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Accueil du site > Tribune Libre > Le retour à la monarchie : une voie vers la démocratie et l’unité (...)

Le retour à la monarchie : une voie vers la démocratie et l’unité pour l’Iran ?

Depuis la chute du shah Mohammad Reza Pahlavi, en 1979, le régime islamique des ayatollahs, malgré les promesses d'une société plus juste et plus libre lors de son arrivée au pouvoir, a instauré une théocratie obscurantiste qui bafoue les droits de l'homme et les libertés individuelles. Aujourd'hui, alors que le pays est secoué par des manifestations répétées, une question taraude les Iraniens : quel avenir pour leur nation ? Certains voient en Reza Pahlavi, fils du dernier shah et héritier au trône d'Iran, un potentiel sauveur, une lueur d’espoir dans l’obscurité.

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Un long héritage monarchique

Berceau de civilisations millénaires, l'Iran a longtemps été gouverné par des rois ou des empereurs. Sous la dynastie Pahlavi qui a régné pendant 54 ans, le pays a connu une profonde mutation. Modernisation économique, réforme du système éducatif et ouverture sociale ont caractérisé ce règne. Si le dernier shah, Mohammad Reza Pahlavi, a certes consolidé son pouvoir de manière autoritaire, notamment avec l'aide de la très redoutée Savak, il a aussi posé les fondations d'un Iran beaucoup plus moderne, où les femmes avaient les mêmes droits que les hommes et où les minorités religieuses étaient respectées et protégées.

Le spectre d'un retour à l'autoritarisme souvent associé à la monarchie est balayé par Reza Pahlavi, âgé de 64 ans, qui vit actuellement en exil aux États-Unis. Loin de l'image d'un souverain absolu, l’héritier au trône iranien se positionne comme un défenseur des valeurs démocratiques. En proposant une monarchie constitutionnelle, il envisage un rôle symbolique pour le shah, laissant le pouvoir effectif aux institutions élues. Cette vision novatrice, qui concilie tradition et modernité, offre une alternative attrayante pour les très nombreux Iraniens en quête de stabilité et de démocratie.

Une alternative démocratique au régime islamique autoritaire

L'Iran est à un tournant de son histoire. Le régime religieux chiite confronté à une crise économique et sociale sans précédent, a totalement perdu la confiance de la population. Les soulèvements populaires récurrents témoignent d'un ras-le-bol généralisé face à la corruption, à la répression et à l'absence de perspectives. Dans ce contexte, l'idée d'un retour à la monarchie, synonyme de renouveau et de rupture, séduit de plus en plus d'Iraniens, en particulier les jeunes, qui aspirent à un avenir différent

Face à la polarisation politique iranienne, Reza Pahlavi a présenté un projet rassembleur. En appelant à un dialogue inclusif et en mettant en avant les valeurs communes, il aspire à réunir tous les Iraniens, hommes ef femmes à égalité, autour d'un projet de société partagé. Son discours, qui met en avant la nécessité de rétablir la fierté nationale, a trouvé un écho particulier auprès des jeunes générations.

De plus, Reza Pahlavi pourrait bien devenir un acteur clé dans la résolution du conflit israélo-palestinien. Il entretient de bonnes relations avec Israël et certains dirigeants de pays voisins et, contrairement au régime islamique iranien qui finance le Hamas et le Hezbollah, il n'est pas animé par des sentiments antisémites et anti-occidentaux exacerbés, loin s'en faut.

Le soutien international

Le soutien international à un changement de régime en Iran est complexe et marqué par des intérêts divergents. Si les monarchies du Golfe pourraient y voir une opportunité de renforcer leur influence régionale, les pays occidentaux, tout en soutenant les aspirations démocratiques du peuple iranien, pourraient être réticents à soutenir ouvertement un retour à la monarchie. Les préoccupations liées au programme nucléaire iranien, à la prolifération des armes de destruction massive et au soutien d'organisations terroristes pourraient tempérer leur enthousiasme.

La diaspora iranienne, souvent en première ligne de la critique du régime, constitue un atout majeur pour tout projet de changement politique en Iran. En mobilisant leurs réseaux, leurs compétences et leurs ressources financières, les Iraniens de l'étranger peuvent jouer un rôle déterminant dans la diffusion des idées, le soutien logistique et le financement des mouvements d'opposition. Le ralliement d'une partie de la diaspora autour de Reza Pahlavi témoigne de son potentiel à fédérer les forces vives de la nation et à renforcer sa légitimité sur la scène internationale.

Les nombreux défis à surmonter

La transition vers une monarchie en Iran s'annonce complexe et délicate. Le régime islamique, déjà bien rodé, ne cédera pas le pouvoir sans résister et sans faire couler le sang de ceux qui aspirent à un avenir meilleur. La société iranienne, marquée par plusieurs décennies de répression et d'obscurantisme religieux, devra se reconstruire et dépasser les clivages existants. La réussite d'une telle transition dépendra de la capacité des différents acteurs à trouver un compromis et à mettre en place des institutions démocratiques solides. Enfin, la communauté internationale jouera un rôle crucial en soutenant un processus de transition pacifique et en accompagnant le pays vers une nouvelle ère.

Le rétablissement d'une monarchie constitutionnelle pourrait revêtir une dimension symbolique forte, en incarnant l'unité nationale et la continuité historique de l'Iran. Cette institution pourrait jouer un rôle de rassembleur, en transcendant les clivages politiques et religieux qui divisent actuellement la société iranienne. En s'appuyant sur des valeurs partagées et sur un héritage culturel riche, la monarchie pourrait offrir une base solide pour construire un avenir démocratique et prospère pour tous les Iraniens.

L'histoire nous rappelle qu'en 1991, le retour au pouvoir du prince Norodom Sihanouk, figure historique du XXe siècle, et le rétablissement de la monarchie, en 1993, avait permis au Cambogde de retrouver la paix et l'unité nationale, après le terrible régime des Khmers rouges, entre 1975 et 1979, qui avait causé la mort de plus de 2 millions de personnes, et plusieurs décennies de guerre civile. 

 

"Je n'aurai pas de repos tant que l'Iran n'aura pas un gouvernement national, démocratique et élu par le peuple."

 

Reza Pahlavi


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56 réactions à cet article    


  • courel 18 novembre 11:45


    Vous avez autant de mémoire qu’un radis creux.

    Oubliée la SAVAK, la police politique du shah-persan  ?

    Oubliées les prisons bourrées à craquer d’opposants  ?

    Oubliées mutilations, tortures, assassinats et disparitions  ?

    Oublié que le shah-ton merdique que vous glorifiez ici, est parti se réfugier chez son oncle Sam, créateur et soutient inconditionnel des pires régimes de la planète ???

    ...


    • @courel

      Avant de me poser ces questions, vous devriez lire mon article...

      C’est vrai que le régime islamique des ayatollahs, c’est vraiment le bonheur absolu pour les Iraniens et les Iraniennes, hein ? 

      Comme vous n’avez pas lu mon article, je vous signale que j’ai mentionné l’exemple d’un pays où la monarchie a été restaurée, en 1993, et qui est une véritable réussite, il me semble.


    • La Bête du Gévaudan 18 novembre 15:02

      @courel

      soutient inconditionnel des pires régimes de la planète

      Les « pires régimes de la planète » c’est plutôt les régimes communistes et islamistes soutenus par les tiersmondistes... faudrait quand même garder le sens des proportions...

    • courel 18 novembre 15:16

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

      Je doute très fort, lisant, et subissant régulièrement votre propagande éhontée, que le sort des iraniens vous importe en quoi que ce soit, pas plus que les vingt kilomètres de cercueils d’enfants palestiniens sous les décombres.

      Ce qui est important, pour vous, c’est que Shah-ton merdeux revienne faire le jeu des génocidaires.


    • courel 18 novembre 15:20

      @La Bêbete du Gévaudan

      « c’est plutôt les régimes communistes et islamistes soutenus par les tiersmondistes »

      4e fois

      Pour faire bonne mesure et rester objectif, si c’est envisageable chez vous, parlez-nous donc, aussi, du capitalisme en général et en particulier du capitalisme américain :

      Grosso modo 300 guerres en moins de 300 ans d’existence...
      Combien de victimes civiles sachant que la doctrine anglo-saxonne est basée sur le tapis de bombes généralisé sur toute la population...

      Quelques mots, aussi, seraient les bienvenus sur les famines organisées,
      l’agent orange, les napalms, les bombes atomiques sur un Japon exsangue et vaincu, les couvertures variolées aux indiens, les bombes à l’uranium, les divers poisons, la torture organisée et légalisée...
      Un mot, un seul, car je crois que vous allez être à court de vocabulaire, sur tous ceux qui meurent de faim et de froid dans notre grand paradis occidental...

      Allez, chiche, on fait un bilan  ?

      ...


    • @courel

      Vos doutes ? Je m’en moque comme de l’an 40 !


    • @courel

      Bilan du communisme en 90 ans d’existence : 100 millions de morts. Game over !


    • courel 18 novembre 15:34

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

      "Bilan du communisme en 90 ans d’existence : 100 millions de morts

      "

      C’est en nouveaux francs ?


    • @courel

      Et ça vous amuse ? C’est consternant ! 


    • Gégène Gégène 18 novembre 12:10

      Certes, le régime iranien n’est pas folichon,

      mais évoquer le petit shah pour la démocratie,

      fallait oser, quand même  smiley


      • @Gégène

        Reza Pahlavi est très attaché à la démocratie et à la paix. Il n’est pas comptable des actes de son père, non ?

        Quant au régime islamique des ayatollahs, votre jugement me semble beaucoup trop clément. « Pas folichon », c’est tout ?

        Je vous invite à lire mon article dans son intégralité et de ne pas vous limiter à prendre connaissance uniquement du titre. Vous pourriez y trouver des informations intéressantes et, surtout, des critiques sur le régime de Mohammad Reza Pahlavi.


      • microf 18 novembre 12:21

        @Gégène

        Bien dit, il fallait vraiment oser.


      • @microf

        Et si vous lisiez l’article, au lieu de faire le perroquet ?


      • Gégène Gégène 18 novembre 12:39

        @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

        C’est vrai, le Shah précédent avait été « installé »
        par la démocratie nord-américaine,
        ce qui lui assurait une aura « démocratique », sans rire smiley


      • Gégène Gégène 18 novembre 12:41

        Sinon, j’apprends à lire, mais c’est pas facile !


      • @Gégène

        En réalité, il avait chassé son père du trône, en 1941, car celui-ci avait beaucoup trop de sympathie pour le régime nazi, ce qui ne plaisait vraiment pas du tout à Staline, Roosevelt et Churchill. 

        Personne n’a dit que Mohammad Reza Pahlavi était un démocrate et certainement pas moi !


      • microf 19 novembre 14:04

        @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

        Merci, rien que le titre de l´article m´a suffit, car je commence d´abord par lire le titre d´un article, ensuite les commentaires et ce n´est qu´á la fin que je lis l´article, dans le votre cas, mais je préfère être perroquet.


      • Com une outre 18 novembre 14:05

        Monarchie / Démocratie. Il n’y a pas là une contradiction flagrante ? Je croyais qu’il n’y avait que Frank Abed pour croire à ça, mais non, il y en a un deuxième.


        • @Com une outre

          Contrairement à Frank Abed, je ne suis pas du tout favorable à une monarchie absolue de droit divin et, de surcroît, catholique. 

          Il n’y a aucun contradiction monarchie/démocratie. Plusieurs pays européens sont des monarchies (Suède, Norvège, Danemark, Luxembourg, Pays-Bas, Belgique, Espagne, etc) et ce ne sont pas de régimes autoritaires, loin s’en faut !

          Dans les monarchies scandinaves, la vie politique est d’une extrême transparence : si un ministre achète un Mars avec sa carte bancaire professionnelle, même par inadvertance, et il est viré dans les heures qui suivent...


        • Com une outre 18 novembre 14:42

          @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
          Vos monarchie c’est du décor de théâtre qui coûte très cher au contribuable parfois.


        • Com une outre 18 novembre 14:43

          @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
          Sinon reprenez le sens des mots et vous verrez la contradiction flagrante.


        • @Com une outre

          Je connais l’étymologie du mot « monarchie ». Par contre, le sens des mots évolue au fil des siècles. Il ne reste pas figé !

          Dans les monarchies constitutionnelles, le roi règne mais ne gouverne pas. Il est le symbole de l’unité de son pays. Sans roi des Belges, la Belgique serait déjà en morceaux depuis bien longtemps. Sans le retour du roi Norodom Sihanouk, en 1993, le Cambodge serait encore en pleine guerre civile...

          N’oubliez pas que la majorité des régimes autoritaires sont des républiques, qu’elles soient « populaires », « démocratiques » ou « populaires et démocratiques »...


        • La Bête du Gévaudan 18 novembre 15:10

          @Com une outre

          Monarchie ou démocratie, laquelle est la mieux à même de maintenir les libertés ? Vaste débat.

          Nos démocraties bourgeoises ne me semblent pas si mauvaises malgré leurs défauts. Il faudrait même sans doute revenir aux sources du libéralisme, car l’étatisme est en train de tuer la liberté.

          Mais quant aux régimes supposer dépasser la démocratie bourgeoise, les démocraties communistes, elles ont été les pires dictatures qu’il se puisse imaginer.

          Pour paraphraser Tocqueville : « nous avions un despote, et nous avons aujourd’hui 68 millions de despotes ». L’état démocratique n’est en tous cas pas une sinécure, ah ah !


        • courel 18 novembre 15:31

          @La Bête du Gévaudan

          « l’étatisme est en train de tuer la liberté »

          Prétendre cela à l’heure du MERCOSUR , c’est désopilant.

          Au fait Pinochet, c’était un coco ?

          On fait une liste ?


        • @courel

          Vous m’avez totalement convaincu : la vie était tellement merveilleuse au « Kampuchéa démocratique » sous la bienveillante protection et l’amour de Saloth Sâr, alias Pol Pot ! 


        • Phil 18 novembre 19:49

          « Démocratie bourgeoise » est un oxymore, « bourgeocratie » semblerait plus adapté.


        • mursili mursili 18 novembre 15:20

          Enfin, la communauté internationale jouera un rôle crucial en soutenant un processus de transition pacifique et en accompagnant le pays vers une nouvelle ère.

          Quelle est donc cette « communauté internationale » qui va aider le peuple iranien à refaire une révolution pour se débarrasser du régime des mollahs ?

          Il n’est pas certain qu’une nouvelle révolution iranienne née du rejet croissant de la théocratie aurait pour résultat de réconcilier les Iraniens avec Israël et l’empire américain.

          Sans surprise c’est cet objectif qui semble être votre principal souci. 


          • Eric F Eric F 18 novembre 19:20

            @mursili
            Effectivement, la précédente tentative de ’’la communauté internationale’’ (en fait cela désigne l’occident) de remplacer un ’’despote’’ à ses yeux en soutenant un mouvement insurrectionnel ’’démocratique’’, ça a été de soutenir des jihadistes en Syrie pour renverser Assad. Ces ’’démocrates’’ ont créé l’Etat Islamique qu’il a fallu ensuite contribuer à élimioner. Belle réussite, assurément !

            PS : en fait il y avait bien des démocrates de salon en exil, mais sans troupes significatives, d’où la prise de contrôle de l’insurrection par les jihadistes financés par des sponsors du golfe notamment.


          • Boaz Boaz 18 novembre 16:17

            Les messages de Netanyahou au peuple iranien ont un effet extraordinaire sur lui. Israël est aujourd’hui le seul pays à lui parler directement en lui envoyant un message de soutien et d’espoir.
             

            La plupart des Iraniens sont proches des juifs et d’Israël, ils ont une grande histoire en commun.
            Ils souhaitent de tout cœur un renversement des mollahs avec l’aide d’Israël ou pas
            Dès le départ de ce régime, l’Iran signera un traité de paix avec Israël.

             

            L’Ayatollah Khameini serait dans le coma ou décédé... (à suivre).


            • @Boaz

              Vous avez raison. Sous le règne du shah, les musulmans et les juifs cohabitaient paisiblement. Il n’y avait pas d’antisémitisme. Les deux communautés ont des liens qui remonte jusqu’à l’Antiquité, plus exactement depuis le règne de Cyrus le Grand, fondateur de l’Empire perse.

              Quant à Khameini, j’espère qu’il ira rejoindre très bientôt Khomeini en enfer...


            • Correction : « Des liens qui remontent jusqu’à l’Antiquité ».


            • Eric F Eric F 18 novembre 19:24

              @Boaz
              ’’Israël est aujourd’hui le seul pays à lui [le peuple iranien] parler directement en lui envoyant un message de soutien et d’espoir’’.

              Il y avait jadis des échanges de missives, désormais les messages de soutien se font par échanges de missiles.


            • gnozd gnozd 18 novembre 17:04

              Faut quand même pas oublier qu’en 1979, la majorité des iraniens étaient pour l’Ayatollah Khomeini.

              Peut-être qu’à Téhéran les filles en ont ras le bol d’être bachées et les jeunes veulent s’éclater, mais dans les zones rurales à l’écart des grands axes, à mon avis, on doit être au moyen-âge, à tous points de vue...un peu comme l’Afghanistan à la même époque (contraste entre les bourges de Kaboul et le reste de la population).


              • @gnozd

                Il ne faut pas oublier non plus que le président américain Jimmy Carter, en 1979, avait décidé de soutenir la Révolution islamique qui avait fait tant de belles promesses... Finalement, il s’en mord les doigts !

                L’Iran sous Mohammad Reza Pahlavi, c’était pas le paradis mais plutôt le purgatoire. Depuis le régime islamique des ayatollahs, c’est l’enfer. Mieux vaut le purgatoire que l’enfer...


              • LeMerou 18 novembre 18:35

                @gnozd

                « contraste entre les bourges de Kaboul »
                Heu, il en reste, j’ai cru, mais ma mémoire me fait peut être défaut, que ce sont les premiers partis. Non ?

                Quant aux zones rurales, m’est avis qu’elles n’ont pas vraiment changées, 


              • Eric F Eric F 18 novembre 19:27

                @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
                Carter considérait en effet qu’un ayatollah, cela devait être un peu l’équivalent d’un prélat épiscopalien.


              • @Eric F

                Oui, c’est exact ! Lui aussi avait cru aux bobards de Khomeini, comme les Iraniens. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il n’a pas été réélu. 


              • gnozd gnozd 18 novembre 17:05

                En tout cas le rejeton, c’est le portrait craché du paternel.

                Ils sont au courant les Pahlavi, que le clonage est interdit ?!


                • @gnozd

                  C’est plutôt sympa. Le shah d’Iran pouvait ainsi être certain que l’impératrice Farah était fidèle...


                • LeMerou 18 novembre 18:32

                  Croire que le retour des ayatollahs allait donner une société plus juste et libre, est une pensée, qui normalement ne se trouve que dans des services spéciaux de psychiatrie. Les personnes ayant ce genre de bouffées délirantes, ne devraient pas se trouver dans la société.


                  • @LeMerou

                    En réalité, les ayatollahs n’avaient jamais été au pouvoir. Ils promettaient une société plus juste et plus libre que celle du shah d’Iran. Les Iraniens ont voulu essayer ce type de régime islamique, pensant naïvement qu’ils pourraient changer d’avis lors d’élections libres. 40 ans plus tard, ils sont toujours sous le joug d’un pouvoir obscurantiste où la charia réglemente totalement leur vie. Le plus triste et le plus scandaleux, c’est la situation des femmes... Sans oublier que l’Iran finance le terrorisme et veux absolument posséder l’arme nucléaire !


                  • AmonBra AmonBra 19 novembre 13:42

                    @LeMerou

                    J’ai « plussé » pour le rire, merci c’est si bon. . .


                  • Eric F Eric F 19 novembre 09:39

                    Il y a eu trop de décennies depuis la chute de la monarchie en Iran pour imaginer son rétablissement, plus guère de monde a connu cette époque, ce n’est pas comme le Cambodge, où Sihanouk n’avait jamais été loin très longtemps.

                    En Afghanistan aussi il avait été un moment question de rétablir le précédent monarque après le renversement des Talibans en 2002, il a participé à la transition mais a gardé un rôle effacé.


                    • @Eric F

                      J’ai été l’un des conseillers de feu S.M. le roi Norodom Sihanouk et j’ai participé au rétablissement de la monarchie au Cambodge, qui fut une réussite. Effectivement, en tant que père de l’indépendance, Sihanouk a toujours bénéficié du soutien et de l’affection de ses compatriotes, même auprès des plus jeunes.

                      J’ai eu le plaisir de rencontrer feu S.M. Mohammad Zaher Shah, le dernier roi d’Afghanistan, lorsqu’il était en exil à Rome. C’était un homme très cultivé qui m’inspirait beaucoup de sympathie et de respect. Effectivement, il avait été choisi pour monter à nouveau sur le trône mais il a refusé. Il jouissait d’une grande popularité en Afghanistan. Je pense que le sort de l’Afghanistan aurait certainement pu être différent avec le rétablissement d’une monarchie constitutionnelle, symbole d’unité.


                    • Tolzan Tolzan 19 novembre 11:10

                      Eh non, il n’y aura pas de retour de la monarchie en Iran, parce qu’elles représentent un passé révolu. C’est expliqué dans l’article 1 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen qui commence ainsi : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune. »


                      • @Tolzan

                        Depuis l’Iran est un territoire français ? La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 ne concerne que la France !


                      • Tolzan Tolzan 19 novembre 11:36

                        @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
                        sauf que le principe « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune. » est universel.... C’est dommage que cela vous échappe !


                      • @Tolzan

                        Non, cela ne concerne que la France. D’après vous, le régime islamique des ayatollahs respecte ce principe ? Vous pensez tous les pays du monde respectent ce principe, qui est loin d’être universel ?


                      • Eric F Eric F 19 novembre 14:10

                        @Tolzan
                        On peut quand même noter que la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen a été promulguée sous la monarchie lors de la première période de la Révolution, donc historiquement elle n’est pas incompatible.
                        Sur le haut de l’affiche officielle de l’époque, figure la mention ’’acceptés par le roi’’

                        Ce qui me parait par contre opposable, c’est qu’au bout de 50 ans d’interruption, le principe de continuité dynastique est devenu caduque.


                      • AmonBra AmonBra 19 novembre 14:06

                        @ Tolzan

                        Apparemment pour Giuseppe la déclaration universelle des droits de l’homme, cadre général de la charte de l’ONU, quand on soutient « le droit à l’existence » d’un état pratiquant l’apartheid et le génocide, ce genre de détail est secondaire, voire n’a aucune importance. . .


                        • Eric F Eric F 19 novembre 14:18

                          @AmonBra
                          Le droit à l’existence d’un état est une chose, le soutien à sa politique en est une autre.
                          Mais ça veut dire aussi que l’état palestinien doit être reconnu, sans justifier le refus de le reconnaitre par le fait de l’existence du Hamas.

                          Pour une fois Macron avait eu raison en rappelant que la création d’Israël relève d’une résolution de l’ONU, mais les deux états ayant été créés par cette même résolution, la légalité internationale des deux est indissociable.


                        • agent ananas agent ananas 19 novembre 16:09

                          Curieux cette recrudescence d’articles anti Iran ces derniers temps, comme si on voulait préparer l’opinion à une guerre avec l’Iran, les tentatives de révolutions colorées ayant fait pschitt ...

                          Et il se peut très bien ce vers quoi on se dirige. Trump est en train remplir sa prochaine équipe avec de nombreux faucons anti mollahs ...

                          Mais pas sur que ces bellicistes arrivent à leurs fins. Une attaque contre l’Iran provoquerait des représailles dévastatrices contre les installations pétrolières du moyen-orient (les monarchies du Golfe étant toujours alignées et alliées des US) créant ainsi une grave crise énergétique mondiale qui pourrait précipiter la fin du système de Bretton Woods et ainsi la chute de l’Empire américain.

                          Bref en somme une sorte de boomerang ...


                          • @agent ananas

                            J’étais l’un des conseillers de feu S.M. le roi Norodom Sihanouk du Cambodge, figure historique incontournable du XXe siècle, qui avait été renversé par un coup d’Etat organisé par la CIA, en 1970, et qui était très proche de Mao Zedong.

                            Je me moque complètement des Etats-Unis et j’ai toujours refusé d’y mettre les pieds. Et je n’apprécie pas du tout Donald Trump ! Mais sa légitimité ne peut pas être mise en doute. Il a été élu par la volonté populaire. C’est tout.

                            Le régime islamique des ayatollahs fait vivre le peuple iranien dans la terreur et l’obscurantisme depuis plus de 40 ans ! C’est donc un régime autoritaire que vous appréciez ? 


                          • agent ananas agent ananas 20 novembre 03:47

                            @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

                            Si vous avez été conseiller de Sihanouk alors vous devez être presque centenaire ...
                            Sinon je ne vois pas le rapport entre le Cambodge et l’Iran ... à moins de vous rappeler que le premier ministre iranien Mossadeg (élu démocratiquement) a lui aussi été renversé par la CIA en 1953 pour restaurer le Chah (qui fût ensuite renversé par la révolution islamique).
                            C’est vous qui semblez apprécier le régime autoritaire avec votre nostalgie de la dictature du Chah ...


                          • @agent ananas

                            Je n’avais que 25 ans lorsque le roi Norodom Sihanouk m’a nommé par décret royal. Il a abdiqué en 2004 et il s’est éteint en 2012. Il était très francophile et aimait avoir des conseillers français. A l’époque, le français était l’une des langues officielles du Cambodge. Je suis le dernier conseiller français de Norodom Sihanouk en vie. Et je suis loin d’être centenaire car ma première rencontre avec lui date du début des années 1990.

                            Il n’y a pas de rapport entre le Cambodge et l’Iran, c’est vrai. D’ailleurs j’évoque dans cette article la réussite que fut le rétablissement de la monarchie au Cambodge. Mais comme vous m’accusez d’être pro-américain, j’ai voulu vous montrer que ce n’était pas le cas. J’ai vu les souffrances infligées au peuple khmer pendant des décennies à cause des Américains. Sihanouk avait écrit un livre très intéressant : « Ma guerre contre la CIA ».

                            Si vous lisez attentivemet, vous constaterez que je ne suis pas nostalgique du shah d’Iran et de ses dérives autoritaires. Je suis en faveur d’une monarchie constitutionnelle. Sihanouk a été un monarque autoritaire dans les années 1950 et 1960. Mais lorsqu’il est monté à nouveau sur le trône, c’était un roi constitutionnel, garant des libertés et de l’unité de son peuple.


                          • agent ananas agent ananas 21 novembre 21:59

                            @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

                            La restauration de la monarchie au Cambodge a pu se faire qu’en faveur du retrait des troupes vietnamiennes. Je me souviens que peu après en 1993 les Khmers (Rouges ?) en avait profité pour se livrer à des massacres de la communauté vietnamienne. Sans doute les soldats de l’UNTAC étaient trop distraits et occupés avec les adolescentes du Martini pour éviter ces exactions ... alors que moi inconscient des dangers, je préférais aller admirer les apsaras des bas-reliefs d’Angkor Wat quasi désert. Ce n’est plus pareil aujourd’hui avec les hordes de touristes chinois.
                            Bref, transposer une restauration de la monarchie en Iran sur le modèle cambodgien est une chimère étant donné les multiples différences entre ces deux pays...
                            En définitive c’est aux iraniens de décider de leur type de gouvernance et non aux occidentaux au nom de valeurs galvaudées.

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