Le Nouveau Centre, enfin la vérité !
Comme vous le voyez, je peux faire un titre de tabloïde. Gala et Voici n’ont qu’à bien se tenir, je suis un concurrent sérieux. Je ne dévoilerai pas ici les hypothétiques paris hippiques clandestins de Morin, les accords occultes entre Lagarde et l’UMP en Seine-Saint-Denis ni les turpitudes judiciaires de Santini, mais je vais relayer un aveu du leader charismatique du NC, aveu infatué qui révèle définitivement la raison de la fuite de ce gourou incontesté de la médiocrité et de l’opportunisme de l’IDF vers la Sarkozye.
Il ne s’agit pas ici de discuter des qualités remarquables de ministre de Morin, lui qui se lave les mains de l’affaire de Carcassonne, qui met deux mois et demi pour se poser une question sur Edvige, quoique présent aux conseils de ministres (Joffrin disait qu’il fallait un certain temps pour que lorsqu’on marche sur la queue d’un dinosaure l’influx nerveux atteigne le cerveau), à qui l’on a proposé une chaire de sémantique à la Sorbonne, lui qui après avoir dit qu’il n’y avait pas eu de corps-à-corps lors de l’embuscade afghane, ce qui fut démenti par les témoignage et les photos de Paris-Match, car il est expert en mot, à commencer par celui de la transparence sarkozyaque et en terminant entre la différence infinie qu’il y a entre un rapport de l’Otan, nié dans un premier temps, qui n’était en fait qu’un compte-rendu.
Il ne s’agit pas non plus de discuter de la découverte du futur nouveau nom du Nouveau Centre, trouvaille du couple Lagarde-Moroy, dit MoMo, celui qu’on appelle arc-en-ciel, venant du Parti communiste pour se retrouver à la droite du NC, ce décoiffant "Solid".
Il ne s’agit pas non plus, enfin, de parler du financement scandaleux du NC après l’accord avec le Fetia Api, qui permet à ce parti ancillaire et consanguin qui a présenté cousins et cousines, gendres et belles-filles, parents et amis, secrétaires et chauffeurs, de toucher abusivement et amoralement de 900 000 euros de subvention par an.
Sans faire injure à ce parti croupion, je vous signalerai quand même que, début septembre, notre ami Morin a voulu faire sa grande réunion des centres et qu’il s’est retrouvé tout seul, tous les grands manitous invités s’étant décommandés les uns après les autres. Un échec de plus, après avoir voulu, comme il le clamait, récupérer l’UDF et tuer sur ordre de l’Elysée (cf. le rapport à Sarkozy des activités occultes et téléguidées des ennemis coalisés du MoDem par Dominique Paillé, le battu des tribunaux - abus de bien -, battu des législatives, puis récemment battu des sénatoriales et accessoirement porte-parole grincheux de l’UMP, rapport qui signifie l’échec du NC dans sa mission).
Ce cher Morin avait expliqué que, si lui et ses amis avaient fui, c’était la faute ni à Rousseau ni à Voltaire, mais à Bayrou. Vous savez celui qui dirige le MoDem comme une secte, selon Arthuis. Las, pour lui, comme il est aussi infatué qu’il est peu malin, voulant démontrer qu’il était un visionnaire il a lâché cette bêtise qui prouve définitivement devant tout un chacun qu’il n’a comme idéal que celui d’avoir une place (émission de Canal+ du dimanche 21 septembre 2008) : « J’ai de l’estime et de l’affection pour François Bayrou. Je ne regrette rien du chemin que nous avons parcouru, la seule chose c’est qu’il m’a donné raison :
Quand en 2007, entre les deux tours de l’élection présidentielle, je lui ai dit qu’il fallait qu’il fasse un choix sinon il irait vers l’isolement. Parce que la Ve République c’est de faire un choix à un moment où à un autre. Le système est bipolaire. A gauche et à droite. Et quand on est troisième au second tour, il faut faire un choix.
Et comme il avait fait campagne essentiellement contre Nicolas Sarkozy, je lui avais dit : "Fais le choix de t’associer au PS." Parce qu’on ne peut pas être seul et être libre et indépendant c’est être en mesure de passer un accord avec quelqu’un. Ce n’est pas d’être seul. C’est le contraire de la liberté que de refuser l’accord.
Je lui ai dit : "Passe un accord." Et il m’a dit : "Je ne le ferais pas." "Bon, très bien mais tu finiras par le faire." J’ai constaté la semaine dernière qu’il avait tendu la main au parti socialiste.
Pas besoin de vous faire un dessin tout est dit. Juste un mot pour souligner à quel point il est faux cul, il dit que François Bayrou avait fait campagne contre Sarkozy, comme si lui ne l’avait pas fait ! Il était un des plus virulents. La preuve est définitivement faite que Morin et consorts n’ont trahi que par opportunisme pour ceux qui en doutaient encore, et si les choses vont sans dire cela va mieux en les disant et c’est parfait quand c’est le traître qui le dit lui-même. Et correctif de fin de citation, Bayrou n’a absolument pas, lors du discours de clôture de l’université d’été du MoDem, parlé d’alliance avec le PS, mais de regroupement large et avec certains du PS et avec certains gaullistes. Il l’a confirmé le dimanche soir de cette université sur, là aussi, Canal+.
Pour terminer et enterrer Morin et ses amis sous les preuves, voici, ce que chacun peut vérifier, une série d’articles qui démontrent que cette conclusion du leader du NC à Canal+ n’est que le reflet de ce que ces articles laissaient entrevoir.
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