• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Le Pape François au président Vladimir Poutine

Le Pape François au président Vladimir Poutine

LE MÉDAILLON DE L’ANGE DE LA PAIX

Au moment où les tensions montent au Moyen-Orient, en Mer de Chine et sur la Mer Noire et que les divers intervenants durcissent le ton, j’ai voulu en savoir un peu plus sur ce médaillon de l’Ange de la paix que le pape François a remis au président Vladimir Poutine, lors de sa visite au Vatican, le 25 novembre dernier. Ce choix très particulier d’un médaillon peu connu était porteur, à n’en pas douter, d’un message que nous qualifierons, un jour, de prophétique. En lui remettant ce médaillon de l’Ange de la paix, le pape François a eu ces paroles : « C'est l'Ange qui vainc toutes les guerres et parle de solidarité entre tous les peuples".

Il nous est difficile en Occident, soumis à une information qui fait de Vladimir Poutine un Tsar conquérant, aux ambitions illimitées, déterminé à conquérir l’Europe et l’Amérique de voir en cet homme tout le charisme dont il est porteur. On en fait l’auteur d’à peu près tous les problèmes qui existent ou qui surgissent ici et là. Il va de soi, qu’avec un tel portrait, on ait de la difficulté à comprendre le geste du pape François à l’endroit de ce Président, diabolisé par l’Occident. Il faut croire que le pape François n’est pas dépendant d’une seule source d’information et qu’il sait décoder les messages qui lui sont destinés.

Je regarde cette photo et j’y vois deux hommes dont le destin est de faire basculer l’Humanité d’un monde individualiste et refermé sur lui-même vers un monde de solidarité et d’ouverture. Le Pape François, avec son Église, s’attaque aux colonnes du temple de pierre et à tout ce qui en fait un centre de pouvoir hiérarchique, centralisé et dominant, pour en faire une Église de chair, décentralisée, faite de solidarité, de justice, de vérité et de compassion. Le président Vladimir Poutine, pour sa part, s’attaque à un monde unipolaire et à tout ce qui le rend possible, pour ouvrir la voie à un monde multipolaire, décentralisé et respectueux du droit des peuples et des personnes.

 

Dans ce contexte, les paroles du pape François à Vladimir Poutine, au moment de lui remettre le médaillon de l’Ange de la paix, prennent un sens bien particulier. C’est comme s’il confiait Vladimir Poutine à cet Ange qui vainc toutes les guerres et parle de solidarité entre tous les peuples. » De telles paroles ont de quoi réconforter et donner confiance à ce Président dont le destin semble répondre tout autant aux attentes des temps que nous vivons qu’à un destin divin. Il ne faut pas oublier que ces deux hommes partagent une même foi et une même mission qui vise à rapprocher Dieu de l’Humanité et non l’inverse. C'est ce rappel de l'incarnation du Dieu des chrétiens qui vient à la rencontre de notre humanité. 

Pour ceux qui voudraient lire sur l’Ange de la paix, je propose un texte que j’ai beaucoup aimé. Disons qu’il m’a rejoint plus que tous les autres. Pointez l’image.

 

 

Oscar Fortin

Le 4 juillet 2016 

 

http://humanisme.blogspot.com 

 


Moyenne des avis sur cet article :  3.24/5   (17 votes)




Réagissez à l'article

44 réactions à cet article    


  • njama njama 8 juillet 2016 12:22

    Le Pape François, avec son Église, s’attaque aux colonnes du temple de pierre et à tout ce qui en fait un centre de pouvoir hiérarchique, centralisé et dominant, pour en faire une Église de chair, décentralisée, faite de solidarité, de justice, de vérité et de compassion.
     
    Il se peut que ce serait ses intentions, accordons-lui qu’elles seraient sincères, ouvertes, charitables, pacifiques, ... quoique personnellement sous ses apparences bonhommes je trouve ce jésuite très conservateur dans le droit fil de ses prédécesseurs à mettre en œuvre le prosélytisme mondial de Vatican II plutôt que de s’occuper à améliorer le fonctionnement de sa boutique.
    Il aura fort à faire, car les colonnes du temple sont très résistantes si j’en crois les articles du bien informé Journal Golias, l’empêcheur de croire en rond !
    Il s’expose à un travail de titan, pas certain qu’il en aurait l’envergure, les dogmes ayant verrouillé l’intelligence des Évangiles, réduit au silence apathique les fidèles, et les siècles ayant sclérosé, arthrosé, l’animal dans ses oripeaux d’un autre âge bien loin de la tunique et des sandales de Jésus ...
    C’est toute l’architecture de l’Église à repenser, redonner le pouvoir au peuple - la métaphore n’a jamais été aussi parlante qu’aujourd’hui -, l’ennemi est bien davantage à l’intérieur de la Maison qu’à l’extérieur ... l’homme étant souvent son propre ennemi Homo homini lupus est


    • sparker808 (---.---.48.194) 8 juillet 2016 13:09

      @njama

      "les dogmes ayant verrouillé l’intelligence des Évangiles, réduit au silence apathique les fidèles, et les siècles ayant sclérosé, arthrosé, l’animal dans ses oripeaux d’un autre âge bien loin de la tunique et des sandales de Jésus ..."

      +1


    • oscar fortin oscar fortin 8 juillet 2016 14:24

      @njama : merci pour votre commentaire et vos réflexions sur le pape François. Sur ce dernier, je dirai qu’il est de tous les derniers papes que les cardinaux se sont donnés, il est celui qui ébranle le plus les colonnes du temple de pierre. Ce n’est pas pour rien que l’opposition qu’il rencontre au sein même de cette Église se fait de plus en plus forte et en plein jour. Les docteurs de la loi et leurs fonctionnaires ne trouvent rien de drôle avec ce pape qui les gêne toujours plus avec son mode de vie et la sobriété qu’il affiche dans ses contacts avec les gens. Il fait, avec les moyens à sa disposition, tout ce qu’il peut. J’ai écrit plusieurs articles sur les papes antérieurs et sur le pape François. En comparaison à ces derniers, il est celui qui fait les plus grands pas pour redonner au peuple chrétien le pouvoir de sa foi. Le chemin à parcourir reste encore long.





    • njama njama 8 juillet 2016 15:06

      @oscar fortin

      L’homme sauvé par les œuvres, par la foi, par la Grâce ? telle est la question !
      de mon point de vue l’Église est bien trop empêtrée dans les interprétions de Paul ... qui ne sont point les paroles de Jésus, le Verbe manifesté par ce prophète.

      d’où cette lourde insistance théologique sur les dogmes dont l’Église en a fait sa pierre angulaire ...
      Je suggère que pour se sortir de ce pétrin dans lequel elle se trouve embourbée, d’accorder bien plus d’importance aux « actes » (pratiquer le Bien, s’efforcer d’être vertueux, observance de la Loi - Décalogue -) que sur des questions théologiques, ou de rites, au moins saurait-elle ainsi sortir du « ghetto identitaire » qu’elle s’est taillée et qu’elle prend avec obstination et arrogance pour vérité absolue, puisque sur ce point elle retrouverait de suite une belle interface commune Éthique avec l’ensemble des croyants, et humanistes non-croyants compris.
      La question de la foi est d’après moi assez secondaire, accessoire, voire facultative ... 


    • njama njama 8 juillet 2016 15:47

      @Et hop !

      Je déduis de votre commentaire que les idées du pape François sont assez éloignées des vôtres ...
      mais vous avec raison, la curie fonctionne à l’identique du politique, de l’Assemblée nationale, avec des conservateurs d’un côté - les plus nombreux -, des progressistes (ou modernistes) de l’autre, et quelques poignées de « centristes » un peu entre ces deux tendances suivant les sujets.


    • oscar fortin oscar fortin 8 juillet 2016 17:46

      @njama : l’Apôtre Jacques répond bien à cette question de la foi et des oeuvres. Il dit à ce sujet :

      « 
      Mais quelqu`un dira : Toi, tu as la foi ; et moi, j`ai les oeuvres. Montre-moi ta foi sans les oeuvres, et moi, je te montrerai la foi par les oeuvres. » Jc. 2,18

    • njama njama 8 juillet 2016 12:35

      Effectivement il faudrait commencer par là, remettre de l’humilité dans la machine, comme on remet de l’huile dans les rouages grippés.

      Il faut toujours je ne sais combien de plombes à Église pour modifier une seule virgule ! En 1971... et nous sommes en 2016, plus de 40 ans après la virgule est toujours là ! ... et l’Église s’étonne du désintérêt général qu’on lui porte, qui n’est que la monnaie de sa pièce, la rançon de son attentisme, de son conservatisme, de son immobilisme 

      L’infaillibilité en question : L’appel de Hans Küng
      En 1971, le microcosme théologique et ecclésiastique est sens dessus-dessous : Hans Küng, ancien « peritus » à Vatican II et professeur de théologie à l’Université de Tübingen (Bade-Wurtemberg, Allemagne), publie un ouvrage intitulé : Infaillible ?
      Une interpellation.

      Troisième volet de cette séquence ouverte par Amoris Laetitia sur fond de putsch (cf. Golias Hebdo n° 430) et de condamnation bergoglienne du cléricalisme (cf. Golias Hebdo n° 431), le thème étant lié aux deux précédents : l’infaillibilité pontificale. En mars dernier, le théologien suisse Hans Küng – qui eut du fil à retordre avec Rome pour l’avoir discutée, c’est un euphémisme – interpellait François sur cette question dans la presse (et en lui écrivant personnellement). Aux yeux du théologien en effet, il s’agit ici de la mère de toutes les réformes, estimant que l’Eglise, institution verticale par excellence, ne pourra se réformer véritablement que si celui qui est à la tête de cette verticalité renonce à cette infaillibilité, si décriée au moment de sa proclamation (Vatican I, 1869-1870).
      Et François a répondu à Hans Küng. Positivement si l’on en croit la lettre du théologien envoyée à Golias
      [...]


      • njama njama 8 juillet 2016 12:40

        pour rappel, l’infaillibilité pontificale est un dogme édicté en 1870 par Léon XIII

        https://fr.wikipedia.org/wiki/Infaillibilit%C3%A9_pontificale

        On aurait donc bien du mal à trouver quelques justifications de cet orgueil insensé dans les Évangiles qui affecte la crédibilité de l’Église


      • njama njama 8 juillet 2016 13:03

        @sarcastelle
        bien d’accord l’Église est saucissonnée dans les statuts qu’elle s’est imposée, c’est un nœud gordien, François arrivera-t-il à le trancher ?


      • Et hop ! Et hop ! 8 juillet 2016 15:28

        @njama : Rien ne vous oblige à être catholique, choisissez une religion ou une idéologie où chacun se fait sa propre opinion sur les choses, choisissez une religion fondée sur le libre examen.


        Le pape n’est infaillible que lorsqu’il se prononce officiellement sur des questions de foi, au moyen d’une encyclique. 

        Dans son domaine, c’est aussi le cas de la Cour de cassation. Où est le problème ?

      • njama njama 8 juillet 2016 15:39

        @Et hop !

        merci du conseil
        pour moi il n’est guère surprenant que les fidèles ont délaissé le catholicisme qui a fonctionné du temps où les gens étaient peu éduqués dans leur grande majorité et confinés dans le canton catholique en situation de monopole ...
        Le pape n’est infaillible que depuis 1870


      • oscar fortin oscar fortin 8 juillet 2016 17:53

        @sarcastelle : Je pensée qu’il ne faille pas trop charrier sur l’infaillibilité. Le pape François ne cesse de répéter qu’il est un pécheur et de dire « qui suis-je pour juger ? » Ce ne sont pas là des propriétés de l’infaillibilité. Cette question, comme le réclame si bien Hans Kung doit être revu de manière à ce qu’il n’y ait aucune ambiguïté entre la condition humaine dans laquelle nous sommes tous et toutes et la condition divine. Pierre a trahi à trois reprises son maitres et ces successeurs n’ont guère fait mieux. Pierre a su reconnaitre son péché et se repentir, ce qui ne fut pas le cas de tous ses successeurs.


        Pour le moment je m’en tiens à ce geste du pape François à l’endroit du président Poutine au moment même où l’Occident en fait un diable. Ce geste du pape l’honore et est l’expression d’une certaine liberté par rapport aux politiques de l’Occident à l’endroit de la Russie. Sur ce point, je serai très heureux de lire vos commentaires.

      • njama njama 9 juillet 2016 11:18

        @oscar fortin

        Pour le moment je m’en tiens à ce geste du pape François à l’endroit du président Poutine au moment même où l’Occident en fait un diable.
        symboliquement un marque un bon point en étant à contre-courant de la doxa US-UE

        ça rattrape les quelques bourdes qu’il a fait ... nobody is perfect


      • Et hop ! Et hop ! 9 juillet 2016 11:29

        @njama : «  le catholicisme qui a fonctionné du temps où les gens étaient peu éduqués »


        Comme gens peu instruits (éduqué est ici un anglicisme) vous pensez au pape Sylvestre, qui avant l’An Mil a introduit en Europe la numération de position, inventé les suites harmonique et l’échappement des pendules ? 

        À Galilée, religieux protégé du pape ? À Pascal ? à Bacon ? à Fermat ? à Descartes ? à Leibniz ? à Laplace ? à Buffon ? à Linné , à Euler ? à Poincaré ? Aux plus grands savants qui ont créé la science moderne et qui étaient presque exclusivement des fervents catholiques jusqu’au XXe siècle ? Même Einstein croyait en Dieu.

        Vous ne savez pas que tout l’enseignement scolaire a été créé par l’Église, déjà avant Alcuin, qu’il était gratuit. Que tout l’enseignement universitaire a été créé par l’église, tous les collèges, l’introduction des disciplines scientifiques comme la physique et la biologie par les Jésuites, la conservation de tous les manuscrits des sciences antiques, les bibliothèques ?


      • njama njama 9 juillet 2016 12:55

        @Et hop !

        « instruits », oui merci, c’est plus précis
        Je ne pensais pas à un pape particulièrement, mais au bon peuple - les moutons dans certaines interprétations de la parabole smiley - celui rangé sous le nef
        même l’architecture des églises est le reflet d’un ordre social ... 


      • njama njama 9 juillet 2016 12:56

        @njama

        en clair, les analphabètes ...


      • microf 10 juillet 2016 00:19

        @Et hop !
        Bravo pour votre commentaire.
        J´ai fait un tel commentaire une fois de ce genre sur ce site.
        Ayant renontré un jour au cours de mon Apostolat en tant que catholique, Apostolat qui consiste aujourd´hui á parler de Dieu aux passants, je rencontre un Monsieur, me présente lui dit ce que je fais.
        Le Monsieur se présente aussi comme docteur de je ne sais quoi, après s´envole dans une diatribe contre l´Église catholique, je l´écoute sans l´interrompre épancher sa verve.
        Après je n´ai pas voulu me lancer dans des discissions philosophiques, je lui ai parlé terre á terre comme on dit afin qu´il comprenne mieux. Je lui demande mais vous m´avez dit être docteur, est ce vrai car je ne le crois pas ? je le disais exprès pour voir sa réaction, mais oui c´est vrai dit-il avec un air de mépris.
        Je reprends, savez vous qui a crée l´école, les universités, les hopitaux, les villes, bref la vie moderne ? le titre de docteur que vous portez ? eh bien c´est l´Église catholique. Vous avez utilisé et profitez de tout ce que l´Église catholique a fait, vous êtes même devenu docteur et vous parlez mal de l´Église catholique ? eh bien pour vous prendre au sérieux commencez d´abord par rejeter votre titre de docteur, le monsieur est parti sans rien dire. J´espère qu´il a changé d´avis sur la religion catholique aujourd´hui s´il veut être pris au sérieux.
        L´évangile de ce dimanche 10-7-2016 c´est de Luc 10,25-37. Oú un Docteur de la loi voulant mettre Jésus á l´épreuve lui pose la question de ce qu´il faut faire pour avoir la vie éternelle. Jésus lui répond qu´est ce qui est écrit dans le livre de la loi ?. Le docteur de la loi répond il est écrit qu´il faut aimer le Seigneur de tout son coeur, âme, force et esprit, et aimer son prochain comme soi même.
        Jésus lui dit tu as bien répondu, va et fais ainsi et tu auras cette vie éternelle.
        Mais le docteur de la loi voulant montrer qu´il est un homme juste, dit á Jésus, mais qui est mon prochain ?. Jésus lui raconte l´histoire d´un homme qui avait été attaqué par des bandits qui après l´avoir dépouillé, le rouèrent de coups, le laissèrent á démi mort.
        Par hazard un prêtre passa par ce chemin, il vit notre malheureux, mais passa de l´autre côté.
        Survint un Lévite á cet endroit, vit le malheureux, mais passa aussi de l´autre côté. Mais un Samaritain qui était en voyage arriva, vit le malheureux, fût saisi de pitié, s´approcha de lui pansa ses plaies, le chargea sur sa monture, le conduisit á une auberge, prit soin de lui, donna de l´argent á l´aubergiste en lui demandant de prendre soin du malheureux, et qu´á son retour si l´aubergiste avait dépensé plus, il lui rendrait le différence. Alors á Jésus de demander au docteur de la loi lequel a été le prochain du malheureux ? le docteur de loi repondit, c´est le Samaritain. Alors Jésus lui dit va et fait de même.
        Les Samaritains étaient des personnes méprisées par les prêtres et les Lévites, et voila justement celui lá qui fait preuve d´humanité.  
        Cela me fais toujours mal lorsque je vois des personnes parler mal de la religion, il n´ya aucun passage oú Jésus et venu dire autre chose que Aimez vous les uns les Autres.
        Parler mal de la religion surtout la catholique est vraiment un non sens lorsqu´on sait ce le monde lui doit á cette religion, et vous avez bien fait de citer ces quelques exemples dans votre commentaire.
        Bien sûr il y a des brebis galeuses dans cette religion, mais il ne faut pas oublier que Jésus est venu sauver ce qui était perdu á savoir les ÊTRES humains, l´Église, c´est l´Église des pêcheurs, créer pour que ces pêcheurs se convertissent et aient, la vie Éternelle, comme l´un des premiers á entrer au paradis fût le larron qui se convertit au dernier moment, Dieu ne veut pas la mort du pêcheur, mais que ce pêcheur se convertisse fusse au dernier moment et qu´il ait la vie Éternelle.
        Alors cher (e) Et hop souhaitons et prions pour que tous ceux qui parle mal de la religion se convertissent un jour , car dans la maison du Père, il ya de la place pour tous.


      • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 8 juillet 2016 13:02

        Papus fait de la politique, il a dévalué la religion en la rendant inférieure à la crasse politique ! Il vaut mieux qu’il tombe la soutane ! Quand on réponds à l’invitation de Bruxelles pour accepter une médaille de corruption terrestre offerte par les corrompus, on n’a plus le dos ni la compétence, ni la légitimité de parler au nom de la Religion !


        • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 8 juillet 2016 13:04

          @Mohammed MADJOUR

          « ...Lire plus haut : » On n’a plus le droit..."

        • njama njama 8 juillet 2016 15:34

          le médaillon de l’Ange de la paix...
          l’ange Mahasiah  ? http://anges.free.fr/genie5.htm

          le pape François tripatouillerait dans la Kabbale ? smiley
          est-il franc-maçon ainsi que l’était Jean XXIII ?

          Oscar Fortin, seriez-vous superstitieux ?
          si j’en crois ma raison, et l’histoire, la paix ne dépend que des hommes, comme la guerre qui est son contraire ... quand bien même il y aurait quelques intercessions Célestes, la logique veut que l’on compte d’abord sur nous-mêmes ... C’est la rançon de notre « libre arbitre », le destin de l’homme ne dépend que de lui-même, ... lourde responsabilité. Si l’homme n’a ni besoin de Dieu, ni du diable pour se perdre, le corollaire s’impose pour se sauver ...

           


          • njama njama 9 juillet 2016 11:13

            l’Ange de la Paix de Fatima ?
            http://www.fatima.be/fr/fatima/vision/ange.php

            ( j’ai un peu de mal avec la version Trinitaire !!! Troisième apparition, automne 1916. Un message que pour les catholiques ?
            http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-2705658.html )

             CONGRÉGATION POUR LA DOCTRINE DE LA FOI
             LE MESSAGE DE FATIMA 
            un message anti-communiste ! smiley

            « La troisième partie du secret se réfère aux paroles de notre-Dame : “Sinon la Russie répandra ses erreurs à travers le monde, favorisant guerres et persécutions envers l’Église. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, diverses nations seront détruites” (13-VI-1917). 

            La troisième partie du secret est une révélation symbolique, qui se réfère à cette partie du Message, conditionné par le fait que nous acceptions ou non ce que le Message lui-même nous demande : “si on accepte mes demandes, la Russie se convertira et on aura la paix ; sinon elle répandra ses erreurs à travers le monde, etc...”. 

            Comme nous n’avons par tenu compte de cet appel du Message, nous constatons qu’il s’est réalisé, la Russie a inondé le monde de ses erreurs. Et si nous ne constatons pas encore la réalisation totale de la fin de cette prophétie, nous voyons que nous nous y acheminons peu à peu à grands pas. Si nous ne renonçons pas au chemin de péché, de haine, de vengeance qui viole les droits de la personne humaine, d’immoralité et de violence, etc. 

            Et ne disons pas que c’est Dieu qui ainsi nous punit ; au contraire, ce sont les hommes qui préparent eux-mêmes leur châtiment. Dans sa sollicitude, Dieu nous avertit et nous incite à prendre le bon chemin, respectant la liberté qu’il nous a donnée ; c’est pourquoi les hommes sont responsables ».(5) 

            http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfa ith_doc_20000626_message-fatima_fr.html


          • oscar fortin oscar fortin 9 juillet 2016 13:11

            @njama : Sans être un spécialiste du soi-disant message de Fatima, ce que j’en ai lu me laisse avec une impression que certains milieux ecclésiastiques ont passablement tripoté ce message pour en faire un support à la lutte contre le communisme, diabolisée au point qu’ont qualifiaient de communisme tout ce qui s’opposait au capitalisme et au néolibéralisme. C’est ainsi que Washington et le Vatican, surtout sous Jean-Paul II se sont lancés à combattre ce communisme en Amérique latine où des centaines de milliers de personne y ont été sacrifiées. Il suffit de penser au plan Condor, au coup d’État militaire au Chili, à celui en Argentine etc...


            La Russie, est aujourd’hui plus chrétienne que l’Occident et s’il faut retenir quelque chose du message de Fatima, c’est que la Russie chrétienne sera celle qui apportera la paix dans le monde.

            Avec tout mon respect


          • Anthrax 8 juillet 2016 21:03

            Il aurait mieux fait de lui refiler la croix Vitafor.


            • Le p’tit Charles 9 juillet 2016 08:05

              Le Pape sera toujours perdant..ses pensées ne reposant que sur du vent, alors que Poutine lui détient la richesse que le reste du monde voudrait s’approprier... !


              • Franko16 (---.---.101.140) 9 juillet 2016 09:38

                Excellent article. Merci..


                • njama njama 9 juillet 2016 14:59

                  @oscar fortin

                  L’invitation du pape François à Poutine n’est pas je pense complétement désintéressée. Depuis la chute du mur, et l’effondrement de la Russie soviétique, le Vatican cherche à se réimplanter dans cette Europe du Nord ... because s’estimant détenir la vérité absolue, comme d’être vicaire du Christ, l’oblige à « missionner » pour faire avancer son programme « christique » de mondialisation smiley

                  D’un autre côté, il doit voir en Poutine j’imagine LE grand protecteur des Chrétiens d’Orient, la majorité d’entre eux, arméniens compris, étant comme les Russes, orthodoxes, hormis les maronites du Liban. Un allié donc !

                  Sous ses airs d’enfant de chœur attardé, en bon diplomate et nautonier, il s’est récemment rapproché de la Chine qui aujourd’hui garantit la liberté de culte sur tout son territoire, y compris au Tibet (il y a deux mosquées à Lhassa), mais elle entend encadrer, par des organes spécifiques, les grandes religions reconnues sur son territoire : taoïsme, confucianisme, bouddhisme, islam, catholicisme (*), protestantisme. Dans la mesure où les fidèles respectent les lois de la République, les cultes peuvent s’exercer librement.

                  Le pape François l’a bien compris : trois évêques chinois pourraient être prochainement nommés par le Vatican, sur la base de propositions de Pékin alors que, du temps de Jean-Paul II, les évêques nommés par la Chine étaient automatiquement excommuniés, d’après le « Courrier international » du 03/02/2016 :

                  http://www.courrierinternational.com/article/vatican-le-pape-et-la-chine-vers-un-rapprochement-historique

                   


                  • Raoul-Henri Raoul-Henri 9 juillet 2016 17:27

                    Pour l’aspect socio-économique (sans solution concrète proposée par le vicaire) :
                    Le fumier du diable ;
                    et son quasi synonyme qui va revisiter les fondements :
                    La monnaie du diable


                    • loulou18 (---.---.1.10) 9 juillet 2016 22:14

                      Voilà ! C’est pas étonnant pour un pape israélien qui soutient Poutine le sanguinaire et qui s’est prosterné sur la tombe de Théodore Herzl le fondateur du sionisme 

                      Ce pape est un nazi comme son prédécesseur de la guerre de 40.


                      • nadezhda nadezhda 9 juillet 2016 22:48

                        Merci , Oscar pour ton article !


                        • loulou18 (---.---.1.10) 9 juillet 2016 23:21

                          LE PAPE FRANÇOIS EST-IL UN EX-JUIF ?! Zeinab Abdelaziz

                          Le pape François a battu tous les records de ses prédécesseurs poste-conciliaires en reconnaissant qu’à « l’intérieur de chaque chrétien se trouve un juif », puis a ajouté : « vous ne pouvez pas être un vrai chrétien si vous ne reconnaissez pas vos racines juives » ! Et pour le certifier davantage il dit : « qu’il prie les Psaumes de David, en tant que juif, puis effectue le rite de l’Eucharistie en tant que chrétien ». Il est vrai que le pape a reconnu que le sujet est explosif, mais s’est dit convaincu qu’il est « possible de vivre comme des frères ». Le clou de ces aveux était cette exclamation : « Nier l’Holocauste est une folie » !! Une Foi imposée par le tribunal Nuremberg.

                          Lâchées avec préméditation ou par mégarde, ces remarques du pape François eurent lieu durant son interview avec La Vanguardia catalane, le jeudi 12 juin, et furent reprises par la Ansa italienne le lendemain, le13 juin 2014.

                          Passer en revue son attitude à l’égard des juifs depuis son élection, ne serait point une tâche ardue car son pontificat a commencé par une grande révérence à leur égard : du haut du balcon il leur envoya ses fameux hommages ! D’ailleurs son amitié pour le rabbin Skorka est bien connue. Le seul livre signé en tant que Cardinal est la transcription d’une longue conversation entre lui et ce rabbin. Encore Cardinal aussi, Bergolio a été le principal orateur de la commémoration de la Nuit de cristal, organisée à Buenos Aires, par le B’nai Brith, au cours de lasuelle il participa à l’allumage de la Ménorah en portant la kipa !...

                          Le président du Congrès juif mondial, Ronald Lauder, a exprimé cette phrase-clé pour saluer sa nomination : « Nous sommes convaincus que le nouveau pontife poursuivra sur la voie de Jean-Paul II et Benoît XVI, qu’il condamnera toutes les formes d’antisémitisme à l’intérieur et en dehors de l’Eglise catholique, qu’il agira contre les ecclésiastes qui nient ou minimisent la Shoah et qu’il consolidera les liens entre le Vatican et Israël » !

                          Dans une lettre adressée au chef de la communauté hébraïque de Rome le pape précise : « j’espère vivement pouvoir contribuer au progrès que les relations entre juifs et catholiques ont connu à partir du concile Vatican II, dans un esprit de collaboration rénovée et au service d’un monde qui puisse être toujours plus en harmonie avec la volonté du Créateur ».

                          Déjà Benoît avait porté les relations entre juifs et catholiques à un niveau sans précédent en écrivant dans un de ses livres publié en 2011, précisant que « L’aristocratie du temple et les masses, et non le peuple juif dans son ensemble, étaient responsable de la crucifixion de Jésus », se plaçant dans le droit fil de Vatican II qui fit table rase des Textes et réhabilita les juifs du meurtre déicide. C’est pourquoi on accuse depuis longtemps ce Concile d’avoir été infiltré…

                          Lors de son voyage en Terre sainte (24-26 mai 2014), le pape François a déposé une gerbe de fleurs, aux couleurs du Vatican, sur la tombe de Théodore Herzl, auteur de l’Etat juif et fondateur du sionisme ; voyage que j’ai déjà commenté sous un titre significatif : Honte à vous, Bergolio ! Si les media traitèrent ou développèrent avec minutie les gestes de ce voyage multi-faces, ils furent étrangement discrets sur le compte de cet hommage rendu au fondateur du sionisme politique, à celui qui avait déjà déclaré que « la terre de Palestine appartient seulement aux juifs » ! Et pourtant, le pape, le Vatican, et leurs liges médiatiques n’ont cessé de répéter que c’est un voyage religieux, pour ne rien dire du fait qu’ils savent parfaitement que les juifs n’ont aucun droit religieux sur la Terre de Palestine, que c’est un problème politique pur et simple !

                          Cette extrême marque de reconnaissance à l’égard de celui qui conçut l’implantation d’un Etat juif en Palestine, moyennant un nettoyage ethnique prémédité, dont les effets se poursuivent avec un embargo rapacement imposé à un million et demi de Palestiniens, à Gaza, ne révèle qu’une arrogance outrancière des sionistes et du mutisme déshonorant des dirigeants de la société internationale.

                          Aller à contre-courant des Textes évangéliques et papaux n’est point une nouveauté pour cette Institution ecclésiastique, mais aller jusqu’à reconnaitre le judaïsme comme voie de Salut pour les juifs, cela non seulement porte atteinte à la prétendue universalité du catholicisme, et le fameux slogan d’évangéliser le monde, mais donne un coup de poignard dans le cœur même de la Foi catholique ! Il est vrai que depuis Vatican II surtout, cardinaux et papes ne cessent de répéter, au mépris de l’enseignement de cette Foi, que l’Eglise se refusait à convertir les juifs. De même, il est choquant de lire le texte du pape François, affirmant ce déraillement : « En tant que chrétiens, nous ne pouvons considérer le judaïsme comme une religion étrangère, ni classer les juifs parmi ceux qui sont appelés à laisser les idoles pour se convertir au vrai Dieu » ! Ce qui désigne, en un sens, que Jésus n’est que facultatif pour les juifs et que les musulmans sont les seuls visés par cette évangélisation !!

                          Est-il besoin d’ajouter que Jésus n’a été envoyé que pour les brebis égarées de la maison d’Israël, ou que l’Apôtre Paul, le vrai fondateur de ce christianisme, se rendait dans les synagogues pour convertir la race hébraïque et l’arracher de ses errements ? La Bible n’enseigne-t-elle pas que les juifs sont un peuple maudit ? D’ailleurs jusqu’à présent les juifs n’ont point changé leurs Textes, face à toutes ces concessions, pour supprimer toutes les insultes qu’ils renferment contre Jésus, contre sa mère, ou contre les chrétiens en général.

                          Excellent ami des sionistes, puisqu’il se garde de les incriminer au sujet de la Palestine, au sujet de cette Terre usurpée, arrachée à ses propres Enfants, à ses vrais propriétaires, avec une criminalité sans pareille, les gestes et les paroles du pape incitent le commun bon sens à se demander s’il n’était pas lui-même un juif, un vrai juif converti au christianisme pour le déraciner et aider à la formation du Nouvel Ordre Mondial, sous l’égide du lobby Sioniste ?

                          D’ailleurs l’Eglise a déjà connu un exemple assez récent avec le Cardinal Lustiger, ce vrai juif converti au christianisme pour préparer le terrain, même si beaucoup l’ignorent. Son corps ne fut-il pas béni par des juifs devant la Cathédrale Notre-Dame, selon sa demande ? Et il fut enterré avec les siens, selon sa demande aussi, ce grand Evêque de l’Eglise catholique de France…

                          C’est peut-être la raison pour laquelle le pape François commence à parler de démission et de retraite, avant qu’il ne soit trop tard ou qu’il ne soit obligé à le faire. N’a-t-il pas chanté ou loué plus d’une fois, récemment, le geste de Benoît XVI, disant qu’il a créé une première en formant le poste du pape émérite, ou qu’il demandera à Dieu s’il devait faire le choix ?!


                          • loulou18 (---.---.1.10) 10 juillet 2016 00:02

                            Vladimir Poutine, pour sa part, s’attaque à un monde unipolaire et à tout ce qui le rend possible, pour ouvrir la voie à un monde multipolaire, décentralisé et respectueux du droit des peuples et des personnes.

                            Ridicule !


                            • loulou18 (---.---.1.10) 10 juillet 2016 00:17

                              Poutine est respectueux des droits du peuple ?

                              La pauvreté prend des proportions alarmantes en Russie Publié le 13/03/2016 à 17H11 A cause de la récession, la Russie compte 3 millions de pauvres supplémentaires depuis un an. Un tiers ou plus de la population pourrait être atteint par cette nouvelle pauvreté. La classe moyenne et les retraités sont les plus touchés. Entre système D et habitude des privations, la survie s’organise tant bien que mal. Quelles peuvent être les conséquences pour le pouvoir ?

                              La pauvreté pourrait toucher en 2016 un tiers ou plus de la population russe. Le pays compte 3 millions de pauvres supplémentaires depuis un an, selon les données officielles. Un chiffre qui a presque doublé (+44%) entre 2014 et 2015 et n’a pu que gonfler depuis, avec le pic qu’a connu la crise du rouble en janvier dernier. D’après les données communiquées le 28 février par le ministre russe du Travail, Maxime Topiline, 19 millions de Russes (sur 143 millions d’habitants) vivent désormais sous le seuil de pauvreté. Selon le Figaro, en juin 2015, ils étaient déjà plus de 22 millions, soit 15% de la population.

                              La plus grave récession depuis vingt ans Le seuil de pauvreté, corrigé chaque trimestre par le gouvernement, est actuellement fixé à 9.662 roubles par mois (environ 120 euros). Le salaire minimum (6.400 roubles) n’en couvre que la moitié. Ces nouveaux pauvres sont, à 60%, voire 70%, des familles avec enfants. « C’est la première fois depuis vingt ans qu’une crise touche autant de simples citoyens et se répercute aussi fortement sur le quotidien des Russes », analyse un expert du Centre d’analyse macroéconomique, Dmitri Bielooussov, interrogé par le Courrier de Russie. La crise de 2008 n’avait pas entamé la prospérité, mais cette fois, une réelle chute des revenus, des salaires et du pouvoir d’achat se profile pour 2016 et 2017. Le 20 janvier 2016 à Moscou, où, selon les statistiques officielles, 16.000 personnes vivraient dans la rue - 60.000, selon d'autres sources. Le 20 janvier 2016 à Moscou, où, selon les statistiques officielles, 16.000 personnes vivraient dans la rue - 60.000, selon d’autres sources. © Nikita Shvetsov / Anadolu Agency /AFP

                              Inflation, chômage, baisse des salaires et des revenus réels La baisse des salaires réels (ajustés à la hausse des prix) à la fin 2015 atteint 9%, et elle pourrait se poursuivre en 2016, à hauteur de 3,4-3,8 %, soit une baisse des revenus réels de 2,5 à 3% pour la population. L’inflation devrait avoisiner 10% cette année, d’après les calculs les plus optimistes. En 2015, les prix à la consommation ont augmenté de près de 12%, les salaires ont baissé de près de 10% – quand ils sont payés (les retards dans leur versement sont fréquents en Russie).

                              Le vice-ministre du Développement économique Oleg Fomitchev prévoit que le taux de chômage pourrait grimper jusqu’à 6,3% en 2016 (lien en russe), soit presque 1% de plus qu’en 2015. Ce taux et le chiffre de 4,4 millions de chômeurs masquent le problème des personnes à temps partiel ou en arrêt de travail forcé (19,4 millions, dont 15 millions travailleraient au noir, selon le ministère du Travail).

                              L’écart se creuse entre riches et (très) pauvres L’extrême pauvreté était considérée comme éradiquée en 2013. Trois ans plus tard, elle représente à nouveau une menace. Selon un sondage du centre Levada cité par Libération, en décembre 2015, 48% des Russes trouvaient que la situation économique s’était dégradée pour leur foyer, contre 32% en décembre 2014.


                              • loulou18 (---.---.1.10) 10 juillet 2016 00:18

                                Les Russes ont aujourd’hui le sentiment d’appartenir à une nation plus pauvre que l’Union soviétique de 1990 », révélait en juin un sondage (lien en russe) de l’institut officiel Vtsiom.

                                Révolu, le temps des nouveaux riches : fini la consommation à outrance. Ou même raisonnée. La part de la classe moyenne – les gens qui peuvent se permettre d’acheter des meubles ou une voiture – est passée de 27 à 16%, tandis que celle des riches augmente légèrement (de 3 à 4% de la population).

                                Surendettés et harcelés La récession a pris de court de très nombreux Russes qui avaient accumulé des crédits, extrêmement faciles à obtenir pendant les fastes années 2000 : 17,8% des crédits à la consommation sont en situation de retard de paiement. Un Russe sur dix présente un arriéré de crédit supérieur à 90 jours, telle cette jeune médecin « prête à vendre un rein pour trouver de l’argent ». Après 90 jours, la banque est en droit d’exiger l’argent ou l’appartement hypothéqué. Une loi récente, entrée en vigueur fin 2015, permet dans certains cas de se déclarer en faillite personnelle devant un tribunal qui supervisera la renégociation de la dette. Cette mesure pourrait concerner 500.000 personnes, selon la banque centrale.

                                Le 5 mars 2016, lors d'une manifestation de Russes surendettés à Moscou. Sur les pancartes : « Nous allons perdre notre logement », « On a fait confiance à la banque, on va devenir SDF ».

                                Le 5 mars 2016, lors d’une manifestation de Russes surendettés à Moscou. Sur les pancartes : « Nous allons perdre notre logement », « On a fait confiance à la banque, on va devenir SDF ». © Valeriy Melnikov / RIA Novosti / AFP

                                Il n’est pas rare que les surendettés doivent en plus faire face aux méthodes musclées des « collecteurs », ces agents envoyés par les banques pour recouvrer les dettes. Natalia, 69 ans, incapable de rembourser ses traites avec sa pension de 150 euros et la rente d’invalidité de 70 euros de son fils, recevait jusqu’à vingt coups de téléphone de menaces par jour – même la nuit : « On va venir chez vous voir si vous avez des dents en or », « si vous ne mourez pas de vous-même, on vous aidera »... La presse rapporte de nombreux cas de passages à tabac, insultes affichées sur le palier, menaces de s’en prendre aux enfants...

                                Combien de « BOMJi », SDF russes ? Les expulsions à la suite de crédits impayés jettent à la rue de nombreux Russes. Certains iront sans doute grossir le nombre de sans domicile fixe, « BOMJ » en russe, dans la Fédération. Un nombre estimé, en l’absence de statistiques officielles, entre trois et quatre millions. Moscou en compterait environ 60.000. La municipalité a ouvert deux centres d’adaptation pour SDF, Lioublino et Philimonki, qui offrent soutien psychologique, aide administrative ou consultations juridiques. La bannière de la chaîne YouTube du « SDF-blogueur » Evguéni (Génia) Yakout annonce « de nouveaux contenus une fois par semaine ». La bannière de la chaîne YouTube du « SDF-blogueur » Evguéni (Génia) Yakout annonce « de nouveaux contenus une fois par semaine ». © YouTube / capture d’écran

                                Récemment, il y a eu ce fait divers sordide, un jeune couple qui a éliminé sept SDF moscovites « pour nettoyer la ville ». A Moscou toujours, l’histoire plus réjouissante d’Evgueni Yakout, SDF qui s’est fait un nom – et quelques revenus – en créant sa chaîne YouTube (en russe), où il raconte son quotidien et ses « bons plans » de survie dans la rue. Chaque vidéo renvoie les internautes vers son portefeuille en ligne Yandex (le principal moteur de recherche russe), qui récolte les fonds nécessaires au « développement de son projet ».

                                L’Eglise orthodoxe à la rescousse Face à ce « boom » de la pauvreté, l’Eglise orthodoxe s’avère souvent le recours principal. Organisés en communautés, ses bénévoles distribuent des vêtements et repas chauds, dans les églises ou au coin des rues. En janvier 2014, un lieu chauffé installé pour les sans-abris dans la cour du Département synodal de bienfaisance et de service social de la rue Nikoloïamski à Moscou, en présence de l'évêque Panteleimon d'Orekhovo-Zuïevksi.

                                En janvier 2014, un lieu chauffé installé pour les sans-abris dans la cour du Département synodal de bienfaisance et de service social de la rue Nikoloïamski à Moscou, en présence de l’évêque Panteleimon d’Orekhovo-Zuïevksi. © Iliya Pitalev / RIA Novosti / AFP

                                Les retraités de plus en plus fragilisés Déjà à l’époque soviétique, les retraités cumulaient plusieurs petits emplois pour compléter leur pension insuffisante (11.000 roubles en moyenne, soit quelque 133 euros au cours actuel). Beaucoup jonglent entre cette maigre pension et le mont-de-piété. Leur petit budget est souvent lourdement grevé par des dépenses de santé ; or les médicaments devraient augmenter de 20% en 2016. Aussi voit-on souvent des gens âgés faire le tour des pharmacies à la recherche du prix le plus bas. Heureusement, l’idée de geler les pensions de retraite, en suspens depuis des années, n’a pas été retenue par le plan anticrise annoncé en janvier. Le 22 décembre 2015, dans le village d'Oulianovsk (au sud-est de Stavropol, Caucase du Nord). Le 22 décembre 2015, dans le village d’Oulianovsk (au sud-est de Stavropol, Caucase du Nord). © Reuters / Eduard Korniyenko

                                L’Etat se défausse sur les régions Que fait l’Etat ? Pas grand-chose, si l’on en croit le Parti communiste (lien en russe) : « La pauvreté et le chômage augmentent en Russie, et le gouvernement fait comme si tout allait bien. » Au forum économique Gaïdar, du 13 au 15 janvier, les ministres des Finances et du Développement économique ont même annoncé des coupes budgétaires. Le Premier ministre Dmitri Medvedev souhaite faire évoluer l’aide sociale vers un système plus « ciblé ». Une façon de faire des économies sur le dos de la population, dénoncent certains économistes.

                                Pour l’économiste Lioudmila Rianytsina, l’Etat s’est défaussé en transférant (en 2005) la charge de l’aide sociale vers les régions. La plupart n’ont pas les moyens de l’assumer. « Les pouvoirs régionaux ont contracté des dettes considérables auprès du pouvoir fédéral et sont contraints de réduire leurs programmes d’aide. » Plusieurs économistes avaient alerté début 2015 sur un risque de défaut de paiement pour certaines régions – celle de Novgorod a été la première, en juin 2015. L’inégalité de niveau de vie entre Moscou, qui concentre 10% de la population russe, et les régions du Caucase, de la Volga et de l’Extrême-Orient équivaut à celle qui existe entre les pays les plus riches et les plus pauvres du monde, rappelle un article du Temps.

                                Solidarité intergénérationnelle, système D et initiatives citoyennes Face à cette inertie du gouvernement, et habitués aux privations et au système D, les Russes font jouer la solidarité entre les générations. Les grands-parents qui le peuvent cultivent un potager et aident leurs enfants en leur donnant des légumes. D’autres formes de solidarité se mettent en place, comme le restaurant gratuit ouvert par Alexandre Bogatchev, un cordonnier de la région de Kostroma, à 350 km au nord de Moscou (vidéo). Aucune subvention de l’Etat, mais grâce à la contribution de plusieurs hommes d’affaires de la région, il sert quatre fois plus de repas aujourd’hui qu’en 2012.

                                « La Russie face à la crise », explications et reportage de Dominique Derda, correspondant de France Télévisions à Moscou, avec Patrice Acheré, Tania Tarassenkova et Volodia Sidorov.

                                Quelles conséquences pour Vladimir Poutine ? Pour le vice-directeur de l’Institut de l’économie mondiale et des relations internationales, cité par le Temps, « il est possible que la crise provoque des mouvements sociaux et des troubles, mais uniquement localement. Pas à l’échelle du pays. » « Il est clair que la crise s’aggrave, poursuit Evgeni Gontmakher. Mais la propagande fonctionne. Les gens sont satisfaits de l’annexion de la Crimée et du retour en force de la Russie dans l’arène internationale. Ces gains fonctionnent comme une compensation aux difficultés matérielles. »

                                Le nombre de mécontents augmente, mais personne n’entrevoit de solutions alternatives, souligne une analyse du centre Levada (lien en russe). La cote de Poutine a un juste peu baissé : 82% contre 89 après l’intervention en Syrie. Le défi est en tout cas majeur pour un président qui a construit sa popularité sur l’amélioration du niveau de vie, fait remarquer le Temps. Selon Poutine lui-même, avoir divisé par trois le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté (42 millions en 2000) est sa principale réussite. Un portrait de Vladimir Poutine accompagné des mots « Hausse des prix et de la misère, voilà pour quoi vous avez voté ! » porté par des militants du Parti communiste russe pour le 1er Mai 2012 à Saint-Pétersbourg. Un portrait de Vladimir Poutine accompagné des mots « Hausse des prix et de la misère, voilà pour quoi vous avez voté ! » porté par des militants du Parti communiste russe pour le 1er Mai 2012 à Saint-Pétersbourg. © Olga Maltseva / AFP

                                Cette paupérisation s’accompagne d’un bond du taux de mortalité : + 3,7% entre janvier et avril 2015, selon les chiffres officiels – alors que la Russie venait d’enregistrer avec soulagement un boom des naissances inattendu. Quelles que soient les conséquences pour l’actuel président, le pays « a survécu à des périodes bien pires », a souligné Mikhaïl Gorbatchev. A la veille de ses 85 ans, le dernier président de l’URSS a appelé à « ne pas prédire de faillite ni de catastrophe ». « 


                                • loulou18 (---.---.1.10) 10 juillet 2016 00:25

                                  Il est formidable Poutine n’est ce pas ?

                                  La pauvreté est en hausse en Russie et risque de toucher plus d’un tiers de la population en 2016.

                                  Un enfant donne de l’argent à une vieille dame en train de mendier. Parc Tsaritsino, Moscou. Crédits photo : Célia Mascré Un enfant donne de l’argent à une vieille dame en train de mendier. Parc Tsaritsyno, Moscou. Crédits photo : Célia Mascré Le nombre de familles pauvres a presque doublé en Russie au cours de l’année passée. Les enquêtes publiées fin décembre par l’institut de sondage VTsIOM en témoignent : la part des familles ayant à peine assez de revenus pour se nourrir et de celles qui ne le peuvent même plus a atteint 39 % fin 2015, soit 17 % de plus qu’à la fin 2014.

                                  Parallèlement, la part de la classe moyenne – les gens pouvant se permettre de gros achats, telle l’acquisition de meubles ou d’une voiture – s’est réduite de 27 à 16 %.

                                  Enfin, l’image est complétée par une dernière donnée : la part des gens aisés, ceux qui peuvent se permettre presque tout, s’est accrue, passant de 3 à 4 % de la population russe. Ainsi, la pauvreté regagne du terrain dans le pays, phénomène qui s’accompagne toujours d’un accroissement de l’inégalité des revenus.

                                  « Cette crise sera la première, depuis 1998, à se répercuter aussi fortement sur le quotidien des Russes, assure Dmitri Bielooussov, expert du Centre d’analyse macroéconomique, expliquant : Autant la crise de 2008 n’avait pas entamé la prospérité, autant nous allons connaître, en 2016 et 2017, une réelle chute des revenus et des salaires. Ce sera la première fois depuis vingt ans qu’une crise touchera autant de simples citoyens. » Les calculs préliminaires du Centre d’analyse macroéconomique prévoient une baisse de 9 % des salaires réels à la fin 2015, qui pourrait se poursuivre en 2016, à hauteur de 3,4-3,8 %. La population pourrait par conséquent voir ses revenus réels chuter de 2,5 à 3%.

                                  Cette baisse des revenus est pour beaucoup liée à l’inflation. Cette dernière, dans son entêtement à ne pas suivre les prévisions optimistes de la Banque centrale, risque d’augmenter de nouveau en 2016. « On ne sait pas bien quelle sera la dynamique de l’inflation en 2016, admet Anton Stroutchenevski, économiste chez Sberbank CIB. Il y a encore un mois, on tablait sur une inflation à hauteur de 7 %. Mais la nouvelle chute du cours du pétrole en décembre-janvier a provoqué une nouvelle dévaluation du rouble, qui pourrait, à son tour, entraîner une inflation encore plus élevée. »

                                  Selon l’analyste, si le prix du pétrole se stabilise au moins à 30 dollars le baril et que le taux de change du rouble se maintient dans une fourchette de 75 à 80 roubles pour un dollar, l’inflation ne devrait pas dépasser la barre des 10 %.

                                  Pour autant, le fait que les Russes deviennent visiblement de plus en plus pauvres ne semble pas inquiéter outre mesure le gouvernement : les ministres des finances et du développement économique ont profité du forum économique Gaïdar, qui s’est tenu entre le 13 et le 15 janvier, pour annoncer des coupes budgétaires. De son côté, le Premier ministre Dmitri Medvedev a appelé à une évolution de l’aide sociale vers un système plus « ciblé ».

                                  « Ce qu’on appelle l’aide ciblée est juste une façon de faire des économies sur le dos de la population, tout en proclamant que l’on continue de respecter les obligations sociales », dénonce Lioudmila Rjanytsina, économiste émérite de la Fédération de Russie et collaboratrice scientifique de l’Institut d’économie de l’Académie russe des sciences.

                                  La spécialiste rappelle que l’aide sociale ciblée a été introduite en Russie dans les années 1990, sur les recommandations de la Banque mondiale. Constatant l’inefficacité de cette approche, le gouvernement y avait toutefois renoncé par la suite, recommençant d’aider non des individus isolés mais des catégories de citoyens (retraités, orphelins, handicapés, etc.). « Ce qui avait sauvé la population socialement faible », souligne l’économiste.

                                  Mais dans les années 2005-2006, Moscou a transféré la charge de l’aide sociale à la population vers les régions, qui n’avaient, pour la plupart, pas les moyens de l’assumer. « Et aujourd’hui, les pouvoirs régionaux se retrouvent dans une situation particulièrement difficile, explique Lioudmila Rjanytsina : ils ont contracté des dettes considérables auprès du pouvoir fédéral et sont contraints de réduire leurs programmes d’aide. »

                                  Faire des économies ne mènera pas au développement, martèle Lioudmila Rjanytsina, convaincue que le gouvernement doit recourir à d’autres méthodes.

                                  « Pour l’heure, il faut absolument calmer les ardeurs du ministère des finances, insiste-t-elle. C’est le cerveau qui doit commander le porte-monnaie, et non l’inverse ! Le plus important, actuellement, est de ne pas accepter que les salaires soient revus à la baisse pour sortir de la crise. »

                                  L’économiste rappelle que le salaire minimum a été relevé cette année jusqu’à 6 400 roubles mensuels, ce qui ne représente que la moitié du minimum vital (9 662 roubles, soit 112 euros au 25/01/16) « À quoi bon travailler pour un tel salaire ?, interroge-t-elle. Et quel intérêt les employeurs auraient-ils à moderniser leurs équipements et accroître le rendement du travail, alors qu’ils peuvent faire des bénéfices sur ce si faible coût de la main-d’œuvre ? »

                                  Pour sortir de la crise, l’économiste propose l’introduction d’une taxe sur les très hauts revenus. « On pourrait augmenter de 2 % l’impôt sur les revenus des particuliers gagnant plus d’un million de roubles par mois. 70 % des actifs du pays sont aux mains d’1 % des citoyens russes ! », déplore-t-elle.

                                  Pourtant, toutes ces mesures exigeraient que le gouvernement décide de lutter de façon coordonnée contre l’accroissement de la pauvreté – et aujourd’hui, celui-ci ne semble même pas estimer qu’une telle lutte soit nécessaire.


                                  • Jo.Di Jo.Di 10 juillet 2016 01:38

                                    @loulou18
                                     
                                    80% d’opinions favorables à Poupou

                                     
                                    Pourquoi ?
                                     
                                    Le russe ne se nourrit pas d’Iped18 comme le bobo .....
                                     
                                    La société d’abondance de bobo l’épilé est fragile alors que la société de pauvreté de boris le poilu est solide, comme l’était celle du paysan français de 1914.
                                     
                                    Alors la caste bobo taxe 57% de son PIB pour arroser entre autres les ghettos colons, elle achète le « consensus » (avec le deal aussi), mais en réalité ce n’est que branlette pour la cohésion.
                                     
                                    Car contrairement au russe bobo n’a plus de peuple, plus de pays, plus d’Histoire. Il est la chiure finale de cette dernière, dirigé par un flan soumis.
                                    Et tous dans le monde le savent, du japonais au russe en passant par le coréen et le chinois, les vrais peuples.
                                    Et ça n’a pas de prix, surtout pas celle de la soumission otanienne des veaux grands remplacés dirigés par Golman-Sachs.


                                  • Milla (---.---.1.10) 10 juillet 2016 02:18

                                    https://youtu.be/H2kaQA0fFGw

                                    Poutine fait partie du système mondialiste et est citoyen d’honneur de la City comme Georges Bush

                                    Regardez « La vérité sur Poutine, biographie d’un mondialiste Franc Maçon » sur YouTubehttps://youtu.be/AIcvyWqKUJI


                                    • njama njama 10 juillet 2016 13:05

                                      @Oscar Fortin

                                      Pensez-vous que Vladimir Poutine pourrait être un intercesseur pour venir à bout du schisme entre l’Église d’Occident (catholique) et l’Église d’Orient (orthodoxe) qui date de l’an 1054

                                      la Querelle du Filioque, une question franchement dérisoire, comme le dogme Trinité... que du verbiage de théologiens qui prétendent tout connaître du Ciel, autant dire que ça ne vole pas plus haut que la question du sexe des Anges

                                      Ça va faire bientôt mille ans que cette question n’est pas résolue ! c’est incroyable

                                      L’Évêque de Rome François l’argentin ne s’exprime pas trop là-dessus ...

                                      Je trouve qu’il y a là des points importants ... comme d’autres qui l’ont suivi, la question du célibat des prêtres par exemple décrété tout aussi infailliblement et pontificalement obligatoire en 1074 par un ex-moine bénédictin qui devint le pape Grégoire VII . Idéal sacerdotal diront certains, ou sombre histoire d’argent (Querelle des investitures) ?...

                                      Comment prétendre à une unité des chrétiens en assumant de telles divergences, l’Unité de l’Église n’existe pas


                                      • njama njama 10 juillet 2016 15:02

                                        @Oscar Fortin

                                        N’y-aurait-il pas un lien de causes à effets, ce Grand Schisme médiéval ayant fait office d’antique querelle entre le Saint Empire romain germanique (de 982 à 1806) et la Grande Russie ?

                                        L’opposition belliciste de l’OTAN vis à vis de la Russie aujourd’hui n’en étant que le dernier avatar ?...
                                        Espérons qu’il soit l’ultime, le der des der, que François l’argentin nous fabriquerait avec ses cardinaux une cathorthodoxie un Scud théologique pour dézinguer l’antique querelle smiley 

                                        Bien cordialement, merci pour l’article ...


                                      • Milla (---.---.1.10) 10 juillet 2016 19:31

                                        « Le Pape sera toujours perdant..ses pensées ne reposant que sur du vent, alors que Poutine lui détient la richesse que le reste du monde voudrait s’approprier. »




                                        Un zozo naif comme la plupart des commentateurs sur ce site.


                                        Mdr

                                        • oscar fortin oscar fortin 10 juillet 2016 22:19

                                          @Milla ;heureusement que nous vous avons !


                                        • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 10 juillet 2016 22:49

                                          @oscar fortin :

                                          oui c’est notre phare....pour nous tous qui naviguons dans la pénombre de la bétise et de la crédulitée heureuse  smiley


                                        • Milla (---.---.1.10) 11 juillet 2016 16:36
                                          Un journaliste américain désigné comme chef du service de presse du Vatican  11/07/2016









                                          Le pape François a nommé lundi un journaliste américain, Greg Burke, au poste de directeur du service de presse du Vatican à partir du 1er août, en remplacement du père Federico Lombardi démissionnaire, indique un communiqué. 

                                          Greg Burke, membre de l’Opus Dei, influente institution conservatrice au sein de l’Eglise catholique, était jusqu’à présent numéro 2 du service de presse. Le journaliste américain a travaillé à Rome comme correspondant de l’hebdomadaire catholique National Catholic Reporter, du magazine Time avant de devenir le correspondant de la chaîne américaine Fox News.
                                          Greg Burke a été nommé en 2013 au poste de conseiller de la Secrétairerie d’Etat à la suite de plusieurs crises de communication au Vatican, puis en décembre 2015 il est désigné numéro 2 du service de presse du Vatican. 

                                          Le père Lombardi, qui aura 74 ans le mois prochain, est un jésuite très respecté par les journalistes qui couvrent l’actualité vaticane. Il quitte son poste après avoir dirigé le service pendant dix ans, depuis 2006. 
                                          Greg Burke, 56 ans, est le deuxième membre de l’Opus Dei à occuper ce poste après l’Espagnol Joaquin Navarro Valls, directeur tout puissant de la communication de Jean Paul II. 

                                          • oscar fortin oscar fortin 11 juillet 2016 21:51

                                            @Milla : Personnellement je trouve malheureux que cessait toujours la partie conservatrice de l’Église qui trouve le moyen de se hisser dans les fonctions de pouvoir qui comptent vraiment. Les communications en sont un de grande importance. Avec l’Opus Dei et ses semblables, l’information alternative n’y trouve guère la place qu’elle devrait y occuper.


                                            Il en va de même avec les fonctions de nonciatures apostoliques qui font appel au même formatage.

                                            J’aurais espéré que le pape François ait fait plus au niveau de ces mutations pour y inscrire des personnes au formatage différent.


                                          • Milla (---.---.1.10) 12 juillet 2016 15:18

                                            Existe-t-il un chemin ? C’est la question que l’on peut une nouvelle fois se poser à propos de la Syrie. Alors que l’aviation russe est en train d’écraser l’insurrection sous un déluge de bombes au nord d’Alep, le silence des grandes capitales est assourdissant. Sauf à s’inquiéter de l’afflux de nouveaux migrants en Europe. Tout juste a-t-on entendu quelques jérémiades onusiennes sur le « torpillage » des négociations de Genève par Vladimir Poutine. C’est bien le moins que l’on puisse dire. Doit-on pour autant entonner le refrain bien connu de la « lâcheté de la communauté internationale » ? C’est une figure classique du désarroi, mais qui n’est pas sans risque. Car il faut dire ce que serait le « courage ». Et la réponse n’est pas commode. En face de deux pouvoirs, celui de Moscou et celui de Damas, qui n’ont aucune limite dans l’exercice de la violence, et qui sont prêts à exterminer des populations entières pour arriver à leurs fins, on n’imagine a priori pas d’autres ripostes que la guerre.

                                            Vladimir Poutine a commencé à mettre en œuvre au-dessus de Homs et de la province d’Alep une stratégie de la terre brûlée qui rappelle furieusement celle par laquelle il avait anéanti Grozny en 1999, la donne a changé. L’inertie occidentale ne relève plus de la « lâcheté », ni même de l’impossibilité, mais d’un choix délibéré.

                                            Il semble surtout que Washington se soit rallié à Moscou. Puisqu’il faut bien en finir avec cette guerre civile sans issue, sortons-en, fût-ce par le bas, le très bas même, avec l’écrasement de l’insurrection et, accessoirement, des populations civiles. Certes, le spectacle est peu ragoûtant, mais États-Unis et Union européenne ne sont pas directement impliqués dans le carnage, et Vladimir Poutine fait ça très bien. Il recueille même les louanges de John Kerry, le secrétaire d’État américain, qui juge que la diplomatie russe a des « idées constructives »… « Constructif », un étrange adjectif pour accompagner le fracas des bombes

                                            Comment imaginer que ce pays exsangue, vidé de la moitié de sa population, comptant par centaines de milliers ses morts, ses blessés, ses suppliciés, va se remettre à marcher comme un seul homme, droit derrière son dictateur ?

                                            Accessoirement, on s’étonnera aussi que les bombardements russes n’aient pas donné lieu dans nos régions à des mobilisations de la société civile.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité



Les thématiques de l'article


Palmarès



Publicité