Le legs de W. Bush : une démocratie détournée (8)
Chez l’administration Bush, il n’y a pas que la bataille législative. Il y aussi d’autres accusations, qu’il faudra bien arriver à expliquer, comme cette disparition d’une somme astronomique d’argent au sein du Pentagone, annoncée l’air de rien en 2002 déjà par Donald Rumsfeld, qui évaluait alors la disparition à 2,3 billions de dollars. C’est à l’époque 8000 dollars par adulte, femme et enfants américains ! On a du mal à se figurer ce que représente la somme, alors je vous ai trouvé un site où l’on peut visualiser ce que réprésente 1 billion de dollars en coupures de 100. C’est totalement effarant et astronomique, et ça démontre je crois assez bien jusqu’où sont allés les neo-cons, qui obligatoirement pour arriver à cette somme avaient déjà dû commencer avant l’arrivée de W. Bush. Plus on avance dans cette série d’articles et plus on retombe sur ce qu’avait une fois dénoncé Eisenhower à la veille de son départ de la maison blanche : c’est bien le lobby militaro-industriel qui dirige les USA et non son président. Un lobby qui s’en est mis plein les poches depuis au moins 4, voire 5 décennies, au point de trouer le budget du Pentagone de cet incroyable amoncellement de billets. Et comme prévu, dans cette dénonciation de détournement de fonds, nous allons retomber sur des têtes connues.

Cela commence donc le 10 septembre 2002 : Jim Minnery, chargé des comptes des dépenses de défense américain (Defense Finance and Accounting Service) annonce la tête enfarinée que des milliards ont "disparu". "We know it’s gone. But we don’t know what they spent it on." Tout ce qu’il sait, c’est qu’il ne les a plus. Quant à savoir ce qui en a été fait, c’est une autre histoire. Un site peut gloser et invoquer Proust et une hypothétique "recherche des billions perdus" le Pentagone n’a aucune explication à donner. Surtout le contrôleur des dépenses, Dov Zakheim qui semble bien être l’homme-clé de ce que tout le pouvoir néo-con à pu manigancer ces dernières années (ou son trésorier général ?). Nous avons déjà évoqué ailleurs son cas on n’y revient pas. De billion, on est alors passé au trillion ( "a trillion dollars =$1,000,000,000,000").) Zakheim a aussi été l’organisateur de la conférence de Madrid en 2003 pour les dons pour la reconstruction de l’Irak. Des dons dont on ignore la plupart du temps la traçabilité... sachant où en est la "reconstruction"...
On vous en a déjà raconté un bout, de cette gabegie, avec les avions fous qui ne savent pas décoller. Vingt-cinq années de développement payées par le contribuable pour un avion dont le record d’altitude a été de 80 cm. Avec un autre candidat, celui-là recordman toutes catégories de la gabegie : l’ Osprey. Qui vole, lui, mais à quel prix ! Le V-22, la danseuse hors de prix qui n’a pas l’air d’avoir échaudé le Pentagone, qui parle déjà de V-44. Car contrairement à ce qu’on peu penser, ce n’est pas l’analyse des erreurs passées qui semble dominer dans l’Air Force. Et le F-22, le nouveau chasseur emblématique, totalement inutile dans une guerre au sol comme le sont l’Irak ou l’Afghanistan, a été ainsi conçu et développé pendant 20 ans sans que personne au Pentagone ne s’émeuve de son incapacité à communiquer avec des troupes au sol ou même entre appareils (à part la radio de bord, bien sûr, là nous évoquons ce qu’on appelle le data-link). Ou sa capacité à perdre la boussole lors d’un simple convoyage vers le Japon. Pareil pour l’appareil présidentiel américain. Non, pas le plus connu dont le New-York Times vient de nous gratifier de superbes vues intérieures, non je veux parler du modèle en dessous, un B-757 comme celui qui s’est emplafonné le WTC. Une belle histoire que cet engin, révélée par le superbe magazine anglais "Combat Aircraft". Dans son numéro de février-mars 2009, il revient sur un excellent exemple de l’incurie qui sévit dans l’Air Force depuis des années. C’est l’histoire du C-32A.
Le C-32A est le doublon plus petit format de l’avion présidentiel. Non pas le quadriréacteur aperçu au dessus du Pentagone le 11 septembre ( le célèbre E-4 Doomsday Plane), mais un biréacteur 757-200, comme celui qui est entré dans le Pentagone, enfin c’est ce que la version officielle prétend malgré la superbe et intacte "Pentalawn" devant. Laissons les théories et revenons-en à notre 757-200 présidentiel, car il existe et est réservé d’ailleurs plutôt au vice-président. Ou au président en attente : ce qui est arrivé à Barack Obama pour déplacer toute sa famille de Chicago à Washington, grâce au 89th Airlift Wing chargé de son transport. Un avion immatriculé 80002 et surnommé donc "Air Force Two", qui avait plu au nouvel arrivant, paraît-il... pour ce trajet fort court. Car cet avion est une vraie catastrophe à lui tout seul : destiné à remplacer le bon vieux Boeing 707-320 (le C-137C), et pris directement sur les chaînes de montage de Boeing, faute de temps, l’appareil ne volait pas aussi loin que son prédécesseur, tout simplement. Qu’à cela ne tienne, répondit Boeing, il suffit d’ajouter un réservoir central plus grand ! Comme celui de l’aile était déjà requis, on en a placé dans le fuselage, réduisant d’autant le confort à bord. Mais avec 92 000 livres de kérosène (41,7 tonnes), il pouvait au moins franchir ses 5 500 km sans ravitaillement. Le 757 non. Le calcul, la construction et installation du réservoir supplémentaire auront pris... 10 ans pour y arriver. Fallait scier le fuselage. A la première installation, rien ne va, l’avion est en plus instable avec ce système anachronique. On repense, on reconstruit et on remet : idem, l’avion est déséquilibré, selon le remplissage notamment . Verdict des ingénieurs de Boeing : il ne pourra jamais être à plein !
Ça marche, parfois, c’est dangereux, et ça ne satisfait donc personne cette solution bâtarde. L’un des pilotes interviewé par Combat Aircraft, condamne sans hésiter le procédé d’un "this whole thing is a fiasco". Cela augure mal en fait de la candidature de Boeing pour renouveler la flotte de Tankers C-135 qui ont tous dépassé aujourd’hui la cinquantaine d’années d’existence ! Boeing a proposé contre l’Airbus A330-200 un 767-200, alors que les pilotes auraient préféré une version tanker du nouveau 777. Le second avion présidentiel est à l’image de l’Air Force aujourd’hui : des milliers de dollars de dépensés dans le vide. Le vide des réservoirs du 757-200 présidentiel, dont les réservoirs n’ont jamais été remplis à fond. Par peur de problèmes possibles... aujourd’hui, c’est Joe Biden qui en hérite. On lui souhaite bien du plaisir. Le mieux loti, en dehors du président étant Robert Gates, qui a pris l’habitude de voyager à bord du "Doomsday Plane", le 747 très spécial qu’est le E-4 ; qui existe en 4 exemplaires seulement, un bidule assez surréaliste, protégé par un rayonnement électronique en ondes courtes. Gates, qui est tout sauf un imbécile, hait littéralement le F-22 Raptor, pour lui une Rolls-Royce alors qu’il a besoin comme il le dit de simples Solex : des drones, pour lequel il prêche depuis des années, ce qui lui vaut une inimitié phénoménale chez les pilotes, qui l’accusent de leur préférer des robots.
A noter que le C-32A présente des clones assez remarquables, fort discrets et donc fort peu photographiés : des avions de US Foreign Emergency Support Team qui ont l’étrange particularité d’être intégralement blancs et sans aucun signe extérieur ou presque. Pour l’un d’entre eux, son numéro d’enregistrement, le 90001, est plutôt "flou" : (comme pour ses collègues)."A Boeing 757 was photographed at Capetown AP, South Africa Aug 3, 2003, apparently unmarked except for the ’tail number’ (actually carried on the rear fuselage) ’09001’ (which may be 00-9001 or may be spurious). Plane with same tail number seen at Stuttgart, Athens, Naples, central Asia, Sofia, Helsinki in Nov 2003. Seen at Edmonton, Alberta May 2005. Seen at RAF Mildenhall Feb 4, 2006. Aircraft allegedly operated in support of US State Dept’s Foreign Emergency Support Team". Quatre 757 de ce genre ont été répertoriés. Une rapide recherche nous conduit à leur véritable propriétaire : le FBI. Repeint, ils feraient tous de superbes 757 d’United Airlines.... Les rares photos prises à l’ntérieur du Pentagone montrent d’ailleurs une roue (sur les 8 !) de train principal de 757. Ceux-là où les 767 de Dov Zakheim le directeur, Tridata Corporation, avec ses Boeing 737 et ses 767 tankers loués à l’armée, et qui stationnent à Eglin en Floride. "D’aucuns y voient la possibilité d’avoir pu utiliser ses appareils... le 11 septembre. Car en prime sur un de ces fameux appareils loués à la NASA dès 1995, a été testé un contrôle automatique à distance, via le MITRE dont je vous ai déjà parlé ici, et sa firme personnelle, SPC International, Inc.. " avais-je écris ailleurs.
Même les joujoux préférés de Robert Gates sont sujets à caution. Un article récent du New-York Times nous montre le côté affligeant de la vitrine technologique que sont le fameux drones tueurs. L’US Air Force détient à ce jour 195 Predators et 28 Reapers, le grand frère méchant du premier qui ne sait que photographier (c’est lui le tueur, qui a tiré 244 fois seulement en 2007 et 2008). Or, sur ce nombre, il faudrait en ajouter 70 de plus. Le nombre de ceux qui se sont crashés, sous des prétextes divers de fiabilité, fort peu ayant été descendus par des tirs ennemis. Le moteur de tondeuse à gazon du Predator version première étant particulièrement décrié (c’est un moteur de snowmobile en fait !). "All told, 55 have been lost because of equipment failure, operator errors or weather. Four were shot down in Bosnia, Kosovo and Iraq ; 11 were lost in combat situations, like running out of fuel while protecting troops under fire". L’engin n’est donc pas d’une fiabilité exemplaire, mais ç’est ça où 143 millions de dollars l’exemplaire du F-22. Gates préfère donc voir s’écraser les drones : c’est peut être le seul homme raisonnable, dans cette folie dépensière.
La gabegie du V-22, son absence mortelle d’autogiration, celle du Raptor, et ses problèmes de ’boussole’" ou de canopy, et celle annoncée du F-35 lightning II, dont les surcoûts attendus commencent à inquiéter les pays qui l’attendent. Ou les oublis majeurs, comme la commande d’avions de type COIN, où des Pilatus PC-9 estampillés Texan II ont dû boucher vite fait les trous, les problèmes du C-117 avec ses volets au titane et son allonge trop courte, l’aile du Hornet et celle des P-3 Orions et des C-5 Galaxys qui ne tiennent pas leur nombre d’heures, le F-117 déjà retiré du service après une courte carrière en aviation (de 1981 à 2008), l’absence totale de projets d’hélicoptères légers ou très lourds, le remplacement de la flotte de vieux C-135 qui vont finir par se désagréger en vol (le dernier a été livré en 1965 !) le Super-Hornet tellement mal pensé qu’il a fallu mettre ses bidons d’essence en angle avec le fuselage, sinon il se les prenait à chaque largage, les missiles et les bombes destinés au Raptor qui ne rentrent pas dedans faute de place dans les soutes...et jusqu’aux énièmes programmes de rallonge du B-52 qui risque de partir centenaire à ce stade, tant le B-2, merveille des merveilles à pu décevoir (il ne vole pas quand il pleut !), bref, l’Air Force est en train de vivre un véritable cauchemar. Où sont passés les milliards de dollars qu’on lui a octroyés via le Congrès ? On ne sait pas très bien. Des projets mirifiques ont englouti des sommes colossales, pour sûr. Les USA doivent posséder un bidule volant à mach 6 ou 7, c’est presque certain. Mais on ne l’a jamais vu, et on ne saura sans doute jamais combien il aura coûté. Le bilan des années depuis l’ère Reagan est une catastrophe pour l’US AIR Force : on a dépensé énormément, mais à l’horizon 2050 il n’y a rien de prévu de sûr, en transport ou en ravitaillement, ou en hélicoptères, le maillon faible dévoré par les dépenses somptuaires du V-22. L’argent s’est envolé quelque part, mais où ? Dans les poches de quelques uns, tout simplement. Colin Powell, jeune retraité, roule en Corvette Chevrolet, ce n’est pas tout à fait un hasard.
En fait, ça fait vingt ans au moins que c’est comme ça avoue l’administration du Pentagone : on a demandé des rallonges continuelles sur des projets débiles, et non les meilleurs, loin de là, uniquement parce que les sénateurs ou les congressistes appuyaient la demande : en gardant leur chaîne de production, les emplois demeurent et l’homme est réélu. Le lobby gagne à tous les coups tous les ans à ce jeu de poker menteur. "Twenty years ago, Department of Defense Analyst Franklin C. Spinney made headlines exposing what he calls the "accounting games." He’s still there, and although he does not speak for the Pentagon, he believes the problem has gotten worse". Les chiffres sont devenus tellement faramineux que plus personne n’y fait attention. Des fromages Excel, dont on rempli des livres, pour lesquels on vote avec plus ou moins de convictions. "Those numbers are pie in the sky. The books are cooked routinely year after year," he said . L’argent du contribuable américain, ça fait cinquante ans maintenant qu’il engraisse les barons de l’industrie de la guerre. Parmi eux : tout le gouvernement de W.Bush, qui décide de la guerre pour s’y enrichir davantage. On est au bord de l’abjection la plus totale, mais c’est ainsi. Au sortir de l’Irak ou de L’Afghanistan, ce ne sont ni les afghans ni les irakiens qui seront plus riches.
Et il n’y a pas que l’aviation : dans les moindres recoins, le Pentagone a perdu de l’argent. Dans des conditions déplorables parfois, comme celle consistant à racheter des objets dont on vient de se débarrasser sans même les avoir utilisés, comme ces tentes, ces godillots et ces équipement divers découverts en 2005 : "The Defense Department spent at least $400 million in recent years buying boots, tents, bandages and other goods at the same time it was getting rid of identical items it had paid for but never used, government investigators told House members yesterday". Une gabegie phénomènale : "Investigators discovered that out of $33 billion of goods the Defense Department marked as excess from 2002 through 2004, $4 billion was in excellent condition. Only about 12 percent of that was reused by the department. The other $3.5 billion "includes significant waste and inefficiency," the GAO said, because new or good-as-new items were "transferred and donated outside of DOD, sold for pennies on the dollar, or destroyed". Plus de 3 billions ("three thousand millions") de dollars jetés par les fenêtres... tout, tout y est passé, tel le gonflement des commandes,au triple de la valeru initiale : comme le découvre Gordon Heddell, l’inspecteur général des armées en Irak : "Marine Corps officials failing to determine what were "fair and reasonable" prices for armored vehicles rushed to Iraq in a $9.1 billion program to a firm that fraudulently charged $24 million for shipping thousands of dollars of small parts to the war zone." Ou par d’autres vieux procédés de filous : les charges de transport, comme celles atteignant presque 1000 dollars pour deux objets à 19 cents : "the owners’ final act before being caught was charging $998,798 to ship two flat washers worth 19 cents each, Heddell said". A ce stade là, l’état et le gouvernement ne peuvent qu’être fautifs. Aucun contrôle, des contrats à la louche, sans même d’offres d’appels (les fameux "no bid contracts" qui ont miné la gestion irakienne), tout cela tourne au détournement véritable de la manne militaire.
Un texte résume assez bien l’étendue des dégâts : "You could get $162 by ending two horribly damaging foreign occupations. You could get $73.7 billion just by ending the Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA), the people who brought you mechanical killer elephants and telepathic warfare and who are now researching exploding frisbees, cyborg wasps, and Captain America no-meals and no-sleep soldiers. That’d be $235.7 billion right there". Les projets fous, des éléphants mécaniques tueurs à la guerre par télépathie, pour en arriver aux frisbees explosifs ou aux cyborgs pour remplacer les soldats qui ont le défaut de vouloir encore manger et dormir, le trait est un peu grossi mais des sommes colossales ont été englouties, on le sait. Les dix derniers projets militaires US sont à compter de leurs pompes et ne tiennent en rien compte des nouvelles formes de guerre dites "asymétriques" : elles datent d’une pensée vieillie, originaire de la guerre froide, dont le F-22 est le champion toutes catégories. "Looking at the 10 biggest programs, we should ask ourselves if these programs really represent the military we need. Most of them are gold-plated anachronisms left over from the Cold War. Our biggest military operations during the Bush years have been in Iraq and Afghanistan. Yet almost all these systems are irrelevant to such engagements. Indeed while we have been in these countries several years, our experiences in them are not reflected at all in the acquisition budget, a likely legacy of Donald Rumsfeld". Car on a avant tout arrosé "la famille", comme pour l’attribution des contrats de nourriture pour l’armée ou la "reconstruction" de ce que l’armée avait détruit : "as 60 Minutes reported last spring, the earliest contracts were given to a few favored companies. And some of the biggest winners in the sweepstakes to rebuild Iraq have one thing in common : lots of very close friends in very high places". Deux firmes sont visées, Halliburton et KBR : "Even before the first shots were fired in Iraq, the Pentagon had secretly awarded Halliburton subsidiary Kellogg, Brown & Root a two-year, no-bid contract to put out oil well fires and to handle other unspecified duties involving war damage to the country’s petroleum industry. It is worth up to $7 billion. " Ceux-là se sont enrichis comme jamais. Un vice-président a donc décidé d’une guerre dont il est le principal bénéficiaire financièrement. Le jugera-t-on un jour pour cette attitude cynique et ce conflit d’intérêt évident qu’il porte au milieu de sa figure ?
Un autre site très bien informé encore résume le cycle sans fin dépenses irraisonnée-guerres nécessaires pour écouler les stocks et accumuler les erreurs, tant l’argent coule à flots pour la chose militaire chérie du pouvoir : "Tout est-il pour le mieux dans le meilleur des mondes ? Nous ne dirions tout de même pas cela et nous dirions même le contraire. Ce budget gargantuesque au carré est peut-être le commencement de la fin. Un tel rythme de dépenses va se heurter au Congrès, car le pinaillage budgétaire est un domaine qui lui plaît bien, et la guerre intestine va se développer en une guerre interminable, style 14-18. Surtout, ces budgets gargantuesques vont accentuer les travers de “la bête” : gaspillages, erreurs de gestion, programmes délirants, etc. Sur le terrain, en Irak et ailleurs, les défaites sont de plus en plus assurées puisque tout l’argent est là pour mener les erreurs à leur terme (in "Le budget gargantuesque du Pentagone et la fin des haricots"). C’est le principe de Peter appliqué aux conflits modernes : avec les deux derniers conflits, les Etats-Unis sont arrivés à leur degré maximum d’incompétence militaire. Faire pire, à savoir mettre en œuvre une machinerie aussi lourde pour venir à bout de nouveaux viet-congs à turbans armés de simples fusils mitrailleurs, c’est tout simplement surréaliste. Le bilan des courses, en Afghanistan est le même que celui de l’URSS dans les années 90. L’accumulation d’un matériel inadapté ne peut conduire qu’à l’échec sur le terrain. L’exemple russe n’a servi à rien. Les USA se sont enfoncés tête baissée dans le même bourbier, en l’occurrence le désert afghan.
Un gouvernement digne de ce nom peut-il aussi longtemps laisser faire pareilles pratiques délictueuses ? A moins d’y participer lui-même et d’en faire profiter ses amis, c’est impossible. Un argument de plus pour que W.Bush et ses amis, chefs militaires incompétents, aillent passer leurs vieux jours à l’ombre.
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