Le Syndrome Post Avortement : du vent ou du vrai ?
« La liberté d’avorter est un droit fondamental des femmes », dit-on. D’où la demande – discutée - de l’inscrire dans la constitution française. Pour éclairer le débat, le droit s’appliquant aux réalités humaines, il est intéressant de se pencher sur ce que l’avortement fait concrètement aux femmes qui le subissent. Notamment, sur ses possibles conséquences psychologiques et mentales. Ce que certains appellent le SPA (Syndrome Post Avortement). Mythe à l’usage des militants pro-life ou réalité ?
L’existence de conséquences dommageables sur le mental est un « argument des anti », explique Odile Bagot, gynécologue-obstétricienne, dans Femme actuelle, avant de le réduire à un quasi néant : « Aucune interruption de grossesse, que ce soit une IVG ou une fausse-couche, ne laisse une femme indifférente. La plupart du temps, ce moment psychologiquement délicat s’inscrira simplement dans une histoire de vie, sans plus. » (1)
« Un moment psychologiquement délicat » à passer, donc.
Le Journal des femmes-santé, voit les choses un peu autrement. Cette publication grand public, supervisée par des professionnels de la santé et de la médecine, n’est pas un brûlot pro-life, que je sache. Elle reprend toutefois à son compte la définition du syndrome post-avortement (SPA) : « ensemble de manifestations cliniques qui affectent certaines femmes après une interruption volontaire de grossesse. Ces signes incluent une perte d’estime de soi, une dépression, des insomnies, des troubles du comportement alimentaire (anorexie, boulimie) et un sentiment de culpabilité. » (2)
Apparu chez des médecins américains dans les années 1980, le concept de PAS (post abortion syndrome) ou, en français, SPA, rassemble des symptômes et des réactions émotionnelles faisant suite à un avortement. Il est comparable au post traumatic stress disorder (PTSD), maladie psychique typique des vétérans de la guerre du Vietnam, identifiée par les psychiatres américains de l’époque. Certains symptômes seraient similaires : flash-back, déni, amnésie, évitement ; d’autres seraient propres au SPA : tristesse, diminution de l’estime de soi, regret, rupture de la relation de couple, culpabilité et troubles de la communication.
Si l’on veut en savoir plus sur ce syndrome, l’on peut consulter des sites d’associations qui accompagnent les femmes après un avortement. On peut y lire, par exemple, ceci : le SPA consiste en « un sentiment de culpabilité et de mal-être ; de perte ou de vide ; l’impression de ne pas être comprise par son entourage ; une perte d’estime de soi, un isolement, un repli sur soi ; une perte du désir sexuel ; une irritabilité ou une colère ; une anxiété avec parfois des troubles du sommeil (insomnie, cauchemars) ou des troubles du comportement alimentaire (boulimie, anorexie). A noter également que le syndrome post-IVG peut être déclenché par un événement marquant comme un deuil ou une nouvelle grossesse.
Enfin, le syndrome post-IVG peut se manifester plus ou moins longtemps après une IVG, rendant son diagnostic d’autant plus difficile. » (3)
Ainsi, l’avortement, bien qu’immédiatement suivi le plus souvent chez la femme par un sentiment de soulagement, est vu comme une possible bombe à retardement qui, plus tard, et parfois beaucoup plus tard, finit par produire ses effets dévastateurs.
Cela étant étayé par des dizaines d’études, américaines le plus souvent mais pas seulement, bien référencées.
Mais soyons honnête : le SPA est controversé. Il est absent du registre ADM (Aide médicale au diagnostic). Alors est-il scientifiquement prouvé ?
En 2013, le docteur Laurence Esterle, directrice de recherche (Cermes3, Inserm U988, UMR 8211 CNRS, EHSS, Université Paris-Descartes), faisait le point sur la question. Elle se fondait entre autres sur le travail du Royal College of Psychiatrists (Royaume Uni) qui a procédé à une revue systématique des articles sur le sujet et à leur examen critique sur la base de critères méthodologiques.
Réfutation méthodologique
Conclusion : « les deux seuls articles qui font preuve d’une bonne ou très bonne méthodologie montrent que l’IVG n’augmente pas le risque de développer des troubles mentaux si on prend en compte les antécédents de troubles mentaux. » (4)
Le reproche principal fait aux études établissant l’existence du SPA est qu’elles ne tiennent pas compte des antécédents des femmes qui présentent des troubles mentaux après un avortement. Autrement dit que, confondant corrélation et causalité, elles prennent la conséquence pour la cause. Alors qu’en réalité, ce serait plutôt la fragilité psychique des femmes qui seraient une des causes de l’avortement et non le contraire.
Autre reproche : les études établissant un SPA seraient souvent menées ou commandées par des associations militantes pro life.
Manquaient des études comparatives, non pas entre les femmes ayant avorté et les femmes ayant mené leur grossesse à terme que l’enfant soit désiré ou non, mais sur une cohorte de femmes souhaitant avorter : entre celles qui ont effectivement avorté et celles à qui cela a été refusé.
Ces études existent maintenant. Elles sont agitées très fort par les mouvements pro-choice.
Il s’agit, notamment, de travaux menés par l’Advancing New Standards in Reproductive Health de l’Université de Californie à San Francisco.
L’une, commencée en 2007, a suivi pendant cinq ans plus de mille femmes qui avaient décidé d’avorter. (5)
Ses conclusions ?
Sur le plan psychique et émotionnel : à court terme, « les femmes qui n’ont pas pu avorter allaient moins bien que celles qui ont pu interrompre leur grossesse : elles témoignent de niveaux d’anxiété plus élevés et d’une estime d’elles-mêmes en berne. » Mais à plus long terme, « aucune différence notoire n’est observée entre les deux groupes quand il s’agit de la santé mentale (dépression, anxiété, qualité de vie, addictions, stress post-traumatique…) ». (6)
A ceci près que, après cinq ans, environ 15 % des femmes « disent ressentir de la tristesse à l’égard de leur avortement » et que « deux femmes sur trois ressentaient peu ou pas d’émotions par rapport à leur décision » (7), ce qui signifie qu’une sur trois en ressentait.
A noter toutefois qu’après deux ans, « 47% des femmes ayant pu avorter disaient être dans une relation amoureuse ‘très bonne’, contre 28%. » Et qu’après cinq ans, « celles qui ont pu avorter étaient plus nombreuses à vivre ou avoir vécu une grossesse désirée ». (8)
Une autre recherche, portant sur 956 femmes aux Etats-Unis, publiée en 2016, a suivi la même méthodologie. (9)
Ses résultats « indiquent que le fait de refuser aux femmes un avortement a des conséquences négatives à court terme (je souligne) sur leur niveau de stress et leur bien-être » affirme, Antonia Biggs, l’auteur de l’étude. (10)
Que penser de ces données ? Anéantissent-elles la thèse du Syndrome Post Avortement ? Apparemment, oui. Mais lorsqu’on y regarde avec attention, ce n’est pas si sûr. Elles ne prouvent pas, certes, que le SPA existe, mais prouvent-elles qu’il n’existe pas ?
D’abord, les résultats les plus nets en faveur de la santé mentale des femmes qui ont avorté en comparaison avec celles qui n’ont pas pu le faire concernent le court terme. Or, le SPA est décrit, comme nous l’avons dit, comme un syndrome survenant souvent à long terme.
Ensuite, si, selon la première étude, plus « de 95 % des personnes qui obtiennent un avortement disent (au bout de combien de temps ?) que c'était la bonne décision » (7) elle conclut aussi que « la grande majorité des femmes qui n’ont pas pu avorter disent qu’elles ne voudraient pas que les choses soient autrement, maintenant qu’elles ont un enfant de quatre ou cinq ans. » (11)
Autrement dit, globalement, celles qui ont avorté volontairement disent ne pas le regretter, mais celles qui, contre leur gré, ont mis au monde leur enfant disent aussi ne pas le regretter. Les neurosciences ont bien montré que le cerveau humain tend à valider après coup le bien-fondé de sa décision déjà prise. Et heureusement pour notre confort psychologique ! Sauf que, ici, il a validé aussi une décision prise contre la sienne. Intéressant à noter, je trouve.
Des conclusions très politiques
Par ailleurs, ces mères qui n’allaient pas mieux que les femmes ayant avorté, dans quelles situations étaient-elles ?
Elles étaient « quatre fois plus susceptibles de vivre en-dessous du seuil fédéral de pauvreté, de ne pas avoir assez d'argent pour leurs besoins de base et d’être au chômage ; elles avaient de moins bonnes cotes de crédit ; elles étaient plus susceptibles d’avoir fait faillite ou d’avoir été expulsées d’un logement. »
Sur le plan physique, « elles étaient plus prédisposées à souffrir d’hypertension et de douleurs chroniques et de subir des complications graves à la fin de leur grossesse, comme l’éclampsie. » Enfin, ces femmes "étaient plus susceptibles d'être avec un conjoint violent ; d'être une mère monoparentale." (7)
Ces données - présentées comme des preuves qu’il est préférable d’avorter plutôt que de mettre au monde un enfant non désiré - ne font en fait que montrer platement des évidences. Personne ne sera surpris, je crois, d’apprendre que des mères qui étaient déjà avant la naissance de l’enfant pour les « trois quart sous le seuil de pauvreté » (7), s’enfoncent encore un peu plus dans la pauvreté après une naissance, dans un pays qui n’est pas connu pour la largesse de ses aides sociales. Personne non plus, ce me semble, ne s’étonnera que des hommes quittent le foyer après une naissance non désirée ou deviennent violents, d’autant plus que dans un tiers des situations concernées « des problèmes de couple » (7) préexistaient à l’arrivée de l’enfant. On apprend également que les femmes qui ont mis au monde un enfant peuvent plus fréquemment souffrir de complications liées à la fin de leur grossesse que celles qui y ont mis un terme. On s’en doutait un peu.
En tout cas, l’on s’explique aisément que des femmes, écrasées par la précarité, voire la misère, ou abandonnées par leur conjoint, éventuellement violentées par celui-ci, ne soient pas au sommet de la sérénité. La cause de leur état n’étant pas la naissance d’un enfant non programmé en elle-même, mais ses conséquences dans un contexte donné. Celui d’une absence d’accompagnement et de soutien de la part du père, de la famille ou de la société (ou des trois), laissant la mère démunie.
Ce qui est remarquable, en réalité, c’est le fait que, au moins selon la première étude, les femmes ayant gardé leur enfant, malgré toutes les difficultés qui s’en sont suivies, ne soient pas en plus mauvaise santé mentale à long terme que celles qui ont échappé à la naissance d’une bouche de plus à nourrir.
D’où cette question : pourquoi les femmes ayant avorté - avec une relation amoureuse « très bonne » pour la moitié d’entre elles, et moins de souffrance sociale et sanitaire que les pauvres mères qui ont dû garder leur enfant – ne se portent-elles pas, à long terme, psychologiquement mieux que ces dernières ? Nous n’avons pas trouvé de réponse sous la plume savante des doctoresses californiennes.
Quelles conséquences pratiques, et donc politiques, peut-on tirer de ces études ? Je vois deux possibilités différentes, quoique non contradictoires.
Première possibilité : autoriser l’avortement le plus possible, remettre en cause les politiques « injustifiées » (conclusion de l’étude d’Antonia Biggs) qui restreignent l’accès des femmes à l’IVG. C’est la recommandation définitive des auteurs.
Un « avortement refusé peut être pire pour la psychologie et le bien-être des femmes, qu’une autorisation », explique Antonia Biggs (10). Quant à sa consœur, Diana Grenne Foster, elle ne prend pas de gants : au sujet de l’invalidation de l’arrêt c.Wade par la cour suprême des Etats-Unis qui laisse de nouveau la possibilité aux Etats d’interdire l’avortement, elle y voit « un véritable cauchemar (…) un mépris total pour le bien-être des femmes, des hommes, des familles, des enfants. » (7)
Le lecteur aura sans doute compris que l’Advancing New Standards in Reproductive Health de San Francisco milite pour le “droit à l’avortement”. (12)
(Si je voulais faire du mauvais esprit, que Dieu m’en garde, je pourrais ressortir ici l’argument utilisé contre les preuves du SPA : les commanditaires des études s’arrangent pour prouver ce qui va dans leur sens).
La conclusion d’une autre étude laisse perplexe. Ayant montré que les femmes qui ont avorté avaient une probabilité un peu plus faible que les autres de subir la violence du père de l’enfant, les auteurs en concluent qu’une politique publique restreignant l’accès à l’avortement « aurait pour effet de maintenir ces femmes en contact avec des partenaires violents, et ainsi de mettre ces femmes et leurs enfants éventuels dans un statut risqué ». (13) Autrement dit, pour protéger une femme enceinte d’un homme violent, la solution serait à prendre en charge par la femme. Arrêtez-moi si je dis une bêtise, mais ne serait-ce pas plutôt à l’homme violent de subir quelque chose, une mise à l’écart pénale, une condamnation, par exemple ?
Seconde possibilité - plus difficile et plus exigeante : prendre des mesures politiques, sociales, économiques pour faire en sorte que des femmes enceintes ne soient pas réduites à vouloir avorter. Leur donner les moyens économiques, humains, relationnels, affectifs, spirituels, etc, d’accueillir ou confier leur enfant. Autant la première possibilité est facile à mettre en œuvre, d’où sans doute son succès, puisqu’il lui suffit d’un dispositif légal et « sanitaire », cette seconde est difficile et exigeante pour tous. Elle suppose un changement profond de société et un engagement de chacun : vers une société plus solidaire, avec davantage de liens et de responsabilité pour autrui, plus fraternelle, ou les enfants seraient mieux pris en charge par la communauté, et les richesses mieux partagées. Autant dire qu’elle a tout pour déplaire aux classes dominantes…
Entendre la souffrance se parler
Au-delà des « études » et des « recherches » psychosociales ou de santé publique, qui rivalisent de chiffres et de rigueur scientifique, une autre approche est possible. Sensible, relationnelle, intersubjective, empathique. L’écoute de la parole. Non pas l’enregistrement de réponses à un questionnaire téléphonique pour cocher des cases, mais l’écoute de l’expression intime, de la verbalisation de l’indicible, par une personne qui prend le temps de l’accueillir et de la respecter. Une chose est de poser des questions stéréotypées par téléphone, autre chose est d’entendre une parole personnelle, de laisser la place à une expression subjective, intime.
C’est le métier de Danielle Bastien, psychanalyste qui, dans un centre du Planning familial, reçut de très nombreuses femmes de tout âge, croyance et religion, ayant subi un avortement.
Des femmes « qui reprennent et tentent d’élaborer bien des années plus tard, ce qu’on peut nommer une affliction, une peine vive, une douleur profonde, une tristesse insolvable. Et ce chagrin constitue souvent un roc difficilement dépassable dans le trajet analytique. Ce sont ces femmes croisées dans un moment de fracture de leur vie, qui déjà m’avaient donné à entendre répétitivement la phrase ‘J’ai tué mon enfant…’ (…) Parole impossible à soutenir, secret inavouable et douleur infinie pour les mères qui restent aux prises avec cette phrase qui les hante. (…) si l’interdit est levé partiellement du point de vue juridique, il ne l’est pas du point de vue psychique. Les femmes ayant eu recours à l’IVG, nous disent que même si, et heureusement, la morale et le social ne les condamnent plus pour cet acte, il garde dans leur psychisme la valeur d’une transgression majeure. » (14)
Un témoignage qui rejoint celui d’autres professionnels de l’écoute. Ainsi les gynécologues Israël Nisand et Brigitte Letombe et la psychanalyste Sophie Marinopoulos, défenseurs de la dépénalisation de l’avortement, qui ont publié en 2012 une tribune dans Libération.
« Nous voyons chaque jour dans nos consultations des femmes, écrivent-ils, qui nous disent leur souffrance psychologique et leur mal-être parfois de nombreuses années après, alors qu’elles auraient pu ‘cocher’ lors d’un sondage que ‘tout allait bien’. La souffrance ne se coche pas, elle se parle ! Sauf à ne considérer les femmes que dans le registre physique, sauf à omettre leur vie psychique, on ne peut pas écrire que l’accouchement présente un plus grand risque que l’IVG. (…) Cette posture, qui date de la médicalisation de l’IVG en France, revient à dire que l’avortement n’a aucune conséquence dans la vie d’une femme. Certes elles ne meurent plus ; certes les cases à cocher ne montrent plus de complications, mais tous les cliniciens qui rencontrent des femmes savent qu’il s’agit là d’un vrai négationnisme : il s’agit de dénier le fait qu’une IVG peut marquer douloureusement une vie. (…) La santé ne se réduit pas au corps mais concerne aussi la santé psychique qui échappe si souvent aux froides analyses statistiques. » (15)
Il serait ainsi péremptoire d’écarter le fait que le SPA soit une réalité, au moins pour certaines femmes ayant subi l’avortement. Les plus à risque étant, selon Marie Philippe, qui en a écouté un millier, « les adolescentes, les femmes qui ont déjà des enfants, les femmes qui subissent un avortement au cours du second trimestre, les femmes qui se sentent sous pression à cause des circonstances, et les femmes qui sont en conflit avec leurs valeurs éthiques. » (16)
Il serait malhonnête de le nier, au prétexte que cela risquerait de faire pression sur les femmes pour ne pas avorter. Il serait au contraire respectueux de leur liberté de leur donner une information complète sur les conséquences possibles d’un tel acte.
Cela laisse sans réponse une autre question : celle de savoir si l’avortement est moralement répréhensible, ou non. En effet, l’on pourrait estimer que, bien que risqué pour la santé psychique de la femme, l’avortement choisi librement par elle, est une option moralement neutre. Après tout, il n’est pas en soi immoral de pratiquer le sport automobile ou l’alpinisme, bien que ce soit dangereux.
L’on pourrait d’ailleurs ajouter que le SPA est, au moins en partie, un effet de la culpabilisation, culturellement déterminée, des femmes. C’est d’ailleurs l’expérience de Marie Philippe. « Choisir d’avorter, écrit-elle, est pour certaines un acte en opposition avec leur forte éthique de vie. Quand ces femmes se trouvent en conflit avec leur système de valeur, le combat n’en est que plus difficile quand il s’agit de trouver une solution pour vivre avec ces émotions et cette perte. » (17)
Inversement, si le SPA était un mythe, cela n’obligerait pas à conclure que l’avortement est moralement neutre. Même sans aucun risque et totalement indolore, il pourrait être moralement disqualifié. Il est bien connu qu’il est parfaitement possible de faire le mal en toute bonne conscience et sans en être troublé le moins du monde. Les marchands d’esclaves, qu’on le sache, n’étaient pas atteints par un syndrome pathologique, pas davantage les bons bourgeois qui faisaient travailler des enfants de huit ans dans leurs mines de charbon. Leur santé psychique n’était nullement affectée par leur activité, merci pour eux.
Bref, la question éthique de l’avortement reste posée.
Notes :
- https://www.femmeactuelle.fr/sante/sante-pratique/ivg-lavortement-peut-il-compromettre-la-fertilite-2087515
- https://sante-medecine.journaldesfemmes.fr/faq/42562-syndrome-post-avortement-definition# : :text=Le%20syndrome%20post-avortement%20%28ou%20SPA%29%20est%20un%20ensemble,alimentaire%20%28anorexie%2C%20boulimie%29%20et%20un%20sentiment%20de%20culpabilit%C3%A9
- https://www.ecouteivg.org/ivg-avortement-syndrome-post-ivg/ Voir aussi : Marie Philippe, Après l’IVG des femmes témoignent, Artège, 2018, pp. 45 et 46.
- file :///C :/Users/Denis/Desktop/divers/Philo/%C3%A9crits%20presse/avortement/pro%20choice/traumatisme_post_ivg_etat_des_lieux_esterle_2013_1_.pdf
- The Turnaway Study | ANSIRH
- https://www.madmoizelle.com/consequences-ivg-avortement-etude-1058873
- https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1895043/roe-wade-avortement-science-etude-turnaway-foster
- https://www.madmoizelle.com/consequences-ivg-avortement-etude-1058873
- Women’s Mental Health and Well-being 5 Years After Receiving or Being Denied an Abortion : A Prospective, Longitudinal Cohort Study | Pregnancy | JAMA Psychiatry | JAMA Network
- Mener à terme une grossesse non voulue augmente le stress (lefigaro.fr)
- https://www.madmoizelle.com/consequences-ivg-avortement-etude-1058873
- https://www.ansirh.org/research/ongoing
- Marie Philippe, Ibid., pp. 111 et 112
- https://www.cairn.info/revue-cahiers-de-psychologie-clinique-2011-2-page-149.htm
- Libération, 9 mars 2012. https://www.liberation.fr/societe/2012/03/09/faut-il-s-inquieter-du-recours-a-l-avortement-des-jeunes-oui_801666/
- Marie Philippe, Ibid. p. 46
- Ibid. p. 47
14 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON