Le temps des petits chefs
Une longue et douloureuse parenthèse m'a accaparé, un bien banal et pourtant terrible événement qui un jour ou l'autre nous arrache l'être qu'on aime. La vie, quoi... Je reviens un court moment sur Agoravox pour rebondir (malgré ma flasque bedaine) sur une idée exprimée récemment par le président Macron : faire des directeurs d'établissements scolaires des recruteurs sélectionnant leurs enseignants.
Pour avoir connu le milieu scolaire je m'autorise à formuler les remarques suivantes :
Ce système existe déjà dans d'autres pays, dont certains ont (et ils ne peinent pas) un de biens meilleurs résultats que nous. Ceci n'a donc pas manqué d'attirer l'attention de notre chef d’État qui a déjà donné des preuves de sa propension à imiter nos voisins. D'emblée, ça me fait penser à ces jeux organisés par les profs de sport (on disait comme ça à l'époque, avant qu'ils ne deviennent des théoriciens) où deux chefs désignés devaient à tour de rôle choisir leurs équipiers. Moment terrible pour les moins bons, qui se voyaient appelés en dernier ! Nul doute que celles et ceux qui constitueront la « lie » du tonneau partiront au front l'âme vaillante avec une haute idée d'eux-mêmes, comme ces gamins relégués dans les plus mauvaises classes sous le biais des classes à options, forcés de constater leur nullité sur les tableaux des résultats d'examens blancs.
Les chefs d'établissement sont les victimes d'un système dans lequel ils doivent rendre des comptes, sur lesquels leur boîte est jugée. Ce qui les obnubile, donc, c'est l'apparence, quitte à tricher avec la réalité des chiffres des incidents qui peuvent survenir. Il faut plaire à tout prix à la hiérarchie, aux parents d'élèves, et afficher les meilleurs résultats possibles, tout en organisant des vitrines pour en mettre plein les yeux, montrer que dans la boîte « il se passe quelque chose ». Comme si, en soi, l'enseignement qui a lieu durant les cours ne suffisait pas, voire était négligeable. Une façon - involontaire ?- de contribuer à la dévalorisation de l'enseignement proprement dit. J'ai souvenir d'un principal qui, avec la complicité de quelques profs, n'a pas hésité à présenter une exposition de coquillages, une autre d'insectes, prêtée par des personnes extérieures, et pour lesquelles aucune étude n'avait été réalisée par les élèves… Comment peut-on espérer une quelconque probité de la part de personnes aussi serviles et penser qu'ils seront à même de constituer des équipes sans qu'ils ne tiennent compte de bas intérêts personnels ?
A l'heure où émergent des idées de mixité, d'égalité, voilà qu'on souhaite instaurer une organisation qui sera forcément inégalitaire, sélectionnant le « gratin » des enseignants, avec la porte grande ouverte au clientélisme et aux magouilles. Encore un effort, et il faudra peut-être graisser la paluche du potentat pour obtenir un poste... Coucher, peut-être pas, mais se coucher, probablement.
N'y voyez aucune amertume de ma part. Quand j'enseignais, j'ai toujours dit ce que je pensais à ces sujets à mon chef d'établissement, ce qui m'a d'ailleurs valu une note administrative plus que douteuse, mais dont je me suis constamment contrefoutu, car très bien noté pédagogiquement. Mes élèves sont mes plus beaux souvenirs. Ils avaient même fait une pétition pour m'empêcher de partir en retraite, et beaucoup correspondent encore avec moi. Mais, franchement, je n'ai pas de regret d'avoir quitté un système aussi hypocrite, et dans lequel pour rien au monde je souhaiterais entrer actuellement, tant il me semble dériver vers une forme détestable. La séparation des pouvoirs doit subsister, et le recrutement actuel, même s'il n'est pas parfait, reste la meilleure garantie d'égalité pour les enseignants.
61 réactions à cet article
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L’eau coule toujours dans le même sens, du haut vers le bas, comme l’audimat !
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@Séraphin
et l’argent c’est l’inverse, curieux non ? -
@armand
Alors que la « démocratie, ça fonctionne dans les deux sens, hein !
Vous dites à vos »représentants" ce que vous voulez, ils votent des décisions qui deviennent des lois que personne n’est censé ignorer.
J’ai bon, là ? -
@Séraphin
oui vous avez bon, mais comment solutionner cela ? -
@Séraphin où avez-vous vu de la démocratie en France, hormis quelque lieux marginaux, et parfois combattus violemment ?
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Au niveau municipal (et encore, pas dans les très grandes villes) oui, nous avons des représentants qui nous représentent. Ailleurs, c’est LE NÉANT total aujourd’hui. Il est bien connu, depuis Maastricht, que les députés (théoriquement « nos » représentants) se contentent de transcrire en français ce qui arrive en anglais de Bruxelles à la cadence de cent pages par jour de directives diverses. Où avez-vous vu de la démocratie ?
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Même les élections sont biaisées avant, pendant et après..... Où avez-vous vu de la démocratie ? -
@Séraphin : « ...Vous dites à vos »représentants » ce que vous voulez, ...".
Et vos représentants font ce qu’ils veulent.
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@armand
Les vases communicants ....
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@L’auteur
On ne peut que constater les problèmes de « gouvernance » dans les établissements d’enseignement.
La proposition de Macron n’est peut être pas la bonne, mais le pire serait de ne rien faire.
« Qui a déjà donné des preuves de sa propension à imiter nos voisins »
S’il y a un truc qui est sûr c’est que personne ne nous imite.
Vous avez une idée pourquoi ?
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@titi l’homme imite rarement le singe.....
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@titi
on cherche a nous imiter pour le pass sanitaire !! -
@malhorne
’’on cherche a nous imiter pour le pass sanitaire !!’’
En effet, l’efficacité de ce pass est reconnue en tant que moyen de pousser les indécis à se vaxxiner.
Mais il n’y a aucune preuve de son efficacité pour lutter contre la maladie.
En revanche, il est redoutablement efficace pour détruire la société. -
Les victimes d’un système qui doivent rendre des comptes, on a déjà donné, ça a été une large part des débats de Nuremberg et la question avait été tranché il me semble, non ?
On ne va pas réinventer l’eau chaude à chaque génération, si ?
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@Clocel
« On ne va pas réinventer l’eau chaude à chaque génération, si ? »
a chaque génération non, mais toutes les 4 générations apparement oui
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Perso ayant été employeur dans le privé, d’entendre dire par les autorités que les chefs d’établissements auront la possibilité de choisir les enseignants sous leurs contrôle ne me choque pas, bien au contraire.
Bon dans le domaine public, ça risque de ne pas ce passer comme on l’imagine.
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faire des directeurs d’établissements scolaires des recruteurs sélectionnant leurs enseignants.
Il faudrait en premier des recruteurs pour les directeurs d’établissements pour jauger de leurs qualités, ça craint parfois et je m’en suis rendu compte plusieurs fois .....
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Les gens qui notent ne supportent pas d’être notés. Mieux, les enseignants français ont réussi à imposer une règle absurde, être informés bien à l’avance de la visite de l’inspecteur. Alors ils préparent un cours pour inspection, parfois ils le testent avec une autre classe. Préparent ils leurs cours tous les jours ?
Quand j’étais jeune enseignant on savait qu’on était inspecté quand le chef d’établissement frappait à la porte accompagné de l’inspecteur. Je trouvais cela très bien.
J’ai connu le recrutement de quelques enseignants auxiliaires au temps où on n’en trouvait pas et où, proviseur je les recrutais, le rectorat suivait. Ensuite, ils étaient titularisés. il y a avait des bons et des mauvais. Je m’étais parfois trompé.
Ce qu’il faut changer dans le système, c’est rétablir l’inspection pédagogique sans préavis, ce qui n’a rien de scandaleux et que l’opinion publique approuvera.
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@C BARRATIER
j’ai connu des cas de recrutement de profs cooptés en tant qu’inspecteurs... sans doute pour renforcer les liens de la coterie... -
@C BARRATIER
>>> Ce qu’il faut changer dans le système, ... <<<Ce qu’il faut changer dans le système, c’est rétablir au plus vite l’honnêteté intellectuelle, la compétence et le dynamisme, trois vertus qui, sans être complétement disparues, sont devenues notoirement insuffisantes à tous les niveaux !!!
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@C BARRATIER,
Est-ce que vous connaissez la pédagogie Montessori ou Decroly ?
Ce n’est pas un professeur qui se trouve au sommet de la classe.
Le prof est un guide et il en apprend autant que ses élèves.
Ce sont des échanges et des partages d’idées dans les deux sens. -
@Réflexions du Miroir
je connais, leur apport est utile. MONTESSORI est devenu une entreprise commerciale
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Il me semble que l’idée de Macron était de proposer cela dans les zones et des cas bien spécifiques de Marseille et peut être dans des situations similaires dans d’autres secteurs ciblés, et non de généraliser cette façon de faire pour l’enseignement public. Donc on peut tirer des plans sur la comète et fantasmer tout ce que l’on veut, mais tenez vous en à une analyse des propositions de Macron sur Marseille.
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@bernard29
Ben non : cette expérimentation a valeur de test et est faite pour être généralisée .
Il n’y a rien d’innocent .
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Pour répondre à un autre commentaire plus haut :
En ce qui me concerne j’ai connu des directions d’écoles absurdes où la liberté pédagogique ,qui est fondamentale , était piétinée au profit de l’obligation de professer selon des théories « modernes et discutables », en vogue , mais imposées de facto par la hiérarchie .
Ce qui veut dire entre autre que le directeur ou la directrice , souvent entièrement déchargé de cours , faisait tout pour satisfaire des desiderata d’influence pas du tout adaptés à la classe d’un adjoint , en les imposant , ce qui leur valait de magnifiques notations, qui soit dit en passant pouvait accélérer leurs choix de mutation et leur note administrative (cad leur salaire et le niveau de leur retraite ).
Dit autrement ça fayotait à mort du coté des chefs , alors que l’enseignant de base était en permanence en double contrainte .
Ce qui ajoute aux dégâts ....
Pour donner un exemple de folie : il m’est arrivé d’hériter d’une classe de CE2 en grande difficulté lecture , dont les élèves n’avaient jamais eu depuis leur CP le moindre manuel scolaire ...
Et il m’a fallu me battre (en vain) pour tenter de corriger cette anomalie ...
Alors donner un tel pouvoir à des directeurs soumis ça me semble très dangereux .;-(
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@chantecler
« ...cette expérimentation a valeur de test et est faite pour être généralisée . Il n’y a rien d’innocent... »Y voyez-vous un inconvénient, quand l’auteur nous dit que cette pratique a de bons résultats dans les pays qui l’ont adoptée ?
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@
mais tenez vous en à une analyse des propositions de Macron sur Marseille
Soit !
Mais, pouvez vous nous expliciter précisément, les raisons , qui ont contribué à l’éclosion des propositions du sieur Macron, concernant le système éducatif, Marseillais ?
Allez, j’attend la première de votre part, et je vous joindrai la mienne en réponse.
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@ l’auteur
« ...Les chefs d’établissement sont les victimes d’un système dans lequel ils doivent rendre des comptes, sur lesquels leur boîte est jugée... »
Sont-ils victimes ou artisans du système ?
Dans un lycee un prof d’EPS débarque après avoir été viré d’un autre établissement. Pour les mêmes motifs ses collègues en arrivent à le signaler au proviseur qui étouffa l’affaire.
Un commandant dans une caserne de province supervisait une reunion avec « ses » militaires revenant d’opération qui expliquaient à un industriel, les améliorations attendues pour leur armement.
A l’issue de l’expertise, le commandant soucieux comme le proviseur du « pas de vagues » refusa qu’un compte-rendu soit établi.
Ces comportements sont trop courants. Si la proposition de Macron mériterait d’être expérimentée, le succès supposerait de pouvoir licencier les brebis galeuses. Comme dans la vraie vie.
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@L’apostilleur
avant le chef d’établissement faisait remonter les demandes et problèmes, quand j’ai fini il faisait redescendre l’autoritarisme... la pieuvre bureaucratique a gagné... -
Pensez vous qu’il faille adopter la même praticité évacuatoire, au membres des partis politiques ? Et quel qu’en soit le niveau ?
Pensez vous que le « pas de vague » au niveau très supérieur, serait un tsunami, ou une petite ridelle sur un marécage qui ne dit pas son nom.
Quand on veut nettoyer le bas de marches, on commence par le haut !
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@ETTORE
Blanquer a manifesté son agacement contre le « pas de vagues » dans son ministère. Il faudrait que ça ruisselle. Pas simple, le pli est ancien dans la fonction publique. -
@L’apostilleur
Que faut Il donc déduire ?
Qu’un ministre de tuitelle à moins de poids, que tout le groupe qu’il est sensé diriger ?
La problématique ressemble à celle des bancs de poissons, qui ont une réaction solidaire, aidée par la masse compacte, pour échapper à leur prédateur.
Que Blanquer, ou son patron, fassent des annonces, on voit bien que jamais, au grand jamais, les répercutions ne sont effectives plus loin qu’un certain engluement dans le système.
Que Monarc, l’ai compris, (et du coup, il décrédibilise la capacité d’imposer, à son ministre) et qu’il veuille battre son fer, directement, au plus près, sur le pupitre de la classe, en déléguant le pouvoir de« choisir » les "exécutants, au directeurs d’établissement, me semble être juste la conséquence de vouloir remonter le courant ......vainement.
Cela ne marche pas dans un sens, cela ne marcheras pas dans l’autre .
Parce que les intérêts des uns et des autres, resteront toujours connecté.
Et l’exemple des écoles privées, est bien mal choisi, d’une, parce que le rapprochement idéologique, quel qu’il soit entre les deux systèmes, n’est pas une chose positive pour l’école de la République, et, deuxio, les fondamentaux de recrutement sont depuis longtemps bien différents, pour des finalités tout aussi différentes. -
@L’apostilleur
Alors que faut il comprendre ?
Qu’un ministre de tutelle, a moins d’autorité, que le groupe qu’il doit diriger ?
Que Monarc l’ai compris ( et du coup décrédibilise l’autorité de son ministre ) et qu’il veuille battre le fer, sur le pupitre au plus près du système, mais en commençant vers le bas, ne seras pas plus efficace, contre ce « système » qui se comporte comme un banc de poisson, au mouvement globalisant, créant une masse protectrice, mobilisable instantanément.
Cela ne marche pas dans un sens, cela ne marcheras pas dans l’autre, si ce n’est, de donner des « pouvoirs » à certains ( certains s’en passeraient bien, d’autres vont les utiliser à leur entendement, et en fonction de leur propre intérêts )
De plus, dire que cela marche avec l’école privée....
C’est ni a dire, ni à faire, parce que le système entre les deux con,fraternités éducatives, sont bien différentes à tous les points de vues. -
« ...Alors que faut il comprendre ? Qu’un ministre de tutelle, a moins d’autorité, que le groupe qu’il doit diriger ? »
L’inertie de l’éducation nationale est un summum que Claude Allègre a bien décrite en voulant « secouer le mammouth ». Luc Ferry soutenu par Claude Allègre n’a rien pu faire non plus.
L’éducation nationale est un nid de piailleurs ingouvernables. Il leur faudrait quelques stages en entreprise.
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@voxa
Reconnaissons aussi qu’« il » aura aussi dans ses rangs des enseignants remarquables comme chacun en a connus, qui ne sont pas nécessairement d’agaçants piailleurs.
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@L’apostilleur
La règle n’est pas la même, heureusement, dans d’autres secteurs de la fonction publique.
A l’hopital, heureusement, impossible de postuler à un poste d’infirmier ou de médecin sans avoir passé par une série d’entretiens, afin de déterminer compétence, motivation, et adaptabilité avec le service.J’imagine mal quelqu’un prendre un poste aux urgences sans avoir le profil.
Pour être nommé à un poste dans l’éducation, il faut avoir compilé laborieusement ses points d’ancienneté, qui reste la mesure lénifiante, qu’il ne faut surtout pas changer.
Les médiocres y tiennent le plus.
Pourtant, être nommé dans un établissement scolaire, en rapport aux exigences, et à un profil désiré, me semble aller de soi, quand on veut s’échapper de l’univers de Courteline.
Mais pour beaucoup, cramponnés à un système qui prend l’eau, surtout dans certains secteurs géographiques fragiles, l’aveuglement continue.
Quoi qu’il en coûte. Urgence comme d’hab de ne rien changer. Qu’une volonté de réforme cent fois évoqué sans que rien ne bouge, la rend encore plus facilement critiquable.
La réforme de Macron est amalgamé au vaccin de Macron, autre objet de résistance pour les nuls -
@velosolex
Mais j’ai bien peur que de toute façon cela ne soit encore qu’un effet d’annonce. Cette anachronisme à la Française, cent fois montré du doigt, cent fois défendu par les intéressés pour défendre leur pré carré en utilisant les pires arguments, ne sera pas suivi d’effets.
Demain de la même façon, Macron parlera de se débarrasser des pesticides.
Et on va voir ce qu’on va voir, il va même remettre en question le centralisme, proposer aux régions un rôle accru !
Dans six mois, ce sera la mondialisation qui aura chaud aux oreilles. Le chinois auront intérêt à faire gaffe, sinon ! Mais l’honorable ambassadeur de pékin à Paris fera remarquer à l’honorable Macron qu’il est hors de question de changer les postions acquises.
Macron rangera son béret du Che et se fera plus modeste, baissera un peu le prix de l’essence.
Un conseiller lui proposera peut être d’accorder une semaine de vacances supplémentaire aux élèves, afin de se reposer des effets du covid.
Pour le moment, voilà qu’arrive le procés du Bataclan, Cela va être un moment de commémoration sur la lancée de ce que Holland à fait de mieux, dans la fibre émotionnelle.
Il restera un vide en cas de résolution du covid.
Pourquoi ne pas faire une commémoration au covidé inconnu, sur le parvis de l’arc de triomphe, une fois que celui ci ne sera plus emballé par Christo ? -
@velosolex
Le problème n’est pas là : qui décide que ton profil est le bon ? Quels critères ? et pourquoi ?
C’est vrai que depuis qu’on n’apprend plus rien à l’école et que les instits font des fautes d’orthographe, c’est vrai qu’on s’en fout un peu ; notre société est la société de la loterie, si tu as du bol ( aidé par l’aise de tes parents et le quartier où tu vis, ça on va pas changer quand même) tu auras quelques bons profs dans ta scolarité, mais si t’es du genre pile tu gagnes face je perds, eh ben ça sera comme aujourd’hui pour beaucoup de belles énergies et capacités gâchées !!
Quand tout le monde aura compris qu’on ne va pas réparé ce gâchis à coup de petites réformettes peut-être qu’on arrêtera de perdre du temps, de laisser penser les experts à la noix, et qu’on remontera le temps jusqu’à trouver le point à partir duquel ça a dérapé... -
@alinea
Déjà voilà que le métier d’être soignant offre des facilités d’embauche inédites.
Les études de médecine par contre restent plus fermées.
Va savoir pourquoi.Comme les frontières de certains pays où l’on vous demandent davantage vos valeurs monétaires, que celles humaines. Votre carte visa, que votre passeport.
La sociologie des beaux quartiers et de la filiation de corps déterminent ce qu’on ne dit pas. Si l’on admet du bout des lèvres que la couleur de peau et le nom déterminent l’orientation, d’autres plus sournoises se sont renforcées, faisant qu’il est de plus en plus difficile de sortir de son milieu social
Il faudra attendre d’être au fond du trou, pour qu’on s’aperçoive qu’on aura besoin de gens sachant lever une échelle. Une vraie, pas une échelle d’indices, ou statistique.
Plus tard qu’on en sera sorti, du moins si on la chance qu’il ne soit pas bouché par l’inondation, faisant clap de fin de nos aventures, on n’exigera plus le master deux comme préambule à certains métiers. -
ZUT !l y a de l’écho o o o o o o .....
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Quand un prof dans un collège, année après année, 15 jours avant les vacances de Noël, tombe systématiquement malade (un abonnement en qq. sorte) et ne revient que 3 mois plus tard ; quand ce même prof pendant le confinement, envoie des devoirs à ses élèves avec comme consigne de les résoudre avec l‘aide des parents, sans aucun suivi ni réponse aux courriels envoyé par les parents ; quand dans un conseil de classe, interrogé par les parents sur son comportement, il répond qu’il a des problèmes de santé ; quand enfin devant l’insistance des parents auprès du directeur du collège, celui-ci il répond que ce n’est pas de son ressort et qu’un courrier envoyé à l’académie reste sans réponse, on fait quoi ? Manifestement l’intérêt d’un prof est plus important que celui de ses élèves.
Il est possible que cette personne ait effectivement des problèmes (de santé ?) se manifestant avec une régularité de métronome, mais logiquement elle n’a rien à faire dans l’enseignement.
Il y a quand même qq. chose de pourri dans ce système.
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@Jean Keim
... et des profs « confinis » qui n’ont envoyé ni cours ni travail aux élèves confinés durant les mois concernés de 2020... -
Les enseignants sont déjà évalués par le système. Des types horribles qui foutent les jetons à leurs élèves sont très bien notés (vécu).
L’ Education nationale est une honte même à haut niveau. Les diplômes qu’elle délivre sont nuls et ne valent pas un clou.
L’élève est traité comme de la merde par le système lui-même et par les enseignants qui sont déconnectés du marché du travail. A part créer de futurs chômeurs, l’EN ne sert à rien.
Quand j’ai vu, à haut niveau, les moyens des établissements, j’ai cru être en Roumanie. Même mes anciens profs inventaient le programme au fur et à mesure.
A quoi sert de tabler encore plus dans l’élitisme alors qu’on y est déjà beaucoup trop ? La structure est pourrie, volontairement infantilisante et en dehors des réalités. L’école n’est plus un tremplin social mais une hiérarchie pyramidale et autoritaire, composée d’entités se pensant supérieures et qui se moquent du futur de leurs élèves.
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oui ils sont évalués et sur toute la carrière il y a une grosse différence financière entre selon qu’on soit noté au grand choix, au choix, ou à l’ancienneté.
Un calcul au pif, supposons que entre deux échelons il y ait 100 euros de différences, supposons que ces 100 euros ou plus de différence entre deux profs du fait d’un avancement plus rapide concernent, mettons, une dizaine ou plus d’années, en plus la retraite est indexée sur le dernier échelon, le prof bien classé sera peut-être « hors classe », alors que l’autre n’aura peut-être pas atteint le dernier échelon.
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En France le principe féodal du petit chef est partout, à tous les niveaux .
D’ailleurs ce principe s’est largement répandu à l’époque de l’esclavage .
Et largement employé par les Nazis dans les camps avec les chefs de baraquement. Puis les équipes, issu des internés, qui s’occupaient de faire fonctionner le camp à tous les niveaux ( Fours , chambres ...etc ).
Une dictature tient sa stabilité avec les racailles qui la structurent .
Repeat again :
Les français qui ont rejeté le service militaire , se retrouvent à servir la dictature des Dolder.... ILLUMINAZI
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@scrobyl bonjour,
Bien aimé le billet. Je vais l’étendre en dehors de l’enseignement.
J’ai fait partie des « Company men » très bien décrit dans le film qui a le même nom..
Une hiérarchie jusqu’au sommet qui devait avoir 8 ou 9 échelons.
Dés qu’on franchit la première la première marche, tout devient comme vous le décrivez.
Une foule de cours de management avec des jeux de rôle..
Il faut motiver ses troupes et céder un travail qu’on voudrait faire soi-même, parfois en même temps, à son équipe.
J’ai beaucoup écrit sur le sujet, mais ce billet peut très bien servir : « L’happycratie : le bonheur jusqu’à la nausée »
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« [...] notre chef d’État qui a déjà donné des preuves de sa propension à imiter nos voisins. »
... Normal, les grands idiots présentent des qualités de pantomime hors du commun.
Sinon, depuis quelques années déjà, les Français ne savent plus que singer bêtement les autres, sous l’égide d’un « macaque en chef » ou d’un autre...
Il fut un temps où c’était les autres qui nous copiaient. Ainsi de La fête de la musique, des journées du patrimoine, de la nuit blanche (nuit des musées), de Paris-plage (le concept)... et j’en passe.-
Depuis quand ? Exactement n’est pas possible, c’est pas comme changer les rideaux, mais j’ai idée de voir naître ça dans les années quatre vingt ; il y a deux choses qui vont de paire à mon avis : le fonctionnement de l’institution et la pédagogie du contenu qu’on y enseigne. Le contenu lui-même a changé.
Mais la nouvelle bien-pensance qui est derrière ne cache pas sa nouvelle mission : formater des abrutis à perpétuer l’abrutissement.
Je voudrais savoir si quelques-uns sortent du lot, non pas pour briller à, l’ENA, justement non, mais se réaliser dans sa créativité. Être potentiellement un repère des valeurs qui nous ont construits et non pas un m’as-tu vu ? bref le flambeau est-il éteint, ou éclairera-t-il encore ?
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Il fut un temps où c’était les autres qui nous copiaient. Ainsi de La fête de la musique, des journées du patrimoine, de la nuit blanche (nuit des musées), de Paris-plage (le concept)... et j’en passe.
Il est loin ce temps imaginatif ! Il est si loin !
Nous n’avons plus que des intraitables sous traitants, eux mêmes, sous traités, et qui nous traitent comme des..... sous hommes.
Qui veut/peut bien nous copier ? Nous avons pris tellement d’avance dans les sous sol de l’obscurantisme, que les pires des Caves, n’oserait s’y aventurer.
Le seul et unique but de cette bande de cloporte des profondeurs, est la waxxination obligatoire pour tous, et cela, dès que vous savez dire, maman, même si vous ne savez pas encore l’écrire.
Ecoutez donc, les clic, clic,clic, de la clé à cliquet, que ces têtes à claques. possédés.du pouvoir, mais dépossédés du moindre humanisme, activent comme pour remonter le pont levis, qui vas nous séparer à jamais, de notre liberté .
Vous les avez reconnus ces doublures du remake de « l’exorciste » qui veulent imposer la seringue rédemptrice, avant la croix ?
Bientôt le pass insanitaire pour les écoliers, pour accréditer leur grande « liberté de choix, » (où rien n’est imposé, mais où tout doit être tatoué.... dans la peau )
Auriez vous pensé il y a encore deux ans, à la sortie de Monarc, de sa pièce de théâtre, qu’il allait se vautrer dans l’immaturité crasse et nous l’imposer, comme ses pass au pas, et nous précipiter dans le train sans gare, de la liberté .... fantôme ?
Avez vous réfléchi pour comprendre autour de quelle pantomime, vont tourner SES élections ?
Pensez vous, encore, que « démocratie » puisse rimer avec « Raie Publique » et République avec démoCRAD-&-Cie ?
Croyez vous vraiment, que ce boui boui aux abats, vas nous servir, très exceptionnellement, des affiches tête de veaux, qui ne vont pas tourner vinaigrette, pour le TRI-pier en chef ?
Le seul but, n’est il pas de créer, le plus de piccouzés en CONtamination, pour ne créer qu’un parti des trépanés, dont il seras l’unique composant chimique et simiesque, d’une dictature qui n’as plus de nom de baptême, autre que celui de la compromission impossible :
« la soumission et/ou, la mort. ». ?
Et vous accueillez malgré tout ce poison, dans vos rues, dans vos veines, avec toute la dilution encapsulée méRdiatique, lénifiante, véritable planche à laver rugueuse, de ce lavement de cerveau continu ?
Regardez derrière vous, oui faites le vite, car actuellement ni le passé, ni le futur, ne sont rassurants ......
Rappelez vous, rappelez vous bien, tout ce qui a été enduré, et qui visiblement, n’as servi à rien, si ce n’est, de façon maniché-Haine,
nous pré-conduire au bout, tout au bout de la planche avancée sur le précipice, où doit disparaître, ce que NOUS étions, et que nous ne serons plus,
SI....si, nous persistons à aller vers cet avant/néant, en nous disant, « quand mon tour viendras, cela seras arrêté avant », tout en jetant un coup d’oeil derrière soi, histoire d’être rassuré par la multitude, qui se presse,....
( le fameux : c’est pas possible qu’on veuille faire de mal à autant de gens, c’est immoral, donc c’est impossible)
....et qui pense, encore béatement, ne venir, que pour assister au dernier plongeon.
avant le.....Sien !
GO, GO, GO, GO, GO..........
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@ETTORE
Le problème est qu’il n’y a pas une compétence qui chapeauterait une incompétence générale pour perdurer, c’est la totalité de la société qui est incompétente, et cela me semble dû à la spécialisation portée au pinacle de l’excellence ; il a été oublié un liant, quelque chose d’humain, de généreux, de sacré.
Aujourd’hui on ne trouve plus qu’exceptionnellement comme un coup de chance extraordinaire, un bon artisan, un bon commerçant, un bon prof, un bon médecin. Et ça ne se voit pas trop parce que la foule nécessiteuse de leur attention est elle-même en de-ça d’une exigence minimum, n’est pas très regardante, comme on dit.
Je suis pour ma part effrayée par le train train qui perdure au sujet des élections ; je m’étais convaincue voilà plus d’un an, que Macron giclerait bien avant le début de ces pantomimes qui me révulsent maintenant.
La situation qui perdure à propos d’un virus fantôme, pour la plupart, est basée juste sur la dislocation, l’atonie et l’impuissance d’une union !
Je n’arrive pas à comprendre pourquoi des individus isolés dans leur obligation vaccinale, alors qu’ils ont eu le covid, qu’ils soient profs, ou infirmières comme ceux que je connais, n’arrivent pas à faire entendre raison à ceux , physiquement, qui les obligent !
Quant à l’école, c’est limite, le savoir, la compétence pédagogique, la volonté altruiste, la vocation sont déjà des souvenirs... -
@ETTORE,
J’ai en partie déjà ce qui ne va pas avec votre république.
Ce n’est pas un président qu’il faudrait en France, mais plusieurs.
Le régionalisme avec un président par région.
Le film sur les Chtis a bien mis cela en évidence. Le Nord ne comprend pas le Sud, même si vous parler la même langue en oubliant la langue d’Oc et la langue d’Oil
Qui trop embrasse mal étreint. Le régime parlementaire est une autre manière de faire de la démocratie. Les envies et les réalisations sont différentes.
Vous avez cet esprit de république avec différentes versions et à chacune d’elle, cela ne marche pas.
Cela marche dans des pays qui ne sont pas trop démocratique : exemple Russie, Chine...
Vous avez les Droits de l’Homme qui vous reste dans les dents avec une fausse liberté qui sera toujours opposée à la sécurité.
J’appelle cela les Droits de l’Ohm (unité électrique de résistance).
Tant que vous ne comprendrez pas que la démocratie est une histoire à double tranchant
Vous vous encroutez sur de vieilles techniques de gouvernement avec l’idée de nation unique.
Désolez de vous le dire. -
@alinea
Quels sont ceux qui dans l’histoire réussissent le mieux ?
Ceux qui ont de beaux diplômes ou ceux qui n’en ont pas et qui sont des self made men autodidactes ?
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@Réflexions du Miroir
Euh, je cherche ....
Ah oui les gens comme toi, pas trop complexés . -
Réflexions du Miroir
Tout dépend de ce que vous appelez réussir ! Un bon artisan a appris son savoir-faire, et le sublime c’’est vrai ; un bon prof est passé par les examens, les concours ; mais les mauvais aussi, c’est vrai !
L’auto fait homme, c’est bien dans les affaires ; il faut du talent et du culot, ça c’est donné ! Après il n’y a plus qu’à jouer !! c’est plus facile si on a hérité d’un petit quelque chose !! -
@ETTORE
« Il est loin ce temps imaginatif ! Il est si loin ! »
Pas si loin que ça, et pas si imaginatif, tout de même... ?!
(Je n’ai pas 100 ans, Ettore, tu exagères !)
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Joli sujet paf ça part dans tous les sens... j’ai été chef d’entreprise etc...
Bon je ne désespère pas de faire comprendre que Macron est un spécialiste du « botter en touche », du troll comme on dirait de nos jours.
Et ce sujet est parfait pour ça. Comme on a 40 millions de sélectionneurs de foot, on a 40 millions de ministres de l’Éducation qui savent tous ce qu’il faut faire à commencer par virer les incompétents, tout en ne connaissant eux-mêmes rien aux questions d’enseignement... Trouvez l’hiatus mes chères et chers.
Tout en oubliant qu’enseigner c’est aussi (et surtout) un métier et nécessite donc des professionnels formés et non choisis sur des critères à la con par des gens qui ont depuis longtemps outrepassé le principe de Peter à force de complaisance.
Et comme c’est un métier, et comme le pouvoir est malin, ne vous vient-il donc pas à l’esprit que lancer ce sujet « en même temps » qu’on parle de revalorisation (ah ! la novlangue ! ) du salaire des enseignants, ce qui fait toujours plus « genre » que de parler d’augmentation surtout quand c’est minable (50 balles ! ) et ne touche pas tout le monde, est une grosse feinte de Sioux, pour lancer des disputes et noyer le poisson, comme d’habitude.
Et puis si voulez des bons, bordel, payez-les et pas bien moins que les Espagnols, et quasiment au niveau de pays parmi les plus pauvres de l’Europe.
Je déconseillerais à quiconque aujourd’hui de devenir enseignant en France, avec un salaire de début à peine plus élevé que le smic et bien moindre qu’un chauffeur poids lourd une fois tout compté.
D’ailleurs demandez à des gens « biens » c’est-à-dire ayant réussi comme on dit (socialement et financièrement) s’ils voudraient que leur progéniture devienne enseignante et vous aurez tout de suite la réponse à la question. C’est devenu quasiment un métier de larbin !
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@Asaln
Yes sir ! En français : chapeau bas, saine colère ! -
@lunatique
Mais, ils auraient autant de bons avec un tirage au sort à partir du BAC.
Oui, il y a des connaissances, oui il y a un savoir faire, mais surtout il y a une envie d’en découdre avec « l’égalité des intelligences » de Jacotot.
Et un partage intelligent de pairs à pairs. -
Bonjour,
Ancien professeur des écoles je partage une bonne part de vos remarques. Mais pourquoi diable commencer par : Ce système existe déjà dans d’autres pays, dont certains ont (et ils ne peinent pas) un de biens meilleurs résultats que nous.
Le système d’évaluation international PISA est ce qu’il est : un système d’évaluation agréé par les puissances du monde. En quoi voulez-vous qu’il soit significatif.
Avant dernier lauréat : la Corée (du sud) : pays au plus fort taux de suicide des jeunes où les familles refont, en payant fort cher, le programme scolaire à la maison !
Notre système éducatif est lourd, hésitant, mais encore inspiré par les tendances libertaires du 19ème et début du 20ème dans le fond. Non, les hussards de la république n’étaient ni des saints ni des diables. Ils ont été une réalité historique.
En ce qui les concerne dans leur vie privée-professionnelle, ils ont recréé les grandes utopies ouvrières du 19ème, l’autogestion ouvrière avec par exemple la MAIF, la CAMIF et les moins connus camps de camping GCU (qui sont encore aujourd’hui remarquablement autogérés) qui n’étaient autre chose que la continuité de ce que représentait la Bellevilloise parisienne qui n’a pas toujours été une salle de spectacle branchée.
Aujourd’hui, beaucoup des prérogatives gouvernementales continuent de s’inspirer de ces mouvements, mais les idées sont perverties et rendues utilitaristes dans une doxa du « développement personnel ».
L’an dernier, encore en fonction, je peux dire avec quelle ténacité, quelle volonté l’école dans laquelle je travaillais à fait d’effort, et souvent avec succès, non Pisaéligibles, pour aider des enfants en perdition.
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@lunatique,
PISA est complètement dépassé par les événements tout comme les écoles de jadis.
C’est le résultat qui compte et pas les étapes pour y arriver.
Vous pouvez recommencer vos études à n’importe quel moment de votre vie.
C’est d’ailleurs ainsi que les connaissances se propagent.
Ce qu’on vous apprend à l’école est souvent obsolète.
Les MOOC sont une autre forme d’apprentissage, mis à jour en permanence.
Le présentiel a été mis à rude épreuve pendant la COVID story.
Apprendre seul et sans aide d’un condisciple, cela s’apprend.
Que vous l’appeliez « développement personnel »... ou non.
Les enfants en perdition peuvent très se faire épauler par ceux qui ont compris un autre système d’enseignement par l’interaction par écran interposé.
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Sincères condoléances à vous et bon courage !
"Les chefs d’établissement sont les victimes d’un système dans lequel ils doivent rendre des comptes, sur lesquels leur boîte est jugée. Ce qui les obnubile, donc, c’est l’apparence, quitte à tricher avec la réalité des chiffres des incidents qui peuvent survenir. Il faut plaire à tout prix à la hiérarchie, aux parents d’élèves, et afficher les meilleurs résultats possibles, tout en organisant des vitrines pour en mettre plein les yeux, montrer que dans la boîte « il se passe quelque chose ».«
Ben oui, en Macronie, les brillantes vertus de la com’ managériale se sont pour notre plus grand bonheur substituées au gouvernement des gens et des choses, et c’est désormais toute la start-up »France" qui tourne à cette aune là !
Autant dire qu’En Marche vers Nulle Part, on avance toujours plus vite !
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l’ Hanounisme et l’ éducation publique islamo gauchiste : deux mamelles du déclinisme
Hanouna et l ´ EN : deux armes fatales de destruction massive de l intelligence .
A donner le bac, à rehausser les notes en université, notre éducation nationale socialiste de sinistre mémoire ne forme plus depuis longtemps des « cerveaux » mais des troupeaux de crétins malléables et lobotomisables à volonté ; le jus crasseux qui suinte chez Hanouna suffira ensuite pour nettoyer définitivement les derniers réfractaires à cette idéologie nauséabonde.
Il n ´ y aura même plus fuites de ces cerveaux vu qu ´il n ´y en aura plus , on en aura trépané nos jeunes .
Le XXIème siècle sera le siècle de l ´ Ane nouna , du benêt, du zombi , un terreau riche pour la conversion islamique.
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LES MONSTRES
https://t.me/Laveritecensure/5547
Walter Boujenah alerte sur les injections expérimentaux.
« je crois que ceux qui se renseigne un petit peu ont compris une chose, que ce vaccin était dangereux, je ne crois pas que ce vaccin est fait pour tuer en revanche, c’est qu’il affaiblit les défenses immunitaires tout simplement par ce que le vaccin est programmé pour envoyer des anti-corps qui sont programmé pour le virus initial, mais il n’est pas adapté pour lutter contre les variants, et le problème que ces anticorps affaiblissent des anti-corps normaux naturels du système immunitaire, par définition il affaiblit le système global immunitaire, il y a des gens qui vont mourir pas de la COVID, mais d’autres choses sous jasant et leur système étant affaiblie ils vont mourir de ça, personne pourra dire c’est à cause du vaccin »
#Vaccin
#COVID
#InjectionRejoignez la Vérité Censurée
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