Le confinement, certes, mais l’exode des Parisiens pose problème...
Après les mesures de confinement imposées par le gouvernement, depuis mardi 17 mars, en raison de la crise du coronavirus, dès ce jour-là, les consignes ont été respectées dans ma ville de province.
Des rues presque désertes : seules quelques silhouettes isolées surgissent parfois, les voitures sont rares, la circulation est réduite même si les transports en commun fonctionnent encore.
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L'immense parc de la ville est fermé, "pour des raisons sanitaires", peut-on lire sur une pancarte accrochée à la grille d'entrée.
Seuls quelques pigeons errent dans les allées de ce parc devenu solitaire.
Les commerces sont fermés, seuls les magasins alimentaires, les pharmacies sont encore accessibles.
Parfois, un coureur isolé circule sur les trottoirs, deux jeunes filles à vélo passent dans la rue avec le visage masqué, les rares gens que l'on rencontre sont pressés, l'air préoccupé.
Certains passants et passantes s'effacent même devant vous par crainte de la contagion.
Une atmosphère morne règne sur la ville : peu de bruits, pas de conversation, peu de voitures... on a l'impression d'une ville fantôme.
Le ciel gris ajoute à l'ambiance morose de ce début de confinement...
La plupart des gens sont repliés chez eux, en dehors de ceux qui sont contraints de travailler.
Curieuse impression d'un monde presque à l'arrêt, comme si le temps était suspendu, comme s'il s'immobilisait...
Et cela risque de durer plusieurs semaines, probablement environ 6 semaines. Une situation inédite en temps de paix, une situation que toute une génération n'a jamais connue. Il est possible que les mesures de confinement soient même alourdies en fonction de l'évolution de la situation.
Mais la situation à Paris est bien différente : de nombreux Parisiens devant les rumeurs de confinement ont fui la capitale pour ne pas ne pas y être confinés, pour se mettre au vert, malgré les appels répétés à la limitation des déplacements. Ils craignent que les hôpitaux parisiens soient surchargés.
On a vu à Paris des gares bondées, surchargées, comme lors des départs en vacances.
N'est-ce pas là le meilleur moyen de diffuser le virus partout en France ?
On peut le craindre. Certains prévoient de nouveaux foyers épidémiques dans les semaines qui viennent, d'autant que la promiscuité dans les gares et dans les trains peut favoriser la transmission du virus.
Bref, la gestion de la crise pose problème : on peut s'attendre à une dissémination du virus et à une augmentation des malades dans les semaines à venir.
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