Le monde des fous tel que révélé par la crise COVID-19
Nous sommes devenus un monde de fous, à l’exception de quelques résistants (merci aux convois de la liberté !) et il est du devoir de ceux qui s’en rendent compte de le dire. Il suffit de s’imaginer comment la pandémie COVID-19 aurait été gérée dans un monde normal pour comprendre cette réalité.
Illustration : Dessin de Natalie Dupille (http://www.nataliedupille.com/cartoons)
Nous sommes devenus un monde de fous, à l’exception de quelques résistants (merci aux convois de la liberté !) et il est du devoir de ceux qui s’en rendent compte de le dire. Il suffit de s’imaginer comment la pandémie aurait été gérée dans un monde normal pour comprendre cette réalité.
Dans un monde normal, quand un virus nouveau arrive, des gens tombent malades et vont voir leur médecin. Celui-ci ne sait pas comment traiter cette nouvelle maladie, mais il reconnait des symptômes familiers. Alors il essaie divers trucs, avec des molécules qu’il connait bien et qui ne présentent pas de risque pour le patient. Certes tout traitement peut présenter un risque, mais ne rien faire présenterait plus de risque encore, surtout si le patient est vulnérable. Et parfois ça marche. Après 30 ou 40 patients qui ne guérissent pas malgré diverses tentatives de traitements, une approche permet d’améliorer le pronostic. Peut être que c’est un coup de chance, mais au fur et à mesure que la liste des patients qui guérissent s’allonge, l’explication par le coup de chance devient moins plausible. Le médecin devrait-il alors faire un essai randomisé pour être sûr ? Certainement pas, car donner un placebo à la moitié des patients après avoir constaté que le traitement marche ne serait pas éthique. Il vaut mieux continuer le traitement, et si le résultat n’est qu’un coup de chance, à un moment donné, ça ne marchera plus. Une autre manière de vérifier que ça marche est de faire connaitre les résultats à d’autres médecins qui tenteront également le traitement. S’ils obtiennent le même succès, alors le niveau de certitude augmentera encore. A l’arrivée, on n’aura pas fait d’essais randomisés, mais on aura réduit les décès, voire trouvé un remède imparable.
Dans un monde normal, dès que les autorités entendront parler des résultats obtenus par ces médecins, elles les convoqueront, les écouteront, et soit adopteront ce traitement, soit mettront en œuvre des essais thérapeutiques rigoureux (randomisés et en double aveugle) pour vérifier que ça marche, si elles ne sont pas convaincues par les résultats et si elles trouvent des médecins et patients suffisamment sceptiques pour justifier la prise d’un placebo plutôt que du traitement.
Malheureusement nous sommes dans un monde de fous. Au lieu d’être écoutés, ces médecins ont été discrédités. Leurs résultats sont considérés inutiles car non obtenus par des essais randomisés en double aveugle. Les patients testés positifs au COVID et montrant des symptômes bénins sont renvoyés chez eux sans autre traitement que du doliprane pour faire tomber la fièvre. Dans beaucoup de cas leur état s’aggrave et il est alors trop tard pour les traiter efficacement. Il aurait été facile de traiter ces patients de manière précoce pour voir s’ils guérissent comme ceux traités par les médecins precurseurs, ou de tirer au sort la moitié de ces patients pour leur donner ce traitement, s’ils se portaient volontaire pour un tel essai avec placebo. En quelques semaines, soit on aurait montré que ces médecins donnaient de « fausses nouvelles » et de « faux espoirs », si tel etais le cas, soit on aurait réglé la crise COVID. Mais vous pouvez chercher, faire la revue de la littérature scientifique : vous ne trouverez aucun essai randomisé de grande ampleur testant les traitements précoces utilisés avec succès par les médecins précurseurs.
Ces traitements sont essentiellement les combinaisons hydroxychloroquine/azithromycine/zinc et ivermectine/doxycycline/zinc, plus vitamines, administrés moins de 5 jours après les premiers symptômes et sur une durée de 5 à 10 jours. Vous trouverez des essais randomisés testant ces molécules séparément, ou à des doses autres que celles préconisées par les médecins qui les ont utilisées avec succès, ou sur des patients présentant des symptômes depuis plus de 5 jours, dans un état sévère et hospitalisés, ou sur des effectifs réduits de patients jeunes et en bonne santé, ce qui ne permet pas de détecter d’effet vu le faible taux de létalité de la COVID sur des patients de ce type. Tout méthodologiste connait les notions de validité interne et externe d’un essai randomisé et sait donc que prouver qu’un traitement est inefficace à la dose ou sur un profil de patient x ne signifie pas qu’il est inefficace à la dose ou sur un profil de patient y. Tout méthodologiste sait également que la non-détection d’un effet ne signifie pas l’absence d’un tel effet. Je mets donc mes détracteurs au défi de contredire mon affirmation qu’il n’y a pas eu d’essais cliniques randomisés portant sur les traitements précoces identifiés par les médecins sur le terrain. Je leur suggère de se documenter sérieusement sur le sujet car nous verrons finalement venir des procès dans lesquels les autorités de santé devront justifier leur déni de l’existence de ces traitements, ou les raisons de leur refus de d’y intéresser et de conduire les recherches qui auraient permis leur rejet ou leur acceptation généralisée. Ces autorités ne pourront qu’invoquer leur folie pour leur défense, car si elles ne sont pas devenues folles, alors elles sont criminelles.
Ce que je vous dis là est irréfutable. Tous les gens qui sont capable d’écouter, sont sain d’esprit, et ont lu les articles relatifs aux essais clinique portant sur les traitements précoces comprennent et approuvent mes arguments. S’ils sont peu nombreux, c’est parce que rare sont ceux qui lisent ces articles, et parce que la folie a été contagieuse et est devenue collective. Tous nos grands médias sont également entrés dans cette folie, selon des mécanismes qu’il faudra mettre à jour. Ceux qui rejettent mon argument ne vont pas être en mesure de trouver une faille dans ce que je dis, car je ne fais qu’énoncer des faits que chacun peut vérifier : oui, des médecins affirment avoir utilisé les traitements précoces avec succès ; oui, des centaines d’études existent montrant l’efficacité de ces traitements ; oui, ces médecins et les auteurs de ces études sont dénigrés et censurés ; non, les autorités médicales n’ont pas lancé d’essais cliniques significatifs permettant de vérifier l’efficacité de ces traitements. Je ne fais aussi que décrire la manière dont avance la connaissance dans la vie de tous les jours. Ceux qui rejettent mon argument appliquent eux-mêmes la logique que j’énonce ici dans leur vie quotidienne, dans la production des connaissances qui guident leur vie, car ils savent bien que lorsqu’on n’est pas sûr d’une conclusion, on agit le plus souvent selon cette conclusion, tout en restant ouvert à toute information supplémentaire qui permettrait de réaliser que l’on s’est trompé.
Vous verrez que cette irréfutabilité de mon argument rendra encore plus fou nos détracteurs les plus virulents, car ne pouvant attaquer le message, ils attaqueront le messager, seul moyen de protéger leur ego et d’éviter l’effondrement de leur autorité et de leur représentation du monde. Ils accuseront le messager d’être frustré, borné, arrogant, obsédé, perdu, déprimé, ou souffrant de quelque pathologie individuelle ou sociale. Ils refuseront la disputation et se lanceront plutôt dans une sorte d’inquisition des temps moderne, car s’ils s’engageaient dans un débat se basant sur le sujet lui-même (les affirmations ci-dessus), alors les faits, l’observation empirique, la rigueur scientifique, la logique, et le bon sens les conduiraient à perdre. Ou bien ils resteront silencieux, pensant qu’il ne faut pas se rabaisser à engager un tel débat et que leur interlocuteur, contaminé par le « complotisme », serait de toute façon fermé à toute remise en cause. Quelle ironie, vu que nous ne faisons que demander un débat qui nous est toujours refusé. Ce n’est que lorsqu’un nombre plus grand de gens auront daigné s’engager dans ce débat et le poursuivre jusqu’à son terme, afin de passer un point de rupture qui les fera basculer de notre côté, ou qui leur permettra de nous montrer que c’est nous qui nous trompons (ce qui nous rendrait heureux car nous sortirions alors de ce cauchemar), que nos plus fervents détracteurs pourront eux aussi s'ouvrir.
Certes la démarche décrite ici, consistant à essayer diverses molécules sur ses patients, pourrait être qualifiée de bricolage, et on peut dire qu’il n’est pas « scientifique » de procéder ainsi. Mais la science n’est qu’une manière plus efficace de produire de la connaissance empirique, grâce aux méthodes qu’elle apporte. Elle est un outil au service de la connaissance, mais ne doit pas conduire à éradiquer toute autre manière de produire de la connaissance. La médecine est un art autant qu’une science et tous les médecins qui la pratiquent le savent. Les autorités le savent aussi, puisqu'elles permettent la prescription hors Autorisation de Mise sur le Marché (AMM). L’inférence est une opération que font tous les humains dans leur vie quotidienne. Elle n’est pas pratiquée seulement par les statisticiens. Et je ne dis pas ici qu’il ne faut pas faire des essais randomisés. Je dis simplement que ce n’est pas la seule manière de faire, et que dans la vraie vie, on peut se trouver dans des situations ou l’essai randomisé n’est pas éthique.
Je n’ai pas abordé ici la question des vaccins, mais les deux débats sont évidemment liés, car si les traitements précoces fonctionnent, alors les vaccins ne se justifient plus, et n’auraient d’ailleurs pas pu bénéficier d’une autorisation de mise sur le marché pour utilisation d’urgence. Mais au-delà de ce lien évident, le monde est engagé dans une folie toute aussi grande sur la question des vaccins. Car à quoi servent les bases de données de pharmacovigilance sinon à déceler des effets secondaires possibles des vaccins ? Toutes les bases de pharmacovigilance ont détecté des signaux forts, révélant des dizaines de milliers de décès et des centaines de milliers d’effets indésirables graves suite à la vaccination COVID. Un nombre croissant de lanceurs d’alertes signalent une explosion de diagnostics en 2021 pour les pathologies suspectées d’être provoquées par les vaccins COVID. Nous ne sommes pas stupides. Nous savons que corrélation n’est pas causation. Mais nous ne sommes pas fous non plus. Nous savons que tous les efforts de recherches possibles doivent être mis en œuvre pour déterminer quelle proportion de ces décès et effets secondaires graves sont provoqués par les vaccins. Les quelques autopsies, analyses statistiques, et connaissances disponibles concernant les effets physiologique de la protéine de pointe (produite par nos cellules suite à la vaccination) montrent que cette proportion est élevée et que le lien causal est très probable pour certaines pathologies, comme les myocardites et les maladies neuro-dégénératives. Mais comme pour les traitements précoces, les autorités médicales n’ont lancé aucune étude d’envergure pour évaluer ces relations causales. Est-ce par folie ou par malfaisance ? Seul des procès permettront de répondre.
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