La stratégie Drouet pour la suite du mouvement
La stratégie est l'art d'agencer des idées dans le but de remporter une victoire. Sans elle, l'illusion d'avancer ne dure pas et les réveils sont difficiles lorsque sonnent les trompettes de la défaite. Ceux qui pensent aujourd'hui mener les « gilets jaunes » les conduisent-ils à la déconvenue ? Ou ont-ils un plan A, voire B ?
Nous vous révélons la stratégie de Mr Drouet, par ingénierie sociale de son profil médiatique. La question que nous nous sommes posée est la suivante : existe-t-il un espace où un gilet jaune pourrait dire ouvertement son désamour pour quelqu'un comme Eric Drouet, ou jouit-il d'une protection (sur)naturelle ? Et pourquoi cet espace n'existe pas.
Lorsque le mouvement a commencé, quel plaisir de voir enfin un soulèvement pacifique et horizontal. Pourtant, celui-ci s’est très rapidement verticalisé et radicalisé, dans les propos, puis dans les actes.
Des signaux auraient dû nous alerter, mais sont passés inaperçus au milieu du flot d’euphorie et de colère. Les manifestations sont aujourd’hui un désenchantement et sont symptomatiques d’un cap suivi qui s’enlise un peu plus dans la stérilité systémique, un échec dont un homme incarne à lui seul la dérive sectaire et totalitaire, la profession de foi d’un narcissique (à son insu, comme tous les narcissiques). Mais nous y reviendrons.
La question que nous nous sommes posée est la suivante : existe-t-il un espace où un gilet jaune pourrait dire ouvertement son désamour pour quelqu'un comme Eric Drouet, ou jouit-il d'une protection (sur)naturelle ? Une question qui donne des maux de têtes à de plus en plus de gilets jaunes qui n'osent l'exprimer sur les réseaux sociaux principalement, terrain de quasi-monopole des partisans de la ligne dure et improductive jusqu'à présent. Par la voix de notre collectif, nous tentons ici de porter une parole et une analyse qui explique pourquoi sortir de cet état de fait est si compliqué.
À l’origine, soutenir les « gilets jaunes » n’était pas la mission de notre collectif. Nous préférions laisser se développer un mouvement organique, laisser mûrir l’expérience en restant à l’écart de cette rébellion philosophique qui se démarquait des autres luttes historiques par sa stratégie identifiable aux sociétés animales qui savent se défendre seules grâce à l’union d’individus au sein d’un groupe.
Nous sommes restés à l’écart lorsque ce mouvement a tenté de fendre l’armure du système par le soulèvement populaire, en vain.
Nous sommes restés à l’écart lorsque la stratégie du rapport de force à l’extrême fut essayée, en vain.
Voilà qu’aujourd’hui le mouvement se meurt, et nous sommes alors tombés d’accord pour tenter de le relever.
Torpiller un système complexe n’est pas chose aisée, mais nous avions une stratégie pour réussir à 5000 là où 200 000 avaient échoué.
Cette stratégie passait par le soutien logistique de personnes d’influence au sein du mouvement, personnes auxquelles nous apporterions les tactiques nécessaires pour vaincre et qu’ils ne maîtrisent pas par leur inexpérience. Peut-être pas celle du terrain, après tout, mais celle de l’Histoire.
Mais, voici pourquoi nous sommes, France en colère !!!, France énervée, France fâchée.
Nous sommes donc entrés en contact pour partager notre vision, autre que des manifestations, plusieurs semaines de cela, sur FaceBook.
Nous nous sommes aperçus que la principale difficulté allait être de briser le plafond de verre, transparent, mais existant, que lesdits « leaders » avaient formé au-dessus de la masse. Bien que l’archaïque Messenger nous certifiait des accusés de lectures venant de quelques sbires (le chef ne répond pas, voyez plus bas sa condescendance envers France blessée par exemple), nous n’avons eu aucun retour. Ce n’était pas un rendez-vous secret avec des fans ou des quidams, comme ils ne les aiment pas, mais comme tout autre deal aux rendez-vous secrets qu’ils ne dévoilent pas. Redit plus „simplement“, une „simple“ conversation privée sur Messenger, comme chacun en a beaucoup, avec des mots suffisamment „simples“ pour comprendre à qui ils avaient à faire et notre volonté de discrétion. Simple, simple, simple. Toute la suite découle dans ce terme.
Il y a deux conclusions à cela.
- La france en colère !!! a une stratégie et n’a pas besoin de la notre. De toutes évidences, elle a quelques difficultés à se mettre en place.
- La france en colère !!! n’a pas de stratégie et a préféré nous snober (des termes plus méprisants envers nous seraient pure conjecture, mais tout est possible)
Pourtant les signaux faibles existaient, nous n’avons pas pris le temps de les analyser, honte à nous, amateurs de détails pour projets ficelés. D’ailleurs qui n’est pas passé à côté ?
Le premier signal est celui d’un mec sympa, d’apparence motivée et sincère, se faisant connaître aux yeux du grand public par une phrase désormais célèbre sur l’Élysée, petite sortie médiatique qui nous a fait sourire plutôt qu’effrayer. Pourtant, cette phrase est bel et bien celle d’un putschiste, qui se prétend suffisamment fort, sûr de lui, pour faire chuter le pouvoir quasiment à lui seul.
Le deuxième signal est celui d’un mec « modeste », afficher en gras son propre nom sur celui d’un groupe de gilets jaunes. Ce n’est pas « la france en colère !!! », mais « la france en colère !!! d’Eric Drouet » ou encore la page « Gilets jaunes officiel d’Éric drouet ».
Le troisième signal est celui d’un mec « manipulateur », porte-parole „autoproclamé“ qui prétend ne pas être un « meneur », seulement lorsqu’il passe en justice. A-t-il les caractéristiques d’un meneur ? Un meneur dit-il où et quand manifester ? Un meneur se met-il en scène dans des vidéos grâce auxquelles il distribue aux yeux ébahis la bonne parole ? Un meneur peut-il être contredit ? Un meneur a-t-il à côté de lui des caporaux qui le protègent par la censure ? Un meneur a-t-il des fidèles qui ne veulent bien voir que ce qu’ils veulent voir ?
Quels autres signaux plus subtils ? Écrire « France » avec une minuscule ? Prétendre écouter en bon père des peuples tel Staline au travers de votes auxquels ne participe qu’une extrême minorité. Où manier ce qui aurait tendance à nous énerver le plus dans cette société gouvernée par la consommation : qui gère le business des produits dérivés dont les « leaders » sont les encarts publicitaires ???
Est-ce le mouvement des « pin’s jaunes », des « sweats jaunes », des « bombers sans gilets » ?
Pour terminer, rappelons le Drouet dans le texte en 6 phrases et leurs contradictions et à remettre dans leur contexte ( mais à chacune ont suivi des reniements pour calmer le jeu, pas pour prétendre et prouver d’avoir changé d’opinions ) :
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« Non, je n’ai pas voté FN »
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Le pacte de Marrakech, « c’est chaud ! »
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« Si on arrive à l’Elysée, on rentre ! »
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« Toujours accompagné » de sa mère dans les manifs
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Avec Priscillia et Maxime, « on n’est pas du tout raccord »
- « l’état d’urgence du peuple » et « un soulèvement sans précédent par tous les moyens utiles et nécessaires pour que plus personne ne soit victime de ces blessures de guerre ».
Donc, nous ne pensions pas qu’il allait falloir franchir le barrage des petits chefs de clan, et le sectarisme de la caste des leaders.
On peut se poser la question, le sont-ils réellement ou ne sont-ils que de nouveaux francs-maçons édulcorés à l’image de ceux qui sont à la tête des sociétés modernes ?
Si être « Gilets jaunes », c’est être un clone d’Eric Drouet ou marcher au pas derrière lui, alors nous ne sommes pas « Gilets jaunes », même pas un de ces fameux « Gilets Jaunes de canapé » comme ils les nomment, ceux qui ne sont pas d’assez bons soldats. On parle d’une France de moutons dociles, il faut croire que ceux qui ne voulaient plus être des moutons le sont restés, mais derrière un autre berger.
Nous pouvons tous tenir le même discours social. Les revendications sont-elles une marque déposée, un autre produit dérivé estampillé #LaFamille.
Voilà que nous en arrivons au quatrième signal faible. Quelle est donc cette famille ? Rien d’autre que l’oligarchie drouessienne.
#LaFamille, celle qui se retrouve régulièrement dans un MacDo pour refaire la France avec des idées toutes aussi grasses et basiques que leur malbouffe.
Un conseil des ministres autour du chef charismatique, protégé par son comité de salut public qui décide du discours à tenir, celui à censurer et des têtes à couper.
Pour mieux comprendre ce qu’est un groupe fasciste, je vous laisse lire l’encadré.
Oui, nous l’affirmons, Monsieur Drouet est un factieux qui s’approche du fasciste au sens italien d’origine (et pas forcement le sens donné à l’extrême droite d’aujourd’hui, ou une collusion idéologique ou intime entre Drouet et un Soral par exemple, ses vidéos tendent à le démontrer). Peut-être à son corps défendant, mais les faits sont là.
Les caractéristiques du fascisme ne se retrouvent pas toutes dans l'incarnation d'une partie des militants du mouvement derrière un homme. Voici celle qui correspondent : Le terme fascisme s'applique au sens strict à la période mussolinienne de l'histoire italienne. Le fascisme est un système politique autoritaire qui associe populisme, nationalisme et totalitarisme au nom d'un idéal collectif suprême. Mouvement révolutionnaire, il s'oppose frontalement à la démocratie représentative et à l'État libéral et oligarchique. Au nom de la masse est incarnée un chef providentiel. Le fascisme embrigade les groupes sociaux (jeunesse, milices) et justifie la violence menée contre les ennemis intérieurs, l'unité de la nation devant dépasser et résoudre les antagonismes des classes sociales.
Cette théorie du Monsieur Jourdain qui « ferait du fascisme autocratique sans le savoir » se vérifie si on en croit les sorties effacées sur l’immigration (quoique) et si on se penche en quelques lignes sur son profil psychologique.
Après des heures d’analyse de vidéo et publications FacebooK, Mr Drouet s’avère être un narcissique, atteint du syndrome du Sauveur, du syndrome de persécution, doublé d’un côté infantile dit de « Calimero », un homme sincère et courageux lorsqu’il se pose des questions, mais qui se noie dans son tempérament lorsqu’il cherche des solutions ou analyse des situations.
Ce qui ressemble à du bashing ou du „double slapping“, n’est en fait qu’une somme de toutes les attitudes, fortes ou faibles, que Mr Drouet démontre dans ses interventions publiques, dans la rhétorique ou dans les réactions, qui peuvent passer du pathos à l’éclair de génie charismatique pour tomber dans le déni ou les justifications propres aux passifs-agressifs.
Rien de nouveau sous le soleil. Nous ne sommes pas facilement maîtres de nos comportements, lorsqu’ils sont mus par les forces intérieures qui ne sont pas admises.
Principales caractéristiques d'un narcissique (très difficiles à admettre, même par l'entourage forcément, d'où la terminologie habituelle de perversion), à moduler avec les autres traits de personnalité de la personne : - Entretient une communication floue. - Change fréquemment d’opinion. - Raconte des mensonges. - Éprouve de la jalousie. - Est incapable d’avouer ses torts ou d’assumer la responsabilité de ses actes. - Est incapable de reconnaître les besoins ou les sentiments d’autrui. - Est continuellement en quête de reconnaissance ou de succès. - Présente parfois plusieurs visages, par exemple, le passage d’une profonde tristesse à la colère lorsqu’il est contrarié. - N’est pas conscient du mal qu’il provoque. Cependant, l’influence qu’il exerce sur autrui est calculée.
Il suffirait presque de survoler sans relire „L’art d’avoir toujours raison“ de Schopenhauer pour que ses adversaires sachent comment contre-attaquer, en ingénierie sociale ou politiquement, un tel profil psychologique. Aussi complexe qu’il semble derrière les mots sacrés de la psychanalyse, Mr Drouet a un profil totalement prévisible à ceux qui ne sont pas sous son emprise.
Ce qui ressemble à du bashing ou du „double slapping“ envers une seule personne, toujours la même, woh ! pourquoi parlerions-nous de Mr XY, militant forcené, qui n’est pourtant pas dans la position actuelle de Mr Drouet ?
L’épisode de la voiture est tout à fait frappant. Alors que les actes de destructions se multiplient et bien qu’il prend garde de ne pas y appeler à mots ouverts, préférant le déléguer aux responsabilités d’autres, voilà qu’il retrouve un matin sa voiture aux pneus crevés. Ô scandale, ô désespoir. Il n’y a pas d’omelette sans casser d’oeufs, et voilà que des lâches s’en prennent à ses biens à lui. Montez en épingle sur les réseaux !, le chef a été souillé.
Des lâches, des couillons, oui. Wooh mec !, ce ne sont que des pneus. Qu'aurions-nous pu dire d'équivalent ( et pourtant très léger) à ses certaines sortie sur Facebook : " Nous, nous aurions brûlé ce tas de boue. Le Fouquet’s obscène, on s’en cogne, ta bagnole aussi !" ?
Lorsque l’on souffle sur les braises, qu’on veut jouer les justiciers contre l’économie malfaisante, on ne se pose pas une fois de plus dans le rôle de la victime qui pleurniche sur un vulgaire bien de consommation assuré. (Après tout, les commerces le sont aussi, les fameux oeufs cassés dans l’omelette de la lutte sans discernement)
Sous les régimes totalitaires, la partie du peuple qui n’est pas d’accord avec LE peuple est un ennemi DU peuple. Logique efficace et imparable.
Appeler Macron à démissionner, très bien, qu’il se casse, imaginez un peu Drouet appelant Drouet à démissionner… ^^
Est-ce une personne que nous attaquons ? En toute vraisemblance. Désolé ? Mais ce n’est qu’une simple personne, un seul individu qui se veut incarner les victoires et la gloire à détriment des revendications, alors pas de compassion envers elle. Les règles du jeu s’appliquent à tous, seule la naïveté pousse à croire que l’on est protégé par une aura qui préserve des contradictions pointées du doigt. Personne ne reste immaculé lorsque jeté dans l’arène.
La question cruciale reste celle-ci : a-t-on affaire avec un système sphérique qui tient du totalitarisme ou de l’autoritarisme ?
Les caractéristiques communément reconnues du totalitarisme comprennent avant tout le monopole idéologique et le monopole d’appareil.
Le monopole idéologique ne veut pas nécessairement dire unicité d’opinion, opinion politique par exemple. Celui-ci se base sur une unicité de la vérité, qui ne laisse place ni au doute ni à la divergence et qui ne tolère en aucun cas les critiques.
Le monopole d’appareil se construit autour d’un culte du chef qui est le seul à connaître les aspirations et ce qui est bons pour le peuple, d’une main mise sur la communication ainsi que leurs vecteurs de propagation des idées, et enfin, de structures d’embrigadements, qui se caractérisent souvent par des cercles de radicalisation où les opinions circulent en vase clos, jusqu’à ce qu’une seule ne subsiste, celle du chef.
L’autoritarisme est plus simple à cerner. Il consiste en une concentration extrême de l’autorité, généralement dans les mains d’un seul homme (autocratie) ou d’un groupe de fidèles. Les caractéristiques majeures sont la quasi-absence de pluralité, l’absence d’idéologie claire remplacée par un fanatisme envers le chef, quelles que soient les idées qu’il véhicule, qu’importe leurs cohérences (ex., mais ce n’est qu’un ex. : bien qu’outré par l’argent des autres, personne ne serait outré par le rapport ambigu du chef avec l’argent).
Plusieurs caractéristiques communes aux deux systèmes : la censure et la réduction des libertés individuelles (votes remplacés par des plébiscites sans réels votants, exclusion du groupe des expressions d’opinions divergentes, vendetta…)
Aux vues de ces informations, faites votre choix quant à savoir quelle peut bien être la stratégie officielle ou non de Mr Drouet et de ses soutiens du premier cercle.
Si vous n’en trouvez pas, ne soyez pas étonnés. Vous saurez ainsi si vous vous trouvez prisonnier du culte du chef.
Parlons-nous d’attaque en règle ? OUI. Mais pourquoi cet acharnement ? La réponse est simple : nous sommes face à un problème de calendrier.
Il n’est plus l’heure de se poser des questions, ou ne pas oser dire certaines choses, blessantes, certes, mais Mr Drouet n’est qu’un dommage collatéral face à l’ampleur de la tâche et la criticité des revendications qui vont au-delà des personnes et des ego.
S’il a été capable de l’incarner, il ne l’est plus. Si le mouvement doit « tuer le père œdipien » pour attendre son but, alors ainsi soit-il.
Merci pour tout ce que vous avez fait, mais ciao. Prenez donc du repos bien mérité.
Revue de presse (non-exhaustive ) :
observatoiredesreseaux.info :
Eric Drouet, gilet jaune ou chemise brune ?
Retour sur notre erreur à propos d’un porte-parole auto-désigné des GiletsJaunes
nouvelobs.fr
Eric Drouet et Maxime Nicolle : que nous apprennent leurs pages Facebook ?
Eric Drouet, chef malgré lui
marianne.net
« Eric Drouet, gilet jaune et électeur du FN » : récit d’une hallucination politico-médiatique
europe1.fr
Qui est Eric Drouet, ce « gilet jaune » qui appelle à « entrer » dans l’Elysée ?
mediapart.fr Maxime Nicolle , Eric Drouet et l’extrême droite
huffingtonpost.fr
Rodrigues, Drouet et d’autres gilets jaunes condamnent « toutes formes de racisme »
Éric Drouet présente ses excuses à « Priscillia, Fly et tous les autres »
Éric Drouet, un gilet jaune à la « vie banale » devant la justice
https://www.facebook.com/Loopsider/qui-est-le-gilet-jaune-éric-drouet ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Éric_Drouet
(Statut wikipedia : L’admissibilité de cet article est à vérifier (février 2019). Motif : notoriété très récente et toute relative : pas de sources centrées sur deux années, notoriété ponctuelle et médiatique)
Gilets jaunes officiel d’Éric drouet
Description : Beaucoup veulent un groupe officiel
L’historique du groupe montre quand ce groupe a été créé, ainsi que les changements apportés à son nom :
Le groupe gilets jaunes d’Éric ,Priscillia et flyers rider a été créé
30 nov. 2018
Nom remplacé par Gilets jaunes officiel d’Éric drouet
27 déc. 2018
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