La smart city : un cauchemar ?
La smart city, vous connaissez ? Encore un terme anglais à la mode... Et que nous promet cette ville connectée ? On parle parfois de "ville intelligente."
La dénomination a de quoi inquiéter : il s'agirait de déléguer l'intelligence à des objets, à une ville entière ? Et que devient l'intelligence humaine ?
Des caméras, des capteurs partout, des systèmes électroniques... une ville entièrement connectée...
Déjà de nombreuses résidences sont équipées de portails électriques, de caméras de surveillance, elles deviennent des bunkers, des lieux fermés, bien gardés, des prisons...
Au nom de la sécurité, les gens s'enferment, se protègent de toutes intrusions...
C'est ainsi que Gaspard Koenig décrit la ville intelligente : "Demain, la smart city nous obligera, selon la même logique, à utiliser exclusivement des véhicules connectés... Le coût de la déconnexion se chiffrera en ralentissements de la circulation et en accidents de la route. Mais protéger celui qui souhaite se déplacer à son gré, de manière anonyme et hasardeuse, sans prédéfinir sa destination ni partager son trajet, c'est préserver la liberté du promeneur solitaire et lui assurer la possibilité de dévier de sa trajectoire."
"La smart city, telle que conçue par les puristes de l'IA est une ville morte. Elle ne peut prendre vie qu'à travers l'exercice de la déconnexion."
Sous prétexte d'améliorer la qualité de vie des citoyens, on court le risque de la rendre invivable.
Cette surveillance généralisée a de quoi inquiéter... Les villes chinoises déjà équipées de caméras, de capteurs à tous les coins de rues ne nous font pas rêver.
C'est le règne de Big Brother qui nous menace...
Que dire du nudge ? "Il est déjà partout, il apparaît partout et sans aucune possibilité de délibération, sous forme de publicités, de notifications, de recommandations, de messages sur les réseaux sociaux ou de spams dans nos boîtes de réception. Notre cerveau est soumis à un hacking permanent. Ouvrir internet, c'est exhiber son intimité sur la place publique...", nous met en garde Gaspard Koenig.
Et il ajoute : "Nous passons notre vie numérique à nourrir sans le savoir des IA qui nous manipulent en retour."
Nos comportements sont aussi scrutés, analysés grâce à nos ordinateurs, nos smartphones.
Et, en fait, les gens choisissent volontairement de connecter leur vie à des géants du commerce mondial : le marché des smartphones, et des montres connectées est en pleine croissance.
Ce sont des actes délibérés de notre part, mais avons-nous vraiment conscience de cette emprise de l'intelligence artificielle sur nos vies ?
On peut parler d'une forme de servitude volontaire...
Le blog :
http://rosemar.over-blog.com/2022/09/la-smart-city-un-cauchemar.html
34 réactions à cet article
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Je ne vois pas ce qui vous terrifie, c’est pourtant tout à fait en accord avec les technologies injectées aux cobayes, très tendance homme augmenté . On ne peut pas valider continuellement la plandémie, les injections et craindre le transhumanisme . Le tout est vendu en lots groupés . Avec les télécommandes pour les « élus » bien sur, vous ne serez que les consommables fournis avec la smart city .
Avenir de rêve pour certains : au lieu de dire comme avant « Tiens ce soir, je me ferai bien une pizza, commande... »
Avec leur belle télécommande toute neuve, ils diront : « Tiens, ce soir, je me ferais bien une petite blonde de douze ans, commande... »
Les circuits de la petite blonde en question la conduiront tout droit à bon porc...
Le progrès...
Par contre, effectivement, ça n’est pas la vision du monde qui enchantera les humains adeptes du naturel, tel qu’existant depuis des milliers d’années .
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@Lynwec
Vous pensez donc échapper au nudge ? Vous avez internet, un ordinateur, une boîte mail, sans doute un smartphone ?
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@Lynwec
Qui peut désormais être déconnecté ?
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@rosemar
Mes équipements électroniques et audiovisuels peuvent l’être, mon corps non, vu que non modifié (à ma connaissance) . Je repasserai aux bouquins ...
Pour les injectés, allez savoir ... Comme ce n’est pas un vaccin, qu’est-ce que c’est vraiment ?
Vous pouvez déjà (enfin aux USA, mais comment on les imite sur tout...) être « rechargés » ...
https://www.lelibrepenseur.org/vous-pouvez-maintenant-recharger-votre-immunite-avec-un-booster-covid-19-mis-a-jour/
Prénom très en vogue à l’avenir (radieux) : Duracell(e pour les filles). -
@Lynwec
Mais votre esprit n’est pas influencé par le nudge ? Est-ce possible ?
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@rosemar
Tout ce qui nous entoure contribue à nous influencer, certains s’y prêtent très volontiers, d’autres moins ou pas du tout (mais le sont de façon mineure et indirecte) . Le début de la sagesse est d’en avoir conscience et de ne pas y contribuer volontairement .
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@Lynwec
Mais on pense toujours que seuls les autres sont concernés par le nudge... mais allez voir votre boîte mail : vous recevez des messages en fonction de vos centres d’intérêt...
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@rosemar
Il existe une fonction nommée « Indésirables » et des logiciels de messagerie tiers, autres que celui proposé d’office par votre FAI , à configurer selon vos souhaits .
De plus, il reste un niveau de filtrage à l’efficacité maximale : votre cerveau et la volonté qui l’anime .
De même que vous pouvez céder ou non au matraquage publicitaire (ou à la propagande que nous voyons partout), vous pouvez choisir d’ignorer les tentations que Big Brother mettra sous votre nez .
En définitive, il y a aussi la prise de courant qui ne se rebranchera pas toute seule, je pense...
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@Lynwec
Certes, mais désormais, tout le monde est connecté... les jeunes sont plus malléables et se laissent facilement influencer...
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@Lynwec
De plus, la smart city passe par une multiplication des objets connectés pour une optimisation maximale...
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On ne peux pas étre Pro Vaccin, Pro Greta, Pro LGBT, Pro OTAN, citer BFM TV, France Info et dénoncer en méme temps la degradation de l’environnment, les inégalités de richesse, le transhumanisme et Big Brother.
Voilà pourquoi j’ai pris mes distances avec ce genre de personnes qui ne regarde le monde que sous le prisme de sa propre personnalité au lieu de chercher à comprendre les tenants et les aboutissants à partir d’un point détaché de tout point de vue personnel
Il est dommage d’avoir conscience du cauchemar que reprèsente les smart city et de contribuer à leurs évenements malgré soi.
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@Florian LeBaroudeur
Mais tout le monde y contribue... Vous pensez y échapper ? Vraiment ?
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@Florian LeBaroudeur
Une prise de conscience s’impose...
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@L’auteur
Hummmm...
Je pense que vous faites erreur.
La « smart city » dans l’idée c’est fait pour remonter des données « techniques » par des capteurs : un nombre de véhicules dans un secteur, un taux de remplissage de poubelles, des informations de météo.
Ce ne sont pas de données personnelles.Et c’est d’ailleurs bien parce qu’il n’y a pas de données personnelles, que cette smart city ne voit pas le jour : le retour sur investissement n’est pas du tout garanti.
Les seuls qui ont intérêt dans cette smartcity pour l’instant ce sont les opérateurs télécom, car pour fonctionner cette smartcity a besoin d’objets connectés. Et donc de connexion.Pour ce qui est du flicage et de l’espionnage, pas besoin de smartcity : votre téléphone portable suffit largement.
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@titi
Mais :
« Les objets connectés, dont le nombre est en pleine explosion, contribuent à apporter la couche d’intelligence qui construit la smart city via l’Internet des objets. Le rapport Trends in Smart City Development, élaboré par la National League of Cities, aux États-Unis, dénombre pas moins de 17 de ces objets communicants. »
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@rosemar
Dans vos exemples il y a déjà des choses qui existent : les parkings, le remplissage des poubelles,
Mais on est très loin de la smartcity.
Tout simplement parce qu’un objet connecté
1. ça coute : il faut l’amortir
2. il faut justement le connecter : en général ce sont des cartes SIM donc un abonnement (bien que les systèmes radio soient à la mode)
3. il faut l’alimenter : tirer du cable, ou alors du panneau solaire mais ce qui limite beaucoup la capacité de l’objet.Tout le monde s’agite car il est possible de bricoler de l’objet connecté en deux temps trois mouvements avec des Arduinos ou des Raspberry.
Mais un objet connecté ça doit fonctionner h24, et j7, la nuit, le jour, sous la pluie, en plein cagnard.
Ca veut dire qu’il doit être « durci » et « tropicalisé ».
Et là ça coûte très très cher.Les objets connectés tout le monde en veut, parce qu’ils sont imaginés comme source d’économie....
Mais quand le capteur à mettre sur la poubelle coute 3 fois le prix de la poubelle, bah y’a plus beaucoup de candidats. Quand l’abonnement data pour qu’il communique coûte plus par an que le prix de la poubelle, bah y’a plus baucoup de candidats.Bref c’est de la flûte.
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@titi "il faut justement le connecter : en général ce sont des cartes SIM donc un abonnement (bien que les systèmes radio soient à la mode) . il faut l’alimenter : tirer du cable, ou alors du panneau solaire mais ce qui limite beaucoup la capacité de l’objet"
Au fond de ma bretagne, les techniques radio, longue distance, très faible consommation, autonomie en années sur batterie, type Sigfox ou LoRa, cartonnent.
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@titi
Sur les objets connectés, vous parlez de composants qui sont des ordinateurs de petites tailles, les Arduino et Raspberry avec un système. Et là effectivement l’autonomie n’est pas fameuse des heures ou des jours au mieux.
Je vous encourage à acheter un microcontrôleur de type ESP32, c’est facile à trouver autour de 10 € max. Wifi, BLE, Lora,... Il consomme très peu et dispose d’un mode « sommeil profond » qui permet d’envisager une autonomie plus longue. Mais ce n’est pas encore parfait, même si actuellement on peut espérer une autonomie de plusieurs semaines avec une batterie suffisante.
Ce microcontrôleur peut etre programmé en C en mode natif, mais si vous ne voulez pas vous casser la tête, il existe Micropython dont une version est adapté à l’ESP32. C’est hyper-simple, de nombreux articles sur le web en anglais et même en français pour mettre en place un IDE, tester, bibliothéques, ... Le langage est un Python très simple donc no problémo.
J’ai réalisé un prototype de gestion d’un portail automatique à partir d’un smartphone, ouverture, mode piéton, fermeture, entrebâillement, éclairage, minuteries,. Cela marche sans pb, mais je n’ai pas de pb d’alimentation, je dispose d’une alimentation à proximité.
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@Aristide
Raspberry est un ordinateur, mais pas Arduino.
J’ai donné ces exemples car ils sont désormais enseignés à l’école.
Et c’est vrai qu’ils donnent la possibilité d’obtenir rapidement des objets qui fonctionnent en mode « labo ».
Et du coup ils ouvrent tout un tas de possibilités... que la nécessité de durcissement et d’autonomie énergétique referme très vite.Lora c’est gratuit, mais pas Sigfox.
Ca fonctionne très bien à la campagne en « terrain ouvert ».
Dans un habitat dense c’est plus compliqué."Je vous encourage à acheter un microcontrôleur de type ESP32, c’est facile à trouver autour de 10 € max.
«
Le problème de ces composants peu chers c’est leur tenue dans le temps quand ils sont exposés aux intémpéries... ou à des utilisateurs brusques.
J’ai plutot tendance à aller vers des composants plus »industriels". -
@titi
Le problème de ces composants peu chers c’est leur tenue dans le temps quand ils sont exposés aux intémpéries... ou à des utilisateurs brusques.
J’ai plutot tendance à aller vers des composants plus »industriels"J’ai mis en place ce prototype à base de ESP32 et une chaine logiciel assez ... ludique entre l’interface IHM et le microcontrôleur. Si cela vous interresse.
Il est installé à l’extérieur, dans un petit boitier étanche, et aucun problème depuis plus de 3 ans !!!
Il est placé à coté du boitier CAME du portail et la carte électronique CAME a elle souffert, non pas des intempéries mais des bestioles. Les fourmis sont rentrées dans le boitier et on provoqué des pannes !!!
Pour éviter cela, il faut rendre étanche les boitiers et renforcer l’isolation aux entrées. souvent le cache plastique n’est pas suffisant, un peu de produit d’étanchéité et c’est joué.
Pour info, l’ESP32 est donné comme opérationnel entre -40 et 125 C° ....Si je parle de l’ESP32 c’est qu’il est très simple d’usage et dispose en standard de toutes les fonctions de communications et plus, et une exigence assez faible en alimentation ....Pour un prix anecdotique.
De plus les lycéen utilisent Python dans d’autres matières, j’ai fait ce choix pour accompagner mon fils à l’époque ...
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Brullo Lemerle l’homme qui fit trembler de rire par sa connerie , la Russie, La Chine & l’Inde.
Brullo Lemerle le commissaire de la police des températures ,
A vos thermomètres , baisser vos frocs & culottes Brullo va vous le mettre dans le cul .
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De quelle quantité d’énergie le monde aura-t-il besoin ?
Comme expliqué dans cette courte vidéo de quelques minutes à peine, il ne s’agit pas ici d’analyse ou d’avis quelconque mais bien de physique. Malgré des milliers de milliards investis dans l’énergie verte, celle-ci ne représente pas plus de 3% de l’énergie mondiale consommée actuellement. Deuxièmement, afin de la développer, elle va nécessiter une multiplication spectaculaire du nombre de mines dont personne ne veut, surtout pas les écolos. Ce qui se comprend aisément d’ailleurs car ces mines sont catastrophiques pour l’environnement et constituent d’importantes causes de pollution.
Ceci démontre à quel point le discours actuel concernant le tout électrique est tout simplement mensonger, c’est une impasse physique. Affirmer du jour au lendemain qu’il n’y aura plus de véhicules à explosion à l’horizon 2035 est insoutenable physiquement, c’est une impossibilité matérielle.
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C’est trou noir c’est troublant !!!!
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Hier, j’ai publié le Guide des théories du complot édité par l’Union Européenne. J’ai souligné cette étrange remarque introduite par le guide, selon laquelle les complots seraient des inventions populistes, mais les conspirations existeraient vraiment. En reprenant la définition officielle de la conspiration, on comprend qu’elle correspond parfaitement à ce qu’est le Great Reset.
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Avec la défaite qui se joue en ce moment , les ricains et les Ukrainiens s’attaquent à la Russie directement ,
Une ville Russe vient d’être pilonnée par des roquettes envoyées par des Himars .......
Donc la réponse sera nucléaire ?????-
@SPQR audacieux complotiste chasseur de complot
Je comprends mieux pourquoi le fils dep,te a quitté le sol français depuis quelques jours .
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В связи с появлением на фронте дронов, хочется заранее предупредить военное сообщество от излишних победоносных реляций и тем более создания данным БПЛА образа « чудо-оружия », вроде того, которым на Украине окрестили турецкий « Байрактар » :
1. Перед тем, как множество ударных дронов камикадзе и класса MALE насытят вооруженные силы, а вооруженные силы получат необходимый опыт обращения с ними, пройдет значительный промежуток времени.
2. Любые дроны сами по себе не выигрывают войны, они лишь занимают свои ниши на поле боя и для максимальной эффективности необходимо их совместное использование с пилотируемой авиацией, артиллерией и прочим.
3. Противник всё еще обладает значительными силами ПВО, способными на многих участках фронта противостоять средневысотным ударным дронам. Стоит быть готовым к периодическим потерям машин.
4. В случае масштабного насыщения поля боя дронами со стороны ВС РФ союзники Киева могут форсировать поставки ВСУ комплексов ЗРК (в том числе и современных), а также расширить их собственную номенклатуру ударных дронов.
Таким образом, в случае достаточного количества средневысотных ударников (аналогов « Байрактара » и « Ориона »), а также множества дронов-камикадзе, ВС РФ получит в свои руки крайне эффективный инструмент обнаружения и поражения украинской техники на десятки километров в глубину фронта, что частично решит проблему с беспрепятственно катающимися прямо у линии фронта колоннами противника, позволит эффективнее вести борьбу с украинской артиллерией, а также терроризировать личный состав в окопах и на марше, однако эти БПЛА не выиграют войну лишь своим появлением.
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Также поступают сообщения, что штурмовым подразделениям Вагнера удалось зайти в промзону Бахмута (Артёмовск) успешно взяв один из основных опорных пунктов ВСУ в этой стороне города.Таким образом шаг за шагом « музыканты » развивают дальнейшее продвижение вперёд.
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« Et que devient l’intelligence humaine ? »
Ah ben, en regard de la qualité actuelle tant des programmes d’enseignement que de l’information, on peut d’ores et déjà certifier qu’elle est frappée d’obsolescence programmée et ne devrait bientôt plus constituer qu’un lointain souvenir, ... pourvu que les mémoires de nos ordinateurs et les algorithmes de censure du web nous autorisent à encore en garder quelque trace.
Et si j’entends bien que des programmes scolaires d’éducation au sens critique sont proposés par l’éducation nationale, ils visent — à l’instar de l’actuelle croisade contre les « fake-news » - surtout à favoriser l’émergence panurgique de réflexes pavloviens de soumission et de conformation aux seuls diktats (économiques, scientifiques, sociétaux, médicaux, sanitaires, climatiques, géo_politiques, ...) de la Pensée Unique, en écartant d’entrée de jeu tout discours non officiellement validé par nos « autorités ».
Et il suffira pour se convaincre de l’état d’avancement du large programme d’abrutissement et de lobotomisation des masses actuellement en cours de s’aviser de leur niveau d’acceptation et de soumission aux pires atteintes perpétrées ces trois dernières années contre leurs libertés et toutes valeurs proclamées par la République des Droits de l’Homme et du Citoyen, sous le seul prétexte d’un virus à peine plus virulent que la grippe, et qui eut pu rester fort peu létal si tant est que les médecins eussent été autorisés à le soigner avant hospitalisation, comme il s’était toujours pratiqué jusque là !
« On peut parler d’une forme de servitude volontaire... »Oui @Rosemar, on peut !
Bien à vous, en vous présentant mes respectueuses salutations !
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« Que dire du nudge ? »Il est déjà partout, il apparaît partout et sans aucune possibilité de délibération, sous forme de publicités, de notifications, de recommandations, de messages sur les réseaux sociaux ou de spams dans nos boîtes de réception. Notre cerveau est soumis à un hacking permanent. Ouvrir internet, c’est exhiber son intimité sur la place publique...« , nous met en garde Gaspard Koenig. »
Oui, bon, notre cerveau est de fait soumis à un hacking permanent, et l’outil informatique étant dans son principe même un système de traitement, d’accumulation et d’échange des informations, le simple fait d’ouvrir internet et de se connecter à tel ou tel site livre notre intimité sur la place publique.
Ceci dit, on ne peut pas tout à la fois exiger le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la crémière, et l’usage éclairé d’un outil nécessite l’acquisition de certaines compétences techniques qui, si même elles ne ne permettent en aucun cas de les supprimer, peuvent considérablement limiter le niveau d’intrusion des publicistes et autres autorités dans notre intimité électronique.
Le sujet a déjà été abordé dans vos tribunes : plutôt que se lamenter sur la méchanceté du monde et la voracité des acteurs informatiques à pomper et exploiter vos « datas » pour mieux vous lobotomiser, usage préférentiel d’un ordinateur plutôt qu’un smartphone, installation de Linux ou autres systèmes d’exploitations alternatifs au commissariat de police « Microsoft Windows » dans votre bécane, installation d’un Firewall, configuration de l’accès à un DNS sécurisé, souscription à un abonnement VPN fiable pour vous connecter au réseau (de préférence non-affilié à la CIA ou au Mossad comme Nord-VPN et quelques autres), usage de moteurs de recherche alternatifs à Google (Duck Duck Go, ...), usage d’un navigateur relativement fiable (plutôt Firefox que Chrome) et recours au navigateur Tor pour les surfs les plus sensibles, bloqueur de publicités sur le navigateur (Ad-Block ou uBlock Origin), recours sur Firefox à une multitude d’extensions limitant de manière plus ou moins poussée la curiosité des annonceurs et autorités (liste non-limitative, en vrac et par ordre alphabétique sur Firefox : AdNauseam, CanvasBlocker, ClearURLs, Cookie Autodelete, Decentraleyes, DisableWebRTC, Facebook Container, Firefox Multi-Account Containers, HTTPS partout, NoScript, Smart Referer, uBlock Origin, ...), recours à des plateformes alternatives à Youtube (Odysee, Twitch, ...) et non-censurées pour publier vos vidéos, recherche de réseaux sociaux alternatifs à Facebook ou Twitter (Diaspora, Telegram, ...), usage d’une boîte courriel fiable (Proton Mail, ...) plutôt que GMail ou Yahoo, ...
Toutes ces démarches demandent naturellement du temps, l’acquisition progressive de certaines compétences pour configurer votre bécane et votre accès au réseau selon vos propres désirs et la modification avisée de certains « réflexes », mais si vous souhaitez un maximum préserver votre intimité en utilisant l’outil informatique, il faut choisir : la facilité d’accès aux outils « gracieusement » proposés par les GAFAM se paye toujours de quelque manière et "Quand c’est gratuit, c’est vous le produit !
Bien à vous, en vous présentant mes respectueuses salutations !
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@Samson
Mais qui prend toutes ces précautions ? qui demandent du temps, des connaissances en informatique...
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@rosemar
« Mais qui prend toutes ces précautions ? »Ben, celles-là et quelques autres (chiffrement des disques durs, ...), moi notamment, mais je suis très loin d’être le seul. Il suffit pour s’en convaincre de s’intéresser aux blogs et forums dédiés à la sécurité informatique.
J’admets que j’ai suivi près d’un an de formation en administration réseau et pour décrocher une certification d’administrateur système sous Linux, mais mes précautions restent basiques et feraient rire n’importe quel spécialiste un peu sérieux en sécurité informatique.
Maintenant, pour devenir spécialiste en sécurité informatique, un diagnostic de paranoïa aiguë constitue un indéniable atout, et il reste pas mal de boulot pour assimiler les innombrables failles de sécurité possibles, du hardware aux innombrables applications, sans oublier le système d’exploitation et les « drivers » ou modules.
Ce qui n’empêche pas l’usager lambda d’acquérir progressivement et à son rythme compréhension et maîtrise (toujours relative) de l’outil, ainsi qu’acquérir des rudiments d’hygiène numérique sur le réseau : toutes les notions en sont librement accessibles sur le net, il suffit de chercher.
Seul préalable, sinon indispensable à tout le moins très fortement recommandé pour approfondir, une maîtrise au moins basique du globish, qui ouvre accès à l’immense majorité des échanges et débats entre interlocuteurs issus des quatre coins de notre belle planète.L’avantage de GNU/Linux, c’est que — contrairement à Windows, son environnement logiciel et la plupart des applications brevetées qu’on y installe -, son système d’exploitation, la plupart des modules noyaux et l’immense majorité des applications sont sous licence Open Source (le code source en est accessible et ouvert), et que les possibilités de configurations et de bidouilles sont infiniment plus larges qu’avec Windows : pour prendre une comparaison culinaire, on peut comparer Windows à de l’alimentation « fast-food », déjà prémâchée et très largement prédigérée quand, même aisément accessible au débutant, Linux s’apparenterait plutôt à la recette du chef concoctée maison et épicée à souhait. Pour tout amateur curieux de savoir ce qui se passe sous le capot, c’est encore la voie la plus simple : les distributions GNU/Linux et toute l’info y afférente sont librement accessibles sur le net, et il dispose a tout le temps qu’il souhaite pour approfondir à loisir.
Mon ex-épouse, pas du tout fan d’informatique sinon pour des applications de base (surf, blogs, démarches en ligne, traitement de texte, photos et vidéos, ...) est passée de Windows à Linux il y a quelques années et maintenant, elle ne veut plus entendre parler de Windows, beaucoup plus lourd et lent dès l’allumage, et en fait bien moins souple à l’usage.
Comme en tout domaine, l’acquisition de compétences, d’expérience et d’une certaine maîtrise de l’outil demandent du temps, de l’énergie et surtout du degré d’envie de comprendre à quelle sauce on veut ou pas être mangé. A chacun évidemment son propre rythme et ses propres disponibilités, mais la démarche est loin d’être inintéressante, particulièrement en regard d’un outil et de technologies qui prétendent maintenant rythmer et régenter l’essentiel de nos vies.
Il faut surtout veiller à vivre en ne se laissant pas totalement absorber ou bouffer par la machine, et veiller à en préserver jalousement nos jardins plus ou moins secrets : personnellement, vous ne me trouverez par exemple jamais sur les réseaux sociaux car, outre le narcissisme parfois exacerbé auquel ils encouragent, je ne tolère pas l’instantanéité de réaction à laquelle ils enjoignent.
Bien à vous, en vous présentant mes respectueuses salutations !
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