Le confinement : beaucoup de similitudes avec la période de l’Occupation
Nous sommes en guerre, avait dit le Président Macron en début d'année, juste avant le premier confinement. Si la formule pouvait paraitre exagérée, on doit admettre que face au Covid-19, on retrouve bien souvent dans les comportements de nos dirigeants, mais aussi ceux de la population, les mêmes qu'on avait pu observer lors de la seconde guerre mondiale.
Tout d'abord les Français ont très facilement accepté la soumission sans broncher. Le virus est plus fort que vous, il va faire des dizaines, voire des centaines de milliers de morts, alors restez chez vous et ne bougez plus.
Un discours pétainiste qui fait croire à la population que pour vaincre le virus il faut accepter de ne plus vivre, de faire la queue pour manger (il ne manque que les tickets de rationnement), se faire contrôler sans cesse pour savoir si l'on a bien nos attestations. On a même vu récemment le retour du couvre-feu.
Et comment réagissent nos chers compatriotes ? Et bien on a vu aussi le retour de la bonne vieille délation. Une habitude qui a connu son heure de gloire pendant la période de la collaboration, et que l'on retrouve dans tous les modèles totalitaires.
Et l'exode bien sûr. Bien sûr de nos jours ce ne sont plus les chevaux et les charrettes qui sont sur les routes, mais des dizaines de milliers de voitures qui fuient les grandes villes.
Tout y est. Enfin presque. Et oui, il manque la résistance. Et le professeur Raoult vont dire certains ?
Celui qui parlait de grippette, d'absence de seconde vague, qui est l'arrogance personnifiée ?
Ce type a plus des allures de gourou de secte que de réincarnation du général de Gaulle ou de Jean Moulin. Soyons sérieux. Il n'y a rien de l'image du résistant chez cet hurluberlu.
Mais puisque le Président de la République s'est permis d'utiliser la métaphore guerrière, pourquoi ne pas se comporter comme en temps de guerre ?
Il faut se souvenir que lors de la dernière guerre la population n'était pas toujours en accord avec la résistance, puisque celle-ci, par ses actions, permettaient au nazis de se venger en massacrant la population pour l'exemple.
Mais on ne gagne pas une guerre sans agir, tout comme on ne vaincra pas ce virus en refusant de vivre. Et si les alliés n'étaient pas venus se faire tuer par milliers sur les plages de Normandie, aurions-nous gagné cette guerre ?
Et ici on ne parle pas de morts qui avaient 84 ans de moyenne d'âge comme avec le covid-19, mais plutôt 20 ans. Et pourtant ils sont venus se faire tuer.
Quelle est cette nouvelle société, qui par peur de la mort, accepte de ne plus vivre en mettant 70 millions de personnes en prison ? Et pour quel résultat ?
Des ruines, des divorces, des dépressions, des chômeurs, des suicides... Car ne vous leurrez pas, ce n'est pas en se cloitrant chez soi, en empêchant une grande partie de la population de travailler, qu'on va s'en sortir.
D'ailleurs il n'y a pas besoin d'être très intelligent pour comprendre que ce virus est utilisé pour détruire les derniers survivants d'un modèle de société.
Ce virus est dernier maillon de la chaîne qui va permettre de détruire les petits commerces, les bars, les restaurants au bénéfice des grands centres commerciaux totalement déshumanisés.
Etre déshumanisés, c'est aussi ce qui risque de nous arriver si nous continuons d'accepter d'être enfermés plusieurs mois par an.
Nous resterons en vie, tout du moins en théorie, mais à la vérité nous ne serons plus que de vulgaires robots devenus des consommateurs de produits sans âme.
52 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON