Le 16 mai : soulevons les jupes !
Une initiative lycéenne a été reprise par l’Académie de Nantes et par le Ministère de l’Education nationale. Elle invite les lycéens à porter une jupe et du rouge à lèvres le 16 mai, pour, selon eux, « lutter contre les discriminations sexistes ».
Harcèlement
Lesquelles ? Celles qui viseraient les femmes, uniquement, car seuls les hommes sont invités à s’habiller en femmes. L’inverse serait sans effet puisque les femmes, depuis longtemps, s’habillent en jupe ou pantalon. Je note au passage que mettre une jupe est une caractéristique féminine : on fait de la discrimination en prétendant la combattre...
Cette campagne a déjà eu lieu l’an dernier et certains professeurs étaient allés en classe en jupe. Il s’agit d’une campagne de culpabilisation misandre de plus, dans la droite ligne de l’oppression LGBT et de la volonté féministe de contrôler et dominer les hommes et la société.
Cela dit l'égalité n'est pas la similarité. C'est du harcèlement et c'est une parfaite stupidité que d'imposer l'égalité par le port de la jupe et du rouge à lèvres pour les garçons. Il y a une autre manière de faire : s'habiller comme beaucoup de filles, en pantalons et sans rouge...
Si les femmes s’habillent comme elles l’entendent, elles n’ont pas à imposer de code vestimentaire aux hommes. Dans notre culture l’homme ne porte pas de jupe (sauf le kilt en Ecosse, en proportion assez faible de la population). Il en a porté, du temps des romains, du moins des toges ou tuniques dans certaines classes sociales, mais le pantalon a pris la relève. Les gaulois portaient en général le pantalon, et parfois une tunique courte sur des bas.
La tunique et la jupe ont été gardées pour les femmes à cause de leur commodité sanitaire : à une époque où il n’y avait pas de sanitaires publics, on urinait au sol et la pudeur féminine était protégée par le vêtement. Le pantalon aurait nécessité d’être enlevé entièrement, ce qui exposait les femmes à la vue de tous. Les différences sexuelles hommes-femmes ont suggéré cette différence vestimentaire. Il n’y a pas de discrimination. Mettre une jupe pour lutter contre les discriminations est donc stupide et inadéquat.
Par contre proposer, avec un prétexte moral bien-pensant, aux garçons de porter la jupe et le rouge à lèvres, c’est délibérément sexiste et humiliant pour les hommes quand c’est une contrainte. Il n’est pas humiliant d’être une femme, mais de nier, même temporairement, la construction de l’identité masculine qui passe entre autres par des codes vestimentaires.
Je vais en surprendre ici car il m’est arrivé de porter publiquement une jupe. J’avais 19 ans et je vivais dans une communauté anarchiste pacifiste dans la région de Saint-Rémy-de-Provence. Nous habitions hors du bourg d’Eygalières, dans un mas en ruine au pied des Alpilles. Nous avions très peu de moyens financiers. Je m’étais confectionné une jupe (tissée main en couleurs arc-en-ciel), parce que je trouvais cela plus agréable pendant les grosses chaleurs. Au mas, seul notre petit groupe me voyait. Il m’est cependant arrivé de descendre au village avec ma jupe ! Je ne vous dis pas les regards...
J’y allais avec un esprit certes un peu provocateur. Mais, ne voulant pas que notre communauté soit stigmatisée - c’était déjà assez de voir une bande de jeunes musicos qui bossaient de temps en temps aux champs et vivaient selon leur propres règles, je l’ai assez vite abandonnée. D’ailleurs ce n’était pas pratique pour travailler la terre, les postures au sol ou penché en avant dévoilant trop de mon anatomie. Et puis, les filles n’aimaient pas ça ! :-))
Propagande politique marxiste à l’école
Je reviens au 16 mai. L’école publique est devenue l’arène d’un combat politique et l’enjeu d’un bourrage de crâne. Elle ne s’occupe plus de simplement transmettre des connaissances, elle prend parti dans des querelles idéologiques. C’est injustifiable et inacceptable.
Une société qui féminise à ce point les hommes, en vue de les soumettre, est une société qui va s’écrouler, parce que l’on n’a pas encore trouvé mieux pour les hommes que d’être, fondamentalement, des défendeurs et protecteurs. ils ne sont pas que cela, mais cette fonction est fondatrice d'une place dans la société. Sans cette fonction particulière, reconnue par la communauté, les hommes n'auront plus de motifs de faire des enfants. Que l’Etat-père ait pris de relais de certaines fonctions masculines (l’armée par exemple)ne remplace pas le fait qu’une femme enceinte ou allaitante a besoin d’un homme prêt à la défendre si elle est attaquée dans la rue, ou pour faire des choses qui lui sont difficiles. Sans cette fonction masculine (essentielle et construite) la survie de l’espèce est en danger. En effet toutes les organisations et stratégies, y compris le patriarcat, sont développées d'abord pour la survie et le développement de l'espèce.
L’idéologie gender et des LGBT ont aussi leurs entrées à l’école genevoise. Ainsi le site de la Fédérations Genevoise des Associations LGBT informe :
« Des exemplaires de la bande dessinée Les Autres, éditée par STOP SUICIDE, sont envoyés aujourd’hui à tous les établissements du post-obligatoire du canton de Genève avec le soutien du Département de l’Instruction Publique. Les élèves genevois auront ainsi accès à cet outil original de promotion de la santé. »
La BD Les Autres a été conçue entre autres par la Fédération LGBT, ainsi que par les centre d’aide aux victimes Lavi, dont on sait qu’ils donnent quittus à des accusations de violence ou de viol sans jamais les vérifier.
A propos de cette BD Les Autres, il faut savoir que les suicide des jeunes gay est un des chevaux de bataille des associations de défense homosexuelles, puisque le taux serait 3 à 4 fois plus élevé chez eux que chez les adolescents hétérosexuels. Ce que ces associations, dont on se demande pourquoi elles sont si nombreuses alors qu’elles travaillent sur le même thème (besoin de multiplier les subventions publiques ?), évitent de dire, c’est que globalement il y a dans l’Union Européenne 4 fois plus d’hommes qui se suicident que de femmes. Et ce ne sont pas particulièrement des homosexuels : la grande majorité est hétéro. Pourquoi les LGBT pratiquent-ils une discrimination sur le suicide ? Parce qu’il n’y a pas d’associations d’hommes assez organisées pour contrer cette forme subtile de misandrie. Tant que les hommes ne descendront pas dans la rue et n'opposeront pas de discours ferme au discours des marxistes féministes et LGBT, ceux-ci continueront à les piétiner.
Donc le Département de l’Instruction Publique soutient ouvertement les campagnes LGBT, comme je l’ai encore appris aujourd’hui. Or les LGBT, pour mémoire, sont un ensemble de groupes marxistes radicaux. Ils sont extrêmement politisés et nombre de leur blogs n’ont de cesse de casser de l’homme hétérosexuel sous le couvert du patriarcat. L’Etat encourage donc des polémiques politiques à l’intérieur de l’école, et favorise un discours ouvertement misandre. Entre cette politisation à outrance et l’oppression LGBT, cela finira probablement mal. Le respect des minorités ne les autorise pas à imposer leur loi au plus grand nombre. La tolérance est toujours un rapport de force en démocratie, elle n’existe que par la bienveillance de la majorité qui ouvre son esprit et son coeur. Elle n'est durable que s'il y a réciproque. Quand le gagnant à l'Eurosong disait, poing tendu : Ils ne nous arrêteront pas, c'est ouvertement une déclaration de guerre. La violence morale a ses limites et l’intolérance LGBT pourrait conduire à un retour de bâton.
Bon, pendant que l'on continue à bourrer le crâne des filles comme victimes, et celui des garçons comme coupables, on peut le 16 mai soulever les jupes pour savoir si c'est une fille ou un garçon. Car la nature à prévu des différences pour les reconnaître. On peut aussi détourner les affiches des stupidos. Elle est pas belle la vie ?
Source : mask-tub-et-brush.centerblog.net sur centerblog.
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