Le nouvel ordre mondial est-il socialiste ?
Prévoyant les crises qui entraineront le capitalisme à sa chute, les hommes influents de ce monde ont bien compris qu’un autre monde succéderait à celui que nous connaissons.
Tout d’abord il faut bien comprendre que les Etats sont désormais des concurrents économiques presque comme les autres, hormis le fait qu’ils font les lois, ce qui n’est pas peu. Mais leur fonctionnement est en quelque sorte calqué sur celui des entreprises, en ce sens qu’ils ont des recettes et des dépenses, et des comptes à rendre à leurs actionnaires : le peuple qui vote.
Mais les concentrations de capitaux sont telles que les chefs de certaines entreprises sont à la fois les actionnaires principaux de certains Etats (Bouygues, Bolloré et consorts) et peuvent se retrouver en conflits d’intérêts face à un gouvernement qui dépend des impôts versés pour fonctionner.
Mais le marché est concurrentiel et mondialisé, ce qui implique les relations des plus grosses entreprises avec les Etats, et qui par une alliance facilement compréhensible fausse les relations avec les salariés ou citoyens.
Comprenons bien de quoi il s’agit : au lieu d’être le garant d’un équilibre fragile entre les entreprises et les salariés, l’Etat est aujourd’hui si dépendant des résultats financiers de ces entreprises qu’il a pris parti pour ces derniers.
Ainsi les plus grands argentiers de la planète, par leur soutien financier à tel ou tel candidat à la plus haute charge d’un Etat, ont le pouvoir d’influencer la politique d’une manière loin d’être superficielle.
Bien sûr ces deux alliés ne peuvent aller aussi loin qu’ils le désirent dans l’exploitation des citoyens, car leur vote, bien que fort influencé, constitue le dernier rempart dont ils disposent pour se défendre. En général, les promesses faites par les candidats ne sont pas tenues, mais ces derniers parviennent toujours à faire porter le chapeau à quelqu’un d’autre (le prédécesseur, la mondialisation ou autre fait extérieur)…
Malheureusement la concentration des pouvoirs est telle qu’arrive un moment où les abus sont inévitables, car la pente est naturellement glissante. Et la soif d’argent jamais épuisée. Et les ressources ne sont pas infinies.
Alors pour continuer à exploiter toujours plus les peuples sans les faire se révolter, le pouvoir met en place des mesures toujours plus contraignantes, qui sont relayées par une presse servile et des élus soumis.
Mais face à une crise qui montre bien les limites de ce système financier, certains ont bien compris que les mensonges ne pourraient pas durer éternellement. Une course est donc engagée pour le pouvoir, qui dans un double effort se prépare à réaliser la plus grande révolution de l’humanité : la fin du capitalisme.
Le nouvel ordre mondial est un monde totalitaire qui exerce par la contrainte mentale et au besoin physique un contrôle total de tous les êtres humains. Plus besoin d’argent, plus besoin de votes, plus besoin du consentement (volontaire ou non) des peuples.
Pour le pouvoir la tâche est ardue, car il faut conjointement favoriser la crise pour qu’elle pousse à la misère, misère qui justifiera la révolte des citoyens. Cette révolte sera réprimée sévèrement, et justifiera toutes les mesures sécuritaires nécessaires à l’établissement de ce nouvel ordre mondial.
Et quand la colère grondera partout, nos bons dirigeants viendront nous expliquer qu’ils ont compris, et soyons tous socialistes et tout et tout, faisons ensemble la révolution pour un monde meilleur…le nouvel ordre mondial. Plébiscité par les peuples nourris de propagande et le ventre vide, ce nouvel ordre mondial sera collectiviste et belliqueux, et enverra les peuples « nouveaux » coloniser les barbares capitalistes, pour leur apprendre le socialisme…
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