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Le rapport Dette Publique / Produit Intérieur Brut est un indicateur qui met les citoyens Européens à mal pourquoi ?

L'indicateur DP/PIB est utilisé par la comission Européenne pour tuer la croissance et paupériser les citoyens Européens alors qu'il eu pu être le meilleur garant de leurs bien être.

Le rapport Dette Publique / Produit Intérieur Brut est un indicateur qui met les citoyens Européens à mal pourquoi ?

Parce que pour le diminuer il n’y a que deux possibilités exclusives c’est-à-dire :

Plan 1. Soit on agit sur le numérateur (DP) en le diminuant, c’est-à-dire agir sur les paramètres tel diminution des salaires, augmentation des taxes accises, TVA, diminution des droits sociaux et solidarité mutuelle, allongement des délais de mise à la retraite en imposant des programmes d’austérités sévères et toujours dommageable pour les citoyens non rentier.

Plan 2. Soit on agit sur le dénominateur (PIB) en l’augmentant et pour ce faire agir sur les paramètres relatifs à l’augmentation de la consommation, la production, les exportations en consentant des plans d’investissements dynamique qui se doivent d’être financés.

Donc normalement en appliquant les recettes du plan (1), ce que la commission Européenne a décidé d’imposer aux états membres par le traité de Lisbonne en 2008, le ratio devrait diminuer … mais que constate-t-on depuis la sortie de € ?

Une augmentation soutenue dans tous les pays depuis la crise de 2008. Il y a donc un drainage évident des richesses nationales vers le système financier et ses actionnaires. Avec pour conséquence un appauvrissement général des citoyens à l’exclusion des rentiers et fraudeurs fiscaux.

Donc il est clair que cette recette ne fonctionne pas et qu’une autre logique doit être testée c’est-à-dire l’augmentation du PIB (plan 2) et c’est la voie que les Italiens ont choisie. On comprend mieux dans ce contexte les réticences de la troïka de la commission Européenne qui ne veut en aucun cas être désavouée car cela, si la formule Italienne réussit, montrerait aux yeux de tous l’imposture des actions de la commission Européenne et BCE depuis 10 ans.

Devant de telles évidences il serait légitime de se demander :

Pourquoi avoir choisi la voie de l’austérité alors que de toute évidence elle ne fonctionne pas, à qui cela profite-t-il ?

Pourquoi la dette continue-t-elle à augmenter et donc le remboursement des intérêts aussi, à qui cela profite-t-il ?

Quel l’intérêt de précariser et paupériser une partie de plus en plus grande de la population, à qui cela profite-t-il ?

Pourquoi ne pas considérer l’ensemble des dettes du pays (Dette publique +dette privée+dette entreprise) plutôt que seulement la dette publique ?

Pourquoi maintenir une inflation basse alors qu’il serait facile de diminuer les charges de la dette et créer de la croissance en laissant l’inflation augmenter raisonnablement, à qui le fait de contenir l'inflation à un taux proche de zéro profite-t-il ?

….Rappel .... en période d’inflation, la demande est supérieur à l’offre, il faut donc produire plus pour satisfaire la demande et donc relancer l’économie, les investissements, l’emploi, les salaires augmentent également puisque pénurie de talents, donc plus de consommation potentielle, plus de profit pour les entreprises….. Donc un cercle vertueux qui est compatible avec le plan 2… qui a intérêt à éviter ce scénario ?


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13 réactions à cet article    


  • Francis, agnotologue JL 27 octobre 2018 17:40
    Plus important que le rapport « dette / PIB »
    est le taux « dettes envers des créanciers nationaux / PIB »
     
     Et ça, l’UE et donc les politiciens « conformes » n’en parleront jamais, of course, puisque l’UE est une machine à nier les nationalismes.
     
     Le Japon et dans une moindre mesure l’Italie font beaucoup mieux que la France :
     
    la dette italienne est aux mains des Italiens eux-mêmes à hauteur de 68% : ils ne sont endettés envers des étrangers que pour 32 % de leur endettement total.
     
    A l’inverse, la dette française est détenue par 64% de non résidents en France ! Deux fois moins bien donc, que l’Italie.
     
     Quant au Japonais leur dette est excellente, merci pour eux ! Lire Bonne dette mauvaise dette

    • Odin Odin 27 octobre 2018 19:27

      @ l’auteur

      Article intéressant, merci

      « Je crois que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés qu’une armée debout. Celui qui contrôle l’argent de la nation contrôle la nation. » Thomas Jefferson (troisième président des Etats-Unis

      « Donnez moi le contrôle sur la monnaie d’une nation, et je n’aurai pas à me soucier de ceux qui font ses lois. » Mayer Amshel Rothschild (1743-1812)

      La loi du 03/01/1973 Pompidou/Giscard dite loi Rothschild est à la base de la dette publique de notre pays 2.299,8 milliards ( 99 % du PIB). Le montant de la dette publique est aussi élevé que toutes les richesses produites par la France en un an

      Le paiement des intérêts de la dette représente ainsi aujourd’hui le quatrième poste de dépenses de l’État. ( 42 milliard en 2017). Aujourd’hui les taux sont au plus bas mais ils ne le resteront éternellement. Gouverner c’est prévoir dit-on, en fonction des chiffres depuis 1973 on constate que cette gouvernance va au profit d’une caste au détriment ce ceux qui créer la richesse du pays.

      https://postjorion.files.wordpress.com/2013/05/dette-1970-2012.png


      • Ecométa Ecométa 28 octobre 2018 10:57

        @Odin


        Je partage entièrement votre point de vue sur les instituions bancaires, ses manipulations, que je connais parfaitement car j’en viens, ou plus exactement, j’en suis revenu : notamment du capitalisme financier ou plus précisément du « financiarisme » qui nie l’économie au sens complexe du terme... ce que ne faisait pas le capitalisme qui avait malgré tout un lien avec le travail  !

        Mais il y a une chose, que tout le monde reprend en cœur, ceci, sans réellement réfléchir au sujet ; une seule chose qui m’ hérisse terriblement, l’économie serait créatrice de richesses : un système de création de richesses ! L’économie produit de l’argent, enfin du crédit qui crée de l’argent, enfin de la « monnaie virtuelle » facilement manipulable, qui permet d’établir les richesses financières simplement en agitant cette « monnaie virtuelle »à la nanoseconde près ; ce n’était pas aussi facile avec le sonnant et le trébuchant ? Ce qui permettait d’éviter ce genre de manipulation un tantinet excessives : non ? 

        C’est patent, l’économie détruit autant, voire bien plus de richesses qu’elle n’en produit, et à ce jeu là, dans peu de temps, si nous ne recyclons pas comme des malades :la planète n’y suffira pas !

        Mais qu’est-ce que l’économie ? Un système de création de richesses, là, ce serait exclusivement pour les riches ! Mais l’économie, étymologiquement « logique de la maison » et par extension « logique d’ensemble » est l’affaire de tous et non seulement des riches... encore que, bêtement, tout le monde à envi de devenir riche... ce qui est impossible !

        D’un point de vue purement doctrinal, capitaliste, et même,désormais financiariste ; on peut même évoquer un « sophisme » et un « cynisme » consistant à réduire un système complexe à un des éléments de seul « moyen » qui lui est utile et nécessaire : le capital poussé au capitalisme ; donc, doctrinalement, l’économie serait un système de création de « richesses » ! Belle affaire pour les affairistes de tout poil...mais un peu moins bonne pour ceux qui produisent réellement afin de satisfaire leurs besoins, nos besoins économiques de tout ordre.

        Par contre, il me semble, d’un point de vue « ontologique », même « déontologique », « éthique » et en terme d’ « altérité », tout simplement d’entendement, de bonne intelligence ; que l’économie, « logique d’ensemble », serait normalement un système de satisfaction des besoins, de tous les besoins individuels comme collectifs ! Bien sûr par des moyens à mettre en œuvre mais qui ne doivent en aucune façon être prédominants au but de satisfaction des besoins économiques.

        Quand ferons-nous réellement de l’économie ? A la Saint Glinglin ?

         

      • aimable 27 octobre 2018 20:02
        je ne sais pas si les Espagnoles doivent ce réjouir d’être au même niveau que la France .
        les taxes pour rembourser la dette sont faites pour appauvrir , mais surtout pour affaiblir la classe ouvrière et les retraités qui eux ont intérêt a consommer moins pour récompenser le gouvernement du traitement qu’il leur fait subir .
         franchement cela sert a quoi pour un pays d’être « vertueux  » si c’est pour aller au bout du compte vers ce résultat .

        • Durand Durand 27 octobre 2018 21:33



          L’autre recette qu’emploient les pays souverains – ce que nous ne sommes plus – c’est la dévaluation monétaire... 
          Le levier monétaire n’est pas une panacée économique mais intelligemment utilisé, c’est radical pour la compétitivité des entreprises. Si les Italiens avaient conservé la Lire, ils n’auraient peut-être pas pu se payer (à crédit...) autant de Mercedes, mais beaucoup d’Allemands et de Français pourraient rouler en FIAT bon marché, les zones industrielles italiennes ne seraient pas devenues les déserts lugubres qu’elles sont devenues et les Italiens auraient du travail et pourraient financer leurs retraites et leurs services publics... Idem pour la France si elle avait conservé sa souveraineté monétaire. 
          Les trente glorieuses doivent quasiment tout aux fortes dévaluations du Franc par Ch. de Gaulle sous les conseils de Jacques Rueff. Et jusqu’en 1972, le budget de la France était à l’équilibre...

           À visionner et revisionner pour bien comprendre ce qu’il se passe,... et ce qu’il va se passer...


          https://m.youtube.com/watch?v=xHW9GSuu2X4



          • Durand Durand 28 octobre 2018 15:38

            @Alcyon


            Oui,...et du coup, on importe aussi le chômage... 


          • Eric F Eric F 27 octobre 2018 23:14

            « Quel l’intérêt de précariser et paupériser une partie de plus en plus grande de la population ? » Il n’y a pas d’intérêt à paupériser, car les couts d’assistance sociale sont ça de moins que le capital aurait pu ponctionner, mais il s’agit simplement presser le citron sans se préoccuper des dégâts collatéraux. Aujourd’hui, ce sont les « seconds de cordée » qui se font pressurer de toutes part.


            • Ecométa Ecométa 28 octobre 2018 11:49

              @Eric F

              Les prestations sociales sont totalement déconnectées du capital, de la finance ; c’est l’impôt et les cotisations sociales qui financent la protection sociales !

              Il faut par ailleurs cesser d’opposer la « classe moyenne » à la « classe pauvre », car avec ce système totalement déconnecté du travail, inéluctablement, le bas de la classe moyenne va tomber dans la classe pauvre ; donc, classe pauvre et classe moyenne : même combat !

              Une légère taxe sur les opérations financières internationales ( un vraie taxe Tobin et pas une simple Taxe Financière), sur la masse des opérations, pourrait largement et logiquement, l’économie étant un « tout », satisfaire en termes de redistribution... mais la finance, le financiarisme, ne redistribue rien mais garde tout jalousement  ! Il y a là une exception économique, un « spécisme économique », un asservissement de l’économie à la finance plutôt flagrante.

              Pourquoi la finance ne participerait pas à la redistribution économique de la même façon que tous les autres éléments constitutifs de l’économie ? Il y a là, bien plus qu’une simple anomalie ; c’est une véritable injustice en termes d’économie : de logique d’ensemble ! Pourquoi les États ne prennent-ils pas une telle mesure : 0,10 % suffirait largement !

              Nous en sommes même arrivés à une véritable dictature économique de la finance qui fait la loi !

              « Donnez-moi le contrôle de la monnaie et je me passerai de ceux qui font les lois création de la monnaie et je me moquerai de ceux qui font les lois ! »

              Le fondateur de la dynastie Rothschild

            • Attila Attila 28 octobre 2018 23:34
              « Quel l’intérêt de précariser et paupériser une partie de plus en plus grande de la population, à qui cela profite-t-il ? »
              Réponse :
              "Il y a donc un drainage évident des richesses nationales vers le système financier et ses actionnaires. Avec pour conséquence un appauvrissement général des citoyens« 
              Vous répondez vous-même à la question. Vous auriez même pu précisez que détourner la richesse des peuples au profit de la minorité des plus riches est le résultat d’une doctrine qui s’appelle le néolibéralisme.
              Il ne faut pas prononcer le mot dans les merdias mais ici nous sommes sur Agoravox.
              .
              Quelques lectures pour les nouveaux arrivants :
               »La stratégie du choc" de Naomi Klein.
              .



              • babadjinew babadjinew 29 octobre 2018 14:31
                A force de rester dinosaures nous en oublions le réel !

                La virtualisation de l’economie est en soi une réelle avancée pour une caste bien précise. Utiliser le capital d’une partie de la planéte pour jouer aux différents casino de la finances, tout en truquants les dés (crise de 2008) histoire de générer des miiliards voir des trillons avec RIEN !

                Selectionner certain pays à faible couts de mains d’oeuvres, histoire d’en faire des atteliers du mondes, et surtout nourrir d’un peu de phantasmes les joueurs de casino avec des valeur style Aple, Amaone et consor supra évalué à 1 trillons, alors que les acitf immobiliers sont dérisoires....

                Cela permet de masquer la REALITE de la pénurie énergétique, d’imposer une décroissance à un ensemble toujours plus vaste de personnes, le tout en réalisant des profits jamais enregistré !

                Cessons donc de croire que ces élites du 0.1% sont stupides. Elles arrivent aujourd’hui à faire un pognon dingue tout en limitant la casse écologique ! La virtualisation étant largement plus rentable que la production et de surcroit bien plus écologique !

                Nous ne voulons pas d’une décroissance choisie (RU) nous avons donc droit à une décroissance IMPOSEE !!!!! Faut il vraiment que nous soyons couillon pour rendre la partie si facile à la caste du 0.1% qui en arrière plan achettent toute les terres qui seront les moins impacté par l’inévitable réchauffement !

                Wake Up !!!

                • HELIOS HELIOS 29 octobre 2018 15:58

                  ... j’ai bien lu ce court billet de l’auteur, j’ai bien lu les commentaires... chacun sa perception, mais je remarque que tous eludons une realité qui fait que nous en sommes là !

                  cette réalité elle est connue, dans tous systeme il y a un centre, et c’est le centre qui pilote et qui concentre pouvoir et richesse.

                  Regardons bien, quand le pole régional au temps des provinces concentrait la richesse produite par les campagnes.... quand ensuite la capitale concentrait la richesse du pays..... maintenant que l’Europe concentre en Allemagne a moins que ce ne soit le Luxembourg ou pire la BCE a Francfort, la richesse de pays de l’union s’y concentre ....

                  ... et comme pour tous les exemples c’est bien au detriment des « régions » -campagne, pays, etat que la richesse est pontionnée sans aucun retour puisque la dimention ultime, La Finance Mondiale, se concentre dans une monnaie virtuelle sur des comptes en reseau mondial.

                  Je n’oublie pas que cette finance mondiale, elle, est tres bien organisée parce qu’elle en a profité pour s’assoir(s’acheter) sur une richesse réelle (terres, brevets(pourquoi croyez vous qu’il y a tant de pouvoir pour les droits d’auteurs), ressources dont l’energie, la liste peut etre agrandie.

                  comment peut on s’en sortir ???

                  tres simplement, et certaines mesures dejà evoquée plus haut... comme le taxe sur les mouvements financiers qui finalement n’est qu’un aspect du retour a la decision LOCALE, plutot que globale quel qu’en soit le niveau.

                  J’ai depuis longtemps milité, mais cela ne semble pas avoir l’assentiment de tous... pour une forme juridique d’entreprise a vocation locale où les capitaux, les employés, les ressources et les ventes seraient limités geographiquement... car cela permettrait un enrichissement local echappant ainsi au grand drainage actuel.

                  Mais envisager cela veut dire redimensionner l’unité humaine et economique, comme decisionnelle et on voit tres vite que la seule mesure(dimension) efficace est la nation, tout a l’encontre des illusions des geants actuel. Même les etats unis n’y echappent pas avec pourtant des exemples frappant comme la Californie...

                  alors, moi, l’Euro me convient a condition qu’il soir une monnaie de reference fixe definitivement, la finance internationale non plus du moment qu’elle correspond a une plus value pour ceux qui y ont recours et non pas une finalité predatrice ..

                  Retirons simplement le pouvoir a ceux qui ne le méritent pas, ce n’est en aucun cas un systeme social, culturel... humain qui convient car il est dénaturé. Autant la monnaie est incontournable, autant les gestionnaires de cette représentation de valeur doivent en etre eloignés.

                  Quand a la dette ? quelle dette ? vous souvenez vous de l’histoire de l’allemand qui arrive dans le petit village où tout les habitants ont une dette entre eux ?


                  • Alain_pat777 29 octobre 2018 18:57

                    Un pays emprunte dans des monnaies étrangères (dénomination de la dette)afin de payer ses importations.A cette cette fin le pays débiteur émet des obligations d’Etat qui sont des titres de dettes que les banques du pays créditeur achètent dans leur monnaie nationale.Le Pays emprunteur devra rembourser sa dette avec sa monnaie locale en contre valeur de la monnaie du pays dans lequel les obligations ont été achetées.Seule la dette extérieure compte !.En effet,les créanciers intérieurs ,banques ,individus,sont payés en monnaie locale par l ’Etat qui peut émettre autant de billets qu’il souhaite envers ses propres citoyens !!C est différent avec les étrangers puisque le pays débiteur ne peut pas imprimer les monnaies étrangéres.


                    • Alain_pat777 29 octobre 2018 19:16

                      Un pays emprunte dans des monnaies étrangères (dénomination de la dette)afin de payer ses importations.A cette fin le pays débiteur émet des obligations d’Etat qui sont des titres de dettes que les banques du pays créditeur achètent dans leur monnaie nationale.Le Pays emprunteur devra rembourser sa dette avec sa monnaie locale en contre valeur de la monnaie du pays dans lequel les obligations ont été achetées.Seule la dette extérieure compte.En effet,les créanciers intérieurs ,banques ,individus,sont payés en monnaie locale par l ’Etat qui peut émettre autant de billets qu’il souhaite envers ses propres citoyens !!C est différent avec les étrangers puisque le pays débiteur ne peut pas imprimer les monnaies étrangéres.

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