Le nouveau palmarès des lycées a été publié...
Le nouveau palmarès des lycées vient d'être publié : on peut le consulter en ligne sur le site du journal l'Express...
Le ministère de l'éducation nationale a d'abord mis en ligne ses indicateurs de résultat au baccalauréat pour 4000 lycées... Ce sont autant de repères pour s'informer sur les établissements... Des calculs très complexes sont opérés selon 3 indicateurs : tout d'abord le taux de réussite au bac, puis le taux d'accès des élèves de seconde et de première au bac, enfin la proportion de bacheliers parmi les sortants. Plusieurs journaux, dont l'Express publient le palmarès des lycées de France : on peut y lire le classement de tous les établissements privés, publics sur toute la France et aussi par département...
Les lycées sont-ils donc destinés à devenir des entreprises commerciales dont on scrute les résultats à la loupe ? Des classements de performance ont même été établis...
Quel est l'intérêt de tout cela ? L'objectif est, nous dit on de rendre compte des résultats du service public et aussi d'aider les enseignants à améliorer l'efficacité de leur action... Ah bon ??
Quand on sait que le baccalauréat a perdu beaucoup de sa valeur, que chaque année des consignes d'indulgence sont données aux correcteurs pour gonfler les résultats... tout cela paraît bien superflu et ressemble à une opération de communication, comme pourrait en faire une entreprise privée. Au lieu de faire des statistiques, il serait plus judicieux de donner aux enseignants de vrais moyens pour aider les élèves en difficulté.
De plus en plus, les enseignants sont invités à devenir des commerciaux vantant leurs "produits " c'est-à-dire leur discipline aux parents lors de journées portes ouvertes... Il faut, par exemple, présenter les options facultatives en faisant de la promotion : est-il vraiment indispensable de venir dire aux parents que le latin et le grec sont la base de toute notre culture ? Est-il nécessaire de leur préciser que l'étude de l'anglais, l'espagnol, l'allemand permet une ouverture sur l'Europe ? Cela semble être une évidence, pourquoi organiser un show quasi médiatique ? Les lycées deviennent des vitrines où l'on vient vendre une marchandise.
Un enseignant n'a pas pour vocation de vendre un produit, de faire du marketing mais de dispenser son savoir à des élèves, si les connaissances deviennent des objets publicitaires, on est bien là dans des dérives de la société de consommation...
Les lycées doivent rester de lieux où l'on enseigne, et non une vitrine commerciale de marchands : le but est pour les élèves d'acquérir des repères, des connaissances, un savoir faire, des compétences.
De toute façon, classer les lycées n'est pas un exercice simple : de multiples facteurs entrent en jeu. Les classements sont donc différents en fonction des médias. En publiant ces données, on crée aussi une véritable concurrence entre les lycées. Est-ce vraiment souhaitable ?
Enfin, les résultats du baccalauréat sont une chose, ce qu'en font ensuite les élèves en est une autre. Le taux de réussite au bac est-il un indicateur utile alors même qu'un récent rapport de l'Inspection Générale souligne la dévaluation de ce diplôme ? Un peu comme les sondages d'opinion ce palmarès donne une idée, mais avec une marge d'incertitude importante.
48 réactions à cet article
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Bonjour Amaury
Tous le lycées deviennent ,avec ce classement des boîtes à bac ...A quoi sert le baccalauréat si les élèves ne sont pas à même, ensuite, de poursuivre des études supérieures ?C’est un leurre... -
rose ,a quoi sert le bac ???????? a rien , si ce n’est a faire des techniciens de surface et des caissières de super marché .
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à la tortue
Le bac en lui même n’a plus de valeur ,je ne pense pas que le bac soit même exigé pour une caissière...C’est un diplôme qui permet d’accéder à des études supérieures mais encore faut il être capable de mener à bien ces études..Bonne soirée -
Bonjour
Autrefois quand une famille était contrainte à la « mobilité », écoles, collèges et lycées offraient une qualité égale à peu de chose près sur tout le territoire national. Aujourd’hui les forces pressantes tendent à briser cette belle uniformité. Soit ! Mais toute compétition suppose des chances égales pour tous les établissements scolaires.
La droâte comme dit si bien Amaury (que je salue) a toujours eu un penchant pour l’école privée. Sur ce point je ne sais plus trop que dire des années Mitterand et donc de « la gauche ».
Il y a un exemple édifiant ces tout derniers jours Laurent Vauquiez, dernier ministre en charge de ces questions sous l’ère Sarkozy, a voulu laisser à Nice et à son maire C. Estrosi, un souvenir impérissable.
Un lycée public et un lycée privé avaient des besoins urgents et strictement EGAUX de renforcer leurs effectifs en classes prépa. L’égalité de traitement eût exigé la satisfaction des deux proviseurs.
Seul le lycée privé a été doté d’effectifs supplémentaires en classe prépa.
Tout commentaire serait superflu.
Bonne journée
Noodles
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Bonjour et merci noodles
pour ce commentaire et ces infos qui montrent que des choix qui renforcent les inégalités sont faits par certains élus de droite... -
@noodles
« Seul le lycée privé a été doté d’effectifs supplémentaires en classe prépa » : cela vous étonne ? Avec un lycée privé, L Wauquiez ou c Estrosi sont presque sûrs de voir un élève de « bonne famille » I.e de droite arriver au top, alors qu’avec un lycée public, il y a des risques que ce soit un futur « gauchiste », pas gauche genre PS mais autre.
Ce serait d’ailleurs intéressant combien de ceux qui ont fait « Ginette » par exemple sont devenus de « gauche », au sens ci-dessus.
La bourse aux élèves méritants mais de classes sociales défavorisées ne compensera jamais les méfaits de la privatisation de l’enseignement. Et les dirigeants de droite ne savent que trop bien leurs intérêts.
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Merci de ton message bien sympathique !
« L Wauquiez ou c Estrosi sont presque sûrs de voir un élève de »bonne famille« I.e de droite arriver au top, »
Oui ami, c’est avec une grande amertume que j’entends la langue de bois de cette sorte de gens qui sont toujours en train de parler d« égalité des chances alors qu’ils souhaitent le contraire. Nous vivons jusqu’à présent dans une société féodale, une hiérarchie pyramidale. Bien sûr, ces gens de droite espèrent bien que la suite continuera à favoriser les petites affaires des leurs !
Même parmi les bons élèves qui se hissent à une classe préparatoire (ce qui est méritoire) il y a ce désir impur de faire partie plus tard d’une classe supérieure de la société. Devons-nous considérer les bobos et la gauche dite »caviar« comme des membres à part entière de l’internationale ouvrière ? Il y a là aussi une aristocratie qui cherche à transmettre ses »charges« à ses descendants, qu’ils le méritent ou non !
Les parcours scolaires proposés aujourd’hui ressemblent peu à ceux d’autrefois. Les parents alors n’attrapaient pas des complexes s’ils ne pouvaient pas offrir le soutien d’Acadomia à leurs enfants. Un pas décisif a été franchi vers l’éducation à deux ou plusieurs vitesses. Pour ma part j’en suis inquiet.
Tu l’évoques à juste raison, mais, à mon avis, l’endoctrinement à l’école, privée ou publique, existe, certes, du moins sous forme de tentatives. Mais approcher Marx ou l’évangile pendant ses années de formation , par le biais d’un enseignant jésuite ou communiste, ne conduit pas forcément à l’adhésion définitive ! La pensée et le jugement se développent et heureusement il y a, il y aura toujours, des êtres libres. Et aussi, à l’inverse, des gens qui se complairont (stupidement) dans la soumission (ah, la chute du printemps arabe !)
Voici pour moi des paroles qui m’ont endoctriné pour toujours, enchaîné à...la liberté ! (rires) Par un vieux prof dès la classe de 5e sur la musique de la 9e symphonie de Beethoven (Ode à la joie) :
»Peuples des cités lointaines qui rayonnent chaque soir
Sentez-vous vos âmes pleines d’un ardent et NOBLE espoir ?
Luttez-vous pour la justice ? Êtes vous déjà vainqueurs ?
Ah, qu’un hymne retentisse, à vos coeurs mêlant nos coeurs..."etc
J’ai, dès lors, considéré les gens du monde entier comme des frères.
Il y a des endoctrinements qui libèrent n’est-ce pas ?
Amitiés
noodles
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Il y a longtemps (plusieurs décennies) que l’Éducation dite nationale n’instruit ni n’éduque. La gogoche comme la drôlâtre, comme dit si bien l’auteur de l’article, n’ont eu en vue que l’adaptation de l’enseignement français aux système d’éducation du mercantilisme international. Advienne que pourra, advienne que pourri.
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Bonsoir ricoxy
Il faut quand même nuancer le propos :les professeurs dans leur ensemble font leur boulot dans des conditions parfois difficiles et essaient de résister à ce mercantilisme dangereux...L’éducation nationale instruit encore heureusement ,elle essaie d’éduquer aussi mais parfois les parents ne jouent pas bien leur rôle pour épauler les profs. -
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ah le bachotage à la française .
Dans d’autres pays, on préfère la tête bien faite et non bien plezine. Et on apprend au djeunn de se documenter, de s’informer, de présenter son texte ... et surtout discuter et d’argumenter.
ça n’a guère changé depuis 50 ans : les lycées en tête d’affiche recrutent dans « les bonnes familles » et les association d’Anciens - alumni- et des Parents d’élèves veillent et participent allègrement.
Passe ton bacc d’abord... Passées Pâques, « ils et elles » recopillaient les cahiers de l’année supérieure dûment corrigé par le prof..... Devoirs de Vacances : bien préparer la rentrée, avec une fille au pair pour de l’anglais fluent ou du Hochdeutsch de salon.
Dans les prépas... du pareil au même. J’ai mis très longtemps pour « constater » cette fraude de ness- pottes qui nous gouvernent. Il y a que le premier cycle universitaire - les Deugs- qui leur échappent.
Toutes réflexions faites : il faut baisser l’âge du bacc ( les jeunes filles ont leurs règles beaucoup plus jeunes et un comportement sociétal plus adulte) et que cette jeunesse puisse se confronter plus tôt à la réalité. - voyages, stages- petits-boulots, du social ( tendre le verre d’eau aux petits vieux...) nettoyer la planète des mégots, des chewing-gommes, des sachets plastics....
Impossible ? Un de mes neveux a abandonné la voie royale en seconde, a passé un CAP de cuisinier en accéléré...... Il a pu sans faire de la « plonge » vivre etse payer des études à la carte :
En post Pi-aged Diiiii aux Amériques en ayant roulé sa bosse.
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Bonsoir brieli67
la bac à la française n’est pas seulement du bachotage :ce sont aussi des exercices de synthèse ,une réflexion critique sur les textes en français ,le problème ,c’est que certains élèves arrivent au lycée avec des lacunes ,en grammaire ,en orthographe, et il est difficile pour eux dese livrer à une réflexion quand ils ne maîtrisent pas la langue.... -
c’est vrai que nous étions un peu plus sélectionnés à l’époque en Alsace :
moins de 5 % de la classe d’âge poussait au bacc mais la filière apprentissage ( à l’allemande )avec CAP et BEP était florissante et performante
Il est grand temps de réviser le 80 % de la classe d’âge au bacc : il y a beaucoup de 75-85 de QI ou autre marqueur qu’on croit. A notre époque un rase_motte à 80-85 avec un fort soutien familial pouvait réussir au bacc. pour terminer ...... guichetier dans le public ou le privé.
Une des raisons du marasme en Grèce dont personne n’en cause......
l’équivalent du bacc ( régie par l’Etat) et les concours d’entrée à l’Université. Je connais une juriste du Conseil d’état grec qui n’a jamais depuis sa quatrième suivie des cours d’histoire, de géographie, de mathématiques, de physique de chimie.....
il y a un trop plein structurel de (mal) diplomés en Grèce, plus personne dans l’agriculture, en industrie, dans les ports... Des boulots « chewing-gum » une avocate après moults concours et sélections inscrite au Barreau d’Athènes : à 900 euros , téléphoniste, sms-istes... dans un énorme cabinet où exercent Maître et son fils ( plus jeune que cette avocate) et le grand père Maître de 80 ans passés.
si ce n’est pas carrément pour la jeune femme le suivi ( en chambre d’hôtel) de la clille masculine escompté.
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re bonsoir brieli67
Le lycée en France a été largement ouvert à un grand nombre d’élèves ,ce qui est un bien mais parfois ces élèves n’ont pas le niveau...J’avoue que je ne connais pas la situation de l’éducation en Grèce mais ce que vous dites paraît assez triste:la Grèce berceau de notre culture ,de notre littérature connaîtrait aussi un marasme éducatif ? -
un autre exemple d’anachronisme en Grèce :
l’étudiant de médecine doit en fin d’études son dû : pour un an les dispensaires de l’Etat. que de dérogations. Pour se spécialiser , il suffit de s’inscrire en premier chez le professeur responsables...... les suivants sur la liste d’attente. L’amie petite nature a été devancé « physiquement » par trois énoooooooooooormes lascars bien organisés en plus par la nouvelle téléphonie.je me suis lâché un peu sous les fromagesmais ça n’interesse personne !et vous me dites de faire des narticles — ici ? -
à brieli67
je ne comprends pas l’exemple d’anachronisme... ??Peu importe...Pour le reste ,vu le nombre de réactions ,le FROMAGE intéresse beaucoup de monde....contrairement à ce que vous dites ..Oui ,il serait intéressant d’écrire des articles sur la tomate ,les parfums ,etc -
C’est quand même simple : la petite nana qui plus est a été la Lauréate ( la meilleure de sa promo pendant toutes ses études) a été court-circuitée « physiquement » par 3 malabars plus sportifs, car premiers arrivés au guichet d’inscription !
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bonjour rose
vous dites :
Les lycées sont-ils donc destinés à devenir des entreprises commerciales dont on scrute les résultats à la loupe ? Des classements de performance ont même été établis...
alors arrêtez de noter les élèves çà sert à quoi ?Si vous ne la savez pas encore l’article III-148 du TCE stipule :
"Les États membres s’efforcent de procéder à la libéralisation des services au-delà de la mesure qui est obligatoire en vertu des directives arrêtées en application de l’article 59, paragraphe 1, si leur situation économique générale et la situation du secteur intéressé le leur permettent. La Commission adresse aux États membres intéressés des recommandations à cet effet."
l’éducation fait partie bien évidemment des ces services à libéraliser car gisement de profits vertigineux, (les familles croient encore à la vertu du diplôme)
donc rose ne comptez pas sur Hollande pour arrêter le processus, il est un fervent partisan du traité de Lisbonne( qui remplace le TCE défunt) même si’il vous racontera le contraire pour faire diversion
préparez vous à la concurrence c’est demain le changement
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Bonsoir gordon
les notes restent encore obligatoires ,de toute façon ...Pour ce qui est de la privatisation ,j’ai bien conscience que de nombreux éléments vont dans ce sens...cependant le gouvernement Hollande ne méprise pas les enseignants:les premières mesures prises leur sont favorables...On verra pour la suite.. -
Le palmarès des lycées la carte interactive départements et classement de l’établissement :
http://www.lexpress.fr/palmares/lycees/
@+ P@py
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Merci pour le lien Gilbert même si ce classement n’a pas grand intérêt...
Bonne soirée -
La politisation a gauche scolaire est un problème en France
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Ruut vous ai-je bien lu ?
Si je comprends bien les enseignants sont tous (?) à gauche.
C’est peut-être un peu court , mais enfin admettons.
Donc toutes les misères qu’on fait aux écoles « ce serait bien fait pour leur gu... »
zavaient qu’à être à droite ? et, pour les élus de droite, il faurait raser ce bastion malfaisant et contestataire ?
Pour la 2e fois sur ce site je fais remarquer que de nombreux enseignants ont voté Sarkozy en 2007
Les pôvres ! -
Bonsoir Ruut
le gouvernement UMP a méprisé les enseignants et le monde de l’éducation en prenant des mesures injustes ,inadaptées même et néfastes pour les élèves :je pense effectivement que les enseignants n’ont pas voté pour N. Sarkozy aux dernières élections et pour cause !! -
Il faut dire que de former des êtres libres et autonomes doit être un idée de gauche (je parle de la vraie pas celle qui s’est fait appelée gauche caviar) !
Et ceux dont la volonté d’enseigner est une vocation ne comprennent plus rien quand ils sont managés par la droite (et la gauche caviar) qui veut livrer des automates serviles et peu chers à ses amis. -
chers lecteurs,
j’entends combien de parents vociférer sur les profs, ces ’nuls, ces féneants, ces sales fonctionnaires...’ alors quand il manque des enseignants pendant 3 mois, les parents devraient être content ?
Le mouvement dans le privé s’est déjà bien amorcer, faut-il le dénigrer ?. je regrette de vous dire que parents+enfants raisonnent aussi comme cela : ’comme c’est la réforme des terminales l’année prochaine ils (EN) vont donner le bac’ ou bien ’on peut tout mettre dans la calcu’ voire ’tels chapitres ne sera pas à l’examen’. L’on peut avoir son bac S avec 2 en maths et 18 en anglais etc...
Le mouvement est toujours vers le bas !
Et ce sont les mêmes qui vont se payer du rêve sur Acadomie et autre Legendre...
Désolé de le dire mais les parents l’on bien chercher. La société secrète son propre venin.-
Bonsoir Airbus
Il est vrai que trop de parents ont tendance à dénigrer les enseignants alors qu’ils font un métier difficile ....Le rôle des parents ,c’est d’épauler les profs et non l’inverse... -
« les parents l’ont bien cherché », vous vouliez dire les consommateurs d’éducation ?
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Mes enfants (les 2 premiers ont 10 et 12 ans) suivent un cursus scolaire normal, je leur demande de prendre de la distance (sans s’opposer, ni dénigrer) vis à vis des discours qu’ils soient médiatiques ou scolaires.
Je participe à ma façon à leurs apprentissages tant intellectuels que manuels.J’essaye de leur montrer, dans les moments de la journée ou je suis disponible, les relations entre la théorie et la vie.
Ils savent semer une graine, cuisiner, ils savent pourquoi on évite les aliments industriels parce qu’ils ont constater par et sur eux-mêmes les méfaits de tel ou tel aliments et ne sont pas jaloux de ceux qui ont des confiseries.
Je ne leur interdit rien mais je n’autorise pas tout.
J’insiste sur le positif et évite d’épiloguer sur le négatif mais je saurai y revenir au moment opportun.J’essaye d’être un père, sachant que je fais aussi des erreurs, je leur dit qu’il ne faut pas me croire sur parole sans s’opposer automatiquement.
C’est ma façon de lutter contre le système, en essayant de leur ouvrir l’esprit.
Il est clair que l’enseignement à l’école pourrait s’améliorer mais comme j’ai compris qu’il y a une volonté de former plus de futurs esclaves du système que des êtres autonomes (et les enseignants ne sont pas mis en cause, voire ils sont plus résistants qu’ils ne le laissent paraître) alors je fais volontairement et avec bonheur ma part de travail !
Cela ne veut pas dire que je sois parfait car c’est loin d’être le cas, beaucoup de choses restent à améliorer et ce n’est pas toujours facile avec le regard inquisiteur de ceux (et il y en a beaucoup) qui ne comprennent pas la démarche !
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Bonsoir Le printemps
il est essentiel que les parents participent de manière active à l’éducation des enfants :la discussion ,le dialogue sont essentiels .Il est important de parler de ce qui se passe à l’école ...Merci pour ce témoignage de parent conscient de l’importance de l’école et de la valeur des enseignants... -
J’ai regardé le palmarès et au final, je vous approuve. En trente ans, la dépense par élève en monnaie constante a été multipliée par 2. Il y a plus que les moyens nécessaires et ils ne sont pas cruciaux. Le discours que vous tenez, est assez typique. Peut être même dominant chez ceux des enseignants du public qui s’expriment sur la question. Pas d’évaluation des résultats, pas d’efforts, pas de contact ou de communication avec les parents. Il n’y a pas chez eux que des latinistes distingués, et ne serais ce que pour les parents modestes ou d’origine étrangère, il n’est pas nécessairement intuitif de comprendre « l’importance du Latin ». Mais vous n’allez quand même pas perdre votre temps à le leur expliquer....trop « commercial »
Ce qui est le plus frappant, c’est le nombre et la place des établissement privé et d’après les noms, catholiques. Quand j’étais lycéen, le privé était en général un recours pour les enfants en difficulté que le public avait du mal a prendre ne charge. A Paris par exemple, il y avait Franklin, Sainte Marie, assez loin derrière les grands lycées public, et c’était a peu prés tout.
Il semble bien qu’il soit devenu une alternative a part entière et une filière de très haute qualité.Il a moins de moyens ( pour des raisons financières, moins de profs moins diplômés et moins payés en moyenne).
Pour des sommes modiques, il obtient des résultats visiblement supérieurs, alors même qu’il continue a accepter les enfants en difficulté.Qui plus est, l’enseignement catholique réoriente ses efforts et investissements vers les banlieues a problèmes. Lentement, parce que l’éducation nationale bloque. Mais surement.
Pendant ce temps, l’EN continue a y envoyer les profs débutants. Déjà, des statistiques montrent qu’en tendance, les « pauvres »choisissent plus le privé que les riches et y réussissent mieux que dans le public.
Très bientôt, le dernier rempart idéologique de l’immobilisme du public « l’école privé c’est pour les riches et les privilégiés »va tomber.
La tentation d’un privé, qui se souci de l’avis des parents, qui n’est pas en train de dire, « de toute façon le bac que nous donnons est tellement nul que cela n’a aucun sens d’évaluer ses résultats » va croitre.
Vous nous dites en gros, il ne faut pas nous évaluer parce que c’est « commercial » et que de toute façon, nous sommes nul et trichons sur les résultats«A ce stade, je crois que l’école publique telle que nous la connaissions est, faute de réformes de fond, condamnée. Ce sera long. Pesanteurs, lobby, politicailleries. Mais la fin est contenue dans vos propos.
Les parents s’investissent beaucoup dans l’éducation de leurs enfants en général. Par bouche a oreilles, ils sont parfaitement capables de savoir a quoi s’en tenir. Ils n’ont sans doute pas besoin de »palmarès".
Alors oui, interdisons les. Cela fait de la peine au profs. Cela n’apporte pas grand chose aux parents. Qu’ils existent ou non ne changera pas grand chose au destin de l’EN. Quand on en est a refuser la mesure de ses résultats, on est plus ou moins condamné.-
Bonjour eric
L’évaluation des résultats ,comme je le dis dans l’article est très difficile à établir...De multiples facteurs rentrent en jeu :d’ailleurs les classements diffèrent en fonction des médias :tout ce travail de sondage devient une manie de nos sociétés ...si cela servait à quelque chose... ??cela doit coûter de l’argent :je préférerais que cet argent soit affecté à des moyens plus concrets.Quant aux performances du privé ,il faut les relativiser :les classes sont souvent moins chargées ..Quant aux efforts fournis par les enseignants ,ils sont de plus en plus lourds face à des classes chargées ,des élèves qui ont des difficultés ,qui ne maîtrisent pas bien la langue ,qui ne sont pas motivés...Le show médiatique dont je parle n’a pas grande utilité même pour des parents modestes ou d’origine étrangère:dans chaque classe de collège ,les professeurs donnent des informations précises aux élèves pour le choix des options :j’ai aussi enseigné en collège..Bonne journée -
à eric
je précise aussi que les enseignants subissent des pressions de la part de l’inspection pour « améliorer » les résultats du bac :cela ne veut pas dire que tous les enseignants cèdent à ces pressions... -
rose
si on ne doit pas évaluer les établissements (ni les professeurs oh scandale, tout le monde sait qu’un mauvais prof, celà n’existe pas)
à quoi bon évaluer les élèves ?
vous semblez découvrir ’inégalité à l’école alors qu’elle n’a jamais cessé m^me aux heures les plus glorieuses de la gabegie
vous avez toujours eu des lycées d’excellence et des établissements de relégation m^me chose à l’intérieur des établissements les enfants de pauvres ne sont pas mélangés aux enfants de catégorie CSP ++ vrai ou faux ?
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Comme je le dis dans l’article ,gordon, l’évaluation des établissements est très aléatoire :de multiples paramètres rentrent en jeu ,d’ailleurs les classements diffèrent d’un média à un autre !
Je trouve dangereux d’officialiser ainsi la concurrence entre les établissements ...Bien sûr qu’il existe des inégalités :on a tendance à regrouper dans des lycées de banlieue des élèves en difficulté :il faut leur affecter plus de moyens ,au lieu de faire des sondages inutiles qui coûtent cher...Bonne journée -
je trouve dangereux d’officialiser ainsi la concurrence entre les établissements ...Bien sûr qu’il existe des inégalités
ah oui c’est bien plus honnête et tranquille que cela reste caché
d’autant que les « professeurs » sont les premiers à faire bénéficier leur progéniture des ces inégalités et de la sélection cachée dans les établissement (classes dites CAMIF ...) vous connaissez ?
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L’important ,gordon , c’est de donner des moyens aux établissements en difficulté:diminuer le nombre d’élèves par classe ,par exemple ,au lieu de faire des sondages inutiles...et coûteux..
Mais j’ai écrit un autre article sur l’éducation paru ce jour :Entre les murs ...Allez plutôt le voir ,vous verrez les difficultés auxquelles sont confrontés les profs de ZEP !! -
oui oui Rosemar
il faudra peut être un jour (pas si lointain, à mon avis )
que les chers professeurs (de gauche) s’interrogent sur la cohérence de leur prises de position schyzophrènes :
prétendre accueillir au sein de l’EN toute la misère du monde et tous les réfugiés de la planète et se plainde en m^me temps de la baisse du niveau et de la montée des violences....
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Ah ! gordon
voilà encore une critique sympathique adressée aux profs ,une de plus qui s’ajoute au concert de louanges habituelles :voilà les profs schizophrènes ! Celle là est nouvelle...Les profs n’ont pas la prétention d’accueillir toute la misère du monde ,ni même de changer le monde :ils demandent de vrais moyens pour faire évoluer les choses ,plus de considération aussi ,de reconnaissance ... -
plus de reconnaissance ...
et si possible de garder leur quatre mois de vacances et la préférence nationale pour leur job, interdits aux étrangers hors CEE
pas à une incohérence près, gonflés les profs
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Arrêtez la provoc . gordon
Les profs ont largement besoin de leurs quatre mois de vacances :ils sont stressés ,fatigués ... -
je leur souhaite mais quand
on va commencer à ouvrir des boîtes à bac
avec des profs roumains ( très bons en maths et en informatique) ou coréens payés à 1000 euros /mois capables de travailler 30 heures par semaines....
ça risque de faire drôle, pour la nomenklatura en place
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oui ,Sabine ,on trouve toujours plus malheureux que soi :les ouvriers effectivement sont plus que d’autres stressés par leur travail ..ce qui ne veut pas dire que les profs ne subissent pas un autre type de stress :certains font des dépressions ,d’autres se suicident mais sans aller jusque là le métier d’enseignant n’attire plus les jeunes :on assiste à une crise des vocations sans précédent en France . Pourquoi ??
Bonne soirée -
Plus de moyens ? Les syndicats sont contre. Plus de moyens, ce n’est pas racheter une Xème fois des ordinateurs, c’est envoyer les meilleurs profs là ou il y a le plus de problème. Et d’autorité. Les syndicats refusent même que l’on paye plus ceux qui se porteraient volontaires au nom de « l’égalité républicaine entre prof ». Mais de toute façon, les bons, ils sont au gouvernement (45% de prof parmi les ministres de plein exercice) ou dans d’autre prébendes électorales.
Il y a des tas de profs dévoués remarquables. Le système en tant que tel finit par les dissuader. L’éducation nationale est le cœur du corporatisme de classe socialisant. Ce qu’elle a fait à notre école, et en son sein aux plus défavorisés de nos enfants est le plus grand scandale de notre république. On comprend que ses forces militantes soient plus pressées de faire de la politique et de changer la société que d’améliorer l’école. C’est plus facile.
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-rapport-obin-courageux-mais-peu-15843-
Des volontaires ??Il n’y en a plus :le métier d’enseignant connaît une crise des vocations sans précédent !!Renseignez vous aussi sur les syndicats :ils se sont opposés de manière virulente à la suppression de postes initiée par N. Sarkozy !!Il ne s’agit pas de dire n’importe quoi ...
Et bien sûr ,vous en remettez une couche sur les enseignants corporatistes ,responsables de scandales...massacrant les élèves défavorisés ,j’en passe et des meilleures ...Encore un métier décrié par ceux qui ne le font pas ...un métier tellement décrié ,vilipendé que plus personne n’a envie d’entrer dans cette fonctionBRAVO ,eric vous participez au concert de dénigrement des profs et contribuez à rendre ce métier encore moins attractif .Re bonne journée-
C’est absolument faux. Du fait des blocages corporatistes et politiciens de l’éducation nationale, existe une vague de fond de création d’école, souvent même sans convention et qui n’ont aucun mal a recruter. Elles ont un projet éducatif, une vocation, un esprit d’équipe. On y refuse du monde tant au niveau élèves que profs. Parce que c’est vraiment un des plus beau métier du monde quand on le fait pour les élèves et pas d’abord pour les profs. Cela se voit très bien notamment auprès des églises évangéliques protestantes. Cela commence ne général par une classe et donc il faut dans les 10 20 ans pour avoir une école, mais partout, c’est en bonne voie. Il est évidemment un peu dommage que nous, parents, n’ayons jamais pu être entendu au sein de l’EN qui nous coute si cher, et qu’on gaspille cet immense effort collectif qui fut à l’origine de notre école républicaine, mais les gosses d’abord. Le souci des parents est leur avenir, pas de fournir de la clientèle a des enseignants trop abouliques pour bouger.
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à eric
Qu’est ce qui est absolument faux ??Il faut vraiment vous informer !Vous devez savoir ,quand même ? que pour rentrer dans l’enseignement ,il faut se présenter à des CONCOURS:n’entre pas dans l’enseignement n’importe qui ,il faut avoir des diplômes . Or ,il y a de moins en moins de candidats qui se présentent aux concours ,certaines académies sont déficitaires ...IL FAUT VOUS RENSEIGNER :ce que vous dites , c’est n’importe quoi . On parle sans arrêt dans les médias d’une crise des vocations !!
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