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Accueil du site > Tribune Libre > La sexualité des femmes, cette grande oubliée du 21ème siècle

La sexualité des femmes, cette grande oubliée du 21ème siècle

Sur les femmes… que de chansons, de livres, de poèmes mais aussi combien de pubs, de pornos, de femmes, de filles dévêtues, ou nues partout comme si les femmes étaient des poupées utilisées à des fins commerciales ou sexuelles. Comme si les femmes n’étaient pas des êtres humains sinon des effigies faites par dieu pour exciter et plaire aux hommes. Pour les athées, ça revient au même. Les femmes sont là pour faire fantasmer et surtout elles doivent se taire. N’avoir aucun désir propre sinon celui de se fondre dans les désirs de l’homme au risque de le réveiller et que la réalité le mette en colère. Quelle réalité ? Celle où, l’homme s’apercevrait que la femme a une identité propre, ainsi que des désirs d’ordre pulsionnels et sexuels indépendants aux siens qui, lui, veut voir la femme comme « objet » de ses fantasmes comme dans les pubs, dans les films pornographiques qui la montre, soumise à satisfaire leurs admirateurs. Beaucoup des prédateurs ne cessent de répéter « comme les femmes sont belles, bandantes » et sous-entendu surtout quand elles n’ont aucune volonté propre et se taisent. Sois belle et tais-toi, en somme la femme potiche qui de tout temps a été à l’honneur. Les Droits de l’homme expriment parfaitement le fait que les femmes n’ont pas de droits définis et qui peuvent être changés au gré de l’humeur des législateurs avec l’aval des gouvernements. On est loin d’intégrer les « Droits Humains » où la femme prendrait toute sa légitime place en tant qu’être humain à part entière.

La femme est perçue comme une reproductrice même si elle n’a aucun désir d’enfants. Elle sera critiquée et cela deviendra pour beaucoup une anomalie. Tout est basé sur la reproduction mais rien n’est basé sur le fait que devenir mère est une décision intime qui appartient à la femme vue que c’est son propre corps qui va gérer 9 mois de grossesse avec tous les ennuis et gênes que cela peut occasionné. L’accouchement est loin d’être un acte anodin. Les hommes n’accoucheront jamais et c’est le drame pour beaucoup d’entre eux. On imagine les femmes comme Rachida Dati qui accouche et 2 jours après sort à des reunions ministérielles en talons aiguilles. Non, la mise au monde d’un enfant, ce n’est pas ça. C’est le bouleversement d’une vie et ce changement doit venir de la décision de la femme. Mais les corps des femmes appartiennent aux législateurs, à leurs conjoints et aux hommes en général. L’homme n’appartient à personne sauf à lui-même. Des jeux vidéo sont faits pour les conforter dans leur esprit de chasseurs où les filles, les femmes sont des proies potentielles. Le masculin l’emporte sur le féminin alors que les femmes représentent la moitié de la planète.

La sexualité des femmes, la grande absente de ce 21 siècles qui avait semblé se libérer du joug des hommes dans les années 70 ! Seulement beaucoup d’hommes en ont profité, car « coucher » devenait un acte banal. La pilule faisait son apparition ainsi que l’IVG en 1975 grâce à Simone Veil qui allait libérer les femmes du poids de devenir mères si elles ne le souhaitaient pas. Cela a causé beaucoup de réticences et de scandale, toujours quand il s’agit de la sexualité des femmes. Les hommes ont depuis toujours pris l’habitude d’imposer leurs gouts sexuels au travers des pubs, du pornos et c’est la grande catastrophe de ce 21 siècle qui stigmatise les femmes, les filles comme si elles étaient nulles et ne connaissaient rien à la sexualité. La sexualité comme les droits de l’homme se conjugue au masculin comme si la femme était une poupée de chiffon qui doit se plier aux dictats sexuels imposés par une norme et une vision masculine qui est loin de la réalité sexuelle des femmes.

La sexualité des femmes peut être magique si elle est libre. Que sait-on de la sexualité féminine sinon qu’elle demeure une énigme qu’on ne veut surtout pas résoudre ? Aucun argent alloué pour découvrir et parler de la sexualité féminine qui doit demeurer au service des désirs des hommes peu enclins à se remettre en question. Le procès de Dsk a été une abomination où les violences sexuelles subies par des prostituées étaient insoutenables à entendre. Le gout des hommes pour la violence est toléré et la justice a cautionné cela. Les violences sexuelles masculines ne sont jamais mentionnées et c’est comme normal que des femmes prostituées ou pas soient prises comme des bouts de viande sur pattes pour assouvir les besoins des males même si ce sont des violeurs, des brutes sans respect et qui s’en sortent en toute impunité.

Que sait-on sur les femmes fontaines ? Quelle sont les statistiques concernant ces femmes ? Il n’en existe pas, personne ne s’interroge sur ce phénomène plus tôt extraordinaire et qui donne à rêver. Le point G, qui est une révélation formidable pour les femmes lorsque cela leur arrive, qu’en est-il des statistiques de cette possibilité merveilleuse ? Par contre la sodomie et la fellation, on en parle de long en large et Serge Hefez a même osé dire : « La pipe, c’est le ciment du couple. », paroles retranscrites par des magazines féminins pour bien mettre cet acte sexuel comme quasi une obligation. Il est trop souvent imposé même à des très jeunes filles comme norme sexuelle. C’est désastreux que les magazines soi-disant féminin fassent une propagande en faveur de la sexualité patriarcale. Le consentement des femmes de ce qui leur est sexuellement imposé est considéré comme flou. C’est très pratique de ne pas différencier « le non du oui » pour beaucoup trop d’hommes. Revenons à la sexualité féminine. Elle est faite de mystère et l’imprévu peut surgir dans la confiance et l’échange d’un homme et d’une femme. La brutalité, le viol, les paroles qui humilient ne sont pas les ingrédients nécessaires pour que les femmes découvrent comme lors d’un voyage leur potentiel sexuel étouffé par la domination sexuelle des hommes et par le fait que les hommes ont la manie de penser que les femmes avec qui ils couchent leur appartiennent. Faire l’amour n’est pas un mot adapté aux 21 siècles pour désigner les rapports sexuels. Cela ressemble à un fast Food du sexe, sans émotion basé sur une contrainte sous-jacente qui est celle de faire plaisir à l’homme. Aucune recherche n’est faite sur les organes du plaisir d’une femme. Il existe la mutilation sexuelle afin que les femmes n’éprouvent surtout pas du plaisir sinon de la souffrance. Le plaisir et les joies du sexe appartiennent aux hommes et ils ne sont jamais traités de putes, de salauds, de nymphomanes quand ils couchent à droite et à gauche et se conduisent sans élégance envers les filles et les femmes. C’est normal. La sexualité c’est le territoire des hommes et la reproduction pour les femmes. La mère et la putain. Ça n’a pas changé depuis des millénaires. Ceux qui gouvernent, pour la plupart des hommes, souhaitent de toute évidence que cela demeure ainsi. Ils apprécient les femmes endormies et dociles et lorsque c’est le contraire, ils font des lois pour empêcher toute émancipation des femmes et évitent de laisser parler celles qui pourraient amener du désordre dans l’ordre établi patriarcal.

J’aimerais écrire un hymne pour célébrer toutes les capacités merveilleuses des femmes qui sont exploitées à des fins commerciales, leurs corps utilisés, pour la reproduction, pour le sexe, et cette réalité est abjecte. Les femmes devront imposer leur sexualité afin qu’elle ne soit plus invisible et cesser de subir les outrages à l’encontre de leurs corps qui peut donner la vie, et pourtant même pour ça on la submerge de lois infantilisantes, les gouvernements, les législateurs veulent que demeure la soumission et l’obéissance de la femme a l’homme. Sinon, la parité serait déjà réglée et les salaires égaux et on aurait échangé les droits de l’homme pour les « droits humains » par respect pour la femme !! Et la sexualité des femmes bénéficierait d’argent pour sa recherche et la pornographie semblerait désuète et stupide. Pale image des femmes vues comme des poupées gonflables qui se trémoussent et geignent pour le grand bonheur des spectateurs qui croient que les femmes sont ainsi et toujours prêtes pour le sexe, pour leur donner du plaisir et renoncer leurs propres désirs. Ça doit changer. La sexualité des femmes est le vrai combat pour libérer les femmes du joug patriarcal de l’homme toujours vissé au passé avec ses vieux clichés qui se transmettent de génération en génération et d’homme à homme. Non, la sexualité n’est pas une affaire d’homme, la politique non plus. Les hommes occupent l’espace et ne veulent pas le partager avec celles qui font partie de la moitié de la planète.

Quant aux hommes, rares sont ceux qui peuvent s’autoriser à vivre une sexualité avec émotion et désir. La sexualité de l’homme est une mécanique bien rodée pour se protéger contre toute autre émotion que l’acte de « baiser » sauf s’il est amoureux de sa partenaire. Et encore, n’y aura-t-il pas « elle » l’exception et les autres, des salopes, des putes qui sont « bonnes » suivant le jargon masculin qui est loin d’être flatteur pour les femmes ?

Les stéréotypes masculins, machistes, entretenus par la pornographie sont des freins puissants qui rendent les hommes prisonniers et les empêchent d’accéder à leur véritable jouissance. La sexualité des femmes verrouillée, verrouille celle des hommes. Pas d’échanges, de partage.

Est-ce que le 21 siècles sera la libération de la sexualité féminine et de tous les mystères qu’elle recèle et c’est pour cette raison, justement, qu’aujourd’hui elle est tenue à l’écart avec l’épouvantail de l’IVG, de la GPA ? En clair, la femme reproductrice et même plus, les mères des enfants qu’elles mettront au monde et qu’elles vendront pour de l’argent. Les femmes dépouillées peu à peu de leur sexualité propre, toujours pas reconnue et leur rôle de mère rétréci à n’être que des génitrices.

Très inquiétant pour la reconnaissance des droits humains des femmes en tant qu’êtres sexuées au même titre que les hommes avec des pulsions, des désirs, réprimés depuis toujours alors que la sexualité des hommes se révèle envahissante, arbitraire et peu encline à prendre en compte la sexualité féminine comme complément de la leur. Le film Japonais « De l’eau tiède sous un pont rouge »révèle le contraire, la puissance magique de la sexualité féminine qui fait si peur aux hommes.. Imamura ne s’est jamais résolu à cette forclusion des identités sexuelles ni de ses manifestations sociales (domination machiste, soumission féminine). Ce film de l’extrême maturité (notre homme a 76 ans !) ne lâche pas le morceau, Imamura le dit lui-même dans une note d’intention : « Je voulais savoir sur quoi repose cette nature profonde des femmes… » Vaste question dans laquelle nous sommes joyeusement invités à venir nous noyer.

Que l’énigme de la femme-fontaine, les dommages (et plaisirs) collatéraux qu’elle semble avoir créés depuis belle lurette dans le village suffisent à stimuler la curiosité. On verra Saeko comme une idéale incarnation de la fertilité ou de la sexualité rayonnante, ou l’empire immémoriale que la Femme peut exercer sur l’Homme. Le cinéaste a la passion des femmes, de » la femme forte, qui, dit-il, marquera le XXI ème siècle ». Je pense comme ce cinéaste avant gardiste qui chante la merveilleuse jouissance féminine encore inconnue en ce siècle. La raison en est de ne pas faire d’ombre à la sexualité masculine, mécanique pour tant d’entre eux et qui refusent l’émancipation sexuelle des femmes.

La bataille des femmes pour imposer leur sexualité est un projet très important qui doit aboutir et casser la vision patriarcale que les hommes ont sur les femmes. Il faudrait des subventions pour la recherche de leur sexualité et dépasser Charcot et les médecins qui opéraient des femmes fontaines car ils les pensaient, incontinentes et qu’on n’entende plus des politiciens de partout dire autant d’âneries à leur sujet. Ce sont des violences qui sont faites aux femmes d’oser parler en leur nom de leur intimité. Les femmes ont un énorme potentiel de jouissance et cette capacité est loin d’être mécanique comme celle de beaucoup d’hommes. La France fait partie des pays très arriérés sur une facette des femmes, qui est encore taboue en ce siècle, leur sexualité.


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52 réactions à cet article    


  • bourrico6 3 avril 2015 15:12

    A part ça, y des connard, y a des conasses, y a des types bien, et y a des femmes bien, y a des femmes que j’adore, et d’autre que je hais.

    Mais qu’elles se rassurent et en profitent, après la chasse au sorcières moyen-âgeuse qui en a fait des créatures démoniaques, la religion nouvelle est en train d’arriver, on ne brûle plus, on lapide, c’est ça le progrès social !


    • Séraphin Lampion P-Troll 3 avril 2015 15:33

      « La bataille des femmes pour imposer leur sexualité est un projet très important qui doit aboutir et casser la vision patriarcale que les hommes ont sur les femmes. »


      Est-ce que vous pourriez venir expliquer ça à ma femme s’il vous plait.
      Mais moi, je vais à la pêche ce jour-là !

      • panpan 3 avril 2015 15:43

        Par contre la sodomie et la fellation, on en parle de long en large et Serge Hefez a même osé dire : « La pipe, c’est le ciment du couple. », paroles retranscrites par des magazines féminins pour bien mettre cet acte sexuel comme quasi une obligation. Il est trop souvent imposé même à des très jeunes filles comme norme sexuelle. Tout à fait d’accord, hélas.

        Tout à fait d’accord, hélas aussi avec S. Hefez : si vous ne « pipez » pas, votre compagnon vous prend en grippe !

        Faire l’amour n’est pas un mot adapté au 21 siècle pour désigner les rapports sexuels. Cela ressemble à un fast Food du sexe, sans émotion basé sur une contrainte sous-jacente qui est celle de faire plaisir à l’homme. Tout à fait d’accord. Même le plus charmant partenaire...

        Charcot et les médecins qui opéraient des femmes fontaines car ils les pensaient, incontinentes.
        Quelle excuse ! Je pense qu’ils avaient d’autres motifs... divers et pas très avouables


        • 65beve 65beve 3 avril 2015 23:11

          @panpan


          La pipe n’est rien si elle n’est pas suivie d’une bonne bière.


          cdlt.


        • WakeUp 3 avril 2015 16:07

          Bonjour à vous,

          Plutôt que de parler d’émancipation sexuelle des femmes, vous devriez parler d’émancipation sexuelle de l’Homme. Comme toutes les féministes vous envisagez la résolution de la confrontation actuelle par un simple renversement de la situation, plutôt que de passer par une vision basée sur la symbiose.
          - -
          Il y a des aberrations non justifiées du type :
          Les Droits de l’homme expriment parfaitement le fait que les femmes n’ont pas de droits définis et qui peuvent être changés au gré de l’humeur des législateurs avec l’aval des gouvernements. On est loin d’intégrer les « Droits Humains » où la femme prendrait toute sa légitime place en tant qu’être humain à part entière. Au cas ou vous n’auriez pas vu « Homme » signifie « être humains » contrairement à « homme »... Mais peut-être est-ce le prochain combat des féministes ? Après Mademoiselle ?
          Ou même :
          [à propos de la parentalité] Mais les corps des femmes appartiennent aux législateurs, à leurs conjoints et aux hommes en général. L’homme n’appartient à personne sauf à lui-même.
          Je vous invite à parler avec associations de pères et voir leurs combats face aux juges.
          Quant au problème des salaires il a déjà été démontré que c’est une vulgaire arnaque.
          - -
          Quant à notre société elle n’est plus très macho. On y vénère plus le phallus mais plutôt l’anus, on encense la couardise et la tromperie et non pas l’honneur, le respect, ou même la compassion et le compromis.
          - -
          Vous parlez « des femmes », groupe qui ne signifie pas grand chose lorsque qu’on considère qu’il regroupe Liliane Bettencourt et la femme de ménage de ma boîte. Au même titre que les associations racialistes type CRAN, CRIF ou CRAB, vous tracez des frontières idéologiques au sein des groupes qui devraient en fait s’unir contre les véritables inégalités.
          - -
          La question de la sexualité est véritablement importante dans notre société où on confond jouissance avec éjaculation, orgasme avec cri modulé, et caresses avec doigt dans [le lieu de votre choix]. Mais hommes et femmes sont dans le même bateau, les unes oubliées, les autres ignorants de leur propre sexualité.
          Emparez vous du sujet, en tant qu’être humain et non en tant que femme !

          Bonne journée


          • alinea alinea 3 avril 2015 21:09

            @WakeUp
            Bien d’accord avec vous...en revanche ( ou pas d’ailleurs !!) j’ai l’impression, qu’à cause du moule dans lequel elle a grandi, la femme est longue à comprendre que la sexualité masculine est fragile, complexe et que son avatar macho dominant cache bien des misères aussi !
            En tout cas je déteste l’idée qu’il faille étudier la sexualité, s’il y a bien une chose qui doit rester hors tout ce binz d’experts de tout poil, c’est bien la sexualité !


          • Matti King Matti King 3 avril 2015 21:23

            @WakeUp
            Pourquoi pas Droits des Femmes avec 1 grd F qui englobe l’homme ?


          • Matti King Matti King 3 avril 2015 23:20

            @jarnicoton On est, avec vos remarques, dans le passé, englué. L’eau a coulé sous les ponts depuis et les femmes ,dieu merci,ont fait un bond en avant. Alors le latin,ok,vs voulez signifier que vs avez des lettres, moi, je remarque que les hommes,pas ts, dieu merci,adorent demeurer ds le passé,privilèges,obligent ! Homme = femme hahaaa et enfant of course....


          • Mortarion 4 avril 2015 10:35

            @Matti King

            Yen a qu’on vraiment que ça à faire que de relire le dictionnaire et compter le nombre de mots féminin ou masculin. Parce que faudrait pas qu’il y ait plus de concept négatif féminin que masculin.

            Votre vision réductrice de l’humanité, les hommes d’un côté, les femmes de l’autre, dénote un manque de réflexion et de maturité sur votre vision du monde.

            Un jour, une de mes filles était malade. L’école m’a appelé au lieu de ma femme (mère au foyer par choix, à 2 mn de l’école), et insistait pour que je vienne chercher l’enfant immédiatement parce qu’il ne faut pas toujours déranger la mère. Sauf que je travaille à 100 km de mon domicile, et que la personne au bout du fil considérait qu’au nom de l’égalité il était négligeable de faire attendre ma fille plusieurs heures mon retour. 

            Voilà où nous mène ce genre de raisonnement absurde.

            Et avant que vous disiez que je suis un macho enfermant ma femme à la maison, je vous affirme que même si c’est moi qui travaille, c’est bien elle qui a la carte bleue.... Donc pas d’esclavage, elle fait ce qu’elle veut.
            Le féminisme a eu une utilité quand il s’agissait de demander l’égalité (droit de vote, etc...) mais il y a bien longtemps que ce combat dérive vers l’avènement d’une domination féminine. 

            Ne confondez pas l’intention et l’opportunité. Une salope au pouvoir fera autant de mal qu’un salaud (ya qu’à voir les livres d’histoires)

          • Iren-Nao 4 avril 2015 12:43

            @Matti King

            On dirait que depuis 1968 (si vous étiez née) pas bezef d’eau est passée sous votre pont pour nous servir cet insipide discourt d’un conformisme affligeant, que je n’ai d’ailleurs pas pu lire en entier.
            Vous aurez par ailleurs peut être note que le monde est loin d’être globalise selon le modèle de merde anglo saxon.
            Votre discours est au surplus sans objet puisque selon les gens de votre tendance il n’y a plus ni sexe ni race, alors cessons les gémissements.Quant aux privilèges, ils ne se repartissent pas que selon les sexes (pour ceux qui en ont encore.
            Comme pour les invertis, votre combat devient si grotesque, que il vous reviendra droit dans la tronche (ou mieux)

            Iren-Nao


          • WakeUp 4 avril 2015 15:52

            @Matti King
            C’est bien ce que je pensais, vous êtes juste une revancharde. Vous ne voulez pas vraiment l’égalité homme-femme, vous voulez juste un renversement du pouvoir, comme les 3/4 des féministes.
            Vous en avez peut à faire de savoir si les droits de l’Homme conviennent, s’ils sont appliqués, s’ils ont un sens. Vous voulez juste les rebaptiser « Droit des Femmes » parce que vous ne comprenez pas la langue française dans laquelle le mot « Homme » n’a aucune connotation macho. Un peu comme les féministes Américaines, qui s’appelle « wymyn » pour effacer toute trace du mot « men »/« man ».
            - -
            Je ne trouve pas ça très intéressant désolé. Je considère que l’humanité s’en sortira lorsque les gens développerons une conscience lié à cet état, et non aux multiples états particuliers qui nous divisent.
            Vous vous rangez vous même dans les communautaristes (peut-être est-ce dû à votre long passage aux US, pays ultra-communautariste), dans la même case que les racialistes et les supporters de foot...
            - -
            C’est vraiment dommage, vous desservez la cause des femmes, et servez celle des dominants de ce monde.


          • Matti King Matti King 4 avril 2015 21:29

            @WakeUp Hello !! Et vs vs causez pour la cause des dominants.....


          • WakeUp 5 avril 2015 03:53

            @Matti King
            « C’est toi qui l’as dit c’est toi qui l’es ! »
            Non sans déconner, je suis sûr que votre propos à un sens, mais là je ne comprends ni le quoi, ni le pourquoi...
            Une petite argumentation serait la bienvenue ;)


          • Matti King Matti King 5 avril 2015 15:38

            @alinea
            Hahaaaa Vs etes irrecupérable.....Bon voyage ds le ni le quoi ni le pourquoi...L’argumentation ? hahaa wow
            Ya du boulot !!Bonne chance à vs...


          • WakeUp 5 avril 2015 16:01

            @Matti King
            Fantastique. Nous voilà rendu au point où celui qui demande une argumentation est tourné en ridicule. Vous êtes mûre pour passer à la télé.

            Bonne continuation à vous également


          • JC_Lavau JC_Lavau 6 avril 2015 19:09

            @Matti King : « Femmes avec 1 grd F qui englobe l’homme ».

            Bah, c’est presque comme cela que le voient ces dames en toge noire et jabot blanc qui tranchent de nos vies au Féministan judiciaire, presque. Là il n’est pas question que l’homme ose se voir comme l’égal de la femme. Il ne sera jamais son égal, mais tout au plus une sous-femme, un Untermensch qui n’a pas grand chose d’humain.

            Oh quel poète dira la jouissance de la magistrate qui condamne un innocent pour l’exemple, pour terroriser les autres pères ?

            Quel poète dira la jouissance de l’avocate qui siphonne tous les biens de l’accusé qu’elle « défend », qui subtilise toutes les pièces à décharge, puis disparaît juste avant l’audience ?

            Ah Matti, combien tu as raison de rappeler que les femmes ont des droits, rien que des droits et des privilèges, tandis que les hommes - pardon les sous-femmes - n’ont que des devoirs et des obligations !

            Quand à ceux qui refusent de se laisser dominer et dompter, simple : il suffit de les suicider à bout portant, ou à défaut de les regrettablement-accidenter.


          • bakerstreet bakerstreet 3 avril 2015 16:36

            « Les Droits de l’homme expriment parfaitement le fait que les femmes n’ont pas de droits définis »....

            C’est de l’humour, ou de la provocation ?...Le terme homme est là générique, et signifie humain, et englobe les droits de l’homme et de la femme.

            Sinon que dire de ce long panel qui ressemble à une harangue de rap ?
            La sexualité des femmes ?...Faut pas que ça devienne douloureux tout de même, le plaisir, que ça devienne une sorte de devoir, de performance. 
            L’idée qu’on ne peut mener une vie heureuse d’ailleurs sans sexualité est une belle connerie, un nouveau artifice....On cherche à vous aliéner à des objectifs mercantiles et de consommation qui ne disent pas leur nom. Cette société est celle de la consommation. « Jouissez ! Brandes d’abrutis » 
            Après avoir été un interdit, voilà que c’est devenu une obligation...Personnellement je suis un homme et je ne me reconnais pas dans les standarts d’identification viriles ( c’est le mot) qui sont proposés, et qui existent pour un sexe tout comme un autre. On veut à tout prix vous faire entrer dans une case ; à vous de prendre de la distance, de vous en foutre de leurs conneries.
            J’ai tendance à croire que le progrès n’existe pas, que c’est un artifice, que seul l’équilibre existe en ce monde. 
            A chacun de le trouver, en avalant pas les grosses couleuvres. 

            Mais la guerre des sexes telle que vous la voyez, c’est un peu de la préhistoire. Ce qui est en jeu, maintenant, c’est le clivage de l’argent, de plus en plus insolent, de plus en plus obscène...
            Une nouvelle pornographie qui nous viole ! 
            Alors vous savez, il ou elle...

            • volpa volpa 3 avril 2015 16:50

              Je crois bien que l’auteur ne connaisse pas bien les femmes.


              • Matti King Matti King 3 avril 2015 21:29

                @volpa Je pense idem de vous !


              • volpa volpa 3 avril 2015 22:56

                @Matti King
                J’ai remarqué après coup que tu étais une femme.
                La femme a quelque chose en plus de l’homme. La malice pour nous baiser.


              • arcadius arcadius 3 avril 2015 16:53

                Bonjour,

                beau texte
                je ne sais pas si les femmes doivent « imposer » leur sexualité, il me semble qu’elles doivent en tous cas la faire respecter..

                Je ne suis pas sûr qu« il n’existe qu’une sexualité féminine mais mon expérience est loin d’avoir épuisé ce continent qui reste sinon »noir", largement mystérieux, parfois inquiétant mais Dieu merci toujours aussi fascinant et attirant.

                J’ai eu la chance de rencontrer assez tôt (22 ans quand m^me) une femme qui m’ a initié rassuré et éduqué.

                j ai appris d’elle que l’amour n’était pas forcément une compétition sportive, ni seulement un art martial, mais qu’on pouvait faire l’amour comme on boit lorsque l’on a soif, ou se reposer lorsqu’on est fatigué, c’est à dire simplement sans projet de victoire ou de performance, un grand merci à cette femme qui m’a ouvert au monde de la sexualité simple et naturelle.


                • Ruut Ruut 3 avril 2015 17:02

                  Les femmes sont les premières a apprécier et a revendiquer la mode actuelle.
                  Ce sont les première a mater le porno.
                  Sous estimer la femme c’est rentrer dans son jeu.
                  Une femme motivée est capable de tout, vraiment tout.
                  A toutes les époques l’Homme fut le dindon de la farce féminine, le plus drôle c’est qu’il ne l’as toujours pas compris.


                  • arcadius arcadius 3 avril 2015 17:47

                    @Ruut
                    « A toutes les époques l’Homme fut le dindon de la farce féminine, »

                    peut être, je n’en suis pas aussi sûr que vous mais son statut de « génitrice » lui donne un avantage
                    et une supériorité incontestable selon moi en matière de sexualité.

                    Que je le reconnaisse ou non, l’expérience de la sexualité, c’est faire consciemment ou bien plus souvent inconsciemment, le « retour » au giron maternel, ce quelque part mystérieux et donc angoissant qui nous a engendré mystérieusement et qui est le domaine féminin par excellence.
                    Que je me moque de cette réalité, que je la nie ou la tourne en dérision, ou que je fanfaronne est la marque la plus criante de cette inquiétude masculine, sourde et confuse à l’origine de biens des comportements péjoratifs, cavaliers et puérils mais compréhensibles de bien des hommes.


                  • Matti King Matti King 5 avril 2015 15:41

                    @jarnicotonPensez à la connerie phallocratique...1 petite méditation pourrait vs surélever au dessus de votre bouclier qui vs sert de protection ! Dommage pour vs ;)


                  • coinfinger 3 avril 2015 19:04

                    Je suis , mais alors ,trés largement revenu , sur la question de l’émancipation des femmes et de la libération de leur sexualité , comme d’ailleurs pour celle de l’homme .
                    Parce que j’ai joué çà , avec conviction , avec une femme qui elle méme y souscrivait pour m’apercevoir au final , malgré moi et avec réticenses , que ce qu’elle cherchait réellement , au final , c’était d’étre dominée .
                    Comme une crapaude par son crapaud .
                    Le mystére de la sexualité féminine c’est important à savoir , pour commencer , que c’est un mystére pour la femme , elle méme . Et qu’il n’y a que l’homme apte à résoudre les mystéres .
                    Alors il les résoud comme il peut , selon les circonstances , elles sont quand méme trés patriarcales , j’en conviens , y a jamais eu autant d’inégalités , à la femme de suivre , si elle suit pas , elle suit pas , elle peut toujours essayer d’aller voir ailleurs , si y en a un qui resoud mieux .
                    La sempiternelle complainte des femmes , c’est un vieux poncif aussi . J’en ai fréquenté beaucoup
                    j’en ai vu beaucoup encore pire que les hommes dans l’exercice de l’autorité .
                    Je prend ce genre de discours vraiment avec des pincettes .


                    • sls0 sls0 3 avril 2015 19:28

                      L’équanimité peut être un obstacle à la vie maritale, difficile à vivre avec quelqu’un pour qui ’’meilleur que’’ est illusoire.

                      Pour les relations de couples depuis une vingtaine d’années, je n’ai qu’un regard externe.

                      Pour ce qui est de la sexualité, malgré que je ne cours plus après, ça arrive encore de temps en temps.

                      Parler de la sexualité féminine je ne pourrai pas, je me suis aperçu qu’il y avait des sexualités féminines.
                      Les réponses selon les tempéraments et circonstances seront différentes mais il y aura toujours le respect de l’autre comme guide principal.

                      Il y a des chances qu’un béotiens respectueux de l’autre fera moins de dégâts que le pro de la physiologie féminine sans respect. Au moins il sera à l’écoute de l’autre.

                      @ Matti.
                      Je réside dans un pays macho*, si pas mal de mecs, le coup de pied au cul ils le méritent, il reste pas mal de femmes à éduquer, combien de fois je leur dis que d’être sexy parce que c’est leur choix c’est normal, là je ne vois qu’un étal de boucherie.
                      Ouvrir les yeux des hommes c’est bien, ceux des femmes aussi, mais en faisant appel à la raison, dans le cadre d’une lutte entre sexes c’est peut être contre-performant.
                      * 11% de mineures enceintes.
                      Malgré un certain détachement, la vue d’une jolie fille sexy attire mon regard, si c’est pour vendre du reblochon ou autre, je trouve cela idiot mais tellement humain. (de ma part aussi)
                       


                      • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 3 avril 2015 20:06

                        Les revendications sexuelles des femmes, je n’y crois pas un instant, tout n’est qu’une question de pouvoir et de savoir qui l’exerce.


                        • stetienne stetienne 3 avril 2015 20:51

                          c est pas sous les pavées la plage c est sous la burka le plaisir


                          • Agafia Agafia 3 avril 2015 20:53

                            Beaucoup de vérités, hélas, dans ce constat. Beaucoup d’impressions déjà personnellement ressenties.


                            Quant aux femmes « qui jouent le jeu » pour plaire aux hommes, elles se trahissent souvent elles-même. Il suffit de « gratter » un peu dans une conversation pour s’en rendre vite compte.

                            Une chose est sûre et que je constate régulièrement, c’est que la pornographie, de la plus soft à la plus trash, devenue si accessible via le net, même dans ses formes les plus hard, déforme totalement la vision de la sexualité réelle. Une pornographie faite par les hommes et pour les hommes dans sa grande majorité. 
                            Beaucoup, et dès la prime adolescence, en consomme régulièrement, parfois jusqu’à l’addiction et comme toute addiction, cela les pousse à la surenchère. Regarder une femme faire une fellation à un homme excite au début, et puis moins, alors on passe au gang bang, etc.
                            Ils y puisent des habitudes, de fausses idées, des gestes et des paroles qu’on rencontrait beaucoup moins il y a 20 ans, car ils ont appris à travers les films X et reproduisent ce qu’ils voient, croyant que c’est comme ça que les femmes aiment être (mal)traitées. Et par exemple, il est parfois difficile de faire comprendre qu’être traitée de salope ou de chienne pendant l’acte sexuel ne nous excite absolument pas (du moins en ce qui me concerne), et qu’au contraire, certaines paroles ou actes émoussent le désir, ou le casse net.

                            La sexualité devenue une consommation comme une autre dans une société blasée par le consumérisme.

                            Heureusement, l’Amour et le verbe existent encore, alliés, ils permettent de faire comprendre à l’autre ses désirs tout autant que ses propres limites. L’essentiel étant le respect de soi-même et le respect de l’autre. Faire plaisir en se faisant plaisir, sans contraintes.

                            • alinea alinea 3 avril 2015 21:33

                              @Agafia
                              À ce propos des séries X et compagnie et de que cela (dé)génère, j’avais préparé un article : « savez-vous ce qu’est un kiwi ? »
                              ... pas eu le courage de le finir !!


                            • Abou Antoun Abou Antoun 3 avril 2015 21:18

                              Certains (grands) hommes se sont penchés sur la sexualité féminine :
                              95%


                              • alinea alinea 3 avril 2015 21:26

                                Ah oui ! Ne pas oublier non plus qu’on peut jouir en rêvant, en dormant, sans stimulation physique aucune...je vous laisse réfléchir à ce que cela suggère...


                                • tf1Groupie 3 avril 2015 22:16

                                  "Que sait-on sur les femmes fontaines ? Quelle sont les statistiques concernant ces femmes ? Il n’en existe pas, personne ne s’interroge sur ce phénomène plus tôt extraordinaire et qui donne à rêver."

                                  Le problème est que ce phénomène a acquis une notoriété grâce au porno ... un peu contradictoire avec la ligne de cet article.


                                  • Matti King Matti King 3 avril 2015 23:29

                                    @tf1Groupie Et non justement. Le porno a pris des confidences de femmes pour évacuer la véracité des femmes fontaines, en utilisant des images du porno qui n’a rien à voir avec les femmes fontaines. Les femmes fontaines ,c’est la jouissance merveilleuse qui survient ds un moment où l’homme et la femme ne contrôlent plus ce qu’ils font tant ils sont dans un intense moment de plaisir.Le porno,c’est tout sauf le magique qui peut naitre d’1 situation amoureuse où le contrôle n’existe plus !


                                  • tf1Groupie 4 avril 2015 12:46

                                    @Matti King
                                    Je ne crois pas que l’on puisse attendre du « magique » de la part du porno ; j’ai l’impression que vous cherchez à faire endosser au porno un rôle qu’il n’a pas.
                                    Ce n’est qu’un mode d’expression, mais au moins c’en est un.

                                    Car vous dites qu’on ne parle pas assez de la sexualité féminine, mais qui doit en parler, comment ?
                                    Vous même n’en parlez pas !

                                    Et quand certaines femmes en parle c’est dans des livres comme « 50 nuances de grey » qui ne fait que reprendre le thème de la violence et de la domination, ce que l’on reproche aux hommes !!

                                    Si les femmes sont bloquées sur la question du sexe c’est un peu hypocrite d’en faire le reproche aux hommes ; ce schéma de la victime commence à trouver ses limites.


                                  • Matti King Matti King 4 avril 2015 22:35

                                    @tf1Groupie
                                    Hahaaa Du porno ?C’est vs qui jetez le porno qd vs pensez par ex que les femmes fontaines st 1 invention du porno. Vs lisez ce que vs avez envie de comprendre. La sexualité féminine qui doit en parler ? De tte évidence pas vs. Le magique,c’est clair haha vs ne l’avez jamais approché.
                                    La domination masculine existe bel et bien au travers de la sexualité. Allez un peu sur le blog de patric Jean,qui a réalisé La Domination Masculine . Si vs alliez faire 1 tour de ce coté là ?

                                    http://blogs.mediapart.fr/blog/patricjean/270315/laurent-bouvet-les-droits-de-lhomme-et-les-petits-privileges-masculins


                                  • Jelena 3 avril 2015 22:36

                                    Si une féministe prendrait son pied au lit, elle ne serait pas féministe.... Cela coule de source.



                                      • gaijin gaijin 4 avril 2015 18:38

                                        " La bataille des femmes pour imposer leur sexualité est un projet très important qui doit aboutir et casser la vision patriarcale que les hommes ont sur les femmes "
                                        et ben on n’est pas prêt d’avancer .....
                                        et si on se posait la question de la sexualité humaine ?


                                        • Matti King Matti King 4 avril 2015 22:40


                                          http://blogs.mediapart.fr/blog/patricjean/270315/laurent-bouvet-les-droits-de-lhomme-et-les-petits-privileges-masculins

                                          Allez donc faire 1 tour sur ce blog de Patric Jean qui a réalisé La Domination Patriarcale. Je comprend que vs ne voulez pas scier la branche sur laquelle vs êtes assis, vs et vos ancêtres depuis des millenaires.


                                        • kalachnikov lermontov 6 avril 2015 00:14

                                          @ Matti King

                                          Inculture ou malhonnêteté de sa part concernant ce point : « Or, on trouve ainsi, même dans les références religieuses :  »Dieu créa l’homme à son image.« Point de majuscule dans ce cas, la règle est limpide. »

                                          Il se base sur une traduction ! Il se trouve qu’en hébreu biblique plusieurs mots désignent l’homme. ’adâm, ’îsh, etc.

                                          Ce mot ’adâm dérive de ’adâmâh, ’sol’.
                                          Le nom d’Eve vient lui de hawwâh, une forme ancienne de hayyâh, qui signifie ’vivante’.

                                          Bref, en un mot n’importe quoi.


                                        • kalachnikov lermontov 6 avril 2015 01:15

                                          Concernant le (beau) film d’I : c’est un peu prosaïque. Le sujet semble plus large ; qq ch comme : longtemps réprimée, la Nature sort de son lit et finit par tout engloutir.

                                          Ta vision du porno (fellation & sodomie comme clichés) est très ’ethnocentrée’ ; le porno japonais est très particulier, par exemple : surprésence de la jeune fille très jeune, quasi adolescente, habillée en costume d’écolière (ça louche pédo quand même ; on est loin de la ’mère de famille que j’aimerais sauter’) ; tendance sadomaso (le ligotage torturant dans des positions inconfortables érigé en art) ; les organes génitaux floutés ; le bukakke (déluge de sperme). Question humiliation de la femme, ce porno folklorique fait fort quand même et ce n’est pas nouveau, cf. ’l’empire des sens’.

                                          C’est un sujet très intéressant que la représentation pornographique, c’est-à-dire la mise en scène de l’acte sexuel. Parce que contrairement à ce que tu penses, c’est le réel qui nourrit le porno et non l’inverse. Si tu regardes des pornos du début XXè, tu remarques que la sodomie est quasi absente ; mais tu peux noter que la fessée est une sorte de passage obligé. Dans les années 70, il y a beaucoup de pornos avec des religieuses, des nazis et des infirmières. Etc.

                                          C’est l’esprit néolibéral qui génère le porno actuel : il y surproduction, hyperdémocratisation/massification. Et le consommateur au milieu de cette pléthore en veut pour son argent. D’où hyperconcurrence, hypercompétition entre les travailleurs (du sexe). Il y a un modèle économique derrière. Puis il ne faut pas se leurrer sur la nature humaine car il se trouve que les sites de rencontres explosent dans le même temps. Il semble qu’on ne croit plus au prince charmant, à l’idée que le couple reconnu socialement soit l’espace où on puisse s’épanouir.


                                        • JC_Lavau JC_Lavau 6 avril 2015 17:41

                                          @Matti King

                                          Mhouais...
                                          http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/rires/change_davis.jpg

                                          Domination patriarcale, vous disiez ?

                                          A moins que ? https://www.youtube.com/watch?v=2ADhZMCM4QE



                                          • nemotyrannus nemotyrannus 4 avril 2015 23:30

                                            C’est quand même inouïe cette manie de dire « dictats imposés » alors qu’il n’est là que question de responsdabilité de la part de celle qui se sent obligée d’agir selon les désirs impossibles de l’autre , mais surtout de fantasmes .

                                            Ou même cette idée que l’on ne connait que la sexualité masculine alors qu’on continue bêtement à ressortir ces idées selon lesquelles les hommes ont « peur de la sexualité des femmes »ou « aiment forcément dominer ».

                                            Quant à tout rejetter sur la sexualité vérouillée des femmes empêchant celle des hommes d’évoluer, on peut aussi bien ressortir l’élitisme sexuel des femmes comme source première de tous ces maux. 

                                            Pour un peu on s’attend à voir parler de privilèges hétérosexistes et autres foutaises dans le genre tellement le discours est réchauffé et dans la droite ligne de pensée féministe victimaire , avec les délires marxistres_sociales des patric jean et autres.


                                            • Matti King Matti King 5 avril 2015 15:56

                                              @nemotyrannus Wow encore un d’irrecuperable pour le moment. Dommage pour vs....Vs perdez bcp mais vs ne le decouvrirez peut etre jamais. Être ferméà 1 vision de femme qui n’est pas forcément du feminisme mais après tt bcp d’h ont 1 sainte horreur du feminisme comme bcp de f ont horreur des hommes machos qui ne voient qu’au travers de leurs braguettes et c’est cette partie du corps de l’h ,au grand dieu, qui se sent agressé et castré. Féministe, forcément celle qui parle de la femme, sinon,elle s’écraserait. L’ homme est celui qui vit sur les privilèges de la domination patriarcale.C’est confortable . Faut pas que ça change ! Qu’est ce que vs perdez d’etre aussi convaincu que vs avez raison car 1 femme, d’après vs, n’est que victimaire et n’a rien à partager ou à réclamer puisque l’h avec 1 grd H est homme et femme, non,la femme est englobé ds l’homme...hahaaaaa Il faut avouer que le cerveau de l’h est souvent ds son pantalon,d’où les confusions que ça peut entrainer....


                                            • WakeUp 5 avril 2015 16:04

                                              @Matti King
                                              Non non, lorsque nous parlons de victimisation, nous parlons de vous, pas des femmes en général. Ne faites pas de votre cas une généralité, vous ne parlez qu’en votre nom, et pas en celui des femmes que je côtoie, que j’aime et avec qui le respect est mutuel et profond.


                                            • JC_Lavau JC_Lavau 6 avril 2015 17:34

                                              @Matti King.

                                              D’autant que tout bébé mâle est déjà un monstre qui mérite la mort :
                                              http://injusticestories.com/i-aborted-my-baby-because-it-was-a-boy/

                                              Et si par erreur on l’a laissé en vie, on peut encore le zigouiller après, et ressortir libre du tribunal :
                                              http://dyalie.free.fr/Pau3.gif
                                              http://dyalie.free.fr/Pau2.gif
                                              http://dyalie.free.fr/Pau1.gif

                                              Alternative : le castrer après naissance :
                                              http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/un-couple-lesbien-fait-changer-le-119508

                                              Oh, vous trouverez encore d’autres moyens, on vous fait confiance !


                                            • kalachnikov lermontov 5 avril 2015 00:27

                                              Je doute que la recherche puisse quelque chose à l’absence d’amour ou à son manque.


                                              • arcadius arcadius 5 avril 2015 08:26

                                                Bonjour,

                                                la recherche ne règlera rien, puisque l’angoisse de l’homme face à « l’origine du monde »
                                                relève de l’irrationnel....laissons agir le mystère, la grâce et l’amour pour amener ceux qui ont des yeux à l’initiation charnelle...

                                                http://www.dailymotion.com/video/xgp06i_jean-ferrat-l-amour-est-cerise_creation?start=3


                                                • JC_Lavau JC_Lavau 5 avril 2015 15:50

                                                  Gynocentrisme comme d’hab.
                                                  Accusations préventives comme d’hab.
                                                  Sexisme misandre comme d’hab...

                                                  Heureusement que Slate nous a expliqué qu’après le triomphe du misandrisme victimaire, il fallait oser le misandrisme triomphal :
                                                  http://www.slate.fr/story/91069/misandrie-ironique-feminisme-male-tears
                                                  C’est sûr qu’il faut vachement d’audace et de courage pour ne prendre aucun risque, en notre Féministan surenveloppé.

                                                  Toujours aux ordres des mêmes princes, Slate nous a aussi certifié que « Le dioxyde de carbone étouffera la forêt »...

                                                  Il ne restera plus qu’à arbitrer le partage du butin entre la dictature du Femellariat et la dictature du WWFariat. J’ai une vague idée de ce qui arrivera alors aux hommes de paille et aux femmes de paille qui s’y croyaient, sélectionnés sur leur bêtise et leur misanthropie.


                                                  • JC_Lavau JC_Lavau 6 avril 2015 07:33

                                                    Ne soyez jamais le fils, le frère, le père ni le mari d’une féministe !
                                                    Elle vous fera payer très cher le délit de masculinité, que vous commîtes rien qu’en naissant.

                                                    La journée de la féministe est assez répétitive :
                                                    Reprendre le pouvoir, reprendre le dessus, envoyer une bordée d’insultes, benner un tombereau de reproches, faire subir une colère, et reprendre au début, avec des variantes quant à l’ordre des opérations.
                                                    Ainsi l’ordre "benner un tombereau de reproches, reprendre le pouvoir, faire subir une colère, reprendre le dessus, envoyer une bordée d’insultes" est tout aussi valide dans l’emploi du temps de la féministe. Et puis ça introduit de la variété.

                                                    Sur les frêles épaules de la féministe repose un apostolat harassant, épuisant, de tous les instants, son devoir envers le Parti : ne jamais relâcher la guerre de longue durée contre l’existence même des mâles, ce scandale intolérable de l’existence des chromosomes XY et de la reproduction sexuée. Ah si seulement le Créateur l’eût écoutée, il n’y aurait que des lesbiennes dans la ville, et grâce à la parthénogenèse, ce serait le paradis sur Terre : aucun enfant ne pourrait plus jamais échapper à la toute-puissance matriarcale ni contracter d’autre mariage qu’avec sa maman.

                                                    Comme la perfection n’est pas encore réalisée, il y a encore des féministes qui pratiquent l’hétérosexualité. Toutefois, il convient qu’elles soient très rigoureuses dans le dressage de leur mec. Il ne sera jamais tolérable que le mec échappe à la guerre de longue durée, ni ose développer la moindre réflexion qui échappe au sexisme misandre victorieux. Prenons le cas des freudiens et de leur parlance carabistouillée : le mec sera autorisé à critiquer les amphigouris précieux de Pascal R., mais la féministe lui volera dans les plumes s’il ose critiquer les mines entendues et supérieures de Ghislaine K. sur telle de leurs expressions volontairement fallacieuses. Dans le second cas, le mec est coupable de misogynie, et il faut le lui faire payer cher.

                                                    En amours hétérosexuelles, la règle du jeu est que la somme soit négative. Qu’importe combien la femme y perd, pourvu que l’homme y perde davantage, qu’il n’oublie jamais que lui doit fournir tous les services, sans jamais rien demander ni obtenir en retour. C’est elle la maîtresse, et lui le serviteur, qui doit toujours exhiber une attitude soumise.

                                                    La féministe choisira elle-même les peintures et papiers peints que le mec posera chez lui : il doit poser du vieux rose dans son couloir, afin de montrer que même chez lui, c’est encore une maison vaginale.

                                                    La féministe peut-elle être intelligente en amour, et heureuse en amour ?

                                                    Bah oui, la féministe peut faire illusion quelques jours, au mieux quelques semaines, aussi longtemps que les hormones sont là, et lui imposent l’intelligence de l’espèce via la stratégie de l’espèce, aussi longtemps que les orgasmes l’inondent d’ocytocine et d’endorphines.

                                                    Mais quand l’intelligence de l’espèce perd de son emprise, nulle intelligence individuelle ne peut prendre le relais, chez la féministe : autoritariste née, elle ne songe plus qu’à sa guerre à mort pour le pouvoir, tous les pouvoirs. Bien qu’il soit possible qu’individuellement, elle ne soit pas diagnostiquable comme paranoïaque, elle demeure adhérente à une doctrine paranoïaque, et la loi générale lui est collectivement applicable : les paranoïaques ne jouissent pas, et baisent atrocement mal et le plus rarement possible, de peur qu’une micro-parcelle de contrôle, de pouvoir et de suprématie leur échappe.

                                                    Est-ce à dire que la féministe ne baise plus ? Si, à une condition : soit que son vagabondage sexuel lui serve à dénier et humilier ses précédents amants, rabaissés au rang d’ustensiles passés de mode ou usés, soit que ses adultères lui servent à bafouer et humilier son cocu. Voilà ce qu’il lui reste d’héritage de la stratégie de l’espèce, et encore, seulement aussi longtemps que les hormones lui durent, seulement le temps que les horloges biologiques n’aient sonné.

                                                    A suivre.

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