Le maillon faible
Mac Mahon est resté dans l’histoire pour quelques déclarations intempestives : « La fièvre typhoïde est une maladie terrible : ou on en meurt, ou on en reste idiot. J’en sais quelque chose : je l’ai eue. » ; et deux ou trois constatations comme « Que d'eau, que d'eau ! » ; et bien sûr, le fameux « C’est vous, le nègre ? Eh bien, continuez. »
Macron y restera-t-il pour ses considérations définitives : « Je n’aime pas le terme [de pénibilité] donc je le supprimerai. Car il induit que le travail est une douleur » ; ou « Moi j'adore pas le mot de pénibilité, parce que ça donne le sentiment que le travail serait pénible. » ?[1]
Le second a l’air plus fute-fute, mais il en a seulement l’air.
2022. Un second mandat pour quoi faire ?
Macron est un banquier d’affaires parvenu comme par magie au sommet de l’Etat, mais, depuis longtemps déjà, il se prenait pour Jupiter. Son électorat, passé l’hallucination collective de 2017, c’est aujourd’hui la classe dominante et les classes intermédiaires qui se croient dominantes ou s’identifient à la classe dominante (cadres supérieurs, éditorialistes, startupers, vedettes du spectacle...). Il était normal que ces gens-là approuvent la contre-réforme des retraites : elle n’aurait aucune conséquence pour eux.
Macron est aussi le second banquier issu de chez Rothschild porté au pouvoir suprême en France. Pompidou s’était fait élire sur la promesse d’un « changement dans la continuité », c’est-à-dire de « changer la manière de gouverner tout en s’engageant à poursuivre la politique de son prédécesseur ».[2] C’est ce que Macron semble avoir fait pour obtenir sa réélection : s’engager à poursuivre la politique de son prédécesseur. Si on y regarde bien, il s’agit plutôt d’une continuité dans la perversité.
Car s’il est aussi le premier président réélu hors cohabitation, il est aussi le seul dont la légitimité est régulièrement interrogée.
Et elle ne l’est pas comme celles de Mitterrand et de Hollande, qui avaient été élus lors d’un « classique » duel gauche/droite. En 1981, les « gaullistes » ne supportaient pas de voir un opposant historique à la place de leur grand homme (Giscard avait été tout juste toléré). En 2012, la « droite décomplexée » s’agaçait de voir Flamby remplacer son petit Bonaparte.
La question de la légitimité du Macron a d’abord été agitée par ses partisans, comme une question posée à leurs adversaires pour les faire taire et les disqualifier. En 2017, ils ont eux-mêmes qualifié de « hold-up » la victoire de leur champion. Puis les gilets jaunes ont donné au conducator le titre qui restera dans l’histoire : « tête de con ». L’histoire retiendra aussi qu’il fut deux fois élu face à Marine La Pen dont la légitimité républicaine a été tout aussi régulièrement contestée, ou confirmée, par les commentateurs stipendiés. Sa réélection a tout d’un vaudeville se terminant par un « cric-crac dans ma baraque »[3] : entre 2017 et 2022, au second tour, il perd 1 974 489 voix quand La Pen en gagne 2 650 211.
Macron est un mauvais acteur qui a le plus grand mal à se départir de cette arrogance naturelle que des courtisans et des courtisanes qualifient de charisme. Mais son arrogance est d’abord le symptôme d’un pervers narcissique qui ne supporte pas l’humiliation. Même s’il a travesti en repli sanitaire son échec à imposer une première contre réforme des retraites, il n’a pas su en réparer la blessure. C’est pourquoi, entre deux coups de fil à Poutine pour sauver le monde, il a annoncé qu’il commencerait son nouveau mandat par une seconde contre réforme des retraites. Il peut ainsi faire un doigt à toutes celles et à tous ceux qui ont voté pour lui sans partager son programme.
Cette réforme n’aurait pas été engagée dans la première année d’un mandat de Marine La Pen. Peut-être y aurait-elle été contrainte plus tard pour gouverner avec la droite Fillon - Pécresse - Vauquiez ?
Elle ne l’aurait pas été du tout dans l’éventualité d’une victoire de Mélenchon, qui était une ligne rouge, évidemment, pour Bruxelles et Berlin.
La contre réforme aurait dû passer sans problème puisque, après avoir négocié avec LR le report à 64 ans, Macron pensait avoir fait le plus dur. Les trois droites (LR, RN et LReM/ReNaissance) ont en effet la même stratégie : réhabiliter la « valeur travail » en faisant baisser le coût du travail. Il ne restait donc plus qu’à voter comme convenu, sans trop discuter, sapristi.
L’opposition du RN était simplement opportuniste : séduire la partie de son électorat qui s’imagine voter pour une gauche qui n’est jamais parvenue au pouvoir. La gauche de Michel Onfray, quoi !
Bien sûr, il fallait oser cibler l’année 2023 pour des mesures qui allaient engager un avenir qui est déjà sombre pour beaucoup de gens. Or après les débats sur les premiers articles, le gouvernement est parvenu à inquiéter ses potentiels alliés LR et n’était plus certain de parvenir à réunir une majorité sur le fameux article 7. C’est pourquoi il a dégainé le non moins fameux article 49.3 de la constitution de 1958.
2024. Jusqu’où s’arrêtera-t-il ?
Il ne s’est jamais remis de l’humiliation subie au salon de l’agriculture en février[4]. Il s’est lancé alors dans une fuite en avant : au mois de mars, en parlant, « un verre de whisky à la main », d’ « envoyer des mecs à Odessa »[5] ; au mois de mai, pour dégeler le corps électoral de la Nouvelle Calédonie, il y provoque en incendie[6] ; puis, le 9 juin, pour faire plaisir à Bardella, il décide de dissoudre sa majorité.
Mais dans son génie, le maître des horloges avait peut-être prévu tout ça. En août 2023, il annonçait au Figaro une « initiative politique de grande ampleur »[7] : il avait déjà le projet de « créer des coalitions » au « au moment où la France va accueillir de grands événements sportifs »[8]. Pile poil !
Mais tout ne va pas si mal. Avec ce gouvernement, il est enfin parvenu à la réunion des droites qui avait tant fait défaut en 2023 : LReM/ReNaissance et LR, rebaptisée DR par Wauquiez. Certes, c’est au prix du ralliement des troupes de Ciotti au RN sous un nom qui fleure bon l’avenir : UDR.
Dans cet entretien accordé au Figaro, il précisait sa pensée : « Je ferai tout ce que je peux faire jusqu'en mai 2027. Et je vais faire beaucoup, croyez-moi » (...) C'est comme ça que l'on arrête les extrêmes. (...) « Je ne veux pas être bousculé par des majorités de fortune ou des blocages. (...) J'utiliserai ce que la Constitution me permet de faire ».[9]
Et, en janvier 2023, il déclarait dans le Monde : « En 2027, je ne serai pas candidat, je ne serai donc pas comptable de ce qui arrivera ».[10]
Oui. Il lui arrive de dire des choses comme ça puisqu’il est disruptif de profession.
Macron semble toujours vouloir enjamber tous les obstacles qu’il rencontre et on voit comment il a apaisé la France, la police, le Niger, la Martinique, la Nouvelle-Calédonie... Alors, comme un gamin, il semble dire : « et pour dire tu m’aurais pas vu ».
Fondamentalement, il approuve ce que disait son ami Jean-Louis Bourlanges en septembre 2017 : « Objectivement, les problèmes de ce pays impliquent des solutions favorables aux hauts revenus »[11]. Mais il le fait avec moins de rondeur et s’est mis lui-même dans une situation où il est forcé d’en rajouter dans son autoritarisme pour masquer sa fragilité institutionnelle. Dans leur majorité, les médias lui conservent leur soutien, mais sont déjà prêts à justifier le passage du témoin à La Pen pour assurer la continuité des institutions. En revanche, ils jouent à la fois l’indignation et l’incrédulité face à la procédure de destitution lancée par la FI, qui est leur seul ennemi véritable. Compte tenu des forces en présence dans les deux assemblées, cette procédure a peu de chance d’aboutir. Et Macron, sous la pression « des extrêmes » (selon la formule consacrée par l’extrême centre) pourrait démissionner. La contre-réforme « eurolibérale » (néolibérale et/ou ordolibérale) sur les retraites était vraisemblablement souhaitée par les autorités européennes (Berlin et Bruxelles), mais sans doute pas à la hussarde. Devenu une partie du problème et de sa solution, il est aussi devenu le maillon faible de son gang néolibéral.
La France est-elle à droite comme sa cuisine est au beurre ?
On serait tenté de le penser à la lecture des résultats électoraux. Le total des droites dominent aux dernières législatives et le second tour des deux élections présidentielles s’est déroulé entre deux partis de droite.
Du point de vue des possédants, la liberté se confond avec la propriété sous les formes déjà anciennes de la liberté du commerce et de la libre circulation des biens et des services, puis, dans les années quatre-vingt, de la libre circulation des capitaux, l’Acte Unique Européen ajoutant pour faire joli la libre circulation des personnes.
La remise en cause du caractère sacré de la propriété privée est bien ce qui sépare la gauche de toutes les droites.
André Gorz le regrettait dans un entretien publié après sa mort : « Nous vivons sous un régime où le but de toute activité est la création de choses échangeables et monnayables, et ce qui n’est pas monnayable n’a pas de statut dans l’économie capitaliste. »[12]
Ce régime a un nom : le néolibéralisme. C’est l’évolution de la société capitaliste à son apogée : extension à toute la planète de son idéologie d’appropriation privative et de ses nuisances. Elle a pris son essor aux Etats-Unis, où « les droits de propriété portent sur la totalité du sous- sol et de ses ressources, sans exception », ce qui est une condition pour l’exploitation sans limites du gaz de schiste[13]. A l’origine, la common law, qui permettait la propriété du sous-sol, excluait tacitement « la brevetabilité des organismes vivants »[14]. Aujourd’hui, elle est généralisée. C’est cela la globalisation ou mondialisation de la marchandise.
La notion de liberté est toujours plus agitée et toujours plus identifiée à celle de propriété, jusqu’à celle de propriété illimitée. Elle est de plus en plus opposée à l’égalité puisque devenue la liberté illimitée de concentration des richesses.
La gauche doit « mettre en question la centralité et l’universalité de l'appropriation privative ».[15]
Si, malgré le soutien de la plus grande partie des médias, pourtant stupéfiée par son comportement et, depuis le 5 octobre, pour son possible antisémitisme[16], Macron est devenu « le maillon faible », ce n’est pas le plus grave. Aux yeux des classes dominantes qui l’ont porté à la tête de l’Etat et soutenu, c’est la France qui est devenue le « maillon le plus faible » de l’Occident néolibéral ? [17]Pour des raisons économiques, d’abord. « Le futur gouvernement héritera-t-il d’une situation économique catastrophique ? », demandait le magazine Alternatives Economiques, avant la nomination du redresseur des comptes Michel Barnier : « Une nouvelle trajectoire budgétaire « crédible » doit être présentée en septembre à la Commission européenne, qui a ouvert une procédure de déficit excessif visant la France »[18].
BFM voulait se montrer rassurant, le 7 octobre, en disant que « Paris a obtenu un délai jusqu'au 31 octobre ». Les discussions auraient été « prometteuses », mais BFM était forcé de reconnaître que, selon le ministre allemand des Finances, il ne fallait « pas plaisanter » avec « la crédibilité des finances publiques vis-à-vis des marchés financiers ».[19]
Mais Alternatives Economiques notait que « la politique de l’offre macroniste a produit des emplois moins performants, notamment via des contrats d’alternance » qui contribueraient à « un à deux points de repli de la productivité post-Covid ».[20]
Mais ces désaveux de la politique économique de Macron ne sont rien à côté de la situation politique où il a plongé la France. L’Occident penche de plus en plus pour des « solutions autoritaires » (Trump, Bolsonaro, Milei) et l’Europe n’est pas en reste avec toutes ces droites extrêmes ou illibérales, qui sont au pouvoir ou menacent de s’en emparer. La France en fait partie. La seule alternative au néolibéralisme de l’extrême centre, selon les « milieux autorisés », ce serait l’illibéralisme de l’extrême droite. Mais la France est aussi le seul pays dont la gauche, quoique divisée, a pu se réunir deux fois en deux ans et se trouve dominée par un mouvement prétendument d’extrême-gauche : la France Insoumise.
Conclusion provisoire
Le seul mérite de la procédure de destitution est de montrer à quel point Macron est devenu le maillon faible, celui qui peut craquer et se démettre. Cependant il ne faut pas se payer de mots : la France n’est pas dans une situation révolutionnaire.
Mais la Russie ne l’était pas non plus en 1914. C’est la guerre mondiale qui a provoqué la révolution. La situation n’est pas la même aujourd’hui. Il n’y a plus que des armées de métiers et on ne les imagine pas mettre la crosse en l’air. Mais deux guerres sont à nos portes. La première mobilise nos médias depuis plus de 2 ans (LCI y consacre la quasi-totalité de son temps d’antenne). La deuxième, depuis un an. Les deux impliquent des Etats pourvus de l’arme nucléaire et sont donc porteuses d’une issue suicidaire, surtout la seconde. Cela ne semble effrayer personne. L’Occident se défend, en Ukraine et en Israël. L’axe du bien contre l’axe du mal. Cette fable semble partagée (ou est-ce seulement feint) par une grande partie des élites et des médias.
Mais ces deux guerres ne mobilisent pas que nos médias. Elles mobilisent aussi des moyens financiers au détriment de besoins domestiques. Qui croit réellement défendre la civilisation en Ukraine et en Israël ? L’Union Européenne fait semblant de le croire, mais est très divisée dans son soutien à l’une ou l’autre cause. Le Royaume Uni est très impliqué dans la guerre contre la Russie, contrairement à la Hongrie qui ne semble pas lui tenir rigueur de la dictature « soviétique ». En revanche, Viktor Orban, un très bon ami de la Russie et d’Israël, est partisan d’un cessez-le-feu en Ukraine[21], mais pas à Gaza[22].
La question sociale risque de faire un retour en Europe et la France Insoumise n’est pas la plus mal placée pour la défendre, autrement que par des mesures xénophobes, voire racistes. Macron étant devenu un « maillon faible » en France, et la France un « maillon faible » en Europe, la solution politique est donc d’affaiblir la France Insoumise , donc de ne pas reculer devant l’emploi de la diffamation pour la discréditer.
C’est ce que montre par le menu un article Serge Halimi et Pierre Rimbert dans le Monde Diplomatique du mois d’octobre : « L’art de la diffamation politique », sous-titré : « Imputation mensongère d’antisémitisme ».
« Le coup de force de M. Emmanuel Macron a été rendu possible par la mise en scène politique et médiatique d’un mensonge : M. Jean-Luc Mélenchon et La France insoumise (LFI) seraient antisémites. L’accusation — le type même de la fausse information que les autorités françaises combattent lorsqu’elle provient de Moscou ou de la Trump Tower — a permis de réaliser trois objectifs à la fois : ostraciser le premier groupe parlementaire de gauche, réhabiliter l’extrême droite (qui aurait cessé, elle, d’être antisémite), justifier ainsi la mise à l’écart de la coalition qui comptait le plus grand nombre d’élus à l’issue d’élections législatives marquées par un fort taux de participation.[23]
La violence de la charge contre LFI, combinée à l’absence d’éléments irrécusables permettant de la justifier, donne le vertige.[24]
(...) Dorénavant, le viol d’une enfant juive ou l’incendie d’une synagogue conduisent donc nombre de médias à imputer aussitôt l’inspiration de ces crimes aux Insoumis. Au point qu’une députée macroniste, Mme Caroline Yadan, a suggéré « la dissolution de LFI pour lutter contre l’antisémitisme » (X, 8 août 2024). Dissoudre un grand parti d’opposition, pourquoi diable n’y a-t-on pas pensé plus tôt ?
Serge Halimi et Pierre Rimbert rappellent un article de leur journal, paru en 2019 et signé par Daniel Finn : Antisémitisme, l’arme fatale. Les médias britanniques tentent de détruire Jeremy Corbyn. Le même procédé avait été utilisé avec succès « Des accusations jamais étayées, mais davantage diffusées par la presse que les cas concrets de racisme d’État qui affectent la vie de larges pans de la population »[25].
Et ils enchaînent en écrivant : « Le rayon paralysant abusif de l’accusation d’antisémitisme est désormais sans effet », a estimé le 2 juin dernier le fondateur de LFI sur son blog. Il s’illusionne. Un an après son lancement, l’assaut politico-médiatique a percuté sa cible. Fin août, M. Mélenchon acceptait lui-même l’idée que LFI, rendue radioactive, notamment par la campagne de diffamation dont elle a été l’objet, ne participe pas à un éventuel gouvernement de gauche. Le ressassement du mensonge a donc fait mouche ».
Peut-être. Mais le 3 septembre dernier, sur le site de leur journal, en préambule à un autre texte de Daniel Finn paru en mai, paraissait une mise à jour annonçant « la suspension immédiate de certaines licences d’exportation d’armes à Israël »[26].
Le ressassement du mensonge échoue parfois, sauf dans la presse dominante. Ces citations du Monde Diplomatique étaient nécessaires. C’est un des rares journaux, avec Alternatives Economiques et Informations Ouvrières, à ne pas stigmatiser systématiquement la France Insoumise.
Au risque de promouvoir l’antisémitisme, les coups de CRIF ne reculent plus devant le néga-sionisme[27] et prétendent criminaliser l’antisionisme[28].
Les mauvais jours finiront... si le temps le permet.
[1] https://www.marianne.net/politique/monde-parallele-macron-conteste-le-mot-penibilite-car-ca-donne-le-sentiment-que-le-travail
[2] https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i00015605/georges-pompidou-sur-la-tache-du-gouvernement-et-la-continuite-de-l-equipe
[3] « Dans la plupart des jeux enfantins, il existe une disposition salvatrice qui permet d’échapper provisoirement à la pression de l’enjeu, de suspendre pour un temps la menace pour reprendre son souffle avant de repartir de plus belle dans la compétition. »
http://diabloguiste.fr/8-diabloguiste/400-cric-crac-dans-ma-baraque
[5] « Emmanuel Macron trinque, un verre de whisky à la main. La nuit s’étire, ce 21 février, dans le salon des portraits, à l’Elysée. Le chef de l’Etat répond à ceux qui le félicitent pour son « beau discours » en l’honneur des résistants arméniens Missak et Mélinée Manouchian qu’il vient de faire entrer au Panthéon. Mais le président de la République est songeur. La situation en Ukraine, envahie par les troupes russes depuis deux ans maintenant, se dégrade. La guerre s’enlise. « De toute façon, dans l’année qui vient, je vais devoir envoyer des mecs à Odessa », lâche, d’un air dégagé, le chef de l’Etat devant une poignée d’invités. »
[6] https://www.youtube.com/watch?v=FRqAGAe3yik
https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/scrutins/3725
Dans l’entretien, Marine La Pen dit être pour le report de cette loi, mais elle l’a votée avec disciples, comme un seul homme.
[7] https://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/emmanuel-macron-evoque-une-initiative-politique-d-ampleur-a-la-fin-du-mois-d-aout_5986049.html
[8] https://www.dna.fr/politique/2023/08/02/un-temps-nouveau-emmanuel-macron-annonce-une-initiative-politique-d-ampleur-fin-aout
[9] https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/08/02/emeutes-apres-la-mort-de-nahel-m-emmanuel-macron-appelle-a-accompagner-les-familles-et-en-meme-temps-les-responsabiliser_6184273_823448.html
[10] Serge Halimi, Un homme contre le peuple, https://www.monde-diplomatique.fr/2023/02/HALIMI/65501
[12] Penser l’avenir, Entretien avec François Noudelmann (2019)
[13] https://controverses.sciences-po.fr/cours/gaz_de_schiste_2/pdf/4.la%20l%C3%A9gislation%20aux%20Etats-Unis.pdf
[16] https://www.lefigaro.fr/vox/monde/livraison-d-armes-a-israel-un-an-apres-le-7-octobre-emmanuel-macron-decide-de-ne-pas-etre-solidaire-de-l-etat-solitaire-20241007
[17] Comme la Russie en 1917 était, selon Lénine, « le maillon le plus faible de la chaîne capitaliste »
https://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Vladimir_Ilitch_Oulianov_dit_L%C3%A9nine/129437
[18] https://www.alternatives-economiques.fr/futur-gouvernement-heritera-t-dune-situation-economique-catastrophique/00111940
[19] https://www.bfmtv.com/economie/economie-social/union-europeenne/budget-la-commission-europeenne-evoque-des-premieres-discussions-prometteuses-avec-la-france_AD-202410070594.html
[20] « Etre au gouvernement les prochaines années est un cadeau empoisonné car la situation budgétaire est dégradée. Si l’on veut respecter les règles européennes, cela sera politiquement toxique, voire impossible », juge François Geerolf, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Autre point d’attention signalé par l’économiste : la forte baisse de la productivité depuis 2019 (-3,5 %).
« Le gouvernement insiste sur les créations d’emplois pour rendre son bilan plus positif. Mais le revers de la médaille, ce sont des pertes de productivité. Ces créations d’emploi traduisent plutôt un partage du travail qu’une hausse de la production », souligne-t-il.
« La politique de l’offre macroniste a produit des emplois moins performants, notamment via des contrats d’alternance, auxquels l’institut privé d’études et de prévisions économiques Rexecode attribue un à deux points de repli de la productivité post-Covid.
En outre, la performance en matière d’emploi ne s’est pas convertie en création de revenus. » Alternatives Economiques, cité plus haut.
[21] https://www.courrierinternational.com/article/pendant-que-vous-dormiez-orban-gaza-et-mbappe-les-informations-de-la-nuit
[22] https://fr.euronews.com/my-europe/2024/02/19/tous-les-pays-de-lue-a-lexception-de-la-hongrie-appellent-a-un-cessez-le-feu-a-gaza
[24] « Que croit la bande de Mélenchon ?, s’exclame Philippe Val sur Europe 1 (2 septembre 2024), qu’on va regarder s’installer dans les ministères des antisémites et des copains d’antisémites comme les vaches regardent passer des trains !? » Pour déjouer ce péril, l’ancien directeur de Charlie Hebdo et de France Inter enjoint à « tout Français qui se respecte » de les « chasser des ministères de la République ». Puis il menace : « On peut leur promettre qu’ils vont vivre l’enfer parce qu’on ne les lâchera pas jusqu’à temps qu’ils partent ! »
(...) Pascal Perrineau, professeur à Sciences Po, dont il a dirigé pendant plus de vingt ans le Centre de recherches politiques (Cevipof), docteur d’État, agrégé, appelle « à faire barrage au Nouveau Front populaire, coalition dont nous jugeons qu’elle constitue aujourd’hui la première menace pour les Français juifs et, plus largement, pour la France ». Les signataires ciblent plus particulièrement « La France insoumise, ce parti qui a fait de la haine antijuive une stratégie électorale ».
(...) Alain Finkielkraut, de l’Académie française, (...) qualifie M. Mélenchon de « chef de file de la judéophobie contemporaine ». « Aymeric Caron, David Guiraud, Danièle Obono, Sébastien Delogu, Mathilde Panot, Rachel Keke, Thomas Portes, Louis Boyard, ces candidats investis par le Nouveau Front populaire brandissent les spectres de Pétain, de Maurras, voire d’Adolf Hitler ». (...)La formulation du journaliste Benjamin Sportouch est à peine différente sur Arte (« 28 minutes », 24 juin 2024) : « Raphaël Enthoven, une question toute simple : est-ce que LFI est un parti antisémite ? » « LFI est le premier parti antisémite de France », répond alors sans hésiter l’éditorialiste de Franc-Tireur.
« La France insoumise est un parti antisémite. Ce parti antisémite est en position dominante dans le Nouveau Front populaire », prétend également Bernard-Henri Lévy dans Le Point (27 juin 2024).
[28] https://www.crif.org/fr/content/le-brief-du-crif-deux-propositions-de-loi-deposees-au-senat-pour-lutter-contre-lantisemitisme?utm_term=NL&utm_campaign=Newsletter%20octobre%202024&utm_medium=email&_hsenc=p2ANqtz-9umvj_adbSlytMxEEjHJTaaulRqQ4BQup3NA8ebLrdqKk3LbT64vm3Tdh_pZBy-1LtpYazgX7eBm_zQLSuWL5uU2HFPQ&_hsmi=96754218&utm_content=96754218&utm_source=hs_email
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