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Accueil du site > Tribune Libre > Le « supérieur » malade de ses enfants

Le « supérieur » malade de ses enfants

Dimanche s’est tenue, place de la République, une grande contre-manifestation rassemblant les usagers des transports en commun, victimes de la paralysie des lignes RATP et SNCF, ainsi que les étudiants opposés au blocage des universités. « Je ne suis pas inquiète », assure la ministre de l’Enseignement supérieur Valérie Pécresse, alors que la coordination nationale étudiante est réunie ce week-end à Tours pour décider de la suite à donner à la contestation contre la loi d’autonomie des universités. Qui sont ces enfants immatures qui jouent à faire la grève ?

Les étudiants opposés à la loi Pécresse, qui bloquent actuellement de nombreuses universités françaises, sont intéressants à observer et à écouter. Il faut les scruter en tournant le bouton de son poste de télévision, mais aussi en descendant sur le terrain, dans les rues de Saint-Michel, à même les dalles bétonnées des campus de banlieue ou sur les bancs des « amphis » transformés en tribunes politiques. Ces groupes d’étudiants ressemblent à des bandes d’amis un peu turbulents, sympathiques et rigolards. On pense aux Pieds Nickelés, à Quick & Flupke et surtout à l’univers du Petit Nicolas de René Goscinny, avec la belle Marie-Edwige de l’Unef, « Elle est chouette, elle a des cheveux jaunes, des yeux bleus, et elle est tout rose... je crois qu’on va se marier plus tard... » ; avec Clotaire de la LCR, « C’est le dernier de la classe. Quand la maîtresse l’interroge il est toujours privé de récré »  ; avec Alceste de la CNT, qui possède une batte à clous « C’est mon meilleur copain, un gros qui mange tout le temps »... et puis avec Agnan de l’UNI, qui est quand même un bon copain parce qu’il a une voiture, mais que l’on tabasse à la sortie du campus parce qu’il est de droite. Sans parler du Bouillon, le surgé, un appariteur musclé, qui râle tout le temps quand on fume de l’afghan dans les couloirs. Des gosses un peu trop criards, mais indubitablement « jeunes » et « beaux ». On a l’impression, d’AG en AG, qu’ils font l’école buissonnière ou qu’ils vivent une fête ininterrompue... On a l’impression qu’ils travaillent à vivre une expérience...

A travers la France, le mouvement de contestation étudiante risque de tenir au moins jusqu’à mardi prochain, date de la grande manifestation des fonctionnaires. Il est à craindre que les campus restent bloqués durant quelques jours ou quelques semaines encore. Une insidieuse concurrence médiatique s’est d’ailleurs installée entre les revendications des agitateurs étudiants (opposés à la loi Pécresse sur la modernisation de l’université) et celles des cheminots de la RATP et de la SNCF (opposés à la modernisation de leur régime de retraite). Communauté d’intérêt dans la lutte contre le président Sarkozy ? Certainement. Mais les étudiants attirent particulièrement l’attention...

On ne relit pas assez Jean de La Bruyère (1645 - 1696), surtout en temps de grève. Je le dis comme ça, au passage, mais c’est une réalité. Demandez à des jeunes gens sortis des lycées publics : ils ont étudié des textes de Pierre Perret, de Pascal Sevran, de Jean Daniel et de MC Solaar, en classe de français, peut-être de Victor Hugo ou de Emile Zola, au mieux, mais certainement pas de La Bruyère... OK, OK, on me dira qu’ils ont suivi un stage de « slam » sponsorisé par la mairie, mais bon... ! Cependant, on devrait relire La Bruyère... car il s’est longuement penché dans ses Caractères sur la situation de l’enfant. L’enfant contestataire. L’enfant révolté. L’enfant qui réclame son dû imaginaire. L’enfant colérique. L’enfant insupportable. L’enfant qui - telle une Salomé mythologique - réclame à son papa la tête de « Jean-Baptiste » sur un plateau... On extrapole, on extrapole... On voit bien Bruno Julliard réclamer à Sarkozy la tête de Valérie Pécresse sur un plateau (de télévision ?) ! Sa tête sur un plateau ! Sa tête sur un plateau ! L’enfant colérique et gâté par la vie... le chenapan ! On voit moins bien la danse des sept voiles, mais bon...

On ne relit pas assez Jean de La Bruyère (1645 - 1696), surtout en temps de grève. Le moraliste du XVIIe siècle a réservé aux enfants (dans son chapitre « De l’homme », au sein de son œuvre unique, les Caractères) une place significative. Lucide, La Bruyère résumait ainsi l’homme : « Il n’y a pour l’homme que trois événements : naître, vivre et mourir. ». Evoquant la prime-enfance des hommes, La Bruyère écrit : « Il y a un temps où la raison n’est pas encore, où l’on ne vit que par instinct, à la manière des animaux, et dont il ne reste dans la mémoire aucun vestige ».

En voyant les étudiants révoltés, réclament la tête de Valérie/Jean-Baptiste, sur un plateau (de télévision ?), on ne peut s’empêcher de repenser à La Bruyère : « Les enfants sont hautains, dédaigneux, colériques, envieux, curieux, intéressés, paresseux, volages, timides, intempérants, menteurs, dissimulés... » Reposant un temps le volume sur ses genoux on pense, ému, aux interventions télévisées du leader estudiantin, et militant socialiste rentré, Bruno Julliard. Mais on poursuit : « Ils (les enfants) rient et pleurent facilement ; ils ont des joies immodérées et des afflictions amères sur de très petits sujets... ». Reposant à nouveau le volume de La Bruyère on pense, ému, au contenu de la loi Pécresse... Mais on poursuit : « Ils ne veulent point souffrir de mal, mais aiment à en faire : ils sont déjà des hommes. Les enfants n’ont ni passé ni avenir, et, ce qui nous arrive guère, ils jouissent du présent. ».

On sait que l’actuel mouvement étudiant, opposé à la loi Pécresse, se nourrit de la récente mythologie anti-CPE. On se replonge dans le volume de La Bruyère : « Les enfant ont déjà de leur âme l’imagination et la mémoire (...) et ils en tirent un merveilleux usage pour leurs petits jeux et pour tous leurs amusements ». On revoit les bandes de copains étudiants, soudés aux portes des facultés... Et la Bruyère tance : « L’unique soin des enfants est de trouver l’endroit faible de leurs maîtres, comme de tous ceux à qui ils sont soumis : dès qu’ils ont pu les entamer, ils gagnent le dessus et prennent sur eux un ascendant qu’ils ne perdent plus ».

On revoit en boucle les images de ces étudiants portant des pancartes contestataires, refusant en bloc le capitalisme, l’Occident, la France, le coca à 1 € au distributeur, Valérie Pécresse, l’impérialisme américain, la situation des indiens du Chiapas, les suicidés de chez Renault, Chirac, Sarkozy, Cécilia, la télé poubelle, les courants d’air, Adolf Hitler, Ivan le Terrible et même René Bousquet. La Bruyère me répond : « Aux enfant tout paraît grand, les cours, les jardins, les édifices, les meubles, les hommes, les animaux... ».

On songe toujours à Bruno Julliard et à la ravissante Sophie Binet, leaders syndicaux étudiants plébiscités par les médias, et on lit chez La Bruyère : « Les enfants commencent entre eux par l’état populaire ; chacun y est le maître, et, ce qui est bien naturel, ils ne s’en accommodent pas longtemps, et passent au monarchique : quelqu’un se distingue, ou par une grande vivacité, ou par une meilleure disposition du corps, ou par une connaissance plus exacte des jeux différents et des petites lois qui les composent ». Nous voilà donc au mode monarchique...

Et puis on songe, finalement à la gauche, et notamment au Parti socialiste, qui instrumentalise au quotidien le mouvement étudiant, et l’on entend résonner en soi les mots de l’auteur des Caractères : « Qui doute que les enfants ne conçoivent, qu’ils ne jugent, qu’ils ne raisonnent conséquemment ? Si c’est seulement sur de petites choses, c’est qu’ils sont enfants et sans une longue expérience, et, si c’est en mauvais termes, c’est moins leur faute que celle de leurs parents ou de leurs maîtres ».

On me dira : encore le clash entre les vingtenaires et les trentenaires... encore le clash entre de pseudo-jeunes, agités, passablement instables et de pseudo-vieux, trop intégrés, déjà trop immergés dans la « vraie » vie, engrenés dans les miasmes de l’indépendance... encore le clash entre les 18-24 ans (qui ont massivement voté contre Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle) et les 25-35 ans (qui ont massivement voté pour le président qui est en place)... Balivernes ! La rupture est entre certains étudiants immatures (ceux qui ne veulent pas quitter un monde enfantin et infantile), et ceux qui veulent (se) grandir, et étudier...

On ne relit pas assez Jean de La Bruyère (1645-1696), surtout en temps de grève. A travers la France, le mouvement de contestation étudiante risque de tenir au moins jusqu’à mardi prochain... Les minots opposés à la loi Pécresse, qui bloquent actuellement de nombreuses universités françaises, sont intéressants à observer et à écouter. Il faut les scruter en tournant le bouton de son poste de télévision, mais aussi en descendant sur le terrain... En les voyant on songe aussi aux mots de La Bruyère : « Il y a une espèce de honte à être heureux à la vue de certaines misères »... En les voyant, on se demande : et si le « Supérieur » était malade de ses enfants ?


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64 réactions à cet article    


  • tvargentine.com lerma 20 novembre 2007 09:55

    Ce type de manifestation n’a pas lieu d’être car le droit de grêve est inscrit dans la constitution et etre contre le droit de grêve c’est etre contre la constitution républicaine.

    Qu’une minorité se soit manifesté ce dimanche démontre que la France à bien des difficultés à sortir de cette logique de guerre civile larvée par tant d’années de lutte des classes.

    Il faut moderniser les rapports sociaux et cela passe par une plus grande transparence financière des syndicats.

    Il faut un financement public et en finir avec les emplois fictifs ou des associations « de formation » qui pompent des millions d’euros sur des budgets de la formation professionelle pour financer les syndicats français.

    Moderniser les rapports sociaux c’est en faire des partenaires actifs de la négociation et les intégrer à la gestion des réformes que notre pays à besoin

    Quand à une minorité de grêviste qui bloquent les universités ,nous voyons bien qu’il s’agit de gens d’extreme gauche qui se positionnent déjà pour les municipales et cherchent à fédérer une gauche contestataire qui n’existe plus au PS ni au PC ni chez les verts.


    • drzz drzz 20 novembre 2007 14:37

      Les étudiants grévistes sont des bouffons paresseux qui se sont trouvés une excuse pour sauter un jour de cours.

       smiley

      Les étudiants intelligents l’ont bien compris, eux qui encouragent les CRS lors de leur intervention à Nanterre :

      http://leblogdrzz.over-blog.com/article-13816269.html


    • drzz drzz 20 novembre 2007 14:38

      Les étudiants grévistes sont des bouffons paresseux qui se sont trouvés une excuse pour sauter un jour de cours.

      Les étudiants intelligents l’ont bien compris, eux qui encouragent les CRS lors de leur intervention à Nanterre :

      http://leblogdrzz.over-blog.co...


    • Redj Redj 20 novembre 2007 17:39

      Et pourquoi ne pas autoriser à tirer dans le tas aussi ??


    • drzz drzz 20 novembre 2007 20:51

      Franchement, je ne sais pas ce qui les retient...

      Et un, et deux, et trois matraques !!!!


    • Nobody knows me Nobody knows me 21 novembre 2007 09:07

      Remarques très très très très mais vraiment très intelligente Mr drzz. Fidèle à vous même.

      Je proposerais pour ma part de vous mettre au milieu du « tas », d’enlever tout le « tas » sauf vous et de matraquer ensuite.


    • Gasty Gasty 20 novembre 2007 10:07

      Résumé de l’article :

      Ce sont des opposants à la modernisation de l’Université comme les cheminots de la RATP et de la SNCF opposés à la modernisation de leur régime de retraite .

      Ce sont des enfants hautains, dédaigneux, colériques, envieux, curieux, intéressés, paresseux, volages, timides, intempérants, menteurs, dissimulés....

      De pseudo-jeunes, agités, passablement instables et de pseudo-vieux, trop intégrés.

      Ce sont des étudiants immatures.


      • Gasty Gasty 20 novembre 2007 10:11

        Personnellement je vous conseillerais la lecture de « Jean de la FONTAINE »


      • La Taverne des Poètes 20 novembre 2007 12:53

        RAPT est l’anagramme de l’acronyme « RATP » et Sarkozy reçoit Chavez pour parler des otages, mais n’en concluons rien... smiley


      • La Taverne des Poètes 20 novembre 2007 12:55

        SNCF = Sarkozy Nicolas Chef des Français. Un président à grande vitresse.


      • La Taverne des Poètes 20 novembre 2007 12:56

        correction : vitesse.


      • Gasty Gasty 20 novembre 2007 20:19

        Voilà ce que c’est d’écrire trop vitre !


      • Gasty Gasty 20 novembre 2007 20:20

        correction : vite


      • GRL GRL 20 novembre 2007 11:17

        Ben ouais , mais tu t’plantes là l’auteur !

        La jeunesse par laquelle tu es passée t’as ou t’aurais completement donné l’occase de vivre tes heures contestataires toi aussi , et de loin , on aurait cru toi aussi que tu faisais la fete en fumant des joints et en t’habillant parce que tu ne voulais pas ressembler à ton pere ... Mais non pour toi , peut etre , çà a été tout droit , j’en sais rien en fait ... mais si tu l’as vécu , c’est parti de ta mémoire.

        Mais tu te goures , ce sont les adultes aujourd’hui qui sont immatures et terriblement infantilisés. Tiens j’ai passé une soirée chez un pote qui a la télé hier , et en quelques pubs , on voit tour à tour, un jeune pere de famille piquer racketter la console de jeu de son gamin , et des tas de de trentenaires traités par la pub comme si ils avaient 12 ans . La pub est un bon reflet parce que motivée par le désir de vendre. C’est le monde mercantile qui tout les soirs s’adresse aux adultes comme si ils avaient 12 ans et çà marche , sinon , ils ne le feraient pas . Tout çà c’est le monde des adultes , de la vie active . Le tien je suppose ?

        Ta societé mercantile n’a developpé que des stratagemes , elle a pas développé avec gout. Et voilà des gamins qui ressemblent à leur peres , mais c’est eux les gamins avec leur toute naturelle candeur et leurs toute naturelle revolte, eh , c’est toi qui n’a qu’à pas tout gober si tu veux pas leur ressembler , c’est un miroir qui te fais peur. Casimir à trente ans, çà craint mon grand , c’est ... le pays ... qu’on a dans les mains à cet age là , pas les samrties.

        L’université autonome , ils ont bien compris ce que c’est , ils savent tres bien que sur le principe , çà peut déboucher sur des choses tres positives ... mais comme toute nouvelle chose mon grand si tu regardes , tout peut etre décrit de maniere idéaliste en fin de compte , non le probleme n’est pas là .

        Là où tu peux avoir les boules , c’est que tu vois devant toi que ta jeunesse ne TE FAIS PLUS CONFIANCE ... et c’est là à mon avis où tu devrais t’interroger de la nature de ce que tu lui proposes , car ce n’est qu’incompréhension et mépris que je lis là.

        C’est de toi , des dérives abusives d’adultes en manque de réponse qu’ils se méfient , pas de l’énoncé de la réforme mais de la maniere dont pourraient l’utiliser , des gens qui à la base , les méprisent .....

        Comment peut on mépriser la jeunesse , moi c’est la question que je te pose maintenant , comment ?

        Car en théorie , y a qu’à écouter , toutes ces idées sont pas mal , en pratique les jeunes le savent bien , c’est la porte ouverte à tous les abus d’adultes irresponsables , qui finiront , comme des enfants , par trier les étudiants sur ... le chequier ... , la région ... etc .... , çà c’est socialement infantile , parce que totalement STERILE. Ils ne veulent pas prendre le risque avec vous , c’est tout . C’est cette porte là , celle de l’abus de l’enfant gaté , qu’ils ne veulent pas VOUS ouvrir . Et leur moyen d’expression leur ressemble , ressemble à leur jeunesse . Mais celà , est normal , merde !

        Tu commences à capter là, pourquoi il ne te reste plus que du mépris ? Non ? Si ?

        Ben c’est çà ta droite mon gars , c’est toi qui veut pas grandir mais qui est déjà grand , et quand tu te vois dans le miroir d’une jeunesse pour qui c’est normal de passer par là , ben , çà te fout la trouille , ... allez les bleus , c’est çà ?

        Moi j’vais t’dire , la jeunesse ne te rassures pas mais ils seront là apres toi , et le monde dans lequel tu vis , tu dois le faire pour eux quand t’es adulte , pas pour TOI , c’est en partie çà , grandir , etre adulte , c’est bâtir pour d’autres . Malheureusement , on pourra toujours compter sur l’égoïsme d’une droite ( plus de fric ) pour creer les contextes qui leur permettrons de rester entre gens de la particule ou prétendants à la carte premier ...

        Reveillez vous bordel ! Tapez pas sur la jeunesse , elle est encore vierge , c’est encore votre miroir. N’est ce vous que vous n’aimez pas ?

        Merci , GRL.


        • Emmanuel 20 novembre 2007 16:58

          Excellent.

          Et oui, l’autorité n’est pas une valeur en soi mais est naturellement induite par la capacité à donner du sens à l’avenir. Sinon, l’adulte ne mérite que le mépris.


        • kasko 20 novembre 2007 22:24

          Tu te trompes. Non la jeunesse de chez nous ce n’est pas cette minorité d’excités qui se prennent pour des êtres supérieurs et courageux parce qu’ils vivent dans un monde imaginaire à cent lieux de la réalité et qui, concrètement, ne savent qu’empêcher notre système de progresser et le bloque sur son état actuel qu’ils fustigent à juste titre ! Notre jeunesse ce sont des personnes adultes, responsables et lucides qui veulent trouver leur place dans le monde réel sans se faire d’illusion sur celui-ci et en s’efforçant de le faire évoluer pour le bien du plus grand nombre. Ce sont des jeunes qui savent regarder à l’extérieur, à l’étranger, dans le monde professionnel, dans le monde social, dans le monde politique,...Et ceci sans aveuglement mais en distinguant le possible de l’idéal souhaitable, en prenant conscience que attendre l’idéal conduit à l’immobilisme et en intégrant que les évolutions sont difficiles et requièrent ambition sans utopie, volonté sans acharnement, conviction profonde et écoute de tous les avis, rapidité sans précipitation, réflexion sans rêve,... . Les excités ci-dessus essaient de faire passer les autres pour des « moutons » et avec leurs grandes gueules font le délice des médias qu’ils prétendent mépriser au plus haut point ! Ces excités masquent la contradiction de leurs idéaux et des conséquences de leurs actes par des procédés inadmissibles : votes à mains levées, menaces morales ou physiques, non respect des droits de ceux qui ne pensent pas comme eux, mise en avant devant la télévision spectacle du plus bas niveau,...

          Ce n’est pas avec eux que nous progresserons d’un iota !!


        • Choun Choun 20 novembre 2007 11:25

          Que dire sur cet article, à part merci peut être.

          La reflexion que vous presentez dans ce texte correspond tout a fait à état d’esprit actuel ; peut etre à cause de mon age 25ans, et que je suis à l’heure actuelle entre deux mondes, le monde étudiant et le monde du travail.

          Ces deux mondes que chacuns critiques, sans vraiment le connaitre ou l’ayant oublier, ne sont pas forcement compatible, mais nécessaire l’un pour l’autre.

          Au commentaire précédent, je suis triste que vous ne puissiez jouir de ma situation si particulière, alors essayer d’ouvrir les yeux et de relativiser avant de cracher.


          • Niamastrachno Niamastrachno 20 novembre 2007 18:38

            Arf choun t’es trop fort, en 2 articles t’as réussi à glisser deux pauvres commentaires bourrés de fautes d’orthographe - mais t’es étudiant EN QUOI ??? - et dans lesquels tu es à chaque fois triste à 25 ans...

            T’es mal barré c’est l’homme le plus classe du monde qui te le dit...


          • Niamastrachno Niamastrachno 20 novembre 2007 18:43

            Encore un ancien étudiant qui se faisait tabasser à la sortie, lourder par les nanas, boutonneux et revanchard il attend ses 40 piges pour lancer vainement l’oprobe sur ce qu’il n’aura jamais compris ou vu que de ce qu’il enviait sans avoir pu gouter... sa jeunesse.


          • Voltaire Voltaire 20 novembre 2007 11:51

            L’auteur semble avoir oublié qu’il a, lui aussi, été étudiant. Mais sans doute pas dans une université. Où il n’a sans doute pas mis les pieds depuis quelques temps. Alors il traite par le mépris ceux qu’il ne comprend pas. Des enfants, ces jeunes qui protestent... C’est pathétique.

            Que les revendications des étudiants soient largement à côté de la plaque, soit. Que les inquiétudes des étudiants soient sans rapport avec le contenu de la loi Pécresse, c’est une évidence. Mais qu’il n’y ait pas un fond de réalité dans leur malaise, c’est nier l’évidence. Même si ce malaise est la fois éducationnel et sociétal, il existe, et il vaut mieux qu’il s’exprime ainsi que de façon individuelle et destructrice.

            Je vous recommande l’excellente tribune de Julie Coudry dans le Monde : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-980026,0.html , qui exprime de façon claire le problème. Mais bien sûr, elle n’est qu’étudiante, et donc son opinion sans valeur à vos yeux...


            • raki 20 novembre 2007 12:05

              un article trés superficiel,qui juge les étudiants plutôt sur leurs apparences que plutôt sur leurs revendications,arretez ce discour qui consiste à dire que le mouvement est manipulé,et que les étudiants seraient trop jeunes pour réflechir à la « réalité »du monde,vous vous croyez supérieur peut être ? attention car le fruit trop mur finis par pourrir, puis les valeurs du capitalisme, de l’argent roi, que sont elles sans les pauvres et l’esprit de comparaison, rien juste des valeurs fondées sur l’apparence et l’illusion d’un « pouvoir ». bien à vous


              • pallas 20 novembre 2007 12:27

                Cher auteur, c’est toi l’enfant dans l’histoire. La jeunesse actuel est meprisé, infantilisé, debilisé, l’abreuvement de la television poubelle, des medias soient disant pour jeune, ne parlant que de fringues, sexes, les publicités ciblés pour les jeunes, il y a aussi le neo esclavage des jeunes cadres et en regle general les jeunes tout court, la hausse du chomage des jeunes est enorme, mal payer. Toi auteur ont voient que tu est defenseur de Mai 68, c’est un paradoxe, mais a l’epoque ou vous etiez vous aussi jeunes, vous pouviez vous plaindre, vos parents etaient bcp plus comprehensifs que vous, pas aussi libertaire, pas aussi monstrueux que vous. Ont va me retorqué le droit des femmes, une femme est touché par le chomage, gagne moin, traité comme un objet sexuel, il suffit de voir les pubs, c’est sa la liberté d’egalité des sexes ? mais c’est magnifique. L’ecole parlons en, elle n’apprend pas, elle oblige a perdre bon nombres d’années pour un apprentissage que tout le monde oubliera, les etudiants bcp en fin d’etudes finiront chomeurs ou feront des petits boulots. Il faut que vous sachiez que la revendication etudiante en realité n’est pas la reforme des universités, c’est un autre message qui passe, celui d’un vent de revolte pour ceux qui n’ont pas encore le cerveau lavé. Le gouvernement ainsi que les elites n’avaient pas prevu que quelques individues tel que moi, avaient encore une conscience et que malgré se viol intellectuel permanent ont garderaient encore notre libre arbitre. C’est une situation de grave crise, guerre civil, le probleme, c’est la meme chose qui se passe dans d’autres pays occidentaux, et oui, nous voila bientot devenu un pays du tiers monde, car grace a des gens tel que vous pendant une 30 enes d’années vous avez alienés, detruit, au nom d’une villa, d’un bateau, que des choses superflus, en plus de sa vous faites la leçon comme aimé, comment vivre, comme si les Jeunes voulaient vivre votre vie pourri qui ne sert a rien, car oui, vous n’avez rien fait de votre, votre generation n’a rien fait d’evolutif pour la societe alors que nous etions en periode de paix et que la france jouissai d’une reputation internationnal, vous n’avez ete que des rats qui ont bouffé le navire. Vous ne pensez pas Cher Auteur que les Jeunes ainsi que les individues tel que moi allons vous prendre comme Exemple et vous Applaudir.


                • pallas 20 novembre 2007 12:32

                  Se message est pour Voltaire, il existe de nouveaux individues, qui ne recherchent pas de pouvoir, qui n’ont rien, qui ne desirent rien, qui un degout enorme dans la bouche de part l’histoire, de la destruction de notre planete, de notre existence, sache que j’avai predit le reveil de certains d’entre eux, moi je suis gentil, je suis calme, parcontre ne sous estismé pas les individues a qui vous a faire, ils ont une autre philosophie de l’existence, vous ete moi Voltaire somme deja le passé, la societe a crée un nouveaux type d’individu, un nouvelle idéal, a vrai dire, je n’en sais pas plus que sa, je ne suis que spectateur, quoi qu’il en soit, sa sera la guere civil, en France et dans d’autres pays a cause des catastrophes climatiques, du manque des ressources a venir, de l’extremisation, peut etre une force inconnu de conscience viendra et fera evolution, ou peut etre pas, c’est a medité, de toute maniere, c’est l’avenir de l’humanité qui est en jeux, l’enjeu en est la.


                • Le péripate Le péripate 20 novembre 2007 12:32

                  Il faut lire François-Xavier pour comprendre comment procède la pensée réactionnaire.

                  Pour comprendre comment l’autre est constitué par le discours, abaissé, proprement infantilisé. Cet abaissement est le préliminaire au rituel du sacrifice, à la justification de la bastonnade.

                  Avec François-Xavier, le massacre des innocents n’est pas loin, vieux rite remis au goût du jour pour cause d’exacerbation du pouvoir en place.

                  François-Xavier pourrait utilement lire comment Abraham renonça au sacrice d’Isaac.


                  • pallas 20 novembre 2007 12:52

                    Tuserahommes, a propos mr Bush, et les autres dirigeants malgré leurs ages sont ils serieux ?. Mr lagardere est il serieux en plombant un secteur economique ? dites moi a qu’elle age devient ont serieux ? 80 ans ? mr Le pen est il serieux ou bien Giscard et son traité européen de Lisbonne, mr Chirac acceptant la derive ADN est il serieux ?. Peut etre qu’ont est serieux une fois mort ? c’est sur que la ont ne dit plus et ont ne fait plus de conneries, ne jugez pas sur l’age mais sur l’idée, sa c’est etre serieux et un comportement d’adulte, mais peut etre que vous n’avez pas l’age pour que je vous prenne au serieu.


                    • Fred 20 novembre 2007 12:58

                      Moi j’aime bien quand la caméra leur demande pourquoi ils font grève la moitié des étudiants interrogés sont incapables d’expliquer pourquoi.


                      • geko 20 novembre 2007 14:25

                        Tu regardes TF1 et Antenne prout ?


                      • geko 20 novembre 2007 14:27

                        Article sans fond qui respire la haine ! Ajavon rien compris à la vie ! Au fait : « Il y a une espèce de honte à être heureux à la vue de certaines misères » : ça vous fait triquer la misère ?


                      • Fred 21 novembre 2007 22:23

                        « Tu regardes TF1 et Antenne prout ? »

                        En l’occurence j’avais ecoute la radio mais je ferai un effort pour ecouter les syndicalistes, Francois Hollande et la bande aux extremistes de la gauche car eux ce sont les gentils qui disent tout le temps la verite, ils prennent exemple sur leur idole Francois Mitterrand...euh, autant pour moi.


                      • nephilim 20 novembre 2007 13:03

                        Cet article est, comment dire, pfff non je n’arrive pas a le dire suffisament poliment^^ donc retournez à la fac inscrivez vous allez y tout les jours pendant un an et on en reparlera.votre vision de la jeunesse est vraiment pitoyable !!


                        • chmoll chmoll 20 novembre 2007 13:12

                          é ouié otages et instruments de l’organisation


                          • Ornithorynque Ornithorynque 20 novembre 2007 13:15

                            Il est stupide de parler d’étudiants pour évoquer le 5 à 600 personnes qui bloquent les facs. Il ne sont pas étudiants. Ils sont quelques centaines contre des centaines de milliers d’étudiants (pour la grande coordination nationale, ils avaient tellement honte d’être seulement 30, et pas tous jeunes , loin de là, qu’ils avaient interdit la presse !). Ils ont violents, et utilisent la force. Ils sont fascistes et refusent le verdict démocratique. Ils sont manipulateurs lorsqu’ils écrivent des tracts expliquant que, quand les entreprises financeront 1% de l’université, les étudiants n’auront plus de bourse.

                            Ils ne représentent RIEN.

                            Et les centaines de milliers d’étudiants qui travaillent dans les facs et ailleurs ont autre chose à faire que de déclarer des énormités devant la presse, ou aller manipuler des lycéens...

                            Donc, cher auteur, n’assimilez pas la jeunesse, à quelques centaines d’énervés !

                            Il sont stupides, et incapables de lire un texte de loi


                            • raki 20 novembre 2007 13:25

                              à florentin, si je comprend bien le sens de ton message les vieux adultes ont compris que tout cela n’est qu’une grotesque comédie,l’histoire une triste répetition et la loi de la la fatalité méne le monde,qu’une petite minorité de jeunes contestataires d’aujourd’hui sera appelés a s’assoir sur les siéges de la tradition louis XIV,les autres frustrés car plus démunis continueront à gueuler inutilement aprés la dure réalité,et on les mettra dans la case adultes immatures,eh,bien tu as tout compris,y plus qu’a s’enfoncer dans son fauteuil et regarder ses genoux ou se suicider...ou sois plus optimiste qui a dit que l’espéce humaine était à son dernier stade d’évolution ?


                              • Francis, agnotologue JL 20 novembre 2007 13:43

                                Merci Le Péripate pour ça : «  »Il faut lire François-Xavier pour comprendre comment procède la pensée réactionnaire.«  » J’ai failli passer à coté d’un morceau d’anthologie de la bêtise !

                                La « grande contre manifestation des de la paralysie des lignes RATP et SNCF » dont il est question ici regroupait qulques clampins que j’appellerai faute de mieux, les sinistrés du CAC40 : le PIB risque de perdre quelques miettes de points et ces gens là paniquent pour leurs gros sous. Chacun des grévistes perd 50 à 70 euros par jour de grève, et ces gens là qui craignent de perdre 10 centimes sur leurs revenus 100 fois le Smic crient « papa maman » tels des enfants capricieux à qui on chipé une bille.

                                Les citations artificielles et prétentieuses de Voltaire sont affligeantes ici.

                                La radio nous serine que la grève a déjà coûté tant. Mais à qui cette grève coûte-t-elle ? Au PIB, qui va baisser de 0.000001% ! la belle affaire !

                                Les forces vives de la nation s’en foutent du PIB puisque seuls les profits sont concernés, pas les revenus du travail. Les jeunes d’aujourd’hui ont inventé une expression, « trop bien ». En effet, le monde des objets est trop bien : c’est le monde capitaliste qui ne sait pas faire du profit sur les valeurs humanistes, mais seulement sur les valeurs mercantiles.

                                Ces contre-manifestants sont méprisables.


                                • Francis, agnotologue JL 20 novembre 2007 13:49

                                  Pardon, « les citations empruntées à Voltaire n’ont pas leur place dans ce torchon ».


                                • superesistant superesistant 20 novembre 2007 13:43

                                  l’auteur a beau manipuler l’humour grinçant ; le fond reste un mélange de superiorité et de médisance sur la condition de certains étudiants décidés à se défendre et à défendre les centaines de milliers d’autres qui eux ne se sentent ni concernés ni laisés... le problème c’est qu’on s’aperçoit souvent bien tardivement de l’impact de certaines réformes et la... c’est le drame ! et tout le monde ira pleurnicher parce qu’on ne peut plus étudier dans certains domaines qui seront jugés trop peu interresants par des mécènes aux arrières pensées bien trop financièrement correctes...

                                  alors oui il faut des étudiants qui flairent les coups bas, et ce n’est pas parce que vous n’etes pas en accord avec eux qu’ils sont de pauvres gamins dépassés par les évenements et à coté de la plaque.. à coté de votre plaque, celle de ceux qui marchent bien droit dans leurs baskets nike fabriquées par des chinois pour 2€ !

                                  vous qui êtes auteur d’articles « polémiques » vous devriez au moins respecter leur désir de débattre et de pointer du doigt ce qui ne va pas...

                                  et sinon arrêtez aussi de donner des leçons, çà fait vieux con blasé sur le retour, et vu votre égo pour le moins démesuré, vous ne devez pas aimer...


                                  • Zalka Zalka 20 novembre 2007 14:11

                                    On dirait du Demian West. Du people, de la forme, mais pas de fond.


                                    • drzz drzz 20 novembre 2007 14:34

                                      Bravo aux contre-grévistes ! Bravo aux anti-bloqueurs !

                                      Les sydicats sont des reliquats de gauchistes sans programme qui veulent faire couler la France pour sauver leurs privilèges. Ce sont des totalitaires qui mettent ce pays en danger.

                                      La France vit largement en-dessous de ses moyens, à cause des grèves à répétition et de ses systèmes sclérosés qui n’ont pas été réformés depuis trente ans.

                                      Du balai, les grévistes ! Place à la France du futur.

                                      drzz http://leblogdrzz.over-blog.com


                                      • Zalka Zalka 20 novembre 2007 15:21

                                        Je fais partie de ces 70% de français dont vous parlez. Et je ne vous autorise pas à parler en mon nom.


                                      • superesistant superesistant 20 novembre 2007 15:40

                                        @ drzzzzzzz au nom des 70% des Français qui travaillent dur dans le privé et qui doivent galérer la journée à cause des 30% d’abrutis de fonctionnaires puissent passer du bon temps à défiler dans les rues, je vous emmerde

                                        alors reprennons :

                                        je bosse dans le privé et pas si dure que çà + d’autres comme moi + ceux qui ne prennent pas les transports en commun + ceux qui tolèrent la grève des cheminots et autres + ceux qui ne haïssent pas les fonctionnaires sans compter ceux qui comme moi se marrent en lisant vos envolées lyriques dénuées de bon sens et même de construction grammaticale correcte ( belle phrase avec « à cause de »... ), çà doit faire moins de 70% !

                                        je vous laisse m’emmerder, j’en tire une satisfaction peu commune.. smiley

                                        bonne journée hein !


                                      • Niamastrachno Niamastrachno 20 novembre 2007 18:56

                                        Drzz...

                                        Pareil pour moi : privé, bosse comme un âne, marche tous les jours pour aller au boulot etc...

                                        Toutes ces choses qui t’insupportent ne sont que le pâle reflet de ta connerie.

                                        Que tu ne comprennes pas le fond du problème en faisant apparaître les tiens comme étant ceux de tous est le propre du démago, du l’ultra libéraliste forcené, du type qui klaxonne au moindre ralentissement, qui s’impatiente au moindre problème, bref qui fait beaucoup de bruit pour rien (’me rappelle quelqu’un...) et qui finalement n’a pas grand chose à dire et qui n’a pas encore compris que la france du futur qu’il appelle de tous ses maux, de tous ses mots se fera sans lui...

                                        Je prescris donc d’urgence à toi et ton comparse de 25 ans j’ai nommé le -triste-jeune-qui-a-peur-de-lavenir- alias choun, une cure de cerveau advitae eternam ! Le dernier lavage en date ayant donné le résultat que l’on connait aujourd’hui...

                                        Privé de Télé, des bouquins, des gens qui se posent des questions, des pauvres tu vas en bouffer jusqu’à pu soaf, ça te remettra les idées en place et t’évitera de devenir grossier smiley


                                      • geko 20 novembre 2007 20:38

                                        10 de mieux @double Zéro

                                        Dans le privé et aucun problème avec les fonctionnaires, avec les nouveaux cons oui !


                                      • drzz drzz 20 novembre 2007 20:52

                                        Hé bien, vous ferez bientôt partie des 10% de chômeur, au train où l’on va...


                                      • geko 20 novembre 2007 21:08

                                        Je vous laisse à votre bêtise !

                                        Bonsoir


                                      • Martin Lucas Martin Lucas 20 novembre 2007 16:56

                                        Je trouve surtout inquiétante l’immaturité de nos hommes politiques en place. Ils sont agités, colériques, ont toujours raison, se battent contre des moulins à vent etc etc...

                                        Les étudiants, au contraire, se projettent dans l’avenir, et trouvent dans celui-ci les raisons de leur lutte.

                                        Par ailleurs, insinuer que les anti-grévistes adhèrent au programme du gouvernement, c’est carrément fallacieux.


                                        • Fred 21 novembre 2007 22:31

                                          Ce n’est pas pour jouer les mauvais esprits mais vous ne devez pas frequenter beaucoup d’etudiants de fac. Quand j’etais en deug, au bout d’un mois de cours entre la moitie et les 2/3 ne venaient plus, je ne sais pas si c’est se jeter dans l’avenir mais ca ressemble plus a du je m’en foutisme.


                                        • Icks PEY Icks PEY 20 novembre 2007 19:24

                                          Les étudiants, au contraire, se projettent dans l’avenir, et trouvent dans celui-ci les raisons de leur lutte.

                                          Ils feraient mieux de bosser leurs études payées par les finances publiques pour s’insérer professionnellement dans la société qui les a nourris.

                                          Le reste n’est que bavardage.

                                          Icks PEY


                                          • geko 20 novembre 2007 20:39

                                            Principalement payées par leurs parents qui se serrent la ceinture et les jobs à la con type McDO


                                          • Icks PEY Icks PEY 21 novembre 2007 15:29

                                            Avez vous la moindre idée du prix de revient pour l’Etat d’une année de fac ??

                                            Les étudiants ne se rendent pas compte de l’avantage dont ils bénéficient d’avoir des cours assurés pour quelques centaines (quelques milliers ?) d’euros par an.

                                            Ensuite, si on met bout à bout les logements universitaires, les aides financières de type APL et les bourses, je trouve qu’il est vraiment mal venu de cracher dans la soupe.

                                            Bien sûr les parents se serrent la ceinture ! Bien sûr des étudiants sont ric-rac pendant leurs études et doivent travailler à côté. J’ai envie de vous dire : et alors ? En quoi la période universitaire devrait-elle être une sorte de paradis sur terre où tout serait à prendre gratis : logement, cours, facilités financières, etc.

                                            Faut pas rêver ! Tout se paye ! Mais les ayants droits ne se rendent pas compte que leurs revendications ont un coût. Et comme tout coût, il doit être financé.

                                            Et je ne parle pas des cumulards qui se trainent en fac pendant des années aux frais du contribuables, qui cumulent DEUG après DEUG et qui sont en général les premiers à réclamer des droits : ce sont d’abord eux les sangsues du système qui déstabilisent les systèmes. Droit à l’erreur, oui, mais aux frais de qui ? Quel sens de la responsabiltié peut exister si les individus n’assument pas les conséquences de leurs erreurs ?

                                            C’est tellement plus simple d’être dans le « toujours plus » : toujours plus d’allocations, toujours plus d’aides financières, toujours plus d’avantages, toujours plus de droits, toujours moins d’années de cotisations, toujours plus de retraite, tout le monde en veut toujours plus ... Le problème, c’est qu’il faut financer tout cela et l’argument selon lequel on peut taper sur les riches ne fonctionne pas sans limite.

                                            A force de passer pour une vache à lait, il n’est pas étonnant que l’Etat providence fasse fuir les riches et incite à la mise en place de schéma d’optimisation fiscale : c’est parfaitement humain et tout à fait logique.

                                            Icks PEY

                                            Icks PEY


                                          • chris11 20 novembre 2007 19:39

                                            L’auteur de l’article doit être mort ..et depuis longtemps ou ...Alzheimer

                                            Car il faut être mort pour ne pas avoir envie à 20 ans de détruire la société dans laquelle on vit pour en reconstruire une meilleure .

                                            Et ce n’est pas parce ce que ceux de 68 s’y sont un peu cassé les dents que la génération suivante ne doit pas essayer à son tour .


                                            • ddacoudre ddacoudre 20 novembre 2007 23:14

                                              bonjour chris11

                                              parmi cela il y a beaucoup de soixanthuitards, formatés ce qui est normal, ce qui l’est moins, c’est la clarté de leur raisonnement.

                                              cordialement.


                                            • Pierredantan Pierredantan 20 novembre 2007 19:44

                                              Crescendo du soir -

                                              La teneur de ce site remarquable ne mérite pas le débat miteux qui précède. Quand il ne reste plus rien à dire on échange des insultes contre des arguments dogmatiques tirés des pires théories du XIXème siècle, le tout bourré de crasseuses fautes d’orthographe. Et personne n’en sort grandi. Que le modérateur fasse donc le ménage, et vite.

                                              Je travaille dans le privé et je me souviens avoir un jour fait mes études à l’université en France. Celle-ci n’a pas vraiment changé depuis. Toujours prompte à réagir, toujours prête à entrer en grève, à se mobiliser, à défendre les causes les plus diverses. Moi je voulais simplement étudier en paix. D’autres à l’époque pensaient différemment et ont bien failli ruiner ma 3ème année. Lorsque j’ai enfin compris qu’au dela de ces troubles passagers, ma formation ne me mènerait en fait à rien qui me permette de vivre décemment, j’ai passé un concours difficile et intégré une université à l’étranger. Je dus me remettre au travail ce qui fut, je me souviens très dur, tellement la différence de rythme et de niveau était marquée. Mais j’y suis arrivé. Cum magna lauda, ceux qui y sont passés comprendront.

                                              J’avoue depuis vivre très confortablement. Mon alma mater, université « privée » vient même de financer à 50%, l’envoi d’un satellite dans l’espace. Oui, une université qui envoie un satellite dans l’espace. Et pendant ce temps nos chers universitaires s’inquiètent de la « privatisation » des universités. Que craignent-ils vraiment ? De devoir demain lancer un satellite dans l’espace à la main avec un élastique ? De devoir se mettre à travailler ? Préparer un vrai métier ? Gagner leur dignité et respect d’eux-mêmes ? Nous en sommes loin loin loin.

                                              Alors à tous les parents qui lisent ceci : l’université en France, c’est pas cher, c’est vrai, mais même comme cela, le rapport qualité prix n’est pas terrible, même s’il y a d’heureuses rares exceptions. Alors un conseil, envoyez vos enfants dans des écoles, d’ingénieur, de commerce, de boulangerie, d’ébénisterie de ce que vous voulez. Là, vous l’avez déjà remarqué, il n’y a jamais de grève. Car là, tout le monde veut s’en sortir. Vos enfants y apprendrons ce qui plus tard en fera des femmes et des hommes libres, libre de leur opinion et de leur vie, des citoyens du monde aptes à disposer et user de leur libre arbitre.

                                              Pas ces geignards, éclopés de la société, mendiant déjà à 20 ans pour toujours plus d’aides, moins de risque, moins de contrainte, plus de subsides, de rallonges d’argent public. Ceux là seront pour toujours à la recherche d’un emploi digne de leur bac + 10 en psychologie des termites sous-sahariennes et qui finiront pour une partie non négligeable d’entre eux dans le secteur public. Parce que dans le secteur public on ne vous embauche pas, vous n’avez rien à démontrer. Vous passez juste un concours après avoir bachoté comme une bête, pour finir à 25 ans dans un emploi sous-payé dans une banlieue affreuse et dans lequel passé l’age de 26 ans vous vous prendrez déjà à compter les jours de travail qui vous séparent de la retraite. Le tout payé par l’heureux contribuable.

                                              Alors parents réfléchissez bien ! Et très longue vie à ce site génialissime !


                                              • ddacoudre ddacoudre 20 novembre 2007 23:08

                                                bonjour pierre dantan.

                                                intéressant ce que tu développes ; l’enseignement doit pourvoir à deux objectifs former les hommes pour satisfaire nos besoins qui naissent par enchaînement des uns aux autres, et former l’esprit humain à la critique de sa propre existence et de son être pour en connaitre ce qui se fait jour au fil du développement de sa curiosité émancipatrice.

                                                mais à priori tu ne développes seulement que celle qui permet d’être une clé à molette des étoiles, si elle est utile elle ne suffit pas à être un Homme.

                                                si les cadets ne sont plus à même d’être des « trangressifs » pour toutes choses, ce qui est un comportement vital pour eux et pour un bon déroulement de l’existence, c’est qu’un déterminisme nocif c’est installé.

                                                cordialement.


                                              • Icks PEY Icks PEY 21 novembre 2007 15:46

                                                @ Pierre dantan

                                                Merci et bravo pour votre commentaire.

                                                Je suis juste en désaccord avec votre rejet global du système universitaire français.

                                                Que l’université soit parasitée par des cloportes, certes, mais on ne saurait jeter le bébé avec l’eau du bain : l’université « à la française » reste une formidable opportunité.

                                                Encore faut-il se prendre en main, vouloir s’en sortir et aller de l’avant.

                                                Icks PEY


                                              • Aspiral Aspiral 20 novembre 2007 21:28

                                                Faut-il être une voyante extralucide pour voir dans cet article et dans de nombreux de ses commentaires les prémices d’une guerre civile ?


                                                • moebius 20 novembre 2007 21:53

                                                  ...pendant que la gauche radicale battait la semelle sur le pavé parisiens dans froid et sous une pluie battante ? Chavez bouffait du caviar a la louche dans de la vaiselle d’argent et fumait d’énormes cigares cubains en compagnie de l’infame Sarkosy. Chavez, social traitre ! tu n’a pas eu un regard ni une parole de sollicitute pour les damnés qui rampaient au pied des marches de l’élysée afin de quémander quelques subsides en prévision d’un hiver qui s’annonce glacial


                                                  • ddacoudre ddacoudre 20 novembre 2007 23:19

                                                    bonjour moëbus

                                                    j’ai compris ce que tu veux dire, c’eût été un symbole, car la mendicité n’a jamais sorti le pauvre de la misère, la solidarité certainement.

                                                    cordialement.


                                                  • eric 21 novembre 2007 10:18

                                                    Il ne sont pas immatures, ils sont vieillis avant l’âge.

                                                    Ce n’est pas à leur jeux qu’ils jouent mais à celui de leurs parents et enseignants.

                                                    Ils jouent à la communion fusionnelle dans une violence plus ou moins simulée au sein de laquelle on prouve que l’on est prêt à renoncer à son individualité au bénéfice du collectif.

                                                    Ils jouent à libérer leur pulsion les plus primaires, comme les autres enfants de leur age, mais comme « on » leur a répété que le foot c’est pour les bac moins 4 et que draguer c’est macho, ils le font dans la rue.

                                                    Il jouent au rite de passage formateur et fondateur de la gauche, prouver que le moment venu on est parfaitement capable de comprendre qu’une certaine dose de violence est « malheureusement nécessaire » en politique. Ils jouent à montrer leur allégeance au mythe de la révolution.

                                                    Ils jouent à tenter, en faisant semblant de leur ressembler, d’intéresser leurs parents militants qui à force de réunions tardives n’ont pas eu le temps de s’occupper d’eux.

                                                    Ils jouent à l’ascenseur social via l’activisme politique, qui plus que les diplôme à permis la réussite de leurs parents, sans savoir que la reproduction sociale est déjà à l’oeuvre parmis eux. Le fils Julliard se verra offrir des postes, le fils de prolo finira dans la marginalité sociale, comme aprés 68.

                                                    Ils jouent à se rassurrer sur eux même. Certes, ils appartiennent aux facs les plus nulles, celles ou il y a le moins de débouchés, ou les profs sont les plus politique, et leur avenir n’est pas rassurrant en l’abscence de création de poste de fonctionnaire. Mais ils jouent à faire semblant de croire que c’est la faute de la société et que faute d’être une future élite ils peuvent être une avant garde.

                                                    Tous cela est très triste. Leur parent les envoient au casse pipe pour défendre des avantages dont ils ne bénéficieront pas.

                                                    Ils sont l’arrière garde du prolétaria.


                                                    • chris11 21 novembre 2007 23:56

                                                      « Il ne sont pas immatures, ils sont vieillis avant l’âge. » Entierement d’accord avec cette affirmation sauf qu’on ne parle pas des mêmes . Ceux dont je parle rêvent d’obtenir les meilleurs diplômes pour faire une « carrière » ou ils féront du « fric » qui leur permettra de s’acheter une « mercos » et un « pav » ,d’épouser une demoiselle « bien sous tout rapport » de lui faire « deux gosses » de jouer « en bourse » de prévoir sa retraite en cotisant chez enron par exemple , le tout en conspuant ces connards de grévites qui vont foutre en l’air la « france qui gagne » ....

                                                      Putain quel cauchemard !!!!!!


                                                    • chris11 21 novembre 2007 23:59

                                                      Si c’est ça votre projet de société , je crois qu’on risque d’être un peu plus nombreux qu’en 1940 à entrer en résistance et à prendre le maquis !!!!


                                                    • eric 22 novembre 2007 06:36

                                                      A chris 11

                                                      Ouai ! Avoir une famille un logement et un boulot à peu prêt intéressant et normalement payé, je conçois que pour vous cela soit un cauchemard quasi Vichyste et je vous remercie d’avoir l’honnêteté de le reconnaitre.

                                                      Bon je vois bien qu’il s’agit d’un effet de manche. J’imagine que vous n’allez pas poser des bombes pour interdire à ceux qui le voudrait de s’acheter une mercos ( qu’est ce que c’est ?)vous n’êtes pas fachiste à ce point.

                                                      La bonne nouvelle c’est que le cas échéant, les résistants seront moins seuls qu’en 40 ou a part un général catho et présumé monarchiste, il n’y avait pas grand monde. Le PC pronait ouvertement la collaboration, le reste de la gauche était largement à Vichy (Darnant seul personnage notable du régime ne provenant pas de la gauche, Miterrand venait de la droite mais on ne peut pas dire qu’il était notable à l’époque)

                                                      D’un autre côté je crains qu’ici aussi ce ne soit un effet de manche car, de tous de ceux qui avaient prévenu que si le « peuple » ne votait pas comme eux et choisissaient Sarko il fuirait la France ou entrerait en résistance, à part peut être les quelques héros qui auraient foutu le feu à des compteurs SNCF (et encore, on est pas sur que ce ne soit pas une provocation Sarkozyste.....)

                                                      En revanche vous illustrez parfaitement mon propos, vous faites parti de ceux qui disent aux étudiant, vous n’allez quand même pas accepter que l’on fasse de l’université un lieu qui vous aide à préparer votre avenir au risque qu’elle soit obligée de changer de bouger d’évoluer de s’adapter et de travailler.


                                                    • chris11 23 novembre 2007 23:37

                                                      Je pense que l’on s’est mal compris , je ne dénie a quiconque le droit de souhaiter vivre dans un confort correct et dans l’environnement qu’il a choisit ,chacun ses choix . Mais je m’oppose violemment au fait que pour y parvenir , certains n’hésitent pas à exploiter au delà du supportable et avec un cynisme sans nom leur congénaires . Or c’est la transformation assez brutale à laquelle nous assistons .Même si cet état de fait ne date pas d’aujourd’hui , il s’est recemment amplifié de manière inquiétante .

                                                      Ce que je trouve assez dramatique , c’est que le gouvernement actuel légitime ce type de comportement . En cela , je préférai l’ancienne droite (la complexée) qui avait tout de même un peu honte de l’exploitation auquelle elle se livrait et évitait de franchir la ligne jaune quand cela se voyait de trop .C’etait en quelque sorte une forme d’autocontrôle .

                                                      A contrario , les signaux actuels ressmblent à de la provocation de loubard de banlieue.

                                                      Cet état de fait ne peut conduire à terme qu’a des affrontements brutaux

                                                      Pour résumer , je n’ai pas envie de vivre sous un gouvernement « a la Bush » qui vote des milliards de crédits pour la guerre mais refuse le budget de l’aide sanitaire à l’enfance défavorisée et tout cela pour le bénéfice de quelques rapaces.

                                                      Pour ce qui est de l’université ,si vous avez lu mon précédent commentaire , je dis simplement que les réformes peuvent se faire mais pas en vendant les universités aux entreprises .l’éducation doit rester de la responsabilité de l’état.Là aussi , si l’on y regarde de près , il ne s’agit pas de l’intêret des étudiants , mais d’autres bien plus spéculatifs .

                                                      L’état n’est pas un supermarché ou tout serait à vendre !!!

                                                      PS : Mercos = Mercedes -benz dans le « 93 »


                                                    • Pierredantan Pierredantan 21 novembre 2007 15:19

                                                      A Ddacoudre

                                                      « si les cadets ne sont plus à même d’être des »trangressifs« pour toutes choses, ce qui est un comportement vital pour eux et pour un bon déroulement de l’existence, c’est qu’un déterminisme nocif c’est installé. »

                                                      Oui, c’est vrai.

                                                      Ce qui me peine en fait, c’est de voir ce qu’est devenu notre université. Quel gâchis. Et pourtant quelles perspectives ! Il n’est pas trop tard, mais pour cela il faut admettre le changement. Bien sur, qui n’a pas fait les 400 coups dans sa jeunesse ? J’aurais de quoi écrire quelques chapîtres mouvementés moi-même. Je suis cependant toujours resté positif : à tout changement, une opportunité supplémentaire. Or, ce que je perçois et ce que je n’entends guère prononcer, c’est que toute cette révolte fleure tout de même l’esprit réactionnaire. Un comble non ?

                                                      A noter dans tes lignes, le délicieux « déterminisme nocif qui s’installe » qui me rappelle mes cours de psycho sociale et de science politique !


                                                      • chris11 21 novembre 2007 23:38

                                                        Je crois tout de même que l’on s’eloigne un peu du sujet .

                                                        Quel est il exactement ?

                                                        Il s’agit si j’ai bien compris l’esprit de la réforme de pouvoir faire financer en partie , voir en totalité dans les rêves sarkosiens les plus fous , l’université .

                                                        On pourrait gloser des heures durant sur la pertinence de « merchandiser » le savoir d’une maniere générale et sur ses consequences sociales sans arriver vraisemblablement à un consensus .

                                                        Mais j’aimerai bien que les tenants de cette réforme m’expliquent une chose .

                                                        Au nom de quoi une entreprise subventionnerait elle une activité universitaire qui ne lui serait d’aucun bénefice en retour ?

                                                        Vraisemblablement aucune car l’investissement a perte n’est pas une des théories économiques du médef.

                                                        En vertu de quoi , au bout de dix ou quinze ans ne subsisterait plus qu’une université productiviste orientée uniquement vers le profit . Ou est le savoir considéré dans son ensemble dans ce systeme ? quelle entreprise financerait l’étude du comportement sociétal des fourmis d’amazonie ?

                                                        Autant dire qu’a ce régime là l’université française ressemblerait très vite à disneyland (beaucoups plus de commerces que d’attractions !!! )

                                                        L’autre point non négligeable est la pression économique qu’exerceraient les entreprises sur les universités trop « indépendantes » .

                                                        Je crois donc très utile que les étudiants « chassent les marchands du temple »

                                                        L’éducation est de la responsabilité de l’état et cela ne doit pas changer .Ce qui ne veut pas dire que dans ce cadre là , on ne puisse pas envisager des réformes pour en améliorer son fonctionnement .

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