Le nouveau front populaire et son avenir
Rappelons que ce sont nous les citoyens de ce pays qui sommes le Nouveau Front Populaire. Ce qui dérange les journalistes qui prétendent parler et penser à notre place et un certain type de politiciens qui ne savent plus trop comment nous envisager depuis que nous avons commencé de mettre méthodiquement en rapport leurs engagements pour se faire élire et la réalité de leurs comportements et votes. La base pour un citoyen qui veut se faire respecter.
1. Remerciements aux dirigeants socialistes et à leurs élus. Et à ceux qui les suivent à l’occasion.
Merci aux dirigeants socialistes et à leurs élus d’être enfin sincères et authentiques (autant que cela vous est possible) et de nous révéler, pour autant que nous ne l’ayons pas déjà compris, maintenant, à point nommé, le genre de dirigeants et responsables politiques que vous pouvez être avec une constance admirable il semblerait. Un peu à l’insu de votre plein gré probablement pour un certain nombre d’entre vous qui avez du mal à en tirer les conséquences. Ce que l’on peut comprendre même si prendre position n’a jamais été aussi urgent et déterminant.
Nous n’étions pas très contents de vous en 2022, après tous vos exploits précédents réalisés à l’inverse déjà de vos promesses, de vous voir encore et toujours jouer avec d’autres, nous n’oublions rien, la dispersion des votes et le flou des propositions. Imaginant sauver encore quelques apparences et mandats d’opposants de circonstance et, qui sait, profiter de nouvelles opportunités d’entrer dans d’inédites combinaisons et rebondissements relevant du miracle. Avec toujours comme il se doit une forme de complaisance médiatique pour qui rend service en réalité à sa façon au pouvoir en place et ceux qu’il sert parce qu’on y a ses repères et ses habitudes.
Un engagement en toutes responsabilités vis-à-vis de ses électeurs.
Cependant, responsables et conscients qu’une démocratie a besoin de tous et que les erreurs instruisent et se réparent, que de nouvelles générations sont dorénavant arrivées en politique, nous, vos concitoyens, nous vous avons sauvés aux législatives alors de la relégation parce qu’il y avait encore, disponible comme repère un peu solide, un authentique programme de gouvernement fondé sur un important travail de consultation des composantes sociales , économiques et politiques du pays. Un travail politique nous prenant (enfin) au sérieux quand les partis d’état major s’étant mis à la remorque des médias comme condition de leur existence n’ont plus à proposer que des feuilletons électoraux éphémères comme feu de Bengale, des champions usés ou qui se fabriquent à la va-vite et des propositions qui changent dans une ambiance hystérisée au gré des parutions de sondages et des coups de projecteurs des fabricants d’opinion publique qui se disent encore journalistes. Un soutien et un laissez-passer de notre part donc au prix d’un engagement solennel en toutes responsabilités comme il se doit pris auprès de nous vos électeurs. En pensant que cela dorénavant serait la règle après des années d’errements. Un programme portant analyses et propositions sur la situation politique et le fonctionnement de la démocratie, la situation économique, sociale, écologique, institutionnelle et internationale afin de rassembler devant nos concitoyens les forces politiques de la gauche dans une cohérence et une responsabilité désormais partagée. Du sérieux, du solide donc. De l’espoir après des années difficiles. Vous avez du métier. Vous avez alors du jour au lendemain su afficher l’enthousiasme convaincant de circonstance. Ou n’était-ce que l’expression du soulagement de ne pas sombrer un peu plus, et pour longtemps, grâce à nous vos concitoyens ? Que croire ?
Ouvrir inconsidérément encore plus d’espace aux forces de droite et d’extrême-droite.
Nous vous avons sauvés pour nous apercevoir assez vite que décidément, une fois élus, les mandats semblant acquis, ni le cœur ni la raison ni la sincérité d’un authentique engagement pris envers nous vos concitoyens et électeurs n’y étaient. Ouvrant ainsi inconsidérément encore plus d’espace aux forces de droite et d’extrême-droite. Et donnant du grain à moudre à la composante politique qui depuis 2017 se maintient au pouvoir par défaut en jouant de ce type de divisions et de l’entretien des thèmes de la propagande de l’extrême-droite en vue de l’instrumentalisation d’un front républicain factice. Avec les résultats que l’on sait. Compte-tenu que le système médiatique sans oublier les instituts d’opinion publique est pour l’essentiel aux mains de milliardaires, ceux-ci travaillant (les mesures d’exposition médiatiques qui sont des constats documentés l’attestent) depuis 2017 à en faire leur instrument politique et électoral de rechange en cas de besoin par un traitement dont plus personne n’est dupe. Banalisant et légitimant les contenus de propagande de la famille en oubliant bien sûr de signaler le plus souvent la réalité des votes de ses élus qui relèvent pour l’essentiel d’un alignement sur ceux du pouvoir en matière économique et sociale. En contradiction avec la posture d’opposants résolument réformistes affichée ostensiblement pour le gros de ses électeurs ainsi abusés. Il s’agit en fait de se réserver une roue de secours pour se protéger quand le premier maillon commence à céder. En nous conduisant ainsi pas à pas vers une déconstruction démocratique au profit d’une pseudo-démocratie d’oligarques encore plus autoritaire que ce que nous avons vu monter ces derniers temps. Se refermant peu à peu sur nous. Ne reculant devant rien en pratiquant l’injonction paradoxale d’appeler à l’exclusion du champ républicain 22% du corps électoral arrivé, sans vous faut-il le rappeler, à 1% de la qualification du second tour de la présidentielle. Et ce dans le silence ou la protestation molle et discrète des autres responsables de la gauche. Tout cela est d’une violence et d’une bêtise inouïe suscitant l’écœurement. La bêtise mortifère de ceux qui se taisent ne voyant pas que, l’adversaire principal affaibli, ce serait leur tour s’ils s’avisaient de ne pas être d’accord envers la nature du pouvoir et ses exigences. Peut-être qu’au fond après la trahison du référendum de 2005 et le parjure d’un qui avait la finance comme ennemi, vous nous montrez que vous n’avez pas de véritables raisons de ne pas être d’accord s’il y va de quelques postes à pourvoir. Nous aimerions nous tromper, nous vous laissons en discuter entre vous. Nous vous avons déjà beaucoup donné et ne comptaient plus sur nos votes s’il devait y avoir encore un doute même petit.
La marionnette s’échappe des mains de son marionnettiste et cherche une place au soleil de l’oligarchie.
Ainsi la tragi-comédie classique de la marionnette s’échappant des mains de son marionnettiste a pu et peut continuer tranquillement de se dérouler. Nous avons du une fois de plus voter contre nos convictions (au nom desquelles nous vous avions remis en selle en 22) aux législatives de 2024 pour bloquer le champ ainsi ouvert à l’extrême-droite. Sacrifiant voix et mandats à nouveau et vous permettant de vous renforcer au nom de la gauche et du NFP. Nous voilà donc de nouveau arrivé au moment où les choses se précisent enfin. La vieille comédie que tout le monde connaît par cœur maintenant pourrait recommencer semble-t-il. À nouveau des circonvolutions rhétoriques qui nous rappellent tristement la campagne et le mandat de Hollande. Avec les médias bien entendu qui ne cachent même plus qu’ils se réjouissent et poussent à la roue même si certains commencent à se méfier de notre lucidité de citoyens. On dirait presque que le PS n’ayant pas encore explosé s’apprête à se donner à nouveau les moyens d’éviter ce type d’issue fatale grâce à la même leçon que nous lui avions donnée au 1er tour de la présidentielle de 2022.La balle est dans votre camp comme on dit. Même si pour nous, vos concitoyens, il n’y a pas de camp ni de sauveur privilégié mais des élus et des responsables conséquents qui travaillent à faire avancer les analyses et les propositions qui sont censées nous rassembler avant, pendant et après des campagnes électorales. Nous vous avons déjà montré que nous savons faire la différence.
Rappelons que face à un gouvernement le moins représentatif possible avec l'aval du RN, sans majorité arithmétique, le NFP avec un Eric Coquerel au pilotage de la commission des finances, par un travail parlementaire rigoureux et continu, a réussi à proposer un équilibre dépenses et recettes en en dégageant mêmes des supplémentaires. Le tout allègrement torpillé par la coalition des droites avec l’aide du RN parce qu’il est impensable pour ces gens que les plus riches paient une contribution à la hauteur des richesses qu’ils ont accumulées pendant que nos déficits se creusaient et que notre pouvoir d’achat diminuait. Cela nous amenant finalement à la dérobade devant le vote, un 49.3 et, chaque élu mis devant ses responsabilités, à une censure que LFI avait proposée d’emblée dès l’ouverture de la session parlementaire, lucide et conséquent sur la situation politique et refusant de tomber dans le piège du pourrissement cultivé avec cynisme par le pouvoir. De nouveau proposé et auquel vous vous associez avec des comédies qui décidément ne peuvent que nous rappeler les heures de gloire de votre ancien président et ses équipes. Encore une fois, il vous appartient de voir cela entre vous.
Notons aussi que le programme économique du NFP a été reconnu par une centaine d’économistes dont une prix Nobel comme efficace et de nature à dynamiser notre économie par l’injection de pouvoir d’achat et une répartition plus équitable des charges. Et que des composantes du NFP se disent maintenant prêtes à partager les charges, sur notre dos donc, du moment qu’il y ait un 1er ministre de gauche, avec un pouvoir qui est à l’origine d’un trou de 60 milliards et qui trouve anormal de taxer les plus riches. Nous croyons rêver. Hollande aurait repris les rênes du PS et nous serions redevenus les imbéciles qu’il a floués ? L’extrême droite a raison de se frotter les mains devant l’aubaine. Macron, issu avec bien d’autres de la pouponnière du PS, aurait donc finalement quand même bien travaillé jusqu’au bout pour ses employeurs puisqu’il aurait réussi à réunir les conditions d’une coalition des droites avec votre aide. À l’insu de votre plein gré ou non. Tout devient plus simple en fait. Dorénavant, afin de sortir une bonne fois de toutes ces comédies et combinaisons lassantes et décourageantes et de ce flou comme disait Martine Aubry, il n’y aura plus d’emblée une seule voix pour ceux qui répètent à tout bout de champ qu’ils sont de gauche et qui persistent à nous prendre pour des imbéciles et font semblant de ne pas comprendre ce que nous voulons. Nous abuser 3 fois de suite, ça va. Il n’y en aura pas de quatrième ni de nouveau repêchage in extremis. Nous donnerons à nos voix dès le premier vote toute leur puissance en déjouant le piège de la dispersion que nous proposent en fait certains politiciens sous des encouragements médiatiques à peine dissimulés.Sans suprise.
2. Parlons entre nous des partis d’état major et des chefferies médiatiques.
Pour les uns et les autres, travaillant de concert, partis d’état major et chefferies médiatiques, nous ne serions donc définitivement qu’un troupeau de moutons facilement malléables qu’il suffit de conduire là où on veut qu’ils soient. En faisant tout ce qu’il faut pour nous faire oublier qui nous sommes et où sont nos intérêts. Et surtout que c’est encore nous qui faisons entrer et sortir du terrain les dirigeants politiques .Qui dépendent de nous quand nous en nous rappelons. Et nous d’eux si nous laissons passer des menteurs qui nous ont déjà démontré et nous démontrent encore par leurs comportements qu’ils n’ont aucun intérêt à faire avancer en réalité une démocratie de citoyens ayant les moyens de se faire respecter. Qui parlent éternellement de réforme économique, sociale et écologique tout en laissant en réalité la concentration des richesses faire sa loi sur nos vies, contrôler les outils d’information et de fabrication de l’opinion publique et finalement transformer tous les outils de l’état qui garantissent nos besoins de base afin d’en tirer ce qui peut en être rentabilisé à leur profit. Ce type de politiciens savent ce qu’il ne faut pas faire s’ils veulent continuer leurs petits jeux politiques et ne pas se faire éliminer de la course aux places par les oligarques qui détiennent les 3 pouvoirs qu’ils leur ont servis sur un plateau en réalité directement ou en faisant semblant de ne pas comprendre. Le pouvoir économique, politique et médiatique, la convergence des luttes, version oligarchie. C’est la troisième fois en 2 ans que des élus nous trompent et que nous les sortons de l’impasse où ils s’étaient mis. Certains pensent encore et toujours dans leur for-intérieur que nous ne serions que les « les français pensent que » des sondages qu’ils utilisent comme des arguments nous révélant ainsi leur dépendance au système médiatique, leur superficialité et leur rouerie. Ils pensent que nous sommes sans mémoire, sans expérience, sans capacité à prendre du recul ni réfléchir. Sous-informés comme cela leur convient, des intoxiqués des chaînes d’info et du service public de l’information, une masse facile à modeler et diviser à leur guise. Des minus incapables de détecter qui nous ment et nous mène en bateau.
Tomber de Vallaud en Glucksmann et Attal ?
Il semblerait que le vieux parti d’un Hollande qui nous a déjà donné un Macron et des supplétifs qui lui ressemblent serait toujours indécrottable. Si c’est vraiment le cas, laissons le marcher vers son destin comme en 2022, se croyant encore vivant et en capacité de nous duper en ne pouvant s’empêcher de nous considérer comme une volaille électorale versatile et facile à impressionner. Prête à nouveau à servir de rampe de lancement aux ambitions de ceux qui ne vivent que pour cela, les héritiers d’une Hidalgo ou d’un Vals. Nous invitant à tomber d’un Vallaud en Glucksmann et Attal pour un nouveau naufrage. Il ferait alors office de dernière carte utile pour l’oligarchie qui espère bien encore voir son joker ultime de nouveau avoir une petite chance d’émerger en profitant de ce climat de division et de confusion. Pour une coalition à l’italienne où une Mélonie a su trouver sa place dans l’UE avec s’il vous plaît déjà un commissaire européen auprès de Van der Leyen. Ayant prouvé à qui de droit son utilité à conjurer les aspirations démocratiques, sociales, écologiques et souverainistes montantes. Aidant ainsi à la transition vers un nouveau modèle démocratique façon UE duquel serait exclues une fois pour toute croient-ils toutes possibilités d’une politique de gauche authentique reposant sur la maîtrise du pouvoir économique et la participation et le contrôle de citoyens en capacité de se faire entendre et respectés. Rêvant de rendre indépassable le vieux modèle de l’économie libérale de la soumission à des démocraties d’apparences et à des leaders dont Biden, Trump et Musk sont l’évolution qui nous attend. Rappelons que Musk a été largement subventionné par l’état pour démarrer ses affaires puis les développer dans un cadre réglementaire favorisant la concentration des richesses à un bout du système et la dégradation des besoins essentiels pour tous à un autre. Pour le bonheur des populistes dans un pays où toute gauche un peu authentique a été disqualifiée et étouffée depuis longtemps. C’est parfait, merci, nous avons bien compris et nous savons ce qu’il nous resterait à faire sans fléchir en regardant le spectacle qui nous serait donné pour ce qu’il est, une nouvelle comédie médiatico- politique bringuebalante qui recommencerait. En attendant de renvoyer ceux qui le méritent à leurs responsabilités, ce que nous ferons avec jubilation et détermination.
Prenons la démocratie au sérieux.
Nous savons déjà que le tourni des fausses informations, des citations tronquées et décontextualisées, des caricatures, du dénigrement des personnes sera monnaie courante voire porté à l’incandescence si besoin, nous révélant s’il le fallait encore que ce genre de politiciens ont besoin de ces artifices parce qu’ils ont peur en réalité de leurs concitoyens et d’un débat démocratique fondé sur une information complète, plurielle, équitablement répartie. Permettant une confrontation claire des solutions et responsabilités. C’est l’occasion malheureusement au passage de repérer ceux pour qui, voyant leurs intérêts menacés, rien n’est sacré pour arriver à leurs fins et qui méritent ainsi, au-delà des différences de conviction, une confiance et un respect à jamais perdues. L’avenir du NFP, c’est d’abord nous les citoyens de ce pays si nous le voulons et prenons la mesure des enjeux. Si nous sommes capables de nous affranchir de la machine à conditionnement médiatique avec ses ruses et de prendre le risque d’oser vivre et construire une démocratie de citoyens. Forts de tous les outils disponibles et de nos expériences accumulées. Nous ne sommes forts que si nous sommes rassemblés dans la lucidité et la vigilance autour d’analyses et de propositions que nous développerons et coconstruirons dans la cohérence avec les outils d'une authentique démocratie. Il y a dans le pays une majorité de citoyens pour cela si nous le voulons. VIème République. Il est plus que temps.
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