Le mythe de l’effondrement global
Si le monde se résume à une petite ferme, le bien-être de la population dépend de la disponibilité des ressources vis-à-vis de la complexité de leur besoin. Dans une ferme immense qu'est notre monde, le mal-être que l'on connait à travers la complexité de notre système est d'avantage dûe à la complexité des besoins qu'à un problème de ressources naturelles ou intellectuelles. Même si ce jour risque d'arriver, il n'est pas la cause des problèmes actuels. Si la complexité des besoins s'ajuste avec la satisfaction, la révolution du système par les classes inférieures, à travers différents tissus socio-économiques, devient-elle un phénomène automatique empêchant tout effondrement gobal ?
Le monde humain est un organisme et l'avancement de son développement rend les liaisons entre son état global et certaines de ses plus petites "cellules" de plus en plus fortes. Mais nous ne saisissons pas encore que nos gouvernements "souverains" doivent, dans ce sens, finir par être aliénés. Le problème étant que s'agissant ici d'une logique, si elle n'est pas acceptée ou dissimulée, certaines forces se chargeront de réaliser cette alinéation.
Et si on regarde le jeu humain dans le système économique et social, on voit que les nations ne jouent pas le lus grand rôle et qu'un organisme international semble être présent sur tous les terrains (sauf quelques pays "libres") et jouer toutes les statégies. Et c'est parfaitement normal car c'est la place qui lui a été donné par la majorité de la planète : le Fonds Montaire International (FMI). Le FMI a pour but d'éviter les effondrements. C'est pour cela que cette organnisation c'est appelée ainsi. Mais comment ? Grâce à un fonds à utiliser avant que la révolution se charge de faire le travail. Car elle le fait toujours.
L'existence du système bancaire international actuel est né d'un jeu à maintenir que les politiciens essaient de réparer. En fait ils maintiennent un jeu qui n'a qu'un but, se maintenir. La science économique en politique s'est fait déconnecter de la réaité qu'est le besoin de développement optimal humain, le capitalisme et le libéralisme étant le moyen, notre système actuel un smple brouillon. On développe donc sans cesse la complexité du système pour palier à la complexité des besoins, ici des besoins financiers plu particulièrement.
Après avoir créé des changes flottants avec des devises non mélangeables, échangeables dans un système libéral, pour contrôler pleinement la partie (et stabiliser l'économie), on a développé des instruments divers pour enrichir le système bancaire (qui doit faire tourner l'économie) et apporter toujours plus de diisponibilités. Mais l'importance monétaire a pris le pas sur le comunautaire et les ressources, tandis que les Etats eux-mêmes devaient passer par le jeu (et le système budgétaire est une catastrophe).
Et sachant bien que la viabilité des politiques monétaires, budgétaires, ou industriellles n'était pas assurée par ce système on a créé le FMI, en jugeant qu'une injection bien dosée au bon moment au bon endroit, était capable de redresser un économie régionale, dans un système aujourd'hui mondialisé et sans compréhension fine du phénomène économique.
Le problème n'est pas l'existence de ce jeu. Ni un problème d'existence du FMI, mais bien un problème de gouvernance du FMI et de système monétaire, bancaire, budgétaire. Et si leur contrôle du jeu est tel aujourd'hui que la seule révolution capable de les contraindre serait une révolution au niveau européen. Peut-être y aura-t-il alors un effondrement global. Pour l'instant l'histoire parie sur la révolution. Il est aussi difficile à prédire mais le voilà leur effondrement à venir : celui de leur jeu. Nous devons changer les règles.
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