La validation officielle du protocole Raoult n’interviendra sans doute jamais
La validation officielle du protocole Raoult n’interviendra sans doute jamais car à ce jour, 23 avril, aucun essai n’ a débuté…
Il ne nous reste plus qu’à espérer la saisonnalité du virus et compter sur la débrouillardise de nos généralistes… Cette épidémie révèle toutes les faiblesses d’un système gonflé d’orgueil, incapable de se remettre en cause et qui qualifie de « fake news « toutes les informations qu’il ne produit pas.
On peut douter des effets de l'hydroxychloroquine, privilégier les antibiotiques comme le font Bernard Dugué ou les médecins lorrains mais l'important est de soigner !
Tous les protocoles venus du terrain sont balayés les uns après les autres avec mépris par les Purgon et autres Diafoirus. On ne nous propose que le Doliprane.... à défaut de saignées.
Les pays pauvres ont choisi de soigner, les pays riches ont préféré se lancer dans des recherches qui n’ont pas vraiment commencé….
Question de moyens ; les pays pauvres ont donné la priorité à l’utilisation de molécules anciennes et bon marché. La stratégie du Nord apportera ses fruits… quand le virus aura disparu
Les recherches des labos conduisent à une série d’impasses ; les anti vih se révèlent dangereux et le Remdesivir ne satisfait pas. La validation officielle du protocole Raoult n’interviendra sans doute jamais car à ce jour 21 avril aucun essai n’ a débuté. Les expériences portent sur l’hydroxychloroquine seule ou réservée à des malades en situation trop avancée.
Magnifique opération de communication ; tous les Français sont persuadés que le bon Président soutient Raoult, ne s’est il pas rendu à Marseille ?
L’antibiotique n’est utilisé en bithérapie que dans certains protocoles et trop tard. Téléchargez les essais officiels et comparez avec le protocole. La validation officielle du protocole Raoult n’interviendra sans doute jamais car à ce jour 23 avril aucun essai n’ a débuté. Quand la presse vous informera de l’insuccès de l’hydroxychloroquine, vous constaterez que ce n’est pas le protocole Raoult.
Téléchargez ce document officiel et vérifiez ...
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covid19_projets-recherche_therapeutiques
Le compte rendu de la fameuse étude américaine contre Raoult est indigne d’un pays démocratique
Téléchargez donc cette étude :
Ils en jubilent : une étude américaine met en garde sur les dangers de la chloroquine. Bien rares sont les journalistes français à comprendre l’Anglais et à savoir lire.
La fameuse étude n’est qu’un relevé statistique destiné à démolir Trump qui a autorisé le protocole Raoult. Une simple lecture du compte rendu permet de constater que des cas ont été analysés a posteriori c’est à dire après la maladie.
réponse de Raoult
Il s’agit uniquement d’hommes très malades avec de nombreuses co morbidités et traités tardivement.
Le groupe sans hydroxychloroquine (hc) qui aurait obtenu les meilleurs résultats a été traité tout de même à l’antibiotique (azithromycine) dans 50 cas, les autres ont reçu un autre antibiotique. Les comorbidités sont moins nombreuses que dans les autres groupes . . Le tableau 1 voit le groupe sans HC tomber de 177 patients à 158 au moment de la ventilation. L’étude a ainsi enlevé les 19 malades les plus gravement atteints du groupe sans hc…
Le groupe avec hydroxychloroquine et sans azythromycine qui obtient les plus mauvais résultats s’est vu gonfler au dernier moment de malades après échec de la ventilation enlevés au groupe précédent.
Le groupe combinant Hydroxychloroquine et azithromycine obtient les meilleurs résultats même s’il a été gonflé lui aussi de 11 malades moribonds : on s’en serait douté, c’est le protocole Raoult
Après réintégration dans leur groupe d’origine des mourants on obtient :
Hydroxychloroquine seule : 22 %de décès
HC et az 13%
Az seule ou pas az 21%
Les publications se multiplient mais si toutes cherchent à décrédibiliser Raoult, aucune ne porte sur le protocole : lisez vous mêmes CP Etude Hycovid – CHU Angers_01_04_2020_ (1)
Pour réduire la létalité il fallait tester et surtout traiter le plus rapidement possible même avec le seul antibiotique.
L’Afrique de son côté nous regarde en jubilant car elle connait la molécule, tout le monde en prend…
Bien entendu la publication d’analyses démontrant que la létalité au sud est plus faible qu’au nord n’a attiré que rires … Et oui le nombre de morts demeure faible dans les pays pauvres… Trop simple pour que les grands esprits puissent comprendre.
Cliquez sur le lien pour télécharger l’étude avec les liens pour 35 « fake news » des meilleures université du Monde
2020.04.15 journal manuscript final
Si après ces lectures vous ne vous posez pas de questions, je ne peux rien pour vous,,,
En France, la chloroquine divise. Au Sénégal, elle rassemble. En première ligne face à l’épidémie de Covid-19, le docteur Moussa Seydi, infectiologue au centre des maladies infectieuses de l’hôpital Fann à Dakar, a choisi, dès les premiers cas, d’utiliser un traitement à la chloroquine pour faciliter la guérison des patients.
Moussa Seydi : L’explication peut tenir en plusieurs points. D’abord, il y a eu des mesures fortes dès le départ concernant la fermeture des frontières, ce qui a empêché la multiplication des cas de Covid-19 importés. L’interdiction des grands rassemblements comme les prières du vendredi nous ont également permis de réduire d’emblée le flux de nouveaux cas. Ensuite, nous avons pris en charge les cas que nous avons eu de manière assez précoce. Dès le 19 mars, nous avons mis en place un protocole de prise en charge des patients les moins graves avec un traitement à l’hydroxychloroquine – molécule dérivée de la chloroquine, ndlr. Traitement sur lequel pour l’instant j’observe de bons résultats concernant la réduction de la charge virale. Enfin, le troisième facteur est la jeunesse de la population. De fait, nous n’avons pas beaucoup de cas graves. Néanmoins nous avons des inquiétudes en ce qui concerne la multiplication cas communautaires (patients contaminés par une source non identifiée, ndlr). Il s’agit d’un danger imminent qu’il faut que l’on surveille rigoureusement.
Dès les premiers cas identifiés au Sénégal, vous avez fait le choix d’utiliser de la chloroquine pour traiter les patients atteints du Covid, en vous inspirant des travaux de l’infectiologue marseillais Didier Raoult, pourquoi ?
Cette étude a des failles et des imperfections mais j’ai trouvé ses résultats intéressants malgré tout. Comme le docteur Raoult, nous avons constaté une baisse de la charge virale au bout d’une semaine. Ce qui induit une guérison plus rapide. Le rapport bénéfice/risque est en faveur des bénéfices. Je considère que je ne perds rien en apportant ce traitement à mes patients. D’autant plus que je n’ai pas constaté d’effets secondaires. Pour l’heure, les résultats sont là. S’ils se confirment à long terme, tant mieux, on continuera. Sinon, on arrêtera. En attendant nous avons une attitude raisonnable. Nos patients sont suivis comme dans un essai clinique.
Par ailleurs je tiens à préciser que je ne connais pas Didier Raoult. Je ne l’ai jamais rencontré et ne savais pas qu’il avait vécu à Dakar. Cette démarche que j’ai vis à vis de la chloroquine n’a donc rien de sentimentale. C’est de l’ordre de l’urgence médicale.
De manière générale, je peux vous dire que nous remarquons l’efficacité de l’hydroxychloroquine lorsqu’on l’administre à des patients qui n’ont pas atteint un certain stade de la maladie. Quand on a besoin d’une aide respiratoire, l’hydroxychloroquine n’est pas utile car l’avancée de la maladie est trop importante. La molécule a une utilité pour empêcher les cas de s’aggraver.
Ici au Sénégal et plus généralement sur le continent africain, tout le monde a bouffé de la chloroquine. C’est une molécule très connue qui a été utilisée dans le traitement contre le paludisme. En Europe, le paludisme n’est pas un problème de santé publique, alors les gens connaissent moins et se posent davantage de questions. C’est d’ailleurs une réaction normale.
Raoult de son côté manifeste l’indifférence du sage à l’égard des crétins…
Le terrain est bien préparé pour baliser le refus du protocole et la presse aux ordres multiplie les désinformations :
Faillite de l’éthique, mensonges du politique, caricatures de la presse : le protocole Raoult ne sera pas évalué.
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