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Accueil du site > Tribune Libre > Le peuple de France trahi par ses élites !

Le peuple de France trahi par ses élites !

Le projet de loi FIORASO ou comment marginaliser le français dans les universités françaises.

« Si nous n’autorisons pas les cours en anglais, nous n’attirerons pas les étudiants de pays émergents comme la Corée du Sud et l’Inde. Et nous nous retrouverons à cinq à discuter de Proust autour d’une table. » (Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche)

Aux arguments absurdes de cette larve rampante qui s’aplatit outrageusement devant les tenants du « tout anglais », j’aimerais répondre ceci :

Le français est une langue internationale et les étudiants désireux d’étudier en France le font précisément pour découvrir la culture française, dont la langue est l’un de ses plus nobles attributs. Je vous le dis donc sans ambages Geneviève, je suis convaincu que discuter d’un illustre auteur français à cinq autour d’une table, vous ferait certainement le plus grand bien.

Il est essentiel que les Québécois et les Français expatriés prennent conscience que la loi Fioraso représente un génocide culturel programmé. Depuis quand vendre son âme au diable est considéré comme un signe d’ouverture ? Mais dans quel monde vivons-nous ? Car enfin, il est question ici de la langue de Balzac, de Montesquieu, de Diderot ou de Voltaire ! Face à ce suicide culturel, nous ne pouvons qu’admettre que l’actuel gouvernement ne défend pas les intérêts des Français. Le président Hollande et son gouvernement chercheraient la ruine de la France qu’ils ne s’y prendraient pas autrement. Et si la France s’effondre, je crains que le Québec se sente bien seul demain face à son vorace et impitoyable voisin. La résistance face à cette agression est un droit naturel, inaliénable et sacré de l'Homme. Si nous ne réagissons pas maintenant, alors le peuple de France va probablement progressivement disparaître.

Et je vous le demande sans détours chers cousins Québécois, chers compatriotes expatriés, que serait le monde sans ce petit coq effronté et parfois moqueur, qui tous les matins monte sur son tas de fumier, pour annoncer aux peuples opprimés que le soleil se lève ?


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23 réactions à cet article    


  • Daniel Roux Daniel Roux 25 mai 2013 10:10

    L’anglais, comme le fut le latin au moyen âge puis le français pendant les siècles des lumières, est la langue internationale qu’il faut connaître si l’on veut faire partie de l’élite.

    La langue de la culture dominante s’est toujours imposé aux élites, volontiers collaboratrices, dont le ralliement au plus fort est un réflexe de survie et une source d’enrichissement.

    Historiquement, il s’en est fallu de très peu que cela soit le français, mais cela ne s’est pas fait. L’histoire n’étant pas figée, il est possible que dans un siècle ou deux, le chinois s’impose.

    Il serait ridicule de se crisper sur la relégation de notre langue à un rang subalterne.

    Le problème est que cette langue est très difficile à apprendre et à maîtriser. L’anglais ne se parle pas comme il s’écrit. Ce n’est pas un hasard si il y a plus de dyslexique dans les pays anglo saxon, qu’en Italie où l’on parle comme on écrit.

    Si vos carrières universitaires et professionnelles dépendent de votre niveau d’anglais, vous devrez sacrifier un temps précieux pour progresser aux dépens d’autres activités.

    Je parle ici en connaisseur car cela fait 40 ans que j’essaie de l’apprendre et mon niveau doit être celui d’un élève de 5ème. Par comparaison, en une année d’apprentissage de l’italien, j’ai acquis un niveau honorable.

    Les autres avantages d’apprendre l’anglais sont de pouvoir communiquer plus facilement lors des déplacements à l’étranger, l’accès à une vaste culture ainsi qu’à une grande quantité d’informations non traduites en français.

    Encourager et faciliter l’apprentissage de cette langue est donc un devoir du ministère de l’éducation nationale d’autant que le niveau d’anglais des étudiants est déjà un critère de sélection dans de nombreuses filières.

    L’un des inconvénients est qu’en permettant que certains cours stratégiques soient dispensés en anglais, les réfractaires naturels à l’apprentissage de cette langue pour des raisons indépendantes de leur volonté , comme moi, soient exclus de certaines filières ou bloqués dans leur parcours universitaires et professionnels.

    Il serait bien d’éviter qu’une langue étrangère soit un motif d’exclusion de français dans leur propre pays.


    • gegemalaga 25 mai 2013 10:49

      juste un petit conseil : sortez du circuit d’enseignement français , si vous voulez apprendre l’anglais :


      essayez de trouver un institut americain , ou partez en Grande Bretagne...

      et , prenez consience que ce n’est pas si difficile :

      l’anglais , dejà , tous les anglais le parle , meme les + débiles ... .

    • Stof Stof 25 mai 2013 10:20

      Tout ça est bien joli mais j’aimerais poser une petite question naïve : pourquoi voudrait on absolument attirer les étudiants étrangers ?

      Les universités américaines qui le font leur font payer des droits d’inscription assez élevés il me semble. Donc je comprend le business.
      En France, il me semble que la plus grande partie est payée par mes impôts. Or déjà que je n’y ai pas eu accès pour cause de concours drastiques, il faudrait maintenant que je paye les études des autres pour qu’il me prennent mon job ?
      Déjà qu’on finance pas mal d’études à des français qui vont enrichir des compagnies étrangères. Je trouve qu’on devrait plutôt attirer des entreprises et laisser les autres pays former nos futurs employés.

      • vesjem vesjem 26 mai 2013 19:44

        @ stoff
         tu es plein de bon sens


      • gegemalaga 25 mai 2013 10:52

        débile ... !



          • Scual 25 mai 2013 12:32

            Je ne comprendrais comment on peut appeler ces gens là des « élites »...

            Non ce qu’il faudrait c’est justement que ce soit nos élites qui gouvernent plutôt.


            • le_wankh_du_pnume 25 mai 2013 12:40


              « Lors que le patois vernaculaire benêt ne pourra plus « tout dire », il sera « virtuellement mort », et la culture benête avec. Première étape, que les cours des universités benêtes soient en langue impériale, ce qui permettra aux étudiants étrangers de bénéficier des impôts des benêts, sans avoir à connaitre la signification de leurs borborygmes simiesques. »

              Gauleiter à la colonisation impériale du benêt

              « C’en est fini de la terminologie vacances de Noël et de Pâques dans la province espagnole des Asturies, rapporte le journal La Razon. Les écoles devront dorénavant parler de « vacances d’hiver » et de « vacances du deuxième trimestre » »

              Extrait ’Le Grand Remplacement du benêt’ Ed. Coloniales

              http://www.larazon.es/detalle_normal/noticias/2327969/sociedad+educacion/asturi-jborra-la-navidad-y-la-semana-santa-de#.UZ4_qdI9-Sq


              • 23101925 23101925 25 mai 2013 12:42
                La France a été évacuée il y a 250 ans par une révolution fomentée par l’ennemi extérieur héréditaire.

                Plutôt que de proposer stupidement de l’Anglais, elle ferait mieux d’offrir au monde des cours de contre-révolution. 

                Elle est, avec la Russie, la mieux placée et la mieux dotée pour ce faire. La demande ne fera pas défaut.

                • paul 25 mai 2013 12:50

                  Sur la réflexion de Mme Fioraso « nous nous retrouverons à cinq à discuter de Proust autour d’une table » :
                  C’est la honte, elle rejoint l’inculte Sarko qui se moquait qu’une « guichetière » puisse connaitre la princesse de Clèves .

                  Réflexions symboliques qui montrent la conception utilitariste de la culture ,au sens large : apprendre servirait uniquement à être disponible sur le marché du travail, mais pas du tout à la formation de l’esprit critique, à l’ouverture à d’autres cultures .

                  Si la qualité de l’enseignement supérieur peut attirer des étudiants étrangers, il est pour le moins curieux que cet enseignement soit déconnecté de son contexte culturel et donc de sa langue .


                  • joelim joelim 25 mai 2013 13:36

                    Hier ou avant-hier soir à regarder Arte on voyait une pseudo-discussion falsifiée sur le sujet. En effet les soi-disant experts ont présenté la loi comme s’il s’agissait de permettre de faire certains cours en anglais (ou autre). Et de conclure que ce serait idiot de ne pas le faire. Qui peut ne pas être d’accord ?


                    La vérité est tout autre : il s’agit d’autoriser des cursus entièrement (le mot est important) en anglais. On a donc assisté à un enfumage en règle, comme d’habitude sur le service public audiovisuel et anti-démocratique, dès lors qu’il s’agit de problèmes importants.
                     smiley 

                    • escoe 25 mai 2013 19:00

                      Hier ou avant-hier soir à regarder Arte on voyait une pseudo-discussion falsifiée sur le sujet.


                      Eric Fassin a toutefois remis les choses en perspective en expliquant que cette question de l’anglais n’était qu’une infime partie d’une loi sur les université qui reprend intégralement le projet de Pecresse et Sarkozy. Le changement c’est pour dans longtemps smiley

                    • chmoll chmoll 25 mai 2013 17:01

                      leçon N° 1 : élites français (es) →scammers


                      • Macaque 25 mai 2013 19:14

                        Il faudra quand même m’expliquer en quoi autoriser des cours en anglais va faire disparaître le français.
                        Moi j’ai l’impression que ça pourrait faire venir des étudiants étrangers qui sinon ne seraient pas venus en France. Et qu’une fois en France, même s’ils font leur étude en anglais, ces étrangers apprendront quand même un peu la langue française et notre culture.
                        Et si ces étrangers ont pu venir étudier en France, c’est pour beaucoup des personnes qui occuperont des places importantes quand ils retourneront dans leur pays.
                        C’est donc des personnes qui permettront de développer des relations, ramener des contrats et donc du travail en France.
                        Et puis dans l’autre sens, plus les français parleront anglais, plus ils pourront avoir de relations avec les pays étrangers, plus ils pourront voyager et plus ils pourront faire rayonner notre culture et notre langue.

                        Il y a de plus en plus de métier ou ne pas parler l’anglais est un vrai handicap. Bien sûr que je ce serais mieux pour nous si c’était le français mais c’est comme cela, l’anglais est devenu la langue principale des échanges internationaux et de l’informatique.


                        • Thierry SALADIN Thierry SALADIN 25 mai 2013 21:11

                          @ Macaque,

                          (...)Il faudra quand même m’expliquer en quoi autoriser des cours en anglais va faire disparaître le français.(...)
                          Le philosophe Michel Serres l’a très bien expliqué : une langue qui ne peut tout dire est quasiment une langue morte.
                          Je ne vais pas plus loin dans l’explication, pour l’instant.

                          (...)Moi j’ai l’impression que ça pourrait faire venir des étudiants étrangers qui sinon ne seraient pas venus en France. Et qu’une fois en France, même s’ils font leur étude en anglais, ces étrangers apprendront quand même un peu la langue française et notre culture.(...)

                          Je veux bien vous accorder que vous êtes sincère, mais pardonnez-moi, votre impression relève de l’angélisme.
                          Raisonnons sur le long terme, si vous voulez bien.
                          Prenons un étudiant lambda venu d’Extrême-Orient pour suivre ses études en France. Les cours sont en anglais. Tout ce qu’il va apprendre sera donc dans cette langue. Quand il rentrera dans son pays, qu’il enseigne à son tour ou qu’il fasse de la recherche, il ne pourra que prolonger sa carrière en anglais puisque c’est dans cette langue qu’il aura été formé. Il pensera donc dans cette langue.
                          « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement
                          et mes mots pour le dire arrivent aisément. »
                          Comme a écrit Boileau.
                          Cet étudiant concevra tout en anglais et les mots pour le dire seront de l’anglais.
                          Maintenant qu’arrivera-t-il à la langue française ?
                          Comme les cours seront dispensés en France en anglais petit à petit la terminologie sera codée dans cette langue exclusivement. Certains concepts ne pourront donc plus être envisagés ni se dire en français. C’est-à-dire qu’un raisonnement français sera exposé avec tout à coup une formule de mots, en anglais, puisque l’orateur n’aura pas le recours à l’équivalent français qui n’existera pas. C’est ce qu’on appelle une perte de domaines. Avec le temps, le français ne pourra plus tout dire, et ne sera toujours avec le temps plus gère enseigné dans les universités. encore une fois, il faut envisager le long terme. C’est ce que Michel Serres a tenté de démontrer. Tout cela se fera avec le temps, décennies après décennies, et inexorablement.
                          Quant à la découverte de la culture française si les universités enseignent en anglais, s’il vous plaît, restons sérieux. 

                          (...) l’anglais est devenu la langue principale des échanges internationaux et de l’informatique.(...)

                          Non, tout cela ne relève pas du hasard, mais d’une volonté anglo-américaine à la suite de le Seconde Guerre mondiale d’imposer l’anglais. S’il vous faut des preuves, en voici une, au hasard :

                          « Il y va de l’intérêt économique des États-Unis de veiller à ce que, si le monde adopte une langue commune, ce soit l’anglais ; que s’il s’oriente vers des normes communes, en matière de télécommunications, de sécurité et de qualité, ces normes soient américaines ; que si ces différentes parties sont reliées par la télévision, la radio et la musique, les programmes soient américains ; et si s’élaborent des valeurs communes, ce soient des valeurs dans lesquelles les Américains se reconnaissent »

                           David Rothkopf.

                           (In Praise of Cultural Imperialism), cité par le Monde diplomatique, août 1998)

                          @ l’auteur,

                          Bravo pour l’article.






                        • Macaque 25 mai 2013 23:46
                          (...) l’anglais est devenu la langue principale des échanges internationaux et de l’informatique.(...)
                          Non, tout cela ne relève pas du hasard, mais d’une volonté anglo-américaine à la suite de le Seconde Guerre mondiale d’imposer l’anglais. S’il vous faut des preuves, en voici une, au hasard
                          Je n’ai jamais dit que cela relevait du hasard, je l’ai juste énoncé comme un fait.
                          Que voulez-vous faire contre ?
                          Il y a trop de langues différentes pour que toutes le mondes puissent se comprendre sans avoir une langue commune.
                          Si un pays refuse d’utiliser une autre langue que la sienne et que tous les autres pays se mettent à parler une langue commune qui est différente, ce pays s’exclue simplement des relations internationales.

                          Quant à la découverte de la culture française si les universités enseignent en anglais, s’il vous plaît, restons sérieux.
                          Désolé pour moi la culture français c’est beaucoup plus qu’une langue. Je préfère qu’un étranger découvre et comprenne notre culture sans maîtriser parfaitement notre langue plutôt qu’il maîtrise notre langue sans rien comprendre à notre culture.
                          Et puis les étudiants étrangers seront aux milieux de français et même s’il y en a sûrement un certains nombres qui resteront un maximum entre étrangers, la plus grande partie aura des relations avec les étudiants français, ira faire ces courses, ira faire du sport... avec des gens qui parlent français.

                          [citation]

                          Comme les cours seront dispensés en France en anglais petit à petit la terminologie sera codée dans cette langue exclusivement.[/citation]
                          Ce n’est pas parce que des cursus pourront être proposés en anglais que tous les cours en France se feront en anglais. Ce n’est pas parce qu’un français maîtrise l’anglais qu’il cesse d’utiliser sa langue maternelle pour communiquer avec un autre Français. En revanche si un chercheur ne maîtrise pas l’anglais alors il va de plus en plus être incapable d’échanger avec la recherche mondiale.


                          votre impression relève de l’angélisme.
                          Je pense que la votre en relève au moins autant. Sous prétexte de craindre que le monde entier ne parle plus qu’anglais (ou une langue unique en tout cas), vous semblez vouloir nous enfermer dans une autarcie.
                          Pour ma part je pense qu’une langue commune parlez partout dans le monde est souhaitable.
                          Les peuples se comprendront toujours mieux s’ils peuvent communiquez.

                          Le Français restera notre langue officielle pendant longtemps encore. Mais peut-être avez vous raison. Peut être qu’elle finira par être de moins en moins utilisé, voir par devenir une langue morte dans 5 ou 6 siècles. Est-ce que ce sera si dramatique ?
                          Nous avons beaucoup plus à perdre que notre langue.
                          Ce qui serait dramatique c’est que nos enfants ce retrouve dans un pays isolé incapable de communiquez avec les autres.
                          Si nous refusons de parlez d’autre langue que la nôtre production et

                          nos idées ne quitteront plus notre pays, et nous serons incapable de participez à la recherche mondiale.

                          Le danger dans ce que vous expliquez sur la perte de « pertes de domaines », ce n’est pas tant que le Français ne puisse plus tout dire, c’est que les français ne le puissent plus. Et c’est je pense ce qui arrivera s’ils refusent d’apprendre la langue dans laquelle ces nouveaux domaines sont exprimés.


                        • fredleborgne fredleborgne 25 mai 2013 19:37

                          Comme à chaque fois qu’on trahit le français pour l’anglais, une petite promo pour mes écrits que j’espère vous me pardonnerez

                          « Fuck ! »

                          http://www.atramenta.net/lire/fuck/11342


                          • emphyrio 25 mai 2013 20:59

                            Une pétition circule contre la loi Fioraso. Près de 11000 signataires à ce jour
                            http://www.petitions24.net/contre_la_loi_esr_fioraso_parce_que_pour_la_lang ue_francaise


                            • Ruut Ruut 25 mai 2013 22:15

                              Pourquoi choisir la langue qui as le plus de quiproquos.

                              L’anglais est une langue contextuelle qui est une source immense de confusion dans l’apprentissage.

                              Il faut avouer que les délocalisations massives ont fait perdre a la France la compétition technologique.


                              • Domino 26 mai 2013 08:37

                                J’ai passé un mois à Cuba tout récemment - bien que je maîtrise mieux l’anglais que l’espagnol, si un malotru me prenant pour une touriste m’adressait la parole en ricain, je répondais avec un large sourire « Io no hablo americano », comme dans la chanson.


                                • vesjem vesjem 26 mai 2013 20:10

                                  pour information :
                                  j’ai écouté un spécialiste des langues (pas hagège , un autre qui m’excusera de n’avoir pas retenu son nom) , interrogé par un journaliste minable qui l’interrompait à tous moments , expliquer que la difficulté pour un français d’apprendre l’anglais est une question de « bande passante » ; en effet , en français , les consonnes (fréquences hautes) bien prononcées sont fréquentes dans la conversation , alors qu’en anglais les consonnes sont peu prononcées et peu accentuées ; l’ « étudiant » français entend donc une bouillie non ponctuée de consonnes et insuffisamment prononcées .
                                  les voyelles sont des fréquences basses ;
                                  ceci est sérieux
                                  maintenant , pour parfaire votre anglais en bouillibavant , il vous suffit juste d’une patate brulante , pas trop grosse.


                                  • Thierry SALADIN Thierry SALADIN 27 mai 2013 14:01

                                    @ vesjem,

                                    Ce que vous rapportez est parfaitement exact. Exact, mais méconnu, d’où l’ânerie classique affirmée et répétée comme quoi les Français seraient nuls en langue étrangères. 
                                    La véritable raison de la faiblesse que nous-autres avons en langues étrangères réside dans le fait que chaque langue possède une bande passante propre, avec des fréquences dites dominantes. Or la bande passante des fréquences dominantes du français est très étroite. C’est comme ça.
                                    Tout ce qui est extérieur aux fréquences dominantes de la langue maternelle est donc mal ou pas entendu, d’où la difficulté à reproduire les sons en question.
                                     À titre d’exemple :
                                    GB : 2000-12000Hz
                                    F : 125-250Hz et 1000-2000Hz
                                    Ru : 125-8000Hz
                                    Nl : 125-4000Hz
                                    D : 125-3000Hz
                                    Nous ne sommes donc pas égaux pour apprendre des langues étrangères.

                                  • vesjem vesjem 12 juin 2013 23:53

                                    merci thierry de ces précisions

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