Le Parti socialiste un parti (encore) utile aux Français ?
En 2007, le PS clôt une séquence politique entamée en juin 1971 au congrès d’Epinay qui fut le moment fondateur de l’union de la gauche et de la prise de pouvoir de F. Mitterrand qui (dix ans plus tard) deviendra le premier président socialiste de la République.
Pour décrire la « santé » actuelle du PS, les métaphores médico-psychiatriques abondent : coma, asphyxie, état de panique, réactions atrabilaires, apragmatisme, sidération intellectuelle, stratégies de victimisation, positions dépressives entre plaintes et lamentations complaisantes, postures paranoïdes avec réflexes pavloviens d’épuration (excommunications, procès en sorcellerie pour trahisons, anathèmes vengeurs), procrastination, autodestruction, psychorigidité dogmatique et défensive, etc. Bref le diagnostique est sévère et le mal profond.
Sonné par trois défaites d’affilée aux présidentielles ; affaibli par une crise de la représentation qui tend à réduire le PS à la « sociéte des socialistes »(1) et empêtré dans un renouvellement laborieux de ses cadres ; miné par des luttes intestines, des enjeux de pouvoir, des tractations d’appareil, des frottements d’ego et des ambitions personnelles ; englué dans une course au leadership introuvable et hésitant sur les alliances politiques ; incapable de procéder à une analyse critique et lucide de ses échecs répétés ; exangue idéologiquement, torpillé par le piège habile de l’ouverture sarkozienne et de sa mise en scène médiatique ; le PS apparaît désormais comme un parti « balkanisé », indécis et replié défensivement sur son entre-soi poltitique. Frappé d’immobilisme, il est incapable actuellement d’être porteur d’un message de renouveau, de confiance et d’espoir.
Certes, le PS a remporté les dernières élections cantonales et régionales ; il a rassemblé 17 millions d’électeurs derrière S. Royal aux présidentielles et connu une défaite honorable aux législatives de juin 2007 mais sans vraiment convaincre et emporter l’adhésion des Français, faute d’un projet politique solide au point que F. Fillon a pu affirmer que « la véritable gauche c’est la droite » !
A la suite de bien d’autres, je propose ici quelques réflexions pour susciter le débat par l’analyse de cinq raisons qui ont conduit, selon moi, le PS dans l’impasse dans laquelle il se trouve actuellement.
1- La difficulté du PS à s’adapter à « l’économie-monde »
Le PS fonctionne encore trop sur des schémas mentaux et des modèles économiques pré-Mur de Berlin comme s’il n’avait pas véritablement intégré l’effondrement du communisme soviétique et suffisamment intégré la nouvelle donne de l’économie mondialisée et notamment la transnationalité et les nouvelles formes du capitalisme moderne. A savoir :
#L’indépendance s’accroît de plus en plus entre le capital et le territoire national, entre les multinationales et les états nations. Le partage salaires/profits se fait davantage en faveur des profits et celui capital/travail avantage considérablement le capital.
#Les fonds d’investissements des pays anglo-saxons contrôlent près de 50 % des firmes françaises du CAC 40 (l’Etat français en possède 15 %) qui réalisent de plus en plus leurs chiffres d’affaires hors d’Europe et investissent surtout dans les pays à forte rentabilité (Chine, Inde, Brésil) et vont de plus en plus envahir les marchés financiers occidentaux. Les fonds d’Etats, dits fonds souverains, résultant des surplus commerciaux considérables accumulés par la Chine (1 200 milliards de dollars de réserve !), les Etats du Golfe, la Russie, la Norvège, s’invitent dans le capital des sociétés françaises les plus rentables voires les plus stratégiques (la banque d’Etat russe VTB contrôle 6 % du capital d’EADS). Ainsi, selon E. Chaney (chef économiste Europe à la banque Morgan Stanley) les fonds souverains devraient disposer de 15 000 millards de dollars à l’horizon 2015 soit l’équivalent du PIB de l’Union européenne !
#La Chine et son cynique capitalisme d’Etat connaîtra une croissance de 10,9 % en 2007, celle de l’Inde progresse de 6 à 8 % par an. Les alliances géostratégiques nouées entre ces deux pays complémentaires que sont la Chine industrielle et l’Inde spécialisée dans les services constituent d’ors et déjà une lourde menace pour l’économie européenne.
#Les « tigres » du sud-est asiatique (Thaïlande, Philippines, Indonésie, Corée) connaissent un dynamisme qui ne se dément pas et l’Aléna (Etats-Unis, Canada, Mexique) représente, elle aussi, un poids économique important.
Le rapport sur la mondialisation commandé par le président de la République à H. Védrine permettra peut-être d’apporter des réponses (notamment au niveau de l’Europe ; une observation en passant : ne risque-t-il pas d’y avoir un conflit d’intérêt entre H. Védrine rapporteur d’une mission officielle avec mise à disposition de moyens publics et Hubert Védrine cabinet conseil parisien spécialisé en géopolitique et en stratégies internationales ?).
En attendant que nous dit la droite ? Les réponses ne dépassent pas l’incantatoire « patriotisme économique » de D. de Villepin quand il était Premier ministre, la proposition de la « TVA anti-délocalisation » de F. Fillon ou le « capitalisme pragmatique, libéré de ses contraintes, régulé et réconcilié avec les Français » de la ministre de l’ Economie et des Finances Christine Lagarde, quand ce n’est pas la recherche d’un retour au protectionnisme (au moins pour certains marchés publics). Toutes mesures de peu d’efficacité au regard des enjeux actuels.
Du côté du PS, les réponses sont encore moins convaincantes. L’aggiornamento politique étant en stand-by, la clarification de la ligne économique l’est aussi puisque, depuis le TCE de 2005, les différends économiques n’ont pas été tranchés à la fois sur la question sociale et sur le type d’Europe économique à construire.
Certes, le PS affiche sans maintenant avoir des airs de vierge effarouchée et sans fausse honte ni fond de culpabilité son ralliememt à l’économie de marché, il revendique au grand jour son ambition louable de conjuguer l’efficacité économique et le progrès social, la croissance et la sécurité professionnelle, mais son modèle économique demeure plutôt convenu et peu innovant centré qu’il est sur la relance de la croissance par l’augmentation de la consommation des ménages - ce qui sous-entend amélioration du pouvoir d’achat des Français surtout pour les plus modestes.
Toutefois, le discours reste encore méfiant en direction des entreprises, la mesure phare du PS se réduisant à une modernisation de l’impôt sur les sociétés et à favoriser, à juste titre, l’innovation et la recherche. La réflexion économique reste encore trop franco-française et n’a pas suffisamment pris la mesure des différents capitalismes (fonds d’investissements, fonds spéculatifs, fonds d’états). D’autre part, le consensus sur le rôle des instances mondiales régulatrices (OMC, FMI et BM) est loin d’être réalisé.
2- La déconnexion sociologique du PS et son déficit d’empathie sociale.
La sociéte française bouge... le PS peu. Les Français ont des aspirations, des désirs et des espoirs. Le PS n’apparaît plus assez en phase avec les attentes diffuses voires contradictoires d’une société qui s’atomise de plus en plus et dans laquelle les « valeurs monde » ne cessent de progresser (individualisme, égoïsme, réussite et argent roi) comme le souligne J-F Sirinelli(2) : « N. Sarkozy incarne bien cet alignement de la société sur les valeurs mondialisées. Il est lui-même un enfant de cette « culture monde » y compris dans ses goûts et ses comportements... il apparaît en phase avec son époque » (Les Echos 21/06/2007).
Le PS a une lecture trop figée et manichéenne de la société française où les riches (4 000 euros nets/mois !) s’opposeraient aux « pauvres », les bourgeois aux ouvriers. L’ordre traditionnel du travail est mis à mal par les nouvelles formes du capitalisme moderne (rentabilité à court terme, flexibilité, mobilité sociale) qui fragmentent les classes sociales, déplacent les injustices et créent un nouveau salariat de précaires aux revenus modestes. La société du travail devient instable et changeante. Les identités collectives se désagrègent et la conscience de classe s’estompe au profit d’identités atomisées et limitées dans le temps en fonction d’intérêts communs ponctuels.
Au PS de s’adapter sans renier son histoire ni trahir ses idéaux, à lui de tenir compte de cette nouvelle donne sociale et de répondre à ces deux questions : premièrement : « pourquoi une majorité de petites gens votent contre leur intérêt de classe » ? (3) Et deuxièmement : comment concilier la demande de protection et de sécurité avecl’efficacité et l’audace économiques ?
3- L’absense d’une ligne politique claire, cohérente et crédible.
Individuellement le PS ne manque pas de talents comme le prouve a contrario l’ouverture de Sarkozy qui recrute des personnalités aux compétences reconnues mais collectivement il ne parvient pas à clarifier ses valeurs idéologiques, à harmoniser sa théorie économique et à dégager un projet politique cohérent. Est-ce dû à des problèmes d’organisation interne ? De rivalités de pouvoir ? De luttes pour le leadership ? D’affrontements claniques entre courants et générations ? De logiques politiques imcompatibles entre un premier secrétaire qui joue la montre et les quinquagénaires qui désirent une rénovation et une modernisation plus rapide et audacieuse ?
A toutes ces raisons, et à bien d’autres, il en est une qui, bien qu’ancienne, est importante. Je veux parler du dédoublement politique schizophrénique du PS qui a un cerveau gauche dans l’opposition et un cerveau droit au pouvoir. Ce split-brain politique décridibilise le PS et entretient la confusion quant à sa cohérence idéologique. En effet, comment concilier le « socialisme verbal » avec un discours protestataire et maximaliste dans l’opposition et le « socialisme du réel » qui est une pratique réformiste et pragmatique de l’exercice des responsabilités une fois au pouvoir.
A cette absence de cohérence idéologique, politique et programmatique s’ajoute le flou dans les alliances stratégiques qui accroît la confusion ambiante. Quel est le tropisme du PS ? : est-il attiré par les extrêmes gauches ou lorgne-t-il vers les centres ? Comme si l’appareil idéologique du PS éprouvait des difficultés à concilier son « sur-moi » marxiste, son « ça » révolutionnaire et son « moi » réformiste.
Il n’en reste pas moins vrai que, compte tenu de l’accélération du tempo politique pour cause de quinquénnat, le PS est contraint de rechercher assez rapidement une sortie de crise en vue de 2012.
4- La pensée socialiste en panne.
Le constat est dans l’ensemble partagé : les socialistes n’ont pas su suffisamment renouveller leur pensée, leurs valeurs, leurs concepts, au point où F. Fillon s’est cru autorisé, en commentant le grave échec de la gauche, à affirmer que c’était « une défaite plus culturelle que politique ».
Il est vrai que le PS s’est maladroitement endormi dans un conformisme et un relatif conservatisme maladroitement réveillé par les gadgets psycho-humanistes ségoléniens. Porté « naturellement » aux certitudes, à l’esprit partisan, à la suffisance, représentant du parti du bien et de la bonne conscience morale (4) ; peu porté à l’autocritique (cf. le déni de l’échec personnel de L. Jospin en 2002, le refoulement non élaboré du "non" français au TCE en 2005 et la défaite de S. Royal en 2007 présentée comme une « non-victoire » ! (qui, comble de l’absurde, a failli être célébrée !), le PS n’est pas parvenu à renouveller sa pensée, à se restructurer idéologiquement et à retrouver hégémonie et légitimité intellectuelles. Faudra-t-il comme le souhaite M. Walls un « big-bang » intellectuel pour réveiller le PS ?
La pensée du PS doit dépasser le registre des bons sentiments (qui ,en soi, est contre le progrès technique et la justice sociale ?) et être plus offensive et courageuse concernant les difficiles questions de la sécurité, de l’immigration, des protections sociales, de la fiscalité, de la politique industrielle et des délocalisations d’entreprises.
Le PS n’a pas su adapter ses fondamentaux (égalité, solidarité, réduction des injustices, laïcité, universalisme) à une société qui « s’américanise » de plus en plus et décline les valeurs modernistes de réussite, de mérite, d’effort, de travail, d’individualisme, etc, comme des valeurs modernes à prescrire. A telle enseigne qu’un fait social aussi barthésien que peut l’être le running est connoté de droite ! En effet, courir reviendrait alors à célébrer physiquement les valeurs traditionnellement attribuées à la droite telles que le culte du corps, de l’effort individuel, de la performance et de l’égoïsme narcissique !
Le PS se trouve pris dans un double contre-temps : d’une part, ses valeurs paraissent passées de mode et, d’autre part, même si elles gardent une légitimité morale et philosophique en tant qu’idéaux universaux, leurs traductions concrètes, immédiates, tangibles n’apparaît pas flagrante aux yeux des plus démunis et des plus fragiles.
Pour sortir du marasme, le PS doit déployer une pensée plus offensive, dynamique, créative, constructive qui entraîne mobilisation et adhésion pour ne pas uniquement ressasser la souffrance sociale s’en tenir à être selon J. Viard (5) le « parti du pessimisme social qui privilégie les protections d’hier à la nécessaire innovation sociale d’aujourd’hui ».
Le PS a une pensée défensive. Hanté par le tabou de l’argent (au PS on ne dit pas « riches » mais « aisés »), structuré par une rigidité dogmatique ou l’arrogance le dispute à l’intolérance comme en témoigne son incapacité intellectuelle à envisager de façon nuancée et objective d’autres modèles politiques et sa position défensive, étriquée et frileuse dès qu’il est question du « blairisme » (6) quasi repoussoir politique ou lors de l’ouverture aux socialistes faite par N. Sarkozy dans les gouvernements Fillon I et II ou encore à propos de la participation de Jack Lang à la commision de modernisation des institutions.
Quelle levée de boucliers ! Quels cris d’orfraie poussés ! Quels propos d’un autre âge : excommunication, trahison, félonie ! Faut-il que le PS se sente bien faible psychologiquement pour se justifier et se défendre de façon aussi moyenâgeuse et intenter de tels procès en sorcellerie comme si bouger les lignes partisanes valait anathèmes et condamnations au bûcher de sa politique sectaire. Je n’oublie pas (parmi d’autres tout aussi glorieux) les propos offusqués, outragés, accusateurs et vociférateurs de J-M Ayrault qui ne s’est pas montré le moins zélé dans le dénigrement et l’insulte comme si dans un délire paranoïaque l’ennemi c’était l’autre. Bel exemple de tolérance politique !
Bien sûr qu’il ne faut être dupe de la stratégie cynique de Sarkozy dans son obsession à liquider le PS (Mitterrand n’était pas non plus une oie blanche...) mais les réponses affolées du PS, son attitude infantile, pleureuse et persécutive n’augurent pas de réponses sereines et rassurantes pour l’avenir. Car enfin le pire ennemi du PS ce n’est pas Sarkozy c’est le PS lui-même : à trop faire de fixations sur Sarkozy (mais cela devient depuis Jospin une spécialité névrotique de faire une fixation sur la droite) le PS s’exonère de ses responsabilités dans les défaites électorales et projette
sur la droite les raisons de ses échecs.
5- La crise de la représentation au sein du PS.
Le PS demeure encore trop un parti de caciques, d’élus et de professionnels de la politique. Ils compte dans ses rangs une majorité de quinquagénaires (moyenne d’âge des députés : 55 ans) souvent masculins et essentiellement issus du secteur public et très peu du secteur privé. Souvent diplômés, plutôt citadins, les cadres du PS et une grande partie de militants proviennent majoritairement des classes moyennes et moyennes supérieures d’où une faiblesse sociologique à représenter des catégories sociales comme les ouvriers, les jeunes ou les immigrés qui sont le parent pauvre des adhérents du PS.
Le PS n’est pas assez représentatif de la société française, même si des efforts méritoires sont fait en faveur de la parité hommes/femmes, de l’ouverture aux jeunes générations et d’une plus grande prise en compte de la diversité des origines sociales ou ethniques.
Et pour finir trois citations qui invitent à la réflexion :
« Le blairisme est un état d’esprit qui consiste à assumer le préalable de la refondation idéologique. Tony Blair ne s’est pas présenté au départ comme un pragmatique qui fait de la gestion. Il a pris très au sérieux la question idéologique.(L. Baumel, responsable des études au PS. Libération. 20/06/2007) (7)
- « Le PS aujourd’hui représente la peur : peur du monde extérieur, des Etats-Unis de la mondialisation (8) des sciences, des délocalisations... Or la gauche doit être portée par des gens d’espoir (Mac Shane, député labour de Rotherham. RU).
« C’est faire fausse route que d’ériger l’idée sociale-démocrate en alpha et oméga d’une refondation. La sociale-démocratie, il ne faut pas l’oublier, se présente aujourd’hui en Europe comme la trace résiduelle d’une histoire glorieuse mais achevée. La sociale-démocratie était une idée neuve dans les années 60, elle ne l’est plus aujourd’hui. A l’époque, elle constituait la bonne réponse organisée à un moment précis du capitalisme indutriel, qui nécessitait la mise en place de grandes institutions de protection collective, et où patronat et syndicats étaient en mesure de conclure des compromis globaux sur les liens du capital et du travail. Le capitalisme aujourd’hui pose d’autres questions et appelle d’autres moyens. Nous sommes passés d’un « capitalisme de la généralité » à un « capitalisme de la singularité » qui est en train de restucturer sur un mode inédit les sociétes contemporaines. Il n’y aura pas de refondation pensable du socialisme si on ne part pas de là (Pierre Rosanvallon) (9).
Espérons que les futurs forums thématiques organisés par le PS, notamment celui sur la mondialisation et le congrès de 2008 apporteront des réponses plus convaincantes que celles fournies actuellement par le PS...
(1) La Société des socialistes. F. Sawicki et R. Lefèbvre. Ed. du croquant. 2006.
(2) Histoires des droites en France. J-F Sirinelli. Tel Gallimard. 3 vol. (politiques, cultures,
sensbiltlités)
(3) Economiquement incorrect. E. Le Boucher. Grasset. 2006
(4) Festivus Festivus. Conversations avec E. Lévy. P. Murray. Fayard. 2005
(5) Le Président a promis... une France qui change. J. Viard. Ed. Du Seuil. 2007
(6) T. Blair, l’iconoclaste. Un modèle à suivre ? J-M. Four. Ed. Lignes de Repères. 2007
(7) Fragment d’un discours réformiste. L Baumel. Ed. De L’Aube. 2006
(8) Les Aventures d’un tee-shirt dans l’économie globalisée. P. Rivoli. Ed. Fayard. 2007
(9) La Contre-Démocratie : la politique à l’âge des défiances. Pierre Rosanvallon. La république des idées. Défiances. Le Seuil. 2007
# Sortir du pessimime social. Essai sur l’identité de la gauche. G. Grunberg et Z. Laïdi. Hachette littérature. (Télos. Agence intellectuelle).
# La Flamme et la Cendre. Dominique Srauss-Kahn. Pluriel. Hachette littérature.2003
# Vies ordinaires, vies précaires. G. Le Blanc. Le Seuil. 2007
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