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Accueil du site > Tribune Libre > Le lobby pro-requin a réussi son coup au séminaire requin à La Réunion (...)

Le lobby pro-requin a réussi son coup au séminaire requin à La Réunion !

Le 10 et 11 octobre 2012, lors du séminaire organisé par la Région pour présenter les résultats du bureau d’études Biotope, mandaté pour étudier les dispositifs de gestion du risque requin dans le monde, nous avons fait la connaissance de l’américain Christopher Neff, qui travaille à Sydney et le réunionnais Mickael Hoarau qui travaille à la ville du Cap en Afrique du Sud.

Ces 2 personnes nous ont été presentés comme des “experts” en gestion du risque requin. Mais regardons de plus près ces 2 “experts” : 

Mr Christopher Neff, d’origine américaine, est fasciné dés son plus jeune âge par 2 choses : La politique et les requins.
Il étudie les sciences politiques, à 23 ans, il devient aide-de-camp du sénateur John Warner en Virginie,et fait aussi du bénévolat pour le sénateur John McClain.
En 2002, il est le 1er lobbyiste à temps plein aux Etats-Unis, au nom des Servicesmembers Legal Defense Networks, faisant campagne jusqu’en 2006 pour l’abrogation de la loi « Don’t Ask, Don’t Tell », qui exige le retrait de l’armée US des militaires ouvertement déclarés homosexuels. 

En 2007, changement de cap, il se rend à Sydney où il devient le 1er étudiant en doctorat au monde à travailler sur la politique d’attaque de requins. 
Il devient par la suite membre actif de la fondation « Save our Seas », dans « la media team » de la fondation. 
Cette fondation est « déterminée à protéger nos océans en finançant la recherche, l’éducation, la sensibilisation et des projets de conservation en se concentrant sur les principales menaces pour l’environnement marin ». 
Elle a commencé en finançant 5 projets, et en moins de 10 ans, elle s’est si bien développée qu’elle finance aujourd’hui 150 projets à travers le monde, avec 1 attention particuliére sur la compréhension et la protection des requins ! 

Et parmi ces 150 projets se trouve….. le Shark Spotting Program, dont Mickael Hoarau est venu en porte-parole ! 

Lors de ce séminaire, nous avons donc eu 1 lobbyiste, membre actif de l’équipe chargé des relations média de la Fondation « Save Our Oceans », qui milite pour la protection des requins et 1 employé du programme financé au Cap par cette même fondation ! 

2 prétendus « experts » directement ou indirectement reliés à cette fondation de protection des requins, simple coïncidence ? 

En tout cas, je suis sûr que ni La Région, ni le bureau d'études Biotope n'était au courant de la "supercherie". Ce sont tous les réunionnais qui ont été dupés ! 

 

Ce qui est sûr, c'est qu' il ne faut pas s’étonner du prix exorbitant à la sortie de ce séminaire. 

Le prix annoncé par Biotope à la fin du séminaire n’est pas celui de la protection de l’homme vis-à-vis du requin, peu coûteuse mais qui ne garantit pas le risque zéro de chaque côté.

il s’agit du prix à payer pour protéger uniquement et à 100% le requin vis-à-vis de l’homme, et la facture est plus que salée !

 

Les Irreverseables


Sources : 
http://christopherneff.com/
http://saveourseas.com/projects/shark_spotters_za
http://sydney.edu.au/about/profile/our_people/chris_neff.shtml

 

ps : vous pouvez consulter la page Facebook de la Fondation, qui offre une sympathique photo pouvant servir de future promotion de l'Ile grâce à ces gens ! https://www.facebook.com/pages/Save-Our-Seas-Foundation/169746706728?fref=ts

JPEG - 91.2 ko
Affiche
Prochaine campagne de promotion de l’Ile de la Réunion ?

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17 réactions à cet article    


  • sirocco sirocco 27 octobre 2012 09:34

    @ l’auteur

    Indiquez-nous donc le nombre (approximatif) de requins tués chaque année dans le monde par l’homme, et celui des humains tués par les squales durant le même temps.

    La comparaison de ces nombres permettra sans doute de voir quelle espèce a le plus besoin d’être protégée de l’autre...


    • King Al Batar King Al Batar 27 octobre 2012 11:36

      Merci pour votre message.
      Je partage totalement votre avis.


    • Alpha&Omega 27 octobre 2012 18:02

      Je suis d’accord à 1000% avec vous Sirocco.
      « On » massacre entre 70 et 100 millions de requins par an principalement pour couper leurs ailerons e les rejeter à la mer, le plus souvent encore vivant... En moyenne, à peine une DIZAINE d’humain se fait boulotter par ce magnifique prédateur.... Moi, je regrette seulement que les squales n’en bouffent pas plus....


    • Agafia Agafia 28 octobre 2012 20:33

      Pfffff... sans commentaires... juste pour marquer ma solidarité avec les commentateurs précédents...
      L’homme, l’homme, toujours l’homme, tout pour l’homme, toute la place, toutes les ressources, tout, tout, tout...pour satisfaire ses petits intérêts d’homo connarus... Les autres espèces n’ont qu’à crever... Ah bah oui ! c’est ce qu’elles font peu à peu...
      Alors Pffff et repffff...


    • Christian Labrune Christian Labrune 29 octobre 2012 09:29

      @Agafia

      C’est vrai qu’il y a très peu d’hommes qui soient bouffés chaque année par les requins. Pas assez cependant. Par rapport à la population humaine globale, cela reste tout à fait négligeable. Je proposerais donc que dans les familles nombreuses ; disons, au delà de quatre enfants, on nourrisse le dernier jusqu’à l’adolescence (il faut lui donner le temps de grossir un peu) avant de le donner à bouffer aux requins. Cela rétablirait très bien l’équilibre écologique.


    • nemotyrannus nemotyrannus 27 octobre 2012 10:12

      Ouais , parfois il faut se sacrifier Encaisser les coups et tout.. Et plus personne n’en a le courage .



      Non , ce n’est pas vous , « lobby » surfo-économico-politique , que nous allons plaindre.

      • velosolex velosolex 27 octobre 2012 12:41

        Ce genre d’article me met en colère. Comment peut-on être assez aveugle pour continuer à sacrifier des espèces animales dans la simple intention de pouvoir continuer à s’amuser sur une planche, ou à ce que les touristes venus de l’autre bout du monde puissent continuer à faire trempette.

        Je ne suis pas spécialiste, mais je sais que les requins font entre autres parti de la chaine alimentaire, et que leur extinctions serait une catastrophe (en voie d’être opérée), non seulement par rapport à la diversité, mais aussi par rapport à la survie d’autres espèces, et de tout le milieu marin en général.

        Vous avez assez de vos deux jambes pour faire le con sur la terre entière, laissez la mer aux poissons, ou du moins à ce qu’il en reste !

        Les rapprochements douteux et la manipulation grossière, faisant amalgame entre protecteurs de requins et hostilité aux homosexuels est à mourir de rire et ne trompent personne.
         L’intelligence passe facilement entre les mailles du filet trop gros.
        Dans cette pêche au gros, il est vrai qu’on ne fait pas dans le détail, en conséquences inutile de perdre davantage son temps sur un clavier.

        En tout cas, un conseil, si vous voulez allez pêcher les vrais requins, les méchants, allez à Wall street !


        • dolecologie 27 octobre 2012 16:51

          Si je comprends bien, on veut éliminer les requins aquatiques et les remplacer par des requins à 2 pattes pour écumer les mers sur des bateaux de pêche, les surfeurs et touristes n’étant qu’un épiphénomène servant de justificatif ?
          Plein d’autres infos pour fonctionner autrement sur http://www.lavieduboncote.info


          • CARAMELOS CARAMELOS 27 octobre 2012 18:17

            Dites le vous n’aimez pas le requin. Vous vendez des planches à voile ? Sans requin, les bons et les mauvais ( je ne citerai personne) les plages de la Réunion n’ont plus aucun attrait. Vous vous rendez-compte plus de spectacle, plus de petits surfeurs à se faire croquer par le gros méchant requin.
            Le Requin croqueur, une chance pour La Réunion , quelques exemples :
            1- Les surfeurs se précipitent pour aller se faire croquer par le grand prédateur,( la bestiole dévoreuse évolue quand meme dans son milieur naturel, alors que le bipède-surfeur n’est qu’une pièce provisoirement rapportée dans ce grand Océan !!!) 
            2- Les touristes béats se pressent sur les plages pour voir les gentils surfeurs un peu Bobo se faire croquer. Spectacle presque assuré 100.00 surfeurs 5 attaques , faut se situer au bon endroit et au bon moment. 
            3 - Les marchands de prothèses, les hopitaux, les kinés, les toubibs pour réparer les degâts corporels. Un petit chiffre d’affaires non négligeable en ces temps de crise sanitaire.
            Conséquences : plus de requins = moins de tourisme, moins d’adrénaline pour les surfeurs, ils partent tous pour l’Australie, malheur !!!!! 
             


            • Mmarvinbear Mmarvinbear 27 octobre 2012 18:30

              Les requins sont utiles à l’équilibre océanique.


              Pas Brice de Nice.

              • Christian Labrune Christian Labrune 28 octobre 2012 22:07

                à l’auteur

                Souvent, en zappant, comme on dit, sur les chaînes du câble, je tombe sur des documentaires concernant la vie passionnante des requins, celle des crocodiles ou encore la reproduction des tortues. A priori, on peut difficilement imaginer que de pareils sujets puissent intéresser qui que ce soit, mais à lire les réactions à votre article, je me dis que cela fonctionne quand même très bien. Il doit y avoir désormais un petit requin dans le cerveau de la plupart de nos contemporains. C’est vraiment bizarre qu’on puisse s’identifier à ce point à ces sales bêtes, mais il faut se rendre à l’évidence : une bonne propagande écologiste bien grossièrement insistante, ça marche. Des loups, il n’y en a plus guère, mais si Hobbes ressuscitait, il changerait sa celèbre formule et devrait dire maintenant que l’homme est un requin pour l’homme, laquelle formule, il est vrai, signifierait le contraire de ce que voulait dire la précédente : le requin est un très doux animal, qui passe très souvent dans l’appartement, derrière la dalle de verre de l’écran plat, sans faire le moindre mal au chat qui dort juste à côté ou au petit dernier qui vient de faire son rot après le dernier biberon.


                • Mmarvinbear Mmarvinbear 29 octobre 2012 10:26

                  Les requins sont passionnants car ils sont télégéniques, impressionnants, libres et carnassiers. Il y a une grande part d’identification avec nous, ou en tout cas avec ce que l’on voudrait être parfois.


                  Le surfeur, en revanche, est fade, faible, con, arrogant sans raisons valable avec le sex-appeal d’une limande qui s’est renversé un seau de gel capillaire sur la tête. Il nous ressemble trop pour qu’on l’aime.

                  Pourtant, même en faisant abstraction de tout cela, on ne peut que privilégier le requin à ces fils de bourges qui claquent un SMIC par semaine pour essayer de tenir en équilibre sur la planche à repasser de la bonne à l’autre bout du monde.

                  La raison en est qu’à l’inverse du requin, qui est un élément essentiel de la chaîne alimentaire et écologique, le surfeur est inutile et envahissant. Un vrai virus qui pollue les plages en laissant derrière lui une trainée gluante de gel capillaire, telle la bave d’escargot.

                  Ce genre de surfeur est un nuisible, le genre à s’enfiler trois bouteilles de Gatorade avant d’aller là ou il ne faut pas et quand il ne faut pas pour essayer d’impressionner la blonde à forte poitrine ( et à faible QI ) aperçue une heure avant sur la plage qu’il quittera ensuite en 4x4, laissant ses bouteilles vides à même le sable de l’île lointaine qu’ il a choisie car les photos de spots rendaient super bien sur le site internet ou le dernier Sport Illustrated swimsuits special.

                  Gardons nous cependant de jeter la pierre à tout ce qui porte une longue planche sous le bras. Il existe une sous-espèce, parlons plutôt de l’espèce originelle, dont est issue le genre décérébré dont nous venons de parler.

                  Ceux là, devenus rares en raison de l’exode maritime et de la disproportion désormais en faveur des gominés précités, constituent la véritable espèce de surfeurs.

                  Ils vivent près de la plage, ou en tout cas, ils ne cherchent pas à joindre à tout prix la côte la plus mode pour assouvir leur passion. Quand ils arrivent sur la plage, c’est sans les plus gros sound-systèmes qui pulsent leurs basses technos à trois kilomètres à la ronde. Ils fartent sur place, utilisant les produits les plus efficaces, pas ceux avec les meilleurs arômes. Il chevauchent les vagues, se prennent dans des rouleaux insensés et quand ils repartent, seuls quelques traces de roues et de pieds subsistent sur le sable.

                  Et ils reviennent, telles les tortues luth, sur les mêmes plages car ils ont appris à respecter l’endroit et surtout les règles de la nature.

                  Si l’heure est trop tardive, ou l’eau trop trouble, ils se contentent de regarder car ils savent que sinon, un squale pourrait les confondre visuellement avec un phoque ou une tortue, et se payer une tranche de Sapiens à la place.

                  Ils ont appris à respecter la nature et à en accepter les règles, dont la première est la plus importante : entrer dans la mer, c’est entrer dans la chaîne alimentaire.

                  C’est pourquoi ils n’iront jamais pleurer leur sort funeste à la vue du moindre aileron. Ils ne réclameront pas qu’un aviso de la marine nationale viennent mitrailler ou torpiller ceux qui ne jouent au fond que leur rôle.



                • nemotyrannus nemotyrannus 29 octobre 2012 11:35

                  Peut-on appeler un documentaire sur la vie des bêtes « de la propagande » ?


                • Agafia Agafia 28 octobre 2012 22:58

                  @ môssieur christian labrune
                  J’ai envie de vous dire que les requins, outre leur utilité dans la chaine alimentaire naturelle d’un milieu dans lequel il évolue depuis des lustres, et où il a sa place comme n’importe quelle être vivant, était là bien avant notre espèce à gros cerveau d’abruti.

                  Et puis si, selon vos théories, fallait supprimer toutes les soit-disantes « sales bêtes », je serais à votre place, je me planquerais dare dare !! smiley
                  Mais je dis ça je dis rien...^^


                  • Christian Labrune Christian Labrune 29 octobre 2012 09:19

                    « [...] avant notre espèce à gros cerveau d’abruti. »

                    @Agafia

                    Généralisation très abusive : il faut quelquefois savoir faire abstraction de ses problèmes personnels.


                  • Croa Croa 28 octobre 2012 23:14

                    OK, protégeons plutôt le baigneur...

                    Lorsque tout aura été tué et qu’il n’y aura plus rien à bouffer... Il fait quoi le baigneur ?


                    • Grandaddy Grandaddy 13 mai 2014 11:03

                      Le Gorafi a déjà dit lors d’un article très pertinent toute la vérité à propos des requins...
                      Sinon, j’avais appris lors d’un autre séminaire à Paris que les requins tuaient rarement plus d’une dizaine d’être humains par an (sans doute trop imprudents, ou alors vraiment malchanceux). Après, il s’agit d’attaques jugées « mortelles », mais cela n’intègre pas par exemple la perte de membres (bon appétit).
                      En ce qui concerne les surfeurs, il faut arrêter, il y a de nombreuses plages sur lesquelles ils peuvent aller sans avoir de risques de se faire croquer par un requin !

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