Le meeting de Sarkozy à Nîmes pose un problème démocratique
C’est devant l’UMP que le chef de l’Etat a fait croire qu’il se prononçait au nom de la France. Le sieur Boyon (CSA le CSA qui valide aux ordres le sieur Hees qui impose Val) avait été vivement remis à sa place par le Conseil d’Etat pour n’avoir même pas voulu regarder la demande de François Hollande de tenir compte du temps de parole de Sarkozy dans le décompte général des radios et des télévisions. Il a voulu ensuite repousser la modification nécessaire pour l’après campagne des élections européennes. Et donc c’est là où ce meeting pose non un mais des problèmes démocratiques.

- qui a financé ce meeting ? Est-ce l’Etat ?
- si c’est l’Etat les sommes engagées vont-elles être comptabilisées dans les comptes de campagne de l’UMP ?
- si c’est l’Etat est-ce légal ? Est-ce en accord avec la Constitution ? Est-ce en accord avec la démocratie ?
- le temps de parole de Sarkozy va-t-il être, comme ce serait la logique, comptabilisé dans le temps de parole de l’UMP et du Nouveau Centre et du Parti Radical valoisien ?
- va-t-on donner en contre partie autant de temps chez nos bonnes télévisions et radios et en particulier sur LCP aux concurrents de l’UMP ? Les journaux vont-ils ouvrir leurs colonnes de même manière à toutes les listes ?
- est-il démocratique de se servir du fait d’avoir été Président de la République pendant que c’était au tour de la France de présider l’Europe, présidence tournante dans laquelle n’entre en strictement rien la valeur de quelque président français qui soit puisqu’il ne s’agit que d’un phénomène conjoint de structure et de calendrier ?
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