La Turquie dans l’Union Européenne ?

La nouvelle est passée presque inaperçue :
Laurent Fabius a fait savoir le 12 février 2013 que la France lève son veto sur le chapitre de la politique régionale dans le cadre des négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. Une candidature officielle depuis 2005 mais en suspens depuis 2010, notamment sous l’effet d’un blocage de Nicolas Sarkozy.
Selon les sondages environ 67% des Européens sont opposés à l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne, mais cette volonté populaire ne pèse pas beaucoup à Bruxelles qui veut continuer à financer au fort prix la "préadhésion", c’est-à-dire les réformes internes nécessaires à une adhésion. Bruxelles finance ces réformes depuis 1996 à l’hauteur de 564 millions d’euros par an, avec des augmentations considérables depuis 2007.
Selon des études réalisées par la Commission européenne, qui est favorable à l’adhésion puisque c’est son mandat, la Turquie, une fois entrée dans l’Union, aura droit à une subvention de plus de 30 milliards par an, une somme qui représente un quart du budget de l’UE. La haute juridiction financière de l’Union a dénoncé à plusieurs reprises le gaspillage des milliards pour la Turquie par Bruxelles qui "ne disposait pas des informations nécessaires pour démontrer l’efficacité de l’aide à la préadhésion." En effet, les subventions n’ont pas eu le résultat attendu : seuls 30% des réformes ont été atteints.
L’entrée de la Turquie dans l’Union européenne ouvrira le droit aux mêmes subventions qui ont été accordées aux dix autres membres depuis 2004. Compte tenu de sa taille, la Turquie absorbera plus d’un tiers du fonds actuels de l’Union. Pour la période 2007 à 2013 la Turquie aura droit à une subvention plus grosse que la Pologne, la Tchéquie, et la Hongrie ensemble.
Selon une étude allemande de la "Gesellschaft für Finanz- und Regionalanalysen" à Münster, l’adhésion de la Turquie augmenterait d’environ 40% les dépenses actuelles de Bruxelles. Les fonds de l’UE se chiffrent à environ 346 milliards d’euros. Si la Turquie et l‘Albanie, toutes les deux candidats à l’adhésion, étaient déjà membres, les fonds devraient être augmentés à 480 milliards. Mais l’Albanie n’en obtiendrait que 7,6 milliards ; le reste serait pour la Turquie. Ces chiffres montrent clairement que l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne mettrait les possibilités financières de l’Europe en difficulté.
Le rapport de la Cour des Comptes européenne sur les subventions versées à la Turquie n’a pas fait grand bruit dans les médias. Et pourtant les critiques de la gestion par Bruxelles - "évaluation et contrôle inadéquats", "difficultés de mise en œuvre" - ont été virulentes. Au total, de 2007 à 2010, la Turquie aura perçu 2,256 milliards d'euros, soit 383,5 millions d'euros par les contribuables français, au titre non pas d'une coopération mais bien de la "préadhésion". Jusqu’ici, dans l'histoire de la construction européenne, toutes les préadhésions se sont finies en adhésions. Donc en toute probabilité l’accueil de la Turquie au sein de l’UE se réalisera … contre la volonté de la population européenne. Avec une population de presque 80 millions et un taux de natalité élevé, ce nouveau membre deviendra le plus grand pays d’Europe, avec une influence dans l’UE correspondante. Si la Turquie n’entre quand même pas dans l’Union, ce sera la première fois qu’un candidat échoue à l’adhésion. Et comment alors justifier la somme astronomique des subventions ?
Sources(allemandes) : www.unzensuriert.at
www.europenews.dk/de/node/42542
(française) : www.observatoiredeleurope.com
59 réactions à cet article
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La gouvernement turc a bien tapiné pour l’OTAN, la moindre des choses à présent serait de l’intégrer dans notre marché libre et porteur de paix.
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Dernier référendum : plus de 55% contre le projet de constitution européenne. Mais la télé étouffe la voix du peuple et assimile ceux qui sont contre l’UE au FN.
Sondage : 20 ans après Maastricht, 64% des Français voteraient contreGrande-Bretagne : la moitié des Britanniques souhaitent sortir de l’UE
Zone euro : 65% des Français pour une sortie de la Grèce
François Asselineau : pourquoi il faut sortir de l’U.E.
En l’occurrence, 51,9 % des Danois disent vouloir rester en cas d’une sortie britannique.
Ce sont donc 48.1% de danois les quelles ne sont plus emballé par l’idée Européenne !Les Danois ne sont pas pressés de partager la même monnaie que des pays en difficulté tels que la Grèce, l’Espagne et le Portugal. Un nouveau sondage Gallup révèle qu’au Danemark, la résistance à l’euro n’a jamais été aussi forte depuis ces 15 dernières années : 50% des interrogés sont contre l’euro, alors que 41% y sont favorables source
51 % des Allemands consultés pensent que l’Allemagne se porterait mieux sans l’euro
Quant à l’Europe, 28% des français souhaitent une sortie de la zone euro et un retour au franc ... source
Le « faible » chiffre de 28% s’explique d’une part par une position partisane pro-européenne des grands médias qui font tourner en boucle le message qu’une sortie de la France de l’Europe couterai cher aux français ! Hors c’est bien le contraire, rester dans l’Europe supprimera en 2015 la souveraineté de la France notamment avec le contrat du grand marché transatlantique. Haut delà de la perte de la compétitivité, la perte de la démocratie, la perte de la souveraineté, l’Europe à tire la France vers le bas dans le gouffre de l’inflation, dans le gouffre du chômage en masse et dans le gouffre du démantèlement industriel !
Alors que parmi des Européens, donc les français, il y à une évolution de gens de plus en plus eurosceptiques.
Il ne devrait même pas être question d’accueillir qui que ce soit d’autre (ici la Turquie) dans ce tourbillon destructeur Européen dominée par environ 15.500 lobbyistes à Bruxelles.
Sortons de l’Europe et vite !!!
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@acid
Pour l’OTAN et la CIA, l’etat profond turc ayant fourni ses commandos de la mort, les sinistres loups gris, au réseau Gladio qui a assassiné nombre d’opposant à l’hégémonie imperiale sur l’europe, en particulier en Italie lors les années de plomb ou la tentative d’assasinat de Jean Paul II.Réseau terroriste qui n’a pas du tout été inquiété lors de la décennie de ’’chasse au terrorisme’’ qui a suivi le 11/9 -
Erdogan (premier ministre turc) a déclaré en 1999 : « Les minarets sont nos baïonnettes, les coupoles nos casques, les mosquées nos casernes et les croyants nos soldats. ».Poète, mais pas plaisantin.
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Etant suissesse, je suis bien heureuse que mon pays ne fasse pas partie de l’UE. Et je me demande sincèrement si les turcs souhaiteraient en faire partie alors que c’est devenu une mascarade et un gouffre sans fin où il faut injecter sans cesse de l’argent.
Je n’ai pas lu les arguments de l’auteur pour lui avoir lu ça et là quelque commentaires. Je ne le trouve pas assez objectif pour aborder un tel sujet, par contre j’en ai lu quelques uns de ses intervenants, et là, je suis sidérée par le nombres d’âneries que j’ai relevées dont voici un très minuscule échantillon : Pourquoi intégrer à l’UE un pays avec de telles velléités hégémoniques ?Questions : est-ce que ce pays serait le seul qu’on qualifierait de belliqueux ? Les USA, la France, L’Angleterre, et même mon gentil pays la Suisse ne le seraient-ils donc pas ? Mon pays contribue au bien être de ce monde pas seulement au niveaux diplomatique mais aussi en fabriquant des armes- pour ceux qui le savent pas encore-. Je conseillerais donc vivement aux turcs de se méfier de l’UE comme on se méfierait de la peste. Et aux gentils tout plein tel que l’auteur, de ne pas jouer l’hypocrite et de faire sagement du tourisme chez lui au milieu des siens loin, très loin des barbares coupeurs de gorges. -
Je serais l’Union européenne, je dirais non pour des raisons géo-stratégiques qui tiennent à sa position géographique et ses frontières à l’est. En fait, je crois que la Turquie est forte assez pour se débrouiller sans nous et que ce serait plutôt une mauvaise chose pour elle que de vouloir partager notre destin.
Il lui faudrait également montrer un peu plus de souplesse dans la gestion du problème kurde et la situation personnelle faite à leur leader Ocalan, ceci sans oublier le souvenir toujours vivace du génocide arménien.
Reconnaissons toutefois que ce pays est, et de loin, le plus démocrate des pays dits d’obédience musulmane. Autre chose que le Qatar à qui l’Europe fait de doux yeux ou pardonne beaucoup de choses au nom des seuls pétro-dollars.
Pauvre Europe qui n’a aucun destin, sinon favoriser son impact économique au seul profit de ses dirigeants et autres hyper-capitalistes de l’économie sans frontières.Comme écrit incidemment dans mon dernier article sur l’extrême-droite en Flandre, je vous rappelle les paroles prononcées à titre privé par l’épouse du Président fantoche de l’Union : pas question que la Turquie entre en Europe pour protéger le caractère chrétien de la Communauté.
Là, je m’insurge contre de tels propos...
Votre plaidoyer est bien étayé. Même si je ne suis pas d’accord avec certaines de vos approches, je l’ai donc plussé. Merci Monsieur-
Amusant de voir la France faire volte face.
Juste au moment où l’UE racle les fonds de tiroir.Pas sûr que la Turquie soit autant enthousiaste qu’il y a quelques années. -
« Comme la Tunisie d’Ali, la Turquie fait du chiffre avec des activités à faible valeur ajoutée et des ressources humaines peu qualifiées. »Ah, bon. Je crois qu’une visite en Turquie s’imposerait pour aller se faire une opinion de visu.« A cela, il faut ajouter que son PIB/hab reste inférieur de moitié à celui de la Grèce, par exemple, ou des régions du Sud de l’Italie. »cf ma réponse, juste au dessus. Je sens que les Grecs vont apprécier.« Il y a vraiment de quoi crever d’envie »En effet... -
Rappelons que la Turquie serait, en cas d’adhésion, le pays le mieux representé car le plus peuplé de l’UE tout en étant :
le moins européen,le moins démocratique,le plus belliqueux.Rappelons que les pourparlers sont bloqués car la Truquie refuse d’ouvrir ses ports et aéroports aux bateaux et avions Chypriotes.Que la Turquie ne reconnait pas Chypre qui est membres de l’UE et dont elle occupe le nord du territoire contre les resolutions de l’ONU où elle pratique le colonisation et l’epuration ethnique.Rappelons que c’est en Turquie qu’il y a le plus de journalistes en prison.Rappelons que le mot Arménien est une insulte en langue turque et que parler de leur génocide en 1905 vous envoie en prison si vous echappez aux flingueurs de l’etat profond.Rappelons que la liberté religieuse n’existe qu’à Istanbul grâce aux traités internationaux, que les églises du reste du pays sont fermées depuis 90 ans et que les chrétiens se cachent et pratiquent en secret.Rappelons que l’armée turque viole regulierement l’espace aérien de la Grèce, membre de l’UE et menace de guerre la Grèce et Chypre si elles exploitent leurs reserves off shore de gaz et de pétrole.Rappelons que la Turquie menace aussi la Grèce de guerre si elle met en application le droit international qui etends les eaux territoriales de 6 à 12 miles nautiques (ce qui est appliqué par tous les autres pays de l’UE ayant des cotes)-
Il y a plus de journalistes en prison en Turquie qu’en Chine ou en Syrie :
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a propos des litiges territoriaux entre Turcs et pays voisins :
Les Turcs revusent d’appliquer le droit international (convention de Geneve de 1958 et de Montego Bay 1982)et preferent imposer leurs conditions en tablant sur le rapport de force militaire.Ce qui explique pourquoi la Grèce est le pays de l’UE qui consacre la plus grosse part de son budget à la défense.-
Dans le JDD du 13 avril 2012 on lit :
« Quel que soit le prochain président de la France, il devra prendre en compte la réalité des liens qui unissent les deux pays. La Turquie est le troisième partenaire économique de la France hors Europe, juste après la Chine et les Etats-Unis et devant le Brésil. La Turquie affiche une croissance de 8,5% en 2011 et les prévisions pour les années à venir sont enthousiasmantes. Le prochain gouvernement français doit adopter une approche réaliste. D’autre part, la France et la Turquie ont des positions assez proches sur la crise syrienne, ce qui peut être une occasion de rapprochement. »
Pour le JDD et sans doute aussi pour Bruxelles, c’est l’économie qui compte. Quelle est la position de Hollande sur la question ?
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Hollande fera comme toujours. En bon petit toutou, il fera comme le voudront les oligarques.
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Avec la Bosnie , le Montenegro , la Serbie , le Kossovo , l’addition va encore encore monter !
et si on rajoute l’Ukraine , la Russie et le Belarus , tu peux doubler facile le budget
Les anglo saxons ont gagné la partie , l’Europe n’est plus qu’une vaste zone de libre échange sans aucune cohérence ................-
Bonjour Fatale. Oui c’est indéniable ce que vous dites, mais c’est difficile à comprendre que certains Européens sont en faveur de l’adhésion, comme le ministre suédois des Affaires étrangères, Carl Bildt, qui dit que la Turquie finira par rejoindre l’Union européenne. « Ne me demandez pas quand, mais je le crois ».
Dans l’Express d’aujourd’hui, le ministre turc aux Affaires européennes Egemen Bagis espére que les négociations entre Ankara et Bruxelles s’accélèrent en 2013 grâce à « des signes positifs » sur lesquels il faut « travailler ». Il salue ainsi la position de la France sur l’entrée de son pays à l’UE : « j’espère que la nouvelle équipe de l’Elysée sera plus encline à renforcer ses relations avec un allié important » comme la Turquie.
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au passage, l’union européenne est destinée à devenir le bloc transatlantique donc la question de l’européanité des pays candidats n’intéresse absolument pas les oligarques.
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- L’adhésion de la Turquie représenterait pour l’Europe une puissance supplémentaire de poids notamment vis à vis du Moyen Orient et même de l’Asie, d’autant que géographiquement elle a une énorme pied en Europe.
- En outre, Aldous, ne croyez-vous pas que tous les griefs que voue lui reprochez - certains à juste titre ne seraient-ils pas automatiquement aplanis si ce puissant pays, riche d’Histoire, faisait partie de l’Europe
- Il est à peu près certain qu’avec elle, le Continent aurait un plus grand poids dans le concert international plus grand qu’il en a actuellement avec par exemple les anglais c’es empêcheurs de tourner en rond.
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Tiens ?
Par quel miracle l’adhésion de la Turquie retirerait les chars de Chypre, ferait que le génocide des Arméniens ne seraient plus nié ou permettrait aux Grec d’exploiter leur plateau continental ?Vous pensez réellement que ce que la Turquie candidate refuse de faire au péril de sa candidature elle le ferait une fois l.adhésion acquise ?Vous ne connaissez pas l’histoire turque !La naïveté des européistes est désarmante.Regardez ce qui se passe dans la zone occupée de Chypre. Le Chypriotes turcs eux memes manifestent contre la turquie. -
les manifs des Chypriotes turcs contre leur protecteurs turcs...
Au passage un general a la retaite turc, qui travaillait à la guerre secrete (special warfair) a reconnu à la TV turque que les heurs entre les communautés grecques et turques des années 60 avait ete organisées par Ankara.Les agents turcs allant jusquà incendier des mosquées pour accuser les chrétienset justifier l’ibvasion de 1974. -
- Vous avez peut-être raison Aldous il vaut mieux laisser la Turquie en dehors de l’Europe, l’avoir - si par malheur cela se présentait - comme ennemie, la reléguer au rang des pays de l’axe du mal ou de Satan comme avait dit l’autre imbécile au grand chapeau étoilé. Mais alors pourquoi accepter la Turquie à l’OTAN ? Et l ’inclure dans toutes les compétitions sportives européennes (au même titre... qu’Israël) ? Pourquoi vante ton et vend-on son tourisme en Europe ? Pourquoi fait-on commerce avec elle ?
- Mince alors ! J’avais oublié ! Il ne faut pas de la Turquie en Europe car la religion majeure de son peuple ottoman et laïc est l’Islam ! Je comprends maintenant. Tout comme l’avait dit et répété Sarkozy !
- PS - Au sujet du génocide qu’à juste titre (qui commence à dater) qu’on lui reproche, il faudrait que soient également avoués dans le repentir, ceux commis par tant d’autres « nations » exemplaires dit-on aujourd’hui, et dont fait partie bien entendu notre pays, la France, ne trouvez-vous pas ? Quant aux chars ? Il y en a étoilés en Afghanistan et Irak ! Et puis il y en a bardé de trois couleurs en Afrique que je sache ! Ils ne sont pas turcs.
- Tout au long de ma vie lorsque je me mettais à critiquer beaucoup trop mon voisin ou mon collègue de boulot, avant de l’inonder de défauts, j’ai pris par habitude de bien me détailler dans mon miroir, non pas pour m’admirer car je ne suis pas particulièrement beau, mais pur essayer de voir si, quelque part, je ne ressemblais à celui que je critiquais.
- Pour l’instant, je n’arrive pas à vous ressembler.
- Sans rancune.
- Vous avez peut-être raison Aldous il vaut mieux laisser la Turquie en dehors de l’Europe, l’avoir - si par malheur cela se présentait - comme ennemie, la reléguer au rang des pays de l’axe du mal ou de Satan comme avait dit l’autre imbécile au grand chapeau étoilé. Mais alors pourquoi accepter la Turquie à l’OTAN ? Et l ’inclure dans toutes les compétitions sportives européennes (au même titre... qu’Israël) ? Pourquoi vante ton et vend-on son tourisme en Europe ? Pourquoi fait-on commerce avec elle ?
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Figurez vous que pour cette istoire d’axe du mal patin couffin, ce qui compte ce n’est pas l’appartenance a l’EU mais celle à l’OTAN, dont les Turcs ne risquent pas de partir.
Je vous signale qu’en depit de leur cinéma de rupture avec Israël (qui sert surtout a berner les musulmans) ils viennent de passer un contrat de fourniture de leurs uniforme par des fournisseurs israéliens...Donc ne voys inquietez pas (mais y croyez vous vraiment) la Wtrquie ne va pas basculer du coté le de âââxe du mâââl (bouuuhouuuu... hoooouuuuu + buits de chaines)Et non, je ne reproche pas au gouvernement turc d’etre musulmans. Je leur reproche d’etre faschistes.Culte de la personnalité (kémalite aiguë), état profond indéboulonnable, militarisme ultra nationaliste, opression avec meurtres politiques par des commandos paramilitaires, expantionnisme, colonialisme, nettoyage ethnique, haine raciale et religieuse.Bref de bons gros fachistes à l’ancienne.J’ajoute que de toutes facons l’UE vire au totalitarisme.Donc la question n’est plus de trouver de nouveaux pays douteux à ajouter à cette dictature molle mais de la dissoudre. -
L’économie croate n’a pas connu de croissance depuis 2009 et s’est de nouveau contractée d’environ 1,1 % en 2012, selon les estimations.
Le gouvernement table sur une croissance de 1,8 % en 2013, mais la Banque mondiale anticipe à 0,8 % la hausse du Produit intérieur brut cette année. Le taux de chômage s’est établi en Croatie à 21,1 % fin décembre 2012, son plus haut niveau depuis près de dix ans. La Croatie doit devenir le 28e pays membre de l’Union européenne le 1er juillet.....
Quoi de surprenant à mon avis, que pour équilibrer la balance nous fassions rentrer la Turquie dans le « machin », Pour 2013, le gouvernement turc anticipe une croissance de 4%...
Lu quelque part récemment (sous réserve que ma mémoire ne me fasse pas défaut et que l’info soit exacte), que l’islande avait en quelque sorte gelé son passif, lequel s’éleverait à 20 milliards d’euros, ce qui aurait mis la banque centrale européenne dans l’embarras...
m’enfin cela ressemble à du rafistolage tout ceci... si le principal atout, le critère déterminant leur rentrée dans l’UE de futurs états membres c’est leur croissance, cela en dit long sur ce qu’est devenue l’Europe..
Un simple marché de libre échange.. et le mécanisme est bien rodé puisque personne aujourd’hui ou peu (et encore seront ils montrés du doigt) n’osera prétendre espérer une cohérence culturelle... (je ne parle pas de cohérence géographique puisque d’autres pays européens ne sont pas à proprement parlé tout à fait européens)..
Quand aux turcs pas sûr qu’ils soient gagnants dans l’affaire...-
- Comme vous avez raison Loaste ! Tous ces comptes européens d’apothicaires, ce aides et ces enveloppes, ces calculs , ces taux de croissance et ces déficits ces révisions et ces mises en garde, ces sanctions financières ces soi-disant crises, l’euro pour la moitié et pas pour les autres, les mauvais élèves (ceux du Sud bien sûr, des fainéants) et les bons (ceux du Nord cela va de soi des abrutis de labeur et souvent d’alcool)
- ... Tout cela ne cesse me donner l’image d’une Europe transformée en un Wall Street géant. Le fric, que le fric, et merde, encore le Fric et l’envie , les jalousies.... Toujours que le fric.
- Et les peuples dans ce gigantesque marché dans lequel se sucrent que quelques uns ? A quand en Europe, les citoyens et une bonne fois pour toutesque les citoyens !.
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Çela n’a rien à voir, c’est vrai, mais je me suis toujours demandé pourquoi Israël participait à des compétitions sportives européennes ?
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je suis favorable à une entrée prochaine de la Turquie. qu’elle ait l’euro comme monnaie, en revanche, je ne sais pas encore si cela pourrait être une bonne chose.
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Logique... on sent bien que c’est une grosse connerie, faisons la !
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« La Turquie dans l’Union Européenne ? »Obama le souhaite, l’europe s’exécute...Les intérêts de tous ces pays sont si différents tant au point de vue économique que culturel qu’il sera impossible de se mettre d’accord pour ’contrer’ les étasuniens. On est dans le caca jusqu’aux genoux on va l’avoir jusqu’au cou.-
Bien sûr...comme si la Turquie avec ses 9% de croissance annuelle allait devenir un pays d’émigration ; C’est plutôt l’inverse qui risque de se produire.
Ajoutons qu’avec un taux de fécondité de 2,43 ( la France est autour de 2,1 ) , la Turquie est sortie de la transition démographique et s’aligne rapidement sur un régime démographique de pays développé. Cela signifie que vos craintes d’une invasion turque sont purs fantasmes.
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Intéressante, votre remarque Pi3,14... Peut-on (doit-on) espérer qu’une fois intégrée a l’UE, la Turquie appellera a elle l’emigration maghrebine et musulmane que nous subissons, voire même creera un appel d’air incitant nos « invités » actuel á plier bagage pour un retour en terre d’Islam ?
Personnellement j’ai des doutes... je pense au contraire qu’une libre circulation entrainera une vague de nouveaux immigrants en Europe de l’ouest, provenant des frontières irakiennes, iraniennes, syriennes... tous ces gens fuyants les diverses zones de conflit et seront heureux d’importer chez nous tout ce qu’il faut pour nous enrichir....
J’ai tout faux, là ?
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La Turquie reste un pays émergent, un peu comme l’Espagne ou le Portugal des années 80 avec de grandes disparités régionales. Elle deviendra peut-être un pays d’immigration dans le futur mais utilisera d’abord ses grandes réserves de main d’oeuvre issues de ses régions les plus défavorisées.
L’Islam turc qui n’a rien à voir avec celui des pays de la péninsule arabique est probablement un des plus occidentalisé. Si la Turquie devenait plus tard un pays d’immigration musulmane, sa culture formerait un bon sas d’entrée dans l’UE dont la raison d’être n’est pas, au passage religieuse mais économique.
Comme vous pouvez le voir, je suis favorable à l’entrée de la Turquie dans l’UE.
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désolé pi 3.14 mais point de vue maths faut reviser.
9% de quoi ?C’est facile de faire 9% de croissance quand on est presque à zero.La Turque EST le point d’entrée le plus actif de l’UE pour l’immigration au point ue les Grecs construisent un mur le long de la frontiere.Et comme j’ai expliqué plus haut, l’islam turc n’est pas ce qu’il y a de pire.Le pire c’est les ultra-nationalistes que nos laïcards d’ici admirent alors que ce sont des fachos de premiere.Hitler et Mussolini aussi etaient laïcs... -
Avec ses 73 millions d’habitants, la Turquie est la 17ème économie mondiale. Son PIB par habitant est d’environ 10100 $ soit l’équivalent de celui de la Russie, Pologne, Vénézuela, Mexique, Brésil, Argentine, Lettonie.
Ces 9% ne partent donc pas de rien, il s’agit d’une vraie puissance en formation.
Quant à l’aspect porte d’entrée de l’immigration illégale, toutes les marges de l’Europe de Gibraltar à la Russie sont des portes d’entrées. L’intégration de la Turquie ne compliquerait pas plus les choses, elle les reporterait simplement de quelques milliers de kilomètres.
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c’est deux fois moins que le Grèce... trois fois moins que la France.
Bref 1% du PIB en France c’est 3% en Turquie. Ce relativise. -
@Aldous
Il me semble que Hitler trempait dans le paganisme néo-germanique (« Ô grand Odin » et ce genre de choses).
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En tous cas ils se contrefichait du jugement moral de l’eglise.
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decidement lolo , est accro a la contamination
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bande de ploucs .. depuis quand demande on votre avis. fabius fait partie de l’elite et est un sionniste pur sucre. personnage peu sympa et a plat ventre devant israel et usa. vous allez etre foutus dehors de chez et vous allez etre les palestiniens de l’europe
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C’est bizarre, moi j’ai entendu que la Turquie tournait le dos à l’Europe et se rapprochait de l’Orient ( et Moyen) où elle aurait une position stratégique, mais plus en notre faveur ! On peut espérer que le monde ne continuera pas de tourner sous la dictature US, mais les relations entre Occident et Orient passent par la Turquie : dans ce sens est-il sensé de la laisser dehors, plus ou moins ennemie ?
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Les faits historiques concernant les Turcs face aux Européens :
· Les Turcs se sont à partir de la fin du XIe siècle attaqués d’abord aux provinces byzantines d’Asie Mineure,
· À la fin du XIIIe siècle les Turcs se sont attaqués à la partie européenne de l’Empire byzantin,
· Il ne faut pas relativiser au point d’égaliser toutes les parties impliqués dans la guerre : il y avait d’un coté des agressé et de l’autre coté des agresseurs,
· Les défenseurs de Constantinople en 1453 sont des héros déjà par le fait qu’ils étaient dix fois moins nombreux que les agresseurs,
· La prise de la ville par les Turcs marque l’entrée véritable de l’islam en Europe occidentale (avant cet évènement les Turcs progressaient surtout dans la partie orientale de l’Europe, sur les territoires de la Russie et de l’Ukraine actuelles),
· À partir de la prise de Constantinople par les Turcs, l’islam à progressé en Europe occidentale jusqu’à la bataille de Vienne en 1683,
· Après leur défaite devant Vienne, les Turcs on reculé pendant trois siècles, en Europe occidentale et orientale,
· La création de l’Union européenne a donné aux Turcs une nouvelle occasion d’entrer en Europe et l’invitation faite à la Turquie par les dirigeants politiques européens de rejoindre l’Union européenne facilitera la progression de l’islam en Europe.
Les Turcs sont originaires des régions centrales d’Asie, précisément de la région des monts Altaï. Lorsque les Turcs ont fait leur apparition en Europe, qui était alors totalement chrétienne et imprégnée de culture gréco-romaine, ils l’ont fait en tant que conquérants. D’autres peuples, quantitativement moins nombreux, ont été tentés par l’aventure européenne, comme les Magyars à la fin du IXe siècle, et comme les Bulgares au VIIIe siècle, qui étaient plus ou moins apparentés aux Turcs. Mais bien vite, ces Bulgares et ces Magyars (Hongrois) se sont intégrés à l’Europe, ont adopté les structures politiques et sociales de l’Europe d’alors et se sont convertis au christianisme. Les Turcs en revanche, eux, n’ont nullement cherché à s’intégrer à l’Europe ; ils ont cherché avant tout à étendre leur domination sur l’Europe. Musulmans, ils ont cherché non pas à islamiser systématiquement les peuples qu’ils ont soumis – certains d’entre eux se sont convertis à l’islam comme les Albanais et une partie des Bosniaques, souvent par intérêt – mais à transformer ces peuples en sujets, plus ou moins durement traités selon les lieux ou selon les époques.
Une précision qui complète la phrase ci-dessus : les Turcs n’ont nullement cherché à s’intégrer à l’Europe … jusqu’au XXe siècle, c’est-à-dire pas avant :
- Dans le premier temps les réformes de Mustafa Kemal Atatürk,
- Dans le deuxième temps, qui est le temps présent, leur démarche pour entrer dans l’Union européenne.
Les Turcs ont donc d’abord, au fil des siècles, réussi à conquérir de vastes territoires européens, puis, après leur défaite devant Vienne, les Turcs on reculé pendant trois siècles en Europe mais y ont gardé des possessions territoriales jusqu’aux temps présents.
Il semble que concernant les Turcs et les Européens nous ne sommes plus à l’époque des invasions armées. D’une part de nombreux citoyens européens d’origine turque sont la preuve que les Turcs ne rencontrent pas d’obstacles - depuis le milieu du XXe siècle - pour progresser sur le territoire de l’Europe. D’autre part c’est un fait que la porte ouverte par les instances de l’Union européenne à la Turquie est une porte ouverte aux populations musulmanes.
En décidant dans le présent de poursuivre le processus d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, les cercles politiques, qui sont aujourd’hui au pouvoir dans l’Union européenne, influencent ou déterminent la répartition de la population musulmane dans ce que sera l’Union européenne dans un avenir un peu plus lointain.
À propos de l’adhésion de la Turquie et de la façon de procéder dans l’UE :L’élargissement de l’Union européenne à la Turquie est voulu par les politiques européens alors qu’il est refusé par les citoyens européens dans leur majorité. Les politiques européens prétendent qu’ils sont démocrates, qu’ils agissent selon la volonté de la majorité des citoyens concernés, mais dans les faits ils agissent contre la volonté des Européens.
Rappelons-nous les déclarations d’un candidat à l’élection présidentielle française de 2007 : il déclarait qu’il est opposé à l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. Ensuite lorsque Monsieur Nicolas Sarkozy a été élu à la fonction présidentielle il a montré dans les faits qu’il n’y est pas opposé : c’est au niveau du Conseil européen qu’il pouvait bloquer et même définitivement arrêter le processus d’adhésion de la Turquie mais il n’en a rien fait – au contraire le processus d’adhésion s’est poursuivi pendant sa présidence. On sait que les citoyens européens sont en majorité opposés à l’adhésion de la Turquie et lorsqu’on veut être élu on fait croire que l’on fera ce que demandent les citoyens. Mais ensuite lorsqu’on est au pouvoir, on fait ce que veulent les lobbies mondialistes.
Cette question de l’ouverture de l’Union européenne à la Turquie est du même ordre que la question de l’orientation mondialiste et libre échangiste de l’Union européenne : les décisions prises au niveau de l’Union européenne découlent des orientations qui sont arrêtées par les chefs d’État et de gouvernement des États membres de l’Union européenne. Quand les politiques disent « Ce n’est pas notre faute, c’est la Commission européenne qui impose les directives que nous devons respecter... » ils oublient de dire que c’est eux, les politiques qui au fil des ans se réunissent aux Sommets du Conseil européen, qui ont d’une part fixé les orientations mondialistes de l’Union européenne et d’autre part donné le pouvoir à la Commission européenne pour mettre en application ces orientations.
Ainsi par exemple les orientations vers la globalisation ont été confirmées et renforcées lors du Sommet du Conseil européen de Lisbonne, en mars 2000, puis lors de la signature du Traité européen à Lisbonne le 13 décembre 2007. Le Conseil européen réunit quatre fois par an les chefs d’État et de gouvernement des États membres de l’Union européenne. Toutes les orientations importantes de l’Union européenne sont décidées lors de ces sommets périodiques. Y compris l’adhésion proposée à la Turquie et Monsieur François Hollande, président de la République française depuis 2012, pourrait – comme chacun des chefs d’État et de gouvernement des États membres – au niveau du Conseil européen bloquer et même définitivement arrêter le processus d’adhésion de la Turquie. S’ils n’en font rien c’est qu’ils veulent ouvrir l’élargissement de l’Union européenne aux pays qui n’appartiennent pas à la famille européenne. Ils agissent dans un sens, pendant qu’ils font des discours dans l’autre sens, dans le but d’endormir les citoyens européens qui mis devant le fait accompli ne réagiront pas.
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Voilà Martin qui nous rejoue la prise de Constantinople et la bataille de Vienne.
L’Histoire ne vous sert qu’à nourrir vos angoisses d’invasion, celle des noirs contre les blancs, des musulmans contre les chrétiens, c’est une habitude chez vous.
L’UE est une machine à intégrer économiquement et culturellement.C’est une fonction importante qui nous préserve de conflits régionaux majeurs. Elle a intégré l’Europe du Sud qui était encore sous-développée à l’époque ( années 80), puis l’ex Europe communiste ( un gros morceau et pas une mince affaire). Il est dans notre intérêt d’intégrer la Turquie, puissance émergente à l’interface de l’Orient et l’Occident pour les mêmes raisons.
Ce n’est pas en agitant un passé révolu que vous comprendrez le présent. la France et l’Angleterre ont été en guerre pendant plus d’un siècle, L’Allemagne nous a fait 3 guerres plutôt récentes historiquement. Cela nous empèche-t-il d’être ensemble dans l’UE aujourd’hui ?
En réalité, votre véritable problème est lié aux musulmans n’est-ce-pas ?
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- Mais qu’est ce galimatias historique uniquement braqué sur un peuple. En mettant cela va de soi toujours les religions comme coupables.
- Dans ce cas allons-y sur le même thème ou presque. On commence par les croisades (historiquement économiques sous prétexte religieux) et on peut continuer ainsi avec les empires portugais, bristish, français, germains, espagnol, Rome, la Grèce, les Vikings, bon nombre d’entre eux entrepris sous le flambeau de la chrétienté, massacres à la clé (mais voyons ceux qui y vivaient ailleurs en paix, noirs, rouges jaunes ou.... multicolores de peau étaient des incroyants ou des barbares).
- Et tous les vils envahisseurs-pilleurs que nous osons dans notre Histoire avec un culot monstre nommer pompeusement « Les Conquérants ».
- Arrêtez donc de regarder l’histoire par le petit bout d’une lorgnette, surtout celui qui vous convient, vous rassure et éteint une peur qui torturant vos entrailles se transforme hélas et souvent en une haine aveugle qui n’a pas lieu d’être.
- Êtes-vous, avec quelques autres sur ce site, froussards à ce point ? Avez- vous si peur de l’autre ? Chez ce dernier, tout comme chez vous, il y a des salauds certes mais aussi une majorité de bons bougres ? Quelque soit leur Dieu ou leur totem,leur moustache, leur béret ou leurs coutumes et ...leur cuisine ?
- Allons. Essayez.. Rien qu’une fois. Et vous verrez comme vous vous sentirez mieux.
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ce n’est un passé révolu que pour les occidentaux.
Les motivations des Turcs sont les mêmes : Ils pensent que leur destin est la ’’marche vers le couchant’’ qui les a fait partir de l’Altaï pour conquérir et dominer les autres peuples, indiens, Perses, Arabes, Grecs, Serbes...Erdogan : ’’Les mosquées sont nos casernes, les coupoles de nos mosquées nos casques, les minarets nos baïonnettes et les croyants nos soldats.’’ -
le ’’passé révolu’’ de Pi 3,14 ne semble pas si revolu que ça à Chypre, envahi en 1974 par les turcs et ou toutes traces de culture grecque ont ete detruites :
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La Turquie ne fera pas grand cas de la souveraineté syrienne si les efforts de démantèlement de son voisin aboutissent. C’est le naufrage de notre diplomatie et du droit international que l’on constate jour après jour à travers les propos de nos européistes convaincus.
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En résumé des réactions on constate qu’une minorité sont en faveur de l’entrée de la Turquie dans l’UE. Henri D en est un partisan convaincu. Il avance de bons arguments. Fatale, fidèle à son nom, est fataliste en nous promettant l’entrée pour 2017. Martin nous offre un bon résumé de l’histoire, que j’apprécie d‘autant plus que, comme lui, je pense que le présent s’explique, en partie, par l’histoire. Aldous est un ferme opposant à l’entrée, et il nous fournit une multitude de raisons. Je suis tout à fait d’accord avec lui. Dans l’article, je ne voulais pas trop insister sur mon opinion personnelle, mais ici je me permets de dire que je suis contre l’entrée de la Turquie pour des raisons culturelles et religieuses. Mais oui, Par Pie, je n’ai pas honte de le dire.
On assiste en Europe à une espèce de fatigue historique et d’inaptitude à faire respecter ses valeurs, comme pour toutes les nations déchues. Tant et si bien que beaucoup d’Européens en sont venus à honnir l’islam, qui n’en peut mais et qui a simplement gagné le terrain qu’on lui a cédé, pleutres que nous sommes.
C’est ainsi, chose comique, que les notables d’Amiens en sont venus à débaptiser le traditionnel marché de Noël, ô le vilain mot, pour l’appeler marché d’Hiver, ce qui est quand même infiniment plus joli. C’est ainsi encore que nous sommes condamnés à manger de la viande hallal qui n’est pas qualifiée comme telle, contrairement à toutes les lois de transparence et de traçabilité. Si on est arrivé là, c’est sous le fallacieux prétexte qu’il ne faudrait pas montrer du doigt une religion qui, de surcroît, touche sa dîme sur chaque bifteck ou bas morceau. Tant mieux pour les imams et tant pis pour la souffrance animale : les bêtes ne votent pas.
Tels sont les effets de notre état d’épuisement et de procrastination nationaux. L’islam n’y est pour rien : parce qu’il ne trouve aucune résistance ou presque, il avance tranquillement ses pions dans les hôpitaux, les cantines ou les programmes scolaires. L’entrée de la Turquie dans l’UE favoriserait la progression de l’islam dans la société civile. Le peuple turc serait le plus grand peuple d’Europe. De mon année passée en Turquie je n’ai que de très bons souvenirs du peuple turc. Mais c’était avant la réislamisation du pays. J’avais aussi des classes de filles. Je n’ai jamais vu, ni à l’école ni dans la rue, une fille voilée.
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- Juste un mot au sujet de la viande hallal Kookabora. Mais de quel fibre mielleuse sont faits ces pleutres français (francaouis comme on les appelait chez moi) qui cèdent aussitôt à des demandes idiotes venus de tordus religieux d’un autre temps ? Croyez moi en le leur refusant ils auraient fini par manger du bon bœuf saignant (je vous signale au passage que les juifs en France sont pires encore).. Voyez-vous moi je pencherai plutôt par le désir de gagner encore plus de fric. D’autant qu’il aussi facile de décréter et étiqueté une viande halal du bon bœuf saignant que de faire boeuf pur de la chair à canasson.
- Pour la Turquie. On verra bien....De toute façon (comme j’ai beaucoup apprécié la Syrie où là aussi on respire à plein nez l’Histoire) j’aime bien ce pays et son peuple et je compte bien y retourner une troisième fois avant que l’âge ne me prenne à son piège.
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D’accord avec vous Henri. Moi aussi je compte retourner en Turquie (en tant que touriste cette fois).
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Si vous voulez voir des Turques voilées, venez donc faire un tour à Auray . 100% des femmes de cette communauté y sont voilées ...
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La Turquie ne rentrerait dans l’UE que par la volonté de la toute-puissance américaine qui officiellement est à l’origine de cette formidable idée de calquer le périmètre politique européen sur celui de l’Otan.
Ajoutons en passant que ce pays mériterait une mise au ban de la communauté internationale par ses agissements à l’encontre de la Syrie, son soutien à l’Internationale djihadiste et la lutte implacable quelle mène contre la communauté kurde. Pourquoi intégrer à l’UE un pays avec de telles velléités hégémoniques ?-
Ce que vous dites est tout à fait réel Emphyrio. Nous sommes que 2 ici à le voir. Les autres parlent d’immigration alors que nous parlons de l’hégémonie des USA qui veut se rendre maitre d’une partie du monde via l’europe. Plus l’europe aura de pays plus il y aura de pays à la bottes des US. C’est quand même incroyable de ne pas le voir. Avec la Turquie dans l’europe l’OTAN est effectivement un ’calque’ sauf les Pays-bas et la Norvège, je crois bien.
Je me fiche complètement du PIB de la Turquie comme je me fiche du PIB de l’Allemagne. Je regarde juste le jeu des amerloques. Si la Turquie (pays d’asiatique) rentre dans l’europe pourquoi pas la Russie ? -
Vous avez raison Mortelune, les Etats-Unis veut voir la Turquie en Europe. Fatale a aussi souligné ce fait. Si la Turquie pourquoi pas la Russie ? dites-vous. Disons l’Ukraine plutôt, ou le Maroc ?
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Juste une question ?
Quel est l’intérêt pour les français que la Turquie soit dans l’europe ?-
pourquoi pas la Russie plutôt que la Turquie ???? voila la vraie question, mais Washington a déjà tranché, parceque l’Europe avec la Russie ce serait certainement une Europe qui n’aurait pas besoin des USA, tandis que la Turquie a toujours été dans la main des USA depuis 1/2 siècle. donc c’est encore un féal de plus qui rentrera en Europe, ce qui nous éloigne toujours plus du concept d’un continent fort, solidaire et indépendant, cette Europe du grand- marché c’est l’empire sans tête vague ectoplasme que l’on va bringueballer pendant les décennies à venir !!!
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Etant suissesse, je suis bien heureuse que mon pays ne fasse pas partie de l’UE. Et je me demande sincèrement si les turcs souhaiteraient en faire partie alors que c’est devenu une mascarade et un gouffre sans fin où il faut injecter sans cesse de l’argent.
Je n’ai pas lu les arguments de l’auteur pour lui avoir lu ça et là quelque commentaires. Je ne le trouve pas assez objectif pour aborder un tel sujet, par contre j’en ai lu quelques uns de ses intervenants, et là, je suis sidérée par le nombres d’âneries que j’ai relevées dont voici un très minuscule échantillon : Pourquoi intégrer à l’UE un pays avec de telles velléités hégémoniques ?Questions : est-ce que ce pays serait le seul qu’on qualifierait de belliqueux ? Les USA, la France, L’Angleterre, et même mon gentil pays la Suisse ne le seraient-ils donc pas ? Mon pays contribue au bien être de ce monde pas seulement au niveaux diplomatique mais aussi en fabriquant des armes- pour ceux qui le savent pas encore-. Je conseillerais donc vivement aux turcs de se méfier de l’UE comme on se méfierait de la peste. Et aux gentils tout plein tel que l’auteur, de ne pas jouer l’hypocrite et de faire sagement du tourisme chez lui au milieu des siens loin, très loin des barbares coupeurs de gorges.-
yepLa Turquie est un pays ancien qui a légitimement voix au chapitre dans sa sphère géographique juste deux choses qui devraient réfréner les intégrationnistes sont ils conscient que la Turquie enverrait a Bruxelles le plus fort contingent de députés ?et une dernière qui ne semble pas si anodine combien ont ils réalises que si les usa n avait pas envahi l Irak il y a gros a parier que la Turquie serait en guerre avec l Irak et la Syrie
pour un contentieux sur la captation de l eau des fleuves communs, en intégrants des pays nous intégrons aussi les hiatus et conflits qu’ ils trimbalent.Asinus-
La Turquie dans l’UE ...
Il n’y aura que quelques sarkozystes, et groupies du « Choc des civilisations » pour péter les plombs, et devenir hystériques comme lui ...
14 novembre 2007
Sarkozy et les musulmans« L’histoire se raconte dans les chancelleries européennes. Nicolas Sarkozy, recevant le Premier ministre, Bertie Ahern, le 21 septembre, puis suédois, Fredrik Reinfeldt, le 3 octobre, se serait livré à une véritable diatribe anti-musulmane devant ses invités. Selon mes sources, le chef de l’Etat (photo : Thierry Monasse) s’est lancé dans un monologue confus d’une vingtaine de minutes, « dans un langage très dur, très familier, choquant pour tout dire », contre le « trop grand nombre de musulmans présents en Europe » et leurs difficultés d’intégration. Il a aussi décrit de façon apocalyptique le « choc de civilisation » qui oppose les musulmans à l’occident. Le tout, manifestement, pour justifier son opposition à l’adhésion de la Turquie à l’Union. Mais ses interlocuteurs, qui n’en sont toujours pas revenus, ne sont même pas sûrs de l’avoir bien compris, tant le discours était décousu et surtout hors de propos avec l’objet de ces rencontres, la préparation du Sommet de Lisbonne des 18 et 19 octobre. Ils en ont, en tout cas, retiré la désagréable sensation que Sarkozy, non seulement avait un sérieux problème avec les musulmans, mais avait du mal à maîtriser ses nerfs.
[...] »http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2007/11/sarkozy-et-les-.html
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Il y a un an la Turquie célébrait le 60ème anniversaire de son adhésion à l’Otan. La Turquie a rejoint l’Alliance le 18 février 1952.
Retour sur la crise des missiles à Cuba
« Pourquoi donc a-t-il [Khrouchtchev] mis ça [les missiles] là ?, demanda John F. Kennedy. C’est comme si, tout à coup, nous commencions à augmenter le nombre de MRBM [missiles atomiques] en Turquie ; ce serait sacrément dangereux, je pense. » McGeorg Bundy, son conseiller spécial, lui répondit : « Eh bien, c’est ce que nous avons fait, monsieur le président ! » Il se référait aux missiles nucléaires Jupiter que les Etats-Unis avaient précisément installés en Turquie, près de la frontière soviétique, en 1961.
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je suis pour l’adhésion de la Turquie à l’UE. dommage seulement que Erdogan ait dégoupillé l’héritage de M. Kemal, ils risquent d’y avoir recours un jour ou l’autre ....
vis à vis du monde musulman qui bouge ou qui tend à bouger, il sera intéressant que ce pays puisse jouer un rôle de havre de paix pour les laïcs. dans une europe qui tangue quelque peu, sans oublier les peurs d’hier qui surgissent, pour mieux les éteindre, il serait judicieux de les faire entrer. les bénéfices de cette entrée seront toujours au rendez vous, surtout que les Allemands doivent reconnaître que les turcs d’Allemagne ont été exemplaires. un juste retour des choses. que le peuple Allemand refuse cela, comme d’autres peuples européens peut être, ça en dit long justement sur les craintes qui sont infondées...
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- L’adhésion de la Turquie représenterait pour l’Europe une puissance supplémentaire de poids notamment vis à vis du Moyen Orient et même de l’Asie, d’autant que géographiquement elle a une énorme pied en Europe.
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