre dans une jungle sans aucun repère ni régulateur, c’est la certitude que l’injuustice est la norme. Sans rien dire de cette intolérable négation du pouvoir des mots par des adultes chargés de les enseigner et de les décrypter...
Salutaire article donc, qui en appelle bien d’autres.
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il ferait mieux de se taire le july
mai 68 est pour beaucoup dans la perte d’autorite de l’ecole
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Ce qui est dénoncé dans l’article est juste.Il m’arrive de travailler dans des écoles défavorisées Zep on non Zep, où les tensions et les relations sont violentes, mais il m’arrive aussi d’aller dans des endroits friqués,« rurbanisés », et je constate que le comportement de certains élèves est surprenant : des élèves qui ont peu de respect pour les enseignants,ou pour leurs camarades, qui coupent la parole ,ou la prennent sans autorisation, sans aucune reflexion préalable, qui occupent la scène au détriment de ceux qui voudraient s’exprimer dans le respect du cadre, et qui ont du mal à le faire. Des gamins qui se sentent tout puissants, qui pensent tout savoir alors que leurs connaissances sont trés faibles, arrogants...
Et je me demande qui sont leurs parents si prompts à nous critiquer, qui apparemment ne s’occupent que trés légèrement d’eux, ou qui ne leur apprennent même pas les bases de l’éducation...
Je sais, il était question il y a quelques années des « enfants rois », mais ceux-ci ont naturellement le même comportement à l’école.
D’autres me semblent fonctionner en pilotage automatique, et ont du mal à entrer dans l’activité proposée, continuant un dessin, ou fabriquant des SMS papier, en un mot zappant. Mais j’ai déja parlé sur Avox de ces otages ou drogués de la télé, qu’ils ont d’ailleurs dans leur chambre,qu’ils regardent jusqu’à des heures indues et rouvrent au matin, sans controle des parents...
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@fred et exsam
si je vous résume
* d’abord le problème existait avant
* ensuite le problème n’existe même pas, c’est juste un effet d’optique (le coup du « sentiment d’insécurité » à ne pas confondre avec l’« insécurité », on nous l’a déjà fait, et ça n’a pas marché, vous vous souvenez ?)
* et puis finalement c’est de la faute à la précarité, la télé, l’indivudualisme, l’ultralibéralisme et j’en passe. Manque plus que la trilatérale, les « gnomes de zurich » et les autres « illuminati » ...
C’est la bonne vieille farce du gars accusé d’avoir casser un outil qu’on lui a preté, et qui se défend successivement en affirmant que l’outil n’est pas cassé, qu’il était cassé avant qu’on lui prete, et qu’il a été cassé par quelqu’un d’autre après qu’il l’ai rendu... Dans cette farce populaire le juge condamne le type, à sa grande surprise et malgré ses hurlement à l’injustice, parce qu’il avait quand même bétonner ses arguments...
@l’auteur
L’intérêt des enfants civilisés est certainement de ne pas subir la minorité pénible, mais cet intérêt n’entre pas en ligne de compte, en réalité, puisque l’institution ne regarde que le fautif, qu’elle préfère ne pas exclure (en quoi elle a raison, car exclure ça revient à livrer le gosse aux bandes ce qui n’est pas une idée géniale...) et qu’elle ne sait pas gérer. Personne n’a de solution géniale, la seule chose sûre c’est que la gestion bureaucratique n’a aucune prise sur ce genre de problème qui réclame une implication personnelle d’un individu, un « surgé » ou un « dirlo », capable d’imposer son autorité, fermement et définitivement ; mais cela réclame des établissement d’une taille raisonnable ( à ne pas confondre avec la taille des classes !), et puis ce genre d’individu a-t-il sa place aujourd’hui à l’école publique ?
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Gem
Ta charge excessive remplace les arguments, alors que j’en ai moi-méme donnés nombre pour valider mon propos, par une ironie plutôt lourde.
Tout ce qui est excessif est insignifiant.
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Gem ne peut être d’accord avec toi Sam (ex) si tu attaques sa profonde admiration pour la société libérale qu’il vénère plus que ses propres gosses mal élevés et éduqués à la hussarde.
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@Emile Red
Bigre, j’ignorais que tu meconnaissais si bien, ainsi que mes gamins, pour pouvoir affirmer qu’ils étaient « mal élevés et éduqués à la hussarde ».
Pour ta gouverne leurs profs ne sont pas de ton avis, pourtant, question « mauvaise éducation » (aussi bien sur le plan discipline que sur le plan notation), et dans la famille nous passons (car leur mère est dans le coup) pour les indignes super-laxistes, question « éducation à la hussarde »... ca ne les empeche pas de traverser dans les clous et d’attacher leurs ceintures...
quant à la « société libérale », à + de 55% de dépenses publique, permet moi de me gausser...
@exSam
je n’ai pas l’impression d’avoir charger quiconque, mais je plaide coupable pour la lourde ironie.
clarifie juste ta position : la soituation est-elle grave ? s’est-elle améliorer depuis 1980 ? compte tenu du fait que depuis cette date la dépense privée a quasiment stagnée pendant que la dépense publique a quasiment doubler (en monnaies réelle, inflation déduite et croissance incluse), doit-on considérer qu’on a assister à une (ultra)libéralisation, une (ultra) « marchandisation du monde » ? etc.
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Gem
clarifie juste ta position : la soituation est-elle grave ? s’est-elle améliorer depuis 1980 ? compte tenu du fait que depuis cette date la dépense privée a quasiment stagnée pendant que la dépense publique a quasiment doubler (en monnaies réelle, inflation déduite et croissance incluse), doit-on considérer qu’on a assister à une (ultra)libéralisation, une (ultra) « marchandisation du monde » ?
Oui, elle est grave évidemment. Supprimer des milliers de postes d’enseignants, de personnels de vie scolaire, d’ATOSS et autres, n’est pas sans conséquences, comme la bien pointé Emile Red.
Pour ce qui est de la violence, les faits de violence sont montés en épingle, ce qui interdit de juger sainement et de voir que la violence globale n’est pas plus grande qu’elle le fut naguère, si on mesure l’énorme intégration d’élèves que l’Ecole de la République a effectué depuis trente ans, avec des objectifs criticables, mais qui ont fonctionné finalement, comme « 80% des élèves bacheliers ». La différence est sans doute qualitative. Je ne crois pas qu’il y ait eu des agressions d’élèves et d’enseignants aussi graves, dans les années passées, qu’aujourd’hui. Mais ceci demande à être statistiquement établi et, de préférence, par des sociologues, pour ne pas avoir encore des stats genre stats de l’INSEE sur l’évolution des dépenses, ou ANPE sur le nombre de chomeurs...
De ce fait, la dépense publique a, logiquement et heureusement, augmenté. Aujourd’hui, elle régresse, alors qu’elle n’était pas à la hauteur, en regard, je répète de l’explosion de la scolarisation, de l’allongement des études, comme de la diversification quantitative et qualitative des filières, qui demande des moyens pour être effective et efficace sur le marché du travail.
Je ne vois pas très bien ce que tu appelles « la dépense privée ». Si c’est le financement des écoles en contrat, je crois que celles-ci n’ont pas vraiment à se plaindre, particulièrement du dernier gouvernement...
Si « dépense privée » signifie investissement par le privé de l’école publique, par le biais de l’externalisation des formations et des moyens matériels comme humains, je ne vois pas, pour le moment, de pénétration significative.
Cependant, l’UE pousse à cette « synergie » par le biais de textes divers, et l’incitation très forte, au niveau universitaire, des chercheurs pour qu’ils enquêtent en liaison avec l’entreprise, se financent grace à elles aussi et produisent des projets qui visent à développer un résultat applicables sur le marché, plutôt qu’une connaissance fondamentale, éventuellement adaptable ensuite par le privé, montre une pénétration manifeste du privé à ce niveau. Sans parler des établissements privés de formation qui se développent fortement, en commerce, gestion et autres, grace à des crédits-formations sur lesquels le patronat à la haute main, et la bénédiction du gouvernement...
Ce n’est donc pas une entrée massive du privé dans l’Education Nationale, mais les entreprises sont à la porte.
Il conviendrait au moins d’avoir un débat citoyen là-dessus pour être bien clairs sur les tenants et aboutissants des deux options de fond en présence : l’Education conçue et développée au sens global de formation fondamentale d’un être humain à la compréhension et la maîtrise de son environnement, ou adaptation de l’individu aux réalités mouvantes de l’économie.
Hors, on veut nous embarquer manifestement dans le deuxième « train » sans nous demander notre avis et sans nous laisser/aider à mesurer les conséquences de cette fondamentale et besogneuse plasticité.
C’est un déni de démocratie, c’est une cécité organisée, analogue à celle des pays en développement qui empruntent la voie industrielle que nous avons connu, alors que le monde physique menace ruine pour avoir, déjà, trop longtemps suivi ce chemin, grâce à nos despotes « éclairés ».
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« Je n’ai pas de solution magique, je veux comprendre pourquoi rien de concret n’est fait pour stopper ou mettre un frein fort à cette inflation de la violence dans les établissements publics »
Moi j’ai une solution magique : rétablir la sélection par un concours, pour trier le bon grain de l’ivraie.
Créer aussi de nouveaux cycles pour les plus manuels (qui seront pris en compte dans les concours).
Supprimer les aides aux parents dont les enfants sont récidivistes.
Apprendre à vos enfants à se défendre. Pas question qu’on s’en prenne à ma fille, je lui apprends déjà à ne pas se laisser faire.
Rétablir les récompenses aux élèves les plus méritants, pour bien montrer qu’on a tout à gagner à être un élève studieux, et qui n’agresse pas les autres.
Peut-être aussi le port de l’uniforme, pour que personne n’aille frimer en cours avec des chaussures Nique (ta mère), et apprendre aussi un peu l’humilité, leur donner des cours de maintien, et de civisme.
Tout le reste, c’est de la littérature...
Bill
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J’oubliais !
Les enseignants sont au service de la collectivité, pas l’inverse : le leur rappeler !
Bill
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Les enseignants sont au service de la collectivité, pas l’inverse : le leur rappeler !
Seulement ont-ils encore envie de l’être ?
Auriez-vous envie de tout cautionner jusqu’à l’ecoeurement ?
C’est quand même bien la société ( ou collectivité) qui part à la dérive. Qui est derrière cette dérive ? l’enseignant ?
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« Qui est derrière cette dérive ? l’enseignant ? »
Non Gasty, nous le sommes tous ! Mais l’enseignant a une part importante de par sa fonction. Ceci dit les parents aussi sont responsable, et sans doute plus que l’enseignant. Seulement les parents ne passe pas de concours pour être parents.
Bill
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Avant qu’on ne me reprenne : passe avec ent, bien sûr...
Bill
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Parmi les nombreux « professeurs des ecoles » que j’ai cotoyé à titre privé un bon nombre m’a dit que leur vocation avait surtout pour origine le fait que l’école normale était rémunérée et la carrière tracée d’avance....
Ca ou peigner la girafe, quoi.....
En ces périodes de précarité c’est peut etre une des causes du malaise de l’ EN et du manque de motivation à assumer la totalité de l’acte difficile d’enseigner.......
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Eh Bill, Salut. Je suis révolté et je fais éclater mon ras le Bol dans cet article. Je ne me suis jamais laissé embêter à l’école et ceux qui ont essayé m’ont rencontré. Ceci étant, j’inculque également à mon fils les bonnes manières, ainsi que la rudesse. Il ne va pas à l’école pour se faire embêter. Néanmoins, je sais pertinemment que si mon FILS règle ses comptes au collège, la faute lui retombera dessus. C’est ainsi que fonctionne notre si beau PAYS « la FRANCE ».
Je vais vous dire autre chose
c’est bien d’apprendre à votre fille à se défendre, voire à se faire respecter. Dites moi : << est-ce à nos enfants de faire eux-mêmes la police de l’EN ?>> Je ne crois pas. Ah j’oubliais, un conseil Bill, je ne sais pas quel âge vous avez ; à mon époque à l’école ou au lycée dans les années 80, les bagarres étaient encore « REGLO », aujourd’hui, votre enfant corrige un autre « qui pourtant est FAUTIF », il doit se méfier en permanence, car il ou elle risquera de se rammasser un mauvais coup. Les fauteurs de trouble n’aiment pas perdre la FACE. Celà finit au couteau bien souvent.
Voyez-vous, Bill, l’Education Nationale doit faire son travail, et les parents des enfants également.
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Oui cher Antoine Christian, je sais tout cela, et ce n’était pas pour vous contredire !!! Bien au contraire !
Je me sens d’ailleurs tout à fait concerné par tout cela, et je sais que parfois les élèves sont armés d’un couteau !
Oui, tout cela est déplorable, je le sais bien, et mes solutions ne sont pas forcément des solutions miracles, je m’en rends bien compte. Je suis certain que votre petit gars sait se défendre, j’en parlais comme d’une généralité. Par ailleurs ma petite est loin d’être une gamine violente ! Et si elle ne se laissera pas faire, pas certains qu’elle puisse vraiment toujours se défendre des autres gamins, mais à son age, le problème n’est pas encore là. J’avoue que je songe à lui faire prendre des cours d’un sport de combat, je pense qu’une jeune femme doit savoir ne pas se laisser imposer par qui que ce soit !
Je me faisais moi-même rarement agresser, car je n’avais pas l’intention de me laisser emmerder, mais je me rends compte qu’aujourd’hui, la situation a encore bien dégénéré, et c’est plutôt triste !
Bien cordialement cher Antoine Christian
Bill
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Bill
Ce sont tes doigts qui sont au service de ton cerveau. Pas l’inverse.
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Pierreanard
Parmi les personnes que je cotoient très peu ont eu le bonheur, la chance, de faire le métier qu’elles souhaitaient au départ. Etonnant, non ?..
Mais sans doute cette constation qu’une longue enquête, une réflexion extrêmement approfondie et un travail de synthèse terriblement ardu m’ont permis de faire, tu n’as pu, évidemment suis-je bête, la faire toi-même.
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Ex-Sam,
En même temps lorsque je lis tes commmentaires, je repose mon cerveau, la réflexion que tu y développes est toujours d’une très courte vue !
Bill
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Mon cher ExSam, parmi les personnes que je cotoie, bien peu également font ce qu’elles revaient de faire au départ, effectivement.
Mais parmi celles ci peu ont la responsabilité d’encadrer,d’instruire et de former les enfants des autres pour les rendre finalement aptes a l’intégration dans le monde du travail, à part ceux qui sont dans le corps enseignant.
C’est une petite enquète succinte et baclée à laquelle je me suis livré tout seul pour voir si ce que je disait était en rapport avec l’article.
Pierrarnard
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Le summum :
« Les enseignants sont au service de la collectivité, pas l’inverse : le leur rappeler »
Où le pauvre Bill a été pécho ce dicton ?
Déjà qu’ils sont dépressifs avec vos gosses puants il faudrait encore qu’ils soient à votre service ? pour le ménage ? le jardinage ? une pipe aussi peut-être ?
Mieux :
« Apprendre à vos enfants à se défendre. Pas question qu’on s’en prenne à ma fille, je lui apprends déjà à ne pas se laisser faire. »
Sa fille se laisse tellement pas faire qu’elle prévoit et est celle qui agresse, il vaut mieux prévenir que guérir.
Encore :
« Rétablir les récompenses aux élèves les plus méritants, pour bien montrer qu’on a tout à gagner à être un élève studieux, et qui n’agresse pas les autres. »
Il est remarquable de voir la méconnaissance crasse de l’univers scolaire d’un soit disant bon éducateur de père. Depuis quand les élèves turbulents ne pourraient-ils pas être aussi studieux ? Et quels sont les critères du mérite ? Il y a des enfants studieux méritants et qui se comportent comme des sagouin envers leurs collègues, quoi faire en ce cas ?
Toujours :
« Peut-être aussi le port de l’uniforme, pour que personne n’aille frimer en cours avec des chaussures Nique (ta mère), et apprendre aussi un peu l’humilité, leur donner des cours de maintien, et de civisme. »
Oui et les maisons de corrections, les punitions corporelles, les brimades, pourquoi pas la gégène, la roue ou le pal ?
Mon bon Bill tu fais l’outré de la cinquième compagnie mais tes lacunes éducatives sont navrantes, jette parfois un oeil dans le sac de ta fille, il y a bien 10/15 ans que l’instruction civique est de retour à l’école. Preuve une fois de plus que les grandes G... devraient parfois tourner leur langue 7 fois ......et qu’il est tant facile de rejeter son incompétence sur les enseignants qui doivent, en plus de faire leur job, rattraper l’incurie parentale.
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Cher Emile Red, si j’ai bien compris votre position, l’idéal serait que les parents prennent en charge la totalité de l’éducation , que des pions en pléthores fassent la discipline (dans des établissements vides ???) et que les profs ne soient la que pour faire passer les examens ce qui leur éviterai la pénible et oh combien illégitime responsabilité d’affronter leurs élèves ????
L’autre jour, on annonçait à la radio que le niveau en orthographe d’un élève de 4éme était aujourd’hui celui d’un élève de CM2 d’il y a dix ans.
Sans rire, un inspecteur d’académie interwiewé déclarait :« le niveau dans l’absolu ,cela ne veut rien dire, l’important c’est qu’il aient progressé depuis le CP » (france info)
Moi cela me fait bondir, mais cela n’est surement pas de la responsabilité du corps enseignant,ça. Bien sur,suis-je bete, c’est la démission des parents et l’absence de pions, ça, non ???
Ce qui est sur, c’est qu’avec le niveau général de l’enseignement prodigué il vaut mieux avoir des parents compétents et motivés que des parents illétrés et démissionnaires pour s’en sortir.
Mais alors, dans ce cas, elle est ou l’égalité républicaine ????
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Mais Pierrearnard,
Pourquoi perdez vous votre temps à discuter avec ce type-là ? N’avez vous pas compris qu’il n’y a rien à en tirer ?
J’ai pour ma part cessé de lui répondre, ne jetez pas les perles aux pourceaux !
Bien cordialement
Bill
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@ Bill
Pourquoi ce ton Billieux, vexé d’avoir subit le traitement que vous infligez au corps professoral ?
@ pierrarnard
Je n’ai pas une solution je ne suis capable que de constats (Bill confirmera ma trop grande balourdise).
Toujours est-il que la dégradation de l’instruction a de multiples facteurs et on ne peut accuser ni l’intégrité professorale ni le désir de bien faire des parents.
Ce discours est réservé aux seuls responsables que sont les politiques qui ont tôt fait de se décharger sur le dos des travailleurs de toutes sortes.
La première constatation est que les profs passent plus de temps à refréner les ardeurs qu’à enseigner, et qu’il est difficile d’affirmer ses compétences dans ces circonstances.
La deuxième constatation, les parents n’ont plus les moyens d’assumer l’éducation de leurs enfants a fortiori s’ils en ont plusieurs, le harrassement et la fatigue dus au travail, le stress des fins de mois, les natures plus volontaires des enfants modernes les limitent dans leur capacité éducative, surtout que l’écart de connaissance tend à se creuser d’une génération à l’autre.
Le troisième constat, l’absence totale de respect pour le corps professoral décrédibilise ses actions professionnelles et son autorité relative, les politiques les premiers sont coupables des coups portés, je ne rappelerai pas les « mamouths » et autres gentillesses à absoluement éviter par pure pédagogie, aussi les multiples attaques colportées, ici aussi d’ailleurs, sur la fainéantise, l’incapacité, le non professionnalisme des enseignants pénalisent la fonction de détenteur d’acquis à transmettre.
La quatrième résultante est le total abandon de l’enseignant face à la meute, l’absence de soutien, la non reconnaissance des compétences, le mépris des autorités de tutelle enfin la suspicion constante du présumé coupable.
Tu as vu que je ne parle pas d’argent qui est pourtant le nerf de la guerre, mais le tableau que je dépeins est juste une esquisse de la réalité, devrais je ajouter les menaces, les brimades en provenance de la hiérarchie que l’enseignant se sent moins vulnérable à la meute que face à ses responsables.
Le temps de travail, les salaires minables, l’avenir sombre sont aussi les raisons qui font l’enseignant diminué dans son intégrité professionnelle.
Alors y a-t-il besoin de parler des crédits absents, du personnel manquant, des remplaçants inexistants, de tous les projets constructifs tombés à l’eau, des bâtons dans les roues, des luttes de pouvoir, etc.
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Bill
J’allais abonder dans ton registre, mais je préfère finalement te dire que tu as tort, tout simplement.
On voit assez d’artistes de l’invective, ici, pour ne pas encore abonder copieusement dans ce domaine. En tous cas, pour l’heure, moi j’en ai pas envie.
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Mais parmi celles ci peu ont la responsabilité d’encadrer,d’instruire et de former les enfants des autres pour les rendre finalement aptes a l’intégration dans le monde du travail, à part ceux qui sont dans le corps enseignant.
D’une certaine façon tu surestimes ce métier et ces gens. Les personnels de santé ou de justice n’ont-ils pas un rôle aussi crucial pour nos vies, par exemple ?..
Il faut finalement accepter que les enseignants soient des gens comme tous le monde. Il faut également reconnaître que, même dépourvus de vocation par le fait que le choix de l’activité est de plus en plus réduit, il peuvent , et certainement bien plus que certains, faire du bon boulot, avec conscience professionnelle.
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Las, quelle outrecuidance a Emile Red, de s’imaginer un seul instant qu’un seul de ses commentaires aient pu avoir une once de bon sens, et que j’aurais pu prendre en compte ses petites remarques très convenues !
Mais quand on ne représente rien, pour se mousser, on trouve toujours quelque chose !
Bill
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ExSam
« J’allais abonder dans ton registre, mais je préfère finalement te dire que tu as tort, tout simplement. »
vous avez commencé par me parler de mon cerveau et de mes doigts sans prendre en compte ce que j’avais écrit, et à présent, vous me dites simplement (en me tutoyant, ce que je trouve parfaitement désagréable !)que vous n’abonderez pas dans MON sens.
Quand quelqu’un dit une chose juste, même si je ne l’aime pas, j’agrée ce qu’il dit. C’est peut-être ce qui nous différencie : l’honnêteté intellectuelle !
Bill
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@ Pierrearnard
"Ce qui est sur, c’est qu’avec le niveau général de l’enseignement prodigué il vaut mieux avoir des parents compétents et motivés que des parents illétrés et démissionnaires pour s’en sortir.
Mais alors, dans ce cas, elle est ou l’égalité républicaine ? ? ? ? "
C’est le commentaire le plus juste qui soit ! Oui, s’instruire demande un effort ! Il faut une personne pour vous guider, et vous mettre sur une bonne voie. Quand les parents n’en sont pas capable, alors le professeur doit prendre le pas. Sans quoi l’égalité n’est plus possible, et l’on évolue pas.
C’est pourquoi je suis pour les concours, car c’est le système le plus juste qui soit. Nous avons voulu que tout le monde réussisse, et au final, les bacheliers ne sont plus capable de réussir le brevet d’étude qui avait cours dans les années soixante !
Nous avons méprisé le travail manuel, frustrant des élèves parfois doués en les gardant jusqu’au bac, intéressés ou pas !
Au final, rien de plus injuste que tout cela, des élèves sans motivations, des professeurs exaspérés car on ne les écoute pas !
C’est très triste au final, car l’école est primordiale dans l’épanouissement d’un individu
Bill
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Qu’est-ce que tu insinues Ex-Sam ?
<> Tu n’es pas clair dans ton explication.
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L’autre jour, on annonçait à la radio que le niveau en orthographe d’un élève de 4éme était aujourd’hui celui d’un élève de CM2 d’il y a dix ans.
Si tu t’exprimes c’est que tu as vu qu’AV est un medium pour le journalisme citoyen. Si tu adhères, il faut que toi-même participe de cette idée.
Notamment en n’écoutant plus des médias débiles genre BFM, propriété de l’avionneur fascho à l’ouest, Dassault, et diffusant des conneries, du matraquage, sauf quand elle diffuse du matraquage puis des conneries. Mais j’aurais pu dire « Europe, RTL, France Inter Information, Sky et autres Nostalgie ».
Il est évident que si tu compare le meilleur CM2 du Vesinet avec la pire Quatrième de Sarcelles, peut-être dans un deux cas tu pourras obtenir ce genre de résultat.
Mais, à l’évidence, les CM2 aujourd’hui sont aussi bons que ceux d’il y a dix, comme les quatrième d’aujourd’hui sont aussi doués en orthographe que ceux de la décennie précédente et l’écart entre les deux niveau n’a pas grandi.
Par contre le niveau de difficulté a augmenté, sur vingt ans. Il suffit de regarder les exigences en mathématiques car c’est plus facile à repérer pour un novice. Ce que fait un élève de 5ème aujourd’hui, il fallait atteindre la 3ème pour le réaliser, il y a une vingtaine d’années.
Les médias font principalement de l’argent plutôt que de l’information.
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Désolé M. MON Ministre Bill :
« Mais quand on ne représente rien, pour se mousser, on trouve toujours quelque chose »
Je ne vous savais pas être représentant de quoi que ce soit, nul n’est prophète en son pastis.
Mais comment connaissez vous donc mes qualités ?
En guise d’outrecuidance, d’impudence ou autre effronterie vous vous posez en maître.
Vous affirmez, plus haut, ne plus me répondre alors que nos chemins ont rarement du se croiser, par contre sur ce sujet de l’école et de la violence je vous trouve bien présent, pertinent surement pas, et le fait de pérorer en étalant contre-vérités, méconnaissances et lieux communs n’ornera point votre poitrine de nouveux médaillons.
J’ai connu et je connais encore trop bien les deux domaines en opposition que sont parentalité et éducation nationale, et suis à même, professionnellement parlant, de vous dire que vous ajouter au moulin de la diffamation sans aucunement apporter élément de preuve ou raisonnement démonstratif.
Il est aisé de rendre responsable le milieu dont on est étranger pour se disculper de ses propres lacunes, et là en est le corps professoral qui se doit de suplanter la démission (souvent involontaire) des parents dont vous êtes.
Votre confusion est patente lorsque vous affirmez que « les profs sont au service de la communauté », je ne sais vraiment pas d’où vous tirez cela qui représente bien votre état d’esprit, non les profs ne sont pas à votre disposition mais à celle de vos enfants ce qui est un énorme travail considérant le double rôle que vous nous imposez par votre laxisme...
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Bill
Le tutoiement est à la Netiquette est une importante marque de politesse, car elle signe le fait qu’on considère l’interlocuteur, quel qu’il soit derrière son pseudo, comme un citoyen égal à soi et à n’importe qui.
Tu comprendras donc que mon tutoiement marque l’estime que je peux avoir pour toi.
Sauf, évidemment quand tu poursuis inutilement dans le venimeux.
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« mais à celle de vos enfants ce qui est un énorme travail considérant le double rôle que vous nous imposez par votre laxisme... »
Les enfants font partie de la collectivité, on devine le prof aigri, qui a fini ses petites études, pour entrer dans une petite vie, et qui croit que tous les parents sont laxistes, parce qu’il n’arrive pas à gérer ses classes... (voir Gem plus haut).
Parfois, il vaut mieux changer de métier !
Bill
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Cher Ex Sam,
S’informer ce n’est pas boire tous les jours a la meme fontaine, je revendique le droit d’écouter les radios qu’ils me plait d’écouter, et encore plus lorsqu’elles sont financées sur mes impots (je citai France info et non BFM, veuillez lire...)
D’autre part je revendique un niveau de culture qui me permet de juger si oui ou non les informations que l’on me soumet peuvent etre fiables, et lorque j’ai un doute je vérifie par d’autres source, AV ou non.
Je ne pense pas non plus qu’il y ai dans la charte d’agoravox une quelconque clause d’exclusivité lectorale.
Bref, AV n’a pas vocation je le pense à devenir vecteur de pensée unique comme vous semblez le croire.
Concernant le niveau en math qui vous parait significatif, je suis chaque jour affligé de voir que mes gosses (l’un en 4eme et l’autre en seconde) annonent a longueur d’année les meme béabas cent fois rabachés du niveau primaire. Les fractions en seconde, vous y croyez vous ???? Mais a ce niveau je suis surement un dinosaure, j’ai passé un bac C en 1980.... Par contre, cher Ex Sam, si un jour j’ai besoin d’un directeur de conscience, je vous demanderai ce que je doit lire, voir et écouter, vos conseils me seront precieux.
A Emile Red qui ne sait que constater
Rester assis en tirant sur tout ce qui bouge incite plutot à l’immobilisme, non ???
Si vous mettiez votre verve et votre jugeotte certaine à construire au lieu de pratiquer la démolition systématique vous sauriez peut etre convaincre et changer un peu les choses ?
Par contre pour ce qui est de l’argent, nerf evident de la guerre de l’ducation, pourquoi l’EN ne pratiquerai pas ce que fait l’industrie depuis 20 ans que nous sommes dans une crise deflationniste que personne ne veut nommer, c’est a dire faire mieux et moins cher ????
Pierrarnard
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@ pierrarnard
Simplement parcequ’il y a plus de gosse, qu’ils coutent plus chers à éduquer parceque la société a créer des obligations couteuses.
En 1950 il n’y avait pas de nouvelles technos, aucun déferlement d’information, peu de distraction individuelle autre que la lecture, aujourd’hui un établissement scolaire est tenu d’avoir salle de langue, matériel médiatique, informatique et j’en oublie...
Dire que les moyens doivent rester les mêmes ou pire diminuer revient à dire qu’on veut une école au rabais, synthétique qui ne crée pas des hommes au libre-arbitre mais des moutons à la merci des loups économiques et politiques ----> Orwell.
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Ou peut etre arreter le gaspillage ??? Ou peut etre revoir l’organisation ??? Et par pitié ne me dites pas qu’il n’y a ni gaspillage de moyens ni gaspillage de temps.....
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Bill, Salut !
je suis d’accord avec vous sur le principe qu’un enseignant qui en a marre d’enseigner doit changer de métier, au lieu de démissionner et mettre les carences de sa pédagogie sur le dos des parents ou de l’EN. L’enseignant est le premier référent pour un élève, s’il ne fait rien, ce dernier ne s’en sortira pas.
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« »« »« l’EN devrait faire des établissements plus petits, mettre moins d’élèves dans les classes »« »« »
C’est à dire tripler le budget de l’EN, des solutions ne sont pas difficiles à trouver mais ça a un coût exerbitant !
« »« »« La vérité est que les enseignants, dans leur grande majorité, ont abdiqué leur rôle d’éducateur qui fait pourtant partie prenante de leur rôle d’enseignant. »« »« »
Ce sont les enseignants eux-même qui afirment qu’ils ne sont pas là pour éduquer, ce n’est pas leur rôle qui se limité à enseigner.
Regardez l’âge des émeutiers de novembre 2005 et vous comprendrez ce à quoi l’EN est confrontée.
De plus j’ai constaté ceci, alors qu’on s’affronte avec les forces de l’ordre, qu’il pleut des pierres et des granades, que l’on incencie tout ce que l’on trouve, un jeune se fait arrêter par la police, réaction des parents « Mon fils n’a rien fait, je l’avais envoyé chercher des cigarettes ».
A Toulouse un jeune ce fait arracher une main alors qu’il ramassait une grenade, la mêre épleurée « pourquoi ils ont fait ça a mon fils », le fils a 14 ans et ce trouve dehors vers 1H00 du matin en plein afrontement avec les forces de l’ordre.
Plus largement, ce qui ce passe avec les jeunes est un ensemble de convergeances des problèmes liés à la société moderne en particulier en zone urbaine, et il apparait que l’ensemble des adultes, parents, enseignant, pouvoir publique etc... aient démissionné face à la complexité des causes à résoudre.
Si vous ajoutez ça, les maisons de disques qui diffusent largement à destination des ados, à un moment ou ils ont besoin de répères afin de s’identifer, des musiques et des clips faisant l’apologie de la violence et de la criminalité, vous vous retrouvez avec un sacré cocktail explosif.
Puisque l’on a abordé la légitime défense, même pour les adultes nous n’avons pas le droit de faire justice soi-même, cependant vous pouvez être accusé de non-assistance à personne en danger. Si vous ajoutez à cela tout les moralistes prêts à trouver tout les alibis possibles pour défendre les agresseurs qui seraient en fait des victimes, mais on méprise totalement les vraies victimes qui elles aussi on des droits, ce que l’on oublie constament.
De plus, le problème de la violence chez les jeunes bien qu’amplifié dans les zep, touche également toute les couches de la société et pas seulement en France.
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De plus, le problème de la violence chez les jeunes bien qu’amplifié dans les zep, touche également toute les couches de la société et pas seulement en France.
pour une fois qu’il y a quelque chose d’intelligent d’écrit. Vous auriez dû citer la Russie, la Belgique, les Pays Bas...
Mais bon comme le dit Mickey dans LA FRANCE A PEUR
Ensuite ils font parler un type Qui a pas l’air de manquer de fric Il me dit que si je veux respirer Ben c’est pour lui qu’il faut voter Prendre ma carte du parti Lui filer quelques billets Il me dit que si l’air est pollué Si les francais sont stressés C’est la faute des immigrés, des clochards et des pédés
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ce qui ce passe dans nos écoles , collèges et lycées n’est que le reflet de la violence omniprésente dans notre société , dans les programmes tv , les jeux vidéos , les actualités .
La démissions des parents , le sentiment d’impunité et la perte des repères chez les ados ont précipité le mouvement .
heureusement 3 remèdes existent :
- le kärcher de Sarko
- la gifle de Bayrou
- les maisons de correction de Ségolènefaites vos jeux , rien ne va plus ......
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Bravo le Chat, des remèdes contre le laxisme des enseignants et proposés par qui ? heureusement 3 remèdes existent et sont à disposition par trois champions : le kärcher de Sarko
la gifle de Bayrou
les maisons de correction de Ségolène
Eh ben qui va gagner ? Nous attendrons d’ici le mois de mai. J’espère que d’ici là, mon fils et tous ses camarades ainsi que d’autres malheureux enfants de France n’auront pas à souffrir de lacunes à cause d’enseignants trops fragiles ou malades de l’EN. J’encourage les parents à ne pas baisser les bras. Je dois continuer ce combat, car j’ai deux gamins qui vont encore à l’école.
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Il existe des remèdes, mais ils ne sont pas dans la théorie, ils dépendent de la sommes d’argent que l’on veut bien y mettre, ils n’ont rien à voir non plus avec le soupoudrage des banlieux comme on l’a fait à une époque pour créer des structures sociales, mais des structures éducatives performantes, à la pointe et très chères.
En France nous avons d’excellents pédagogues, ils en faudrait davantage, seulement ces personnes sont rémunérés à la hauteur de presque 2500 euros/mois.
Nous savons aussi construire des structures adaptés, mais dans ce cas c’est également beaucoup plus chère qu’une école de type Payron.
On peut multiplier par dix le budget de l’EN, personnellement je le souhaite, mais c’est pas comme ça que les choses vont se passer.
L’état ne voudra jamais s’engager dans des dépenses faramineuses, au mieux il lancera des programmes à long termes, inutiles et inéficasses, ainsi les gens vont demander de l’ordre et exiger plus de répression, d’ailleur ils le demandent déjà.
J’ai une amie éducatrice dans les centres fermés, ainsi elle me confiait que tout les projet de construction de prisons, étaient en fait des prisons pour mineurs. J’ajouterais que cette personne est complètement dégoutée de son métier.
Un autre éducateur que j’ai rencontrer et que s’occupe de jeunes extrêmement violents, me confiait qu’il souhaitait la prison pure et simple pour les jeunes, les centres éducatifs seraient à ses yeux inéficasses et ils n’obtenait des résultats que quand les jeunes sont eux-mêmes en position de demandeurs, et l’on obtient cela que lorsqu’ils sont entre quatres murs. En aucun cas ils ne pouvaient empêcher la récidive, ainsi la justice les relâchent systèmatiquement.
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Que faire ?
C’est tout un système qui participe de cette dérive, et pas seulement les quelques enseignants laxistes ou démotivés que vous semblez incriminer...
Tenez, une chanteuse très à la mode chez les jeunes, récemment récompensée aux trophées du hip hop, ne déclare-t-elle pas dans une chanson que vous entendez presque tous les jours à la radio :
« C’est pas l’école qui va dicter nos codes... » (1)
(1) Diam’s « La Boulette »
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@CORBEAU
We don’t need no education We dont need no thought control No dark sarcasm in the classroom Teachers leave them kids alone Hey ! Teachers ! Leave them kids alone ! All in all it’s just another brick in the wall. All in all you’re just another brick in the wall.
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Renaud lui même dans sa magnifique chanson C’est quand qu’on va oû ?? chantait :
Je m’suis chopé 500 lignes : « Je n’dois pas parler en classe » Ras l’bol de la discipline ! Y’en a marre c’est digoulasse ! C’est même pas moi qui parlais, Moi j’répondais à Arthur Qui m’demandait, en anglais, Comment s’écrit No Future
Si on est punis pour ça Alors je dis : ’Halte à tout ! ’ Explique-moi, Papa, C’est quand qu’on va où ?
C’est quand même un peu galère D’aller chaque jour au chagrin Quand t’as tell’ment d’gens sur Terre Qui vont pointer chez « fous-rien » ’vec les d’voirs à la maison J’fais ma s’maine de soixante heures, Non seul’ment pour pas un rond Mais en plus pour finir chômeur !
Je vous laisse consulter le reste http://www.paroles.net/chansons/12063.htm
C’était en 1994
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Diam’s grande copine à Ségol’s.....
Normal....meme niveau de culture...
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Alors Calmos, vous êtes jaloux de Diam’s
. Votre pote Sarko est bien mieux ??? Ne parlons pas de votre ex ame Bayro qui essaie de gratter à gauche et à droite pour se faire du monde ??? Ah j’oubliais celui qui dit tout haut ce que la majorité des français pense : LEPE
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La structure socio-économique moderne n’est pas non plus concue pour des familles nombreuses vivant en HLM, les français ont déjà du mal, alors imaginez des personnes venus d’autres cultures issus de milieux rureaux.
J’ai vu des gosses fumer des joins sous les yeux de leur parents qui n’y voient que du feu.
Quant aux paroles de chanson, ne comfondez pas la culture hypie, avec la culture rapp venue des gethos américains véhìculant la violence et la criminalité, ça fait une grande différence.
Apparament les soixante-huitards et même post-soixante-huitards n’ont pas saisis cette nuance !
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Arfff
« Born to be wild » (Steppenwolf) c’était les années 60 pas le 21ème siècle...
La violence a été encensée, en son côté rebel, depuis la nuit des temps, et les bons catho oublient volontiers la violence de Jésus contre les marchands du temple et s’il avait eu un briquet il aurait peut-être tout fait flamber.
Le 9-3 à Jérusalem quelle image pour les bien pensants de la morale sulfurisée.
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« Les bons cathos » oublient la violence de Jésus ! Quelle tristesse de lire n’importe quoi ! Les marchands du temple sont expulsés par Jésus, mais pour une raison précise, pas gratuitement.
"13 Or la Pâque des Juifs était proche, et Jésus monta à Jérusalem. 14 Il trouva dans le temple les marchands de boeufs, de brebis, et de colombes, et les changeurs assis. 15 Et ayant fait un petit fouet avec des cordes, il les chassa tous du temple, avec les brebis et les boeufs ; il jeta par terre l’argent des changeurs et renversa leurs tables. 16 Et il dit aux vendeurs de colombes : « Enlevez cela d’ici ; ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic. » 17 Les disciples se ressouvinrent alors qu’il est écrit : « Le zèle de votre maison me dévore. »
Mais quand on est de mauvaise foi et qu’on a uniquement des préjugés...
Bill
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Je te sais intelligent Bill, ne joue pas ce jeu puéril de celui qui sait, la violence avec ou sans raison (reste à démontrer au vue des parties pris de l’église) n’est et se borne à être de la violence.
De plus les religions (toutes) n’ont jamais fait montre de pacifisme encore moins de non-violence, alors le prèche du « aimez-vous les.... » démontre l’hypocrisie historique de gens qui dominent par la pensée quand d’autre dominent par le fric, le résultat est le même avec un point en moins pour la religion qui est bien plus difficile à guérir parcequ’insidieuse et virtuelle.
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Jésus a aussi dit de tendre l’autre joue, et là aussi il faut analyser, ce n’était pas « gratuit ».
Marthin Luther King, qui était pasteur, et pasteur avant tout, l’avait très bien compris, parce que lui avait analysé les textes. Il n’a d’ailleurs fait que suivre les évangiles.
Bill
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Oui il l’avait compris et qu’en reste t-il ?
Brassens disait « mourir pour des idées, d’accord, mais de mort lente ».
Il vaut mieux, à toute cause, un militant vivant et combatif qu’un aléatoire martyre.
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Gasty, je pense comme Bill,« Nous sommes tous responsables de ce gachis, naturellement, les enseignants ont leur part de responsabilité. » Je ne vais pas généraliser, je pense que certains enseignants veulent « »le beurre« » et « »l’argent du beurre« ». Ils veulent que les enfants arrivent comme des toutous à l’école. C’est impossible. Ils veulent être enseignant, sans avoir l’autorité qui va avec. J’avoue que beaucoup ont démissionné de leurs missions , comme beaucoup de parents et si à côté leur ministère de tutelle ne fait rien, ces derniers se confortent dans leur posture et accuse l’EN d’être fautive.
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Il est temps de se remettre en question. Ce soir encore, comme je fais tous les jours, je questionne mon fils. Il y a encore eu trois bagarres au collège. Nous allons où là
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Joue-t-on au jeu du foulard dans le collège en question ? Ce jeu qui tue pour pouvoir éprouver le plaisir de l’anoxie...
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pardon, j’avais oublié de signer, c’est fait
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Tu m’as l’air excité qd même plus que de raison...Tu devrais peut-être prendre un peu de repos.
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@ Antoine Christian LABEL NGONGO
Nous avons tous notre part de responsabilité, certains plus que d’autres.
Ceux qui sont en première ligne ne sont pas responsable des décisions politiques, mais comme à chaque fois ils sont les boucs émissaires. Le manque de réactivité de l’ensemble de la population, la bêtise ambiante, la consommation de biens futiles, jusqu’à se faire plumer comme des pigeons dans des jeux à la con à 0,53€ l’appel.
L’école nous renvoie ce que nous sommes, inutile de se voiler la face.Ce ne sont pas des sales gosses dans une société propre.
Ce n’est pas les JT du 20H ni les journaux quotidiens qui nous aiderons, ni la clique politique en marche vers la présidence.
Chacun vient ici pour discuter, posément, passionnément, où de façon brutale, mais y’a de quoi parfois.
Salutation et à bientôt.
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Et ne pas oublier de dire que les responsables politiques sont élus par nos soins !
Bill
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Oh ! Des placebos, tout au plus
Bill
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Gasty, bonsoir, Je ne vois pas où tu veux en venir en faisant allusion aux jeux TV coûtant 0,53€. Pour revenir au corps enseignant, je suis d’accord avec toi sur un point, les enseignants ne sont pas responsables des décisions politiques, néanmoins, ils ont leur rôle à jouer à l’école et ce rôle est prépondérant. S’ils démissionnent, nous aboutissons à la situation actuelle. Vois-tu, hier, ou les gamins n’avaient qu’une demie-journée, il y a eu trois bagarres, ce n’est pas normal. Une rixe dans une classe et deux dans les couloirs, je suis navré les enseignants se moquent de nous les parents qui envoyons nos enfants dans le public.
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Je ne vais pas faire de statistiques,
je n’en ai pas envie. Je sais que je continuerais à m’insurger contre le système de l’EN, si rien n’est fait. C’est grave. Je ne vais pas envoyer mes enfants dans le Privé, pour faire plaisir à des enseignants défaillants.
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Pas étonnant avez vous déjà observé comment est effectuée la surveillance par les profs, bla bla dans leur coin et c’est tout, il arrive des accidents et des agressions qui pourraient facilement être évités si ces fonctionnaires daignaient un peu faire leur travail !
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Si je peux permettre une petite réflexion :
Comme beaucoup j’ai effectué ma scolarité dans des classes de 20 à 30 élèves (minimum). On pouvait passer une semaine, voir deux sans qu’un prof ne vous pose une question ou ne vous adresse la parole.
Cet état de fait est du sabotage pour les profs qui ne peuvent plus asseoir leur autorité sur des élèves avec qui les contacts humains deviennent de plus en plus rares. C’est du sabotage également pour les élèves qui ne se sentent pas pris en charge par le système éducatif ; et quand on se retrouve en zone plus sensible on en arrive aux dérives que nous connaissons actuellement ...
Si les profs pouvaient rester dans l’établissement en dehors des heures de cours pour préparer leurs cours et faire leurs corrections, ils participeraient un peu plus à la vie de l’établissement et cela contribuerait à améliorer un peu les choses. Mais bon vous me direz qu’il n’y a déjà pas suffisamment de moyen pour engager de nouveaux profs, mais si en plus on devrait leur fournir un bureau et du matériel convenable pour faire leur travail on ne s’en sortirait plus ... et pourtant ...
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