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Accueil du site > Tribune Libre > Le business lucratif de l’énergie éolienne

Le business lucratif de l’énergie éolienne

Comment, avec l’appui des pouvoirs publics, une bulle massive peut voir le jour, au bénéfice de quelques uns.

683 millions d’euros. 320 millions d’euros. Voici les fortunes qu’ont pu amasser en France Pâris Mouratoglou et Jean-Michel Germa en quelques années avec l’énergie éolienne et le business vert. Respectivement patron de la société Energies nouvelles ou fondateur de la Compagnie du vent, ils bénéficient à fond d’un business model fondé sur les subventions massives de la poche du contribuable français et sur l’aveuglement généralisé dès que l’on touche aux icônes « vertes ».

Comment s’enrichir avec l’éolien ?

Le mode d’enrichissement est simple ; commencer par repérer un terrain favorable et convaincre le propriétaire de vous laisser y implanter votre éolienne, moyennant deux à trois milles euros par an. Contre les trois à quatre milles euros de taxe professionnelle annuelle que cela rapportera, le maire va bien vite accorder son permis de construire. Aucune opposition à attendre du préfet qui appliquera les ordres de Jean-Louis Borloo, qui « les a mis en demeure de favoriser systématiquement les promoteurs » [1]. Aucun client à chercher, EDF doit tout racheter. Il ne reste plus au promoteur qu’à revendre le permis qu’il a ainsi obtenu à un exploitant, pour des prix allant jusqu’à un million € par éolienne… Chaque éolienne pouvant rapporter 190 000 € par an. Pas étonnant donc que, rien qu’en Europe, l’énergie éolienne ait attiré en 2008 près de 11 milliards d’investissements [2] !

Mais d’où vient l’argent ?

11 milliards par an, mais avec quoi sont fait les bénéfices qui attirent de tels investissements ? Surement pas de l’intérêt pour la société de la production d’énergie éolienne mais bien plutôt de la générosité des hommes politiques avec l’argent des contribuables : en application de lois récentes, EDF doit acheter l’électricité éolienne au prix exorbitant de 86€ le mégawatt/heure. A titre de comparaison, le prix de revient de l’électricité obtenue par le nucléaire est d’à peine 30€ le mégawatt/heure… Une situation rêvée pour les producteurs, qui n’ont seulement sont certains d’avoir un débouché puisque EDF est tenu d’acheter leur électricité, mais en plus de l’acheter à un prix défiant toute raison. D’une durée moyenne de quinze ans, les contrats ne présentent aucun risque et permettent une rentabilité moyenne de … 30%. De quoi faire dire à Jacques Attali dans L’Express : « l’éolien est une énergie très envahissante, qui attire toutes les cupidités ». Et Valéry Giscard d’Estaing de renchérir dans Le Point : « l’éolien est un business douteux doublé de rentes fiscales indues ».

Car si EDF surpaie l’électricité, c’est le consommateur et le contribuable qui au final payent. Chaque consommateur en France paye par la « contribution pour le service public d’électricité » ce surcoût massif. Le contribuable complète, en finançant les privilèges fiscaux exorbitants des industriels : exonérations totales ou partielles de l’impôt sur les bénéfices, abattements sur la taxe professionnelle, vente à des conditions fiscales préférentielles de leur entreprise, et ce n’est que le début d’une liste qui rendrait malade tout vrai entrepreneur et tout contribuable qui se respecte. Bien sur, l’Europe rajoute une couche de subventions, estimée à plus de six milliards € sur dix ans [3].

Puiser dans la poche des pauvres pour enrichir quelques uns… Douteuse moralité du business model de l’éolien… Sans surprise, les escrocs pullulent pour tirer profit des subventions à gogo : en Italie, à Avellino, ce sont quatre personnes qui ont été arrêtées et sept parcs qui ont été placés sous séquestre. Oreste Vigoreto, président de l’association nationale pour l’éolien fait partie des personnes visées par l’enquête sur de nombreuses irrégularités. En Espagne, le village de La Muela s’était fait une spécialité de l’éolien et avec les investissements massifs attirés par les subventions étatiques avait construit théâtre, musée, arène ou centre sportif. Là, ce sont dix sept personnes qui ont été jetées en prison sur fond de soupçons de fraudes à la subvention publique. Au total, ce sont 15% des installations qui sont visées par une enquête de la commission nationale de l’énergie en Espagne…

Un secteur à valeur ajoutée négative pour l’environnement

Bien sur, les plus fervents soutiens de l’écologie, souvent sincères, ne manqueront pas de défendre malgré tout le système de subventions massives à l’éolien, ce dernier étant « bon pour la planète ». Un lieu commun, faux pourtant.

On pourrait se dire que, peu importe leur efficacité, les éoliennes n’émettent pas de CO2. Pourtant, c’est bien là qu’est le problème. Car si elles n’émettent pas de CO2 quand elles tournent, elles ne tournent pas tout le temps et il faut mettre en place des centrales pour pallier les 75% du temps pendant lequel les éoliennes ne tournent pas. Et le nucléaire n’est pas suffisamment flexible pour cela. Conséquence, il faut installer des centrales thermiques fonctionnant au charbon ou au gaz afin de répondre à la demande quand les éoliennes ne marchent pas (en dessous de 20 kilomètres heure et au dessus de 80). Au final, c’est nettement plus de CO2 qu’on émet qu’avec le nucléaire… Loin de réduire les émissions de gaz à effet de serre, l’éolien les fait augmenter. Paradoxe bien connu mais occulté par tous ceux qui profitent de ce business parapublic… Combien de temps les français accepteront-ils de se laisser dépouiller ainsi au bénéfice de quelques uns ? Et quid du photovoltaïque ?

Image sous licence CC Paternité. Auteur Eole

[1] Arnaud Casalis, de la Fédération du développement durable

[2] New York Times, 13 décembre 2009

[3] Jean-Louis Burré, L’imposture, pourquoi l’éolien est un danger pour la France, Le Toucan éditeur


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42 réactions à cet article    


  • Lisa SION 2 Lisa SION 2 22 mars 2010 09:56

    Bonjour,

    « Paradoxe bien connu mais occulté par tous ceux qui profitent de ce business parapublic. » on n’est plus à un paradoxe près. De toutes façons, l’énergie la moins chère est forcément celle qui assure le meilleur rendement et surtout en LOCAL : http://webrunner.kazeo.com/Ecologie... .
    Sur cette vidéo, vous avez toutes les explications qui démontrent qu’il y a encore mieux que la simple hélice.


    • rastapopulo rastapopulo 22 mars 2010 21:01

      Toujours cette litanie du local....

      C’est uniquement dans des région isolés que ça a un sens !

      Donc solution, recréer des insuffisances de réseaux pour justifier le « local ».

      Retournons ensemble dans le sous-développement ouaiiiiiiiiiiiii

      Qu’importe le combat contre la finance anglosaxonne qui nécessite de renforcer les nations en technologies, je veux donner des leçons de moral !


    • krolik krolik 22 mars 2010 11:46

      @L’auteur,

      Je ne sais pas d’où vient cette idée que le nucléaire ne peut pas suivre la charge demandée au réseau.
      Cela était vrai au début de la mise en service du pallier 900MW, mais depuis cela a bien changé avec le pilotage par des « barres grises » faiblement neutrophagesà la différence des « barres noires ».
      Depuis quelques années le parc nucléaire EDF fonctionne en « suivi de charge » et non plus en « base » ; ce qui d’ailleurs a le don d’avoir fait baissé son taux de disponibilité apparent.
      Une centrale nucléaire peut faire varier sa puissance de 70% en 20 minutes. Et ça c’est une flexibilité plus rapide que la variation de la consommation, voir les courbes et statistiques RTE.

      Maintenant au niveau du bilan écologique des éoliennes, on oublie qu’il doit falloir quelques 150m3 de béton par MW installé, ce qui doit faire quatre fois la quantité de béton nécessaire pour des puissances équivalentes en nucléaire.
      Et dans une vingtaine d’années lorsqu’il faudra démanteler, les fameux blocs de béton, l’énergie pour les marteaux piqueurs ... est-elle comptabilisée ? A l’explosif, ce sera plus écologique !
      @+


      • Defrance Defrance 22 mars 2010 19:25

        Sans compter les dépannages qui nécessitent des helicos a cout horaires exorbitant ! En Allemagne on commence a voir des mats sans générateurs !


      • furio furio 22 mars 2010 12:51

        Ces saletés d’éoliennes sont un véritable scandale. Les financements sont effectués par les banques bien sûr. mais c’est pas les banques qui vont aller enlever ces immondices. Depuis le départ ça fleure bon le scandale ces monstres igniobles.
        Merci pour cet article.
        Rassurez vous le photovoltaique c’est pas mieux.
        Immaginez des champs entiers couvert de ces merdes qui polluent aussi semble t il. En tout cas un pourcentage trés important est dangereux.
        Alors je vous livre une info qui va sans doute tuer définitvement ces saloperies qui sous-couvert de faire du « propre » ne servent qu’à engraisser des « investisseurs », en effet les centrales nucléaires pourraient « consommer » les « actinides » produits constituants les déchets nucléaires dont on ne sait trop que faire pour l’heure.
        Et si donc finalement, nous qui avons tant critiqué le nucléaire, la solution « tout propre » n’était pas dans le nucléaire ?


        • krolik krolik 22 mars 2010 17:43

          @Furio,
          C’est surprenant à quel point les antinucs ont pu instiller la frousse des actinides mineurs.
          Dans les produits du retraitement il y a deux types d’isotopes  :
          - les produits de fission qui crachent forts et finalement au bout 300 ans il n’y a plus grand chose.
          - les actinides mineurs, qui eux sont faiblement radioactifs et qui par conséquent le sont pendant très longtemps.Tout cela est mélangé et vitrifié (verre dit R7T7)., et sera mis en stockage définitif profond.
          Mais il faut savoir qu’au bout de 300 ans environ l’activité locale enterrée sera du même ordre de grandeur que celle d’une mine d’uranium.
          Et l’on sait que le verre n’est pas soumis à lixiviation (entrainement par l’eau) Il est clair qu’il aurait été plus élégant de brûler les actinides mineurs dans SPX par exemple. Mais les écolos n’ont pas voulu se débarrasser des actinides mineurs.
          La version du prochain Génération 4 , ASTRID, devrait être déterminée en 2012, et la construction enclenchée en 2014 à Marcoule.
          Je vous mets ici un lien sur une version intéressante étudiée actuellement , la variante « ALLEGRO », un réacteur à neutrons rapide refroidi par gaz, donc sans sodium.
          Si vous n’arrivez à lire le .doc, faites clic droit sur le lien et "enregistrer la cible sous...)

          @+


        • joletaxi 22 mars 2010 18:21

          Houlala Krolik


          ils vont nous refaire Windscale ?

        • rastapopulo rastapopulo 22 mars 2010 21:09

          la transmutation aurait 10 ans d’avance si l’écologie anglosaxonne ne s’était pas allié aux compagnies d’énergie pour refuser tout investissement dans le retraitement des déchets.

          http://www.solidariteetprogres.org/article5909.html

          Encore un paradoxe des plus que parfaits qui n’ont pas besoin d’étudier les problèmes pour les résoudre.


        • ffi ffi 22 mars 2010 21:09

          A mon humble avis Krolik est fort bien renseigné sur ces sujets, et à l’international qui plus est.

          Mr Krolik, que pensez-vous des théories de type « univers électrique » (www.thunderbolts.info) ?


        • ffi ffi 22 mars 2010 21:14

          Pour des pistes de transmutation, voir aussi ces expériences http://www.uf.narod.ru/public/recom_e11.htm


        • furio furio 22 mars 2010 21:23

          Merci Krolik. Je connais vos compétences en la matière. L’info que je donnais a été livrée aujourd’hui par le Times et relayée par le Monde

          « La présidente du directoire d’Areva, Anne Lauvergeon, explique au quotidien que le groupe public français est en train de travailler sur une nouvelle technologie qui permettrait de détruire les actinides, ces éléments radioactifs lourds résultant du processus de fission nucléaire en réacteur.  »La question des déchets demeure. A l’avenir, nous serons capables de détruire les actinides en les faisant disparaître dans un réacteur spécial« , déclare Anne Lauvergeon.  »Nous pouvons déjà le faire en laboratoire. Avec l’aide la recherche et développement, nous allons nous attaquer à ce problème", a-t-elle ajouté.


        • krolik krolik 22 mars 2010 22:57

          @Joletaxi,

          Oh le nucléaire à l’anglaise.. ; une oeuvre d’art !
          - les piscines de stockage à l’air libre. les mouettes qui viennent s’y poser..
          - les algues qui poussent dans les piscines..

          Et puis au niveau du retraitement ils ont du égarer 2000m3 de produit de fission liquide qu’ils ont retrouvé par hasard dans la lèche-frite d’un batiment. Ca fuyait un peu entre deux ateliers, ils ne s’en étaient pas aperçus..
          Enfin c’est une référence en sus de l’accident qu’ils ont eu dans les années 50, qui était pas loin du relachement de Tchernobyl..
          Mais dans le coin ils ont du vent, ils pourraient mettre des éoliennes et arrêter de discréditer les gens qui travaillent proprement ;

          @+


        • krolik krolik 22 mars 2010 23:05

          @Cassino,
          Si vous avez été un peu curieux, vous avez ouvert le lien du graphique d’évolution de l’activité des verres R7T7 et vous voyez au bout de combien de temps l’activité passe en-dessous de la valeur équivalente à une mine d’uranium.
          De dire « des millions d’années » on a l’impression que c’est plus grand, plus énorme que la simple éternité des déchets chimiques qui eux n’évoluent pas dan temps..
          Il y a un effet de frousse injecté par les zéros des grands chiffres. Alors que la stabilité éternelle on a l’impression que finalement ce n’est pas grand’chose.

          @+


        • krolik krolik 22 mars 2010 23:13

          @fifi,

          Oh les thunderbolts electric, effectivement, l’étude des forces d’interactions faibles, devrait révêler encore bien des surprises.
          Au congrès ACS (American Chemistry Society) qui se déroule cette semaine à San Francisco, on assiste à un rapprochement des physicien du « main stream » de ceux de la cold fusion« , qui abandonnent le terme de cold fusion, car il ne s’agit pas de »fusion" mais de fluctuation dans les forces faibles c’est à dire électromagnétiques au niveau de l’atome.
          @+


        • krolik krolik 22 mars 2010 23:22

          @Fifi,
          Oui sur le sujet des transmutations il y a eu un colloque la semaine passée au siège EADS à Suresne voir http://www.fondation.eads.net/fr/ au bas de la page. Colloque qui a bénéficié du soutien officiel au titre de l’année de la Russie en France.
          Il y avait également Georges Lochak et Léonid Ouroutskoïev.
          Mais vous avez ici  un pdéjà ancien sur le sujet. En fait depuis cette époque les résultats russes ont été vérifiés en France (voir site du CNRS), donc à priori ce n’est plus de l’artefact.
          Mais tout cela nous emmène bine loin de l’arnaque des éoliennes..
          @+


        • joletaxi 22 mars 2010 23:52

          j’évoquais l’expérience anglaise car si je me souviens bien,leur première centrale faisait appel à une technique un peu semblable à celle citée, à savoir le refroidissement du coeur par voie gazeuse ?Bien entendu, cela ressemblait plus à une cuisinière qu’autre chose,et immédiatement,certaines parties du coeur se sont mis à chauffer du fait de l ’impossibilité de refroidir de façon uniforme par cette voie.

          Que pensez-vous de l’expérience qui va être développée à Mol, le réacteur Myra je crois,qui aurait l’avantage d’être toujours sous le seuil critique,la réaction étant initiée et alimentée par des moyens externes ?


        • krolik krolik 23 mars 2010 00:25

          @Joletaxi,

          Oh en ce moment c’est l’effervescence des recherhes de solutions nouvelles.
          Myhrra ça va donner dans l’idée du rubiatron , réacteur sous critique excité par un faisceau.
          Les Russes proposent actuellement le développement d’un réacteur piloté par champ magnétique très intense (sous le champ magnétique, les cortèges électroniques sont mis en en éllipses, des couches quantiques sont désahbillées et les noyaux lachent des électrons, pour rester neutre les noyaux lachent des protons... c’est la K-capture, l’accélération de la production de neutrons retardés).
          Mais vous avez aussi les PBMR, les réacteurs à boulet de céramique refroidis à l’hélium. Les sud-africains, les Chinois se lancent là-dedans, alors que les allemands ont fait des essais très probants, mais laissent le nucléaire. En fait le principal problème de ces PBMR est la turbine à hélium qui doit pouvoir 900°C avec une puissant d’au moins 200MW sans arrêt pendant au moins deux ans.. alors qu’un réacteur d’avion c’est beaucoup plus petit en puissance et les révisions interviennent outes les quelques dizaines d’heures.
          mais on s’écarte de plus en plus du sujet de l’arnaque des éoliennes , sujet intéressant.

          Imaginons : Je veunx alimenter la ville de Lille en électricité éolienne. J’installe donc un parc su le côte de la mer du Nord.
          Et puis comme ce parc va fonctionner 25% de son temps, et bien il faut que je monte au oins quatre autres parcs équivalents assez éloignés, du coté de Biarritz, Brest, Montpellier , Montélimar.
          Il faut bien sûr que je relie tout cela par des lignes électriques haute tension.
          Et puis il faut envisager le cas où la météo nous fait passer en « mode commun », c’est à dire le gros anticyclone qui se mete à stagner sur la France pedant trois semaines, et là plus un poil de vent sur la France entière.
          Alors il faut que je mone une centrale de secours au charbon du côté de Limoges.
          centrale qui ne fonctionnera qu’un mois par an.. Et cmme elle n’aura pas l’habitude de fonctionner, elle sera difficle à démarrer, avec à chaque fois des problèmes de joints etc..etc..Alors les défenseurs des éoliennes vont dire que le cas présenté est idiot, que le mix énergétique, le petit hydraulique, le PV, les déjections des bovins..Peut résoudre tout cela..
          Sauf que l’énergie, ce n’est pas une coupure de téléphone temporaire, ça fonctionne de façon sgtable ou cela ne fonctionne pas. On peut toujours aller expliquer à un type en assistance respiratoire par une machine que l’on va bricoler son alimentation électrique et que la coupure ne dépassera pas 30 minutes..
          Tout cela pour arriver au fait que si ’éolien arrivant à 20% de la poduction électrique française, ilfaudrait multiplier par 5 le nombre de lignes de transport haute tension..
          Certains aiment les lignes haute tension, d’autre pas..
          Mais la volatilité de la production pour une dispersion de la consommation fait qu’il faut bien faciliter les transports d’énergie..
          Et à ce moment il sera que pour que ce soit bon pour la la planète, il faut construire des lignes HT de partout. C’est ce qui est en train de se passer avec la construction du « smart grid » tout passe dans le terme « smart » élégant..
          Rien à voir avec une malheureuse ligne entre le Cotentin et la Mayenne qui elle est forcément détestable puisque tout seule..

          @+


        • ffi ffi 23 mars 2010 07:55

          @krolik
          merci pour les précisions. Parfois je me demande si nos catégories sont bien pensées et que ce système des forces n’est qu’une vue de l’esprit. Nos atomes sont-ils bien pensés ? N’oubliez pas que l’on attribue la découverte de l’électron à quelqu’un qui travaillait sur un gaz ionisé (ie un plasma)...
          Sans aller jusqu’à la monadologie, mais pourquoi pas, j’aime à voir en les « thunderbolts » une vision d’ensemble proposant des images non trafiquée par ordinateur du sujet physique : pas tout à fait un être inerte, mais plongé dans un métabolisme externe, avec une peau (plasma double layer, double couche électrique, double-couche lipidique) et sujet à un métabolisme interne (qui permet son entéléchie).

          D’où l’aspect cellulaire que souligne Thunderbolts...

          Et puisque tout déplacement nécessaire au sein des entéléchies (heliosphère, magnétosphère, ionosphère, molécules, cellules, ...) est au final sujet à une moindre action, ces déplacements seraient plutôt hélicoïdaux (voir ici, pour la lumière, voir la forme des courants de birkland, voir la forme de l’ADN ...), étant entendu que l’hélicoïde est une surface minimale. D’où la confusion entre onde/corpuscule quand il ne faudrait voir que complémentarité entre cause efficiente / cause finale s’appliquant à notre monade revisitée.

          Mais bon, je m’égare. Les simples calculs montrent que les solutions « écologiques » sont grossièrement inefficaces et mal pensées, au point que leur mise en application fera justement augmenter l’empreinte écologique ce qui aggravera les problèmes. Il faudra à chaque étape accroître les « politiques écologiques », qui aggraveront encore les problèmes : c’est un cercle vicieux. Au final, c’est un travail considérable pour organiser méticuleusement le sous-développement et la dépopulation. Le seul moyen pour diminuer « l’empreinte écologique » sera d’aller vers des énergies plus denses et donc de faire des choix de technologies nucléaires.

          http://video.google.com/videoplay?docid=-2626723245082747523#


        • krolik krolik 23 mars 2010 10:44

          @Cassino,
          Non cela n’accélère pas, c’est évident, mais cela confine, sans dispersion, sans poussière, sans entraînement par l’eau.
          Puisque l’on a l’expérience des réacteurs d’Oklo au Gabon, ça n’a pas bougé sur des centaines de millions d’années.
          Est-ce que l’on peut en dire autant des déchets chimiques « éternels », et seulement même des ordures ménagères qui contiennent Dieu sait quoi ?

          Mais le sujet du fil c’est « l’arnaque aux éoliennes » !
          @+


        • ffi ffi 23 mars 2010 11:23

          Le lien étant, Krolik, que à partir du moment où les discours de la physique ont perdu tout lien avec le langage courant (voir par ex http://www-ipcms.u-strasbg.fr/IMG/pdf/spehler-cpts-2010.pdf), la population en devient démuni des clés de compréhension minimale, ce qui l’expose à donner valeur, par le jeu de la démocratie, à des discours paradoxaux et mal ficelés, tel que les « solutions » écologiques que l’on nous présente.

          Les physiciens ayant alors autant de mal à faire entendre leurs arguments qu’un chinois en France.


        • krolik krolik 23 mars 2010 11:37

          @ffi,
          Tout à fait d’accord.
          Alors cela enclenche des réactions du type :
          - on nous ment. Et finalement tous les scientifiques mentent.
          Avec des variantes comme « la République n’a pas besoin de savant » !!!
          Tout cela pour arriver à un « discours citoyen » qui ressemble fort à ce qui pourrait devenir quelque chose comme la « dictature du prolétariat » remise à jour, ceux qui n’y connaissent rien prennent les rênes.
          La phase est une possible dékoulakisation des scientifiques en tant que « classe ».
          C’est aussi quelque chose comme le « Il faut tirer sur les états-majors » tiré du petit Livre Rouge de Mao. Enfin toute une époque qui revient à la surface..
          Car lorsque l’on est convaincu de « sa » vérité, et que tous les autres se trompent, qu’il faut faire triompher « sa » vérité, alors il faut utiliser tous les moyens, l’espionnage, le mensonge, le vol.. tout cela est permis au non de « sa vérité », ceci en reprenant les principes exposés par Lénine pour faire gagner les « minoritaires ».
          C’est ce que l’on voit avec des documents dérobés chez EDF et publiés tels quels sans explication si ce n’est un aspect catastrophique mis en exergue...
          L’attaque au bazooka du chantier SPX , contre lequel aucun mouvement écologique ne s’est insurgé..
          @+


        • ffi ffi 23 mars 2010 12:07

          Des vols de documents chez EDF ?
          A ce moment-là, il y aurait donc un combat politique global et celui-ci suit une stratégie en ce qui concerne la science :
          - une subversion visant les théories scientifiques pour les mener à une technicité excessive dans la formulation
          - une subversion visant les populations pour leur présenter des éléments de compréhension tronqués mais dans un langage simple et accessible.

          Plus des opérations visant à faire grandir les malentendus...


        • Linz 23 mars 2010 14:15

          Tiens, tiens ,comme c’est curieux.
          Il y aurait donc eu un relachement de radio activité dans un réacteur occidental ?
          Ah, moi je croyais qu’il s’agissait d’une spécialité , d’un monopole « soviétique » conformément aux affirmations réitérées de M. Krolik .


        • pragma 22 mars 2010 13:58

          Le vent ?
          De l’énergie fiscale, uniquement.
          Allez expliquer aux petits vieux qu’ils paient pour toutes ces extravagances soit disant écologistes...


          • Spip Spip 22 mars 2010 19:26

            Assez d’accord avec l’analyse du green-business payé par le contribuable. A quelques détails près.

            Qui a payé les centrales au prix fort, sinon le contribuable ? Le prix de revient à 30 € : tient-il compte du rendement réel ? (3 mégawatts dépensés pour 1 produit, avec les pertes en lignes) Combien coûteront-elles à démonter en fin de vie ?

            L’éolien aggraverait l’effet de serre... Un peu gros quand même. Pour ce qui est de relayer les éoliennes, pourquoi mettre toujours en avant les centrales thermiques à énergie fossile ? La fourniture d’énergie doit être pensée d’une façon GLOBALE. Il existe des centrales à bio-masse, du photovoltaïque, de l’énergie marée-motrice etc. Tout ça doit être combiné, pas pensé et mis en œuvre séparément et encore moins opposé.

            Les spéculateurs sont ce qu’ils sont, c.a.d des parasites, ils ne produisent rien. Aujourd’hui ils s’intéressent à l’éolien, demain quoi ? Cela ne doit pas nous empêcher de mettre en œuvre TOUTES les solutions alternatives avant qu’ils ne nous aient vendu la dernière goutte de pétrole à prix d’or.


            • furio furio 22 mars 2010 21:36

              Le prix pour le nucléaire est de 28.4€. Il inclut le retraitement. Et il offre l’avantage de ne rien rejeter dans l’atmosphère. Si la centrale venait comme annoncé ce jour, à détruire les actinides. C’est 99% des déchets qui disparaitraient !
              Du coup le nucléaire...c’est l’avenir radieux !


            • Bernard 05 23 mars 2010 10:54

              @spip

              En complément de ma réponse sur l’investissement des centrales : vous demandez si on tient compte du rendement réel. Bien sûr, et ceci est vrai pour n’importe quel type de centrale, et plus généralement pour n’importe quel appareil qui consomme. Dans le coûtr de revient d’un kilomètre parcouru en voiture, il y a l’essence que vous payez, et vous ne tenez pas compte du rendement, qui est très mauvais.. 

              D’une façon générale, on comptabilise bien l’énergie primaire (celle que le producteur paye) et l’énergie finale (celle que le consommateur paye), mais jamais l’énergie utile.


            • Defrance Defrance 22 mars 2010 19:57

              Une Question : Pourquoi les régions de Compiègne, Senlis, n’ont pas d’éoliennes alors qu’a 25 KM au Nord, ça pousse de tous les cotés ? N’y aurait ils pas de vents dans les régions Bourgeoises ?

               Pourquoi n’y a t il pas sur la grande place du Trocadero ? les consomateurs sont juste a coté ?


              • Bernard 05 23 mars 2010 06:37

                @Spip

                Il y a des légendes qui ont la vie dure. Le parc électronucléaire français a été intégralement financé par l’emprunt (aujourd’hui presque totalement remboursé), et non par le contribuable. Les coûts correspondant (amortissement des centrales, intérêts financiers) sont inclus dans le coût de revient du kWh, et sont donc payés par le client consommateur.


                • dup 23 mars 2010 08:00

                  mm un petit goût de lobying .


                  • joletaxi 23 mars 2010 11:28

                    @Krolik

                    les arguments que vous développez,et la liste n’est pas exhaustive loin de là,pour tenter de faire comprendre l’inutilité et la gabegie financière de la filière éolienne,ont déjà été maintes fois exposés, expliqués, détaillés, ; chiffrés, le tout s’appuyant sur les exemples danois et allemands.
                    Vous me pardonnerez de dériver vers d’autre sujets, mais cette répétition est fatigante,et en plus inutile, la réaction de cassino ci-avant en est l’illustration.
                    Il est évident que du fait de la règle des 20 % adoptée avec un courage inouï par nos juvéniles e t brillants parlementaires européens va inévitablement aggraver l’implantation de ce secteur,car à part les barrages, il n’y a pas d’autre source significative possible d’énergie.On va donc bouffer de l’éolienne, et tant pis pour les heureux élus qui en auront une dizaine dans leur jardin.Ne mésestimons pas non plus le pouvoir de nuisance du lobby éolien très actif.
                    Je me doute que cela vous énerve, mais nous perdons notre latin,à vouloir discuter avec des gens incapables de réalisme.Vous avez autre part raconté que vous aviez ouvert votre porte aux témoins de Jéhovah ,je n’ai plus cette patience, ni même de curiosité, je connais leurs méthodes, toujours les mêmes, et ils ont intérêt à bien faire attention à leurs doigts quand la porte se ferme.

                    • krolik krolik 23 mars 2010 11:49

                      @Joletaxi,

                      Oh non, je ne crois pas que cela soit inutile d’écrire, de répéter, de rabacher.
                      C’est une technique qui profite aux écolos-antinucs depuis longtemps.
                      Mais à chaque fois il faut donner des arguments, car les antinucs n’en donnent jamais, ou alors lorsqu’ils en donnent, ils sont tellement pitoyables qu finalement ça revient contre eux.Regardez Mr Cabanel, il répète la même chose tout le temps, ne veut lire, aucun texte, ne veut rien comprendre.
                      Lorsque Corine Castanier de la Criirad apparaît ici, il semble qu’elle comprenne rapidement que le terrain est miné, voir cette discussion qui me semble-t-il a été intéressante.
                      On n’écrit pas pour les intervenants, mais seulement pour les « taiseux » quin sont beaucoup plus nombreux, ceux qui ne s’engagent pas, qui ne savent pas quoi penser à forces d’entendre des âneries, mais qui savent réfléchir, Il ne faut pas sous-estimer les « taiseux » dans leur capacité d’ appréciation et leur nombre..
                      @+


                    • Linz 23 mars 2010 14:02

                      En résumé, la rhétorique de Monsieur Krolik tient en quelques lignes :

                      Nucléaire : jamais aucun problème. Exemple : TMI zéro rejet !

                      Renouvelables : attention danger. Exemple : l’exploitation de l’énergie des marées ralentira dangereusement la rotation de la Terre !
                      Voyez comme c’est simple.


                      • ffi ffi 23 mars 2010 15:08

                        Et vos arguments, c’est quoi ?
                        Le développement s’enraye, la crise nous frappe : retournons au moyen-âge !


                      • Linz 23 mars 2010 15:27

                        A l’auteur

                        Vous écrivez que : « Au final, c »est nettement plus de co² qu’on émet qu’avec le nucléaire.Loin de réduire les émissions de gaz à effet de serre, l’éolien les fait augmenter« 
                        Voilà une affirmation balancée bien légèrement.
                        Je vous recommande d’étudier le document suivant du Réseau de Transport d’Electricité (RTE) :
                        Bilan prévisionnel de l’équilibre offre -demande d’électricité en France. Edition 2005.
                        Et bien entendu, de le réfuter et de nous faire connaitre votre argumentation.
                        A n’en pas douter, le RTE sait de quoi il parle puisque chargé de réaliser à tout instant l’égalité de la production et de la demande d’électricité.
                        Voici un extrait de l’annexe 1. La production éolienne §2.6
                         » L’éolien est un vecteur indispensable à l’atteinte de l’objectif des 21% d’EnR dans la mesure où les possibilités offertes par le thermique EnR et l’hydraulique sont limitées.
                        La perspective d’un developpement conséquent a conduit RTE à s’interesser de près aux conditions d’insertion de ce type de production dans le système électrique français. ....
                        L’un des principaux enseignements concerne la contribution de l’éolien au passage des pointes de consommation : malgré l’intermittence du vent, l’installation d’éoliennes réduit les besoins en équipement thermique nécessaires pour assurer le niveau de sécurité d’approvisionnement souhaité.On peut en ce sens parler de puissance substituée par les éoliennes.
                        Le taux de puissance substituée (rapport de la puissance thermique à la puissance éolienne installée) est voisin du facteur de charge moyen des éoliennes en hiver(environ 30%) ,pour un parc éolien de faible puissance (quelques GW) "

                        C’est un démenti catégorique à vos affirmations . En effet, pour vous l’éolien doit être relayé par le thermique à flamme alors que pour le RTE c’est l’inverse ! Et lorsque l’éolien remplace le thermique les émissions de co² sont quasi nulles !
                        On attend avec intéret votre réfutation étayée de l’opinion du RTE.


                        • ffi ffi 23 mars 2010 15:55

                          Il me semble que ce qui est dit signifie qu’une partie de l’énergie d’origine thermique est substituée par de l’énergie d’origine éolienne.

                          Il est logique que le thermique supplée à l’éolien, puisqu’il suffit d’allumer la chaudière pour la faire fonctionner à tous les coups, tandis qu’il faut prier et faire des sacrifices à Eole pour qu’il nous épargne de ses caprices.

                          Et puisque le réseau flanche en cas de dépassement de capacité ... Ce qui est sûr supplée à ce qui est incertain.


                        • rastapopulo rastapopulo 23 mars 2010 19:10

                          malgré l’intermittence du vent, l’installation d’éoliennes réduit les besoins en équipement thermique nécessaires pour assurer le niveau de sécurité d’approvisionnement souhaité

                          Prendre ça au sérieux, franchement ?!?

                          Les vrais problèmes (enfin) mais pas les vrais solutions (pour plus tard, j’imagine après la fièvre éolienne et photovoltaHIC).

                          Le moins marrant étant que les centrales thermiques au charbon qui suppléeront (dans le sens correcte) l’éolien et le photovoltaHIC en relâcheront la radioactivité du charbon. 


                        • antonio 28 mars 2010 07:26

                          Comme le dit votre article et les multiples réactions qu’il suscite, les éoliennes sont une « arnaque » sans oublier la défiguration monstrueuse de nombres de paysages.
                          Il en est de même des panneaux solaires où nombre d’escrocs sévissent (tout un réseau démantelé récemment dans le midi de la France).
                          Comment a-t-on pu faire accepter « l’idée » de revendre 86 euros le mégawatt/heure que le nucléaire produit à moins de 30 euros  ? J’en demeure sidérée !
                          Je n’ai entendu aucun écologiste protester.
                          Cela démontre bien que les verts si remplis de bons sentiments et de bonne conscience sont les alliés et les soutiens d’un système capitaliste dont il s’agit de continuer à augmenter les profits sous un autre habillage Ils constituent un NOUVEL AVATAR du capitalisme.
                          La « foi » de certains d’entre eux me fait peur.Ne s’agit-il pas d’une nouvelle « religion » qui à l’asservissement social et médiatique des masses va ajouter la croyance en la bonne action pour le bien de la planète .
                          La crise continue, s’aggrave et les affairistes verts s’en mettent plein les poches avec les subventions des pouvoir publics dont la sobre Bor-l’eau est l’un des plus affligeants représentants.
                          Bien sûr que les « bobos » des grandes villes ne sont pas dérangés par les éoliennes !
                          Ce nouveau « messianisme » est à DENONCER.
                          Bien des citoyens accablés par le chômage, la misère, les crédits, victimes crédules pour certains de la course effrénée à la consommation ,préoccupés par la survie au jour le jour, assommés par la prpagande à grande échelle, n’ont pour l’instant par les forces nécessaires de mener un tel combat.Pour tous les autres, ceux qui ont de quoi vivre, c’est UN DEVOIR de RESISTER sous toutes les formes qui leur sont possibles ;


                          • alceste 28 mars 2010 19:22

                            @ Antonio,


                            je souscris entièrement à votre commentaire, tant en ce qui concerne le messianisme délirant de certains « verts » qu’en ce qui concerne l’arnaque financière de l’éolien ; l’avidité des prospecteurs est telle qu’ils ne s’embarrassent même plus maintenant de considérations sur la force et la régularité des vents qui doivent faire tourner leurs moulins : exemple, la montagne bourbonnaise où le rendement n’est aucunement assuré, et qui se verra défigurée pour le profit de quelques uns. Mais pour les « verts », l’amour des paysages naturels n’est qu’un préjugé bourgeois.

                          • Linz 28 mars 2010 12:19

                            On attend toujours une réfutation de l’auteur concernant l’affirmation du RTE selon laquelle c’est l’éolien qui se substitue aux fossiles et non l’inverse. 


                            • foufouille foufouille 28 mars 2010 12:50

                              les eoliennes qui demarrent avec tres peu de vent existe
                              mais comme ce ne sont pas les gros qui les fabrique ..............


                              • JET67 JET67 29 mars 2010 10:38

                                Vent de panique sur l’énergie !
                                Vente spéculative de moulins... à vent !
                                C’est dans le vent, ça tourne en ronds !

                                A défaut de fournir de l’énergie, ça pourra toujours servir comme ventilo., branché sur le secteur, pour rafraîchir l’atmosphère surchauffée du thermo-nucléaire.

                                BON VENT !

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Auteur de l'article

Camille F.


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