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Accueil du site > Tribune Libre > Le vrai clivage est sur le terme « rassemblement »

Le vrai clivage est sur le terme « rassemblement »

Ils ont besoin de rassembler des voix pour gouverner. Voilà le but de Ségolène Royal, qui a choisi le PS pour la porter au sommet de l’Etat, et Nicolas Sarkozy, qui se sert de la machine UMP pour imposer sa personne aux citoyens. Croyez-vous, sincèrement, qu’ils souhaitent rassembler pour « bâtir ensemble » ? Mais le rassemblement, est-ce cela ? Est-ce bien cela la démocratie moderne ?

Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, l’un comme l’autre, cherchent à racler, à vendre leur personne. Pour cela ils ont un catalogue qui s’étoffe jour après jour. On ne propose pas alors de projet - non, certains risquent de ne pas s’y retrouver - mais des promesses, où chacun à une chance d’identifier une facette de ce qu’il vit, et surtout on exalte les peurs et les rancœurs : le chômage, le coup de la vie, l’étranger, l’insécurité, Le Pen... avec la promesse à chacun de conserver ses avantages, même si notre société va à sa perte.

 

Alors, tout est permis pour récolter le maximum de voix. Nicolas Sarkozy comme Ségolène Royal se battent à coup d’identité nationale pour ramener à eux les déçus du système qui pourraient aller ailleurs. Nicolas Sarkozy s’efforce à rallier sous son nom les bien-pensants un peu fascisants, justifiant doucement des idées de suspicion, de xénophobie... Ils sont tous les deux prêts à glisser des allusions pour flatter les différentes communautés, lobbyings, au pays de l’unité nationale. Tant pis si ce n’est pas très républicain. Moi, j’attends toujours une mise au point sur la position claire de Nicolas Sarkozy au sujet des sectes et en particulier avec la scientologie, avec qui il semble entretenir des rapports plus que flous.

 

Pour tous les deux, rassembler c’est se mettre dans la poche les clans, les clubs, les lobbies... ce n’est pas ma définition du rassemblement républicain. Rassembler, n’est-ce pas permettre à chacun de se retrouver dans un projet commun ? Mais pour proposer aux Français de tous travailler ensemble pour sortir de l’ornière une nation dans laquelle elle s’enfonce, c’est imaginer et dire que les hommes politiques de notre pays, eux-aussi, doivent travailler ensemble, avec leurs différentes sensibilités, pour trouver les outils et les actions pour changer.

 

Tous les deux auraient bien envie d’incarner sincèrement ce rassemblement national... Ils sentent bien que la situation ne peut pas durer et qu’il faudrait faire quelque chose. Ils sentent que le peuple attend ce changement. Pour preuve, le fait que Ségolène Royal reprenne l’idée d’ ’Arnaud Montebourg et de l’UDF de la VIe république, le fait que Nicolas Sarkozy évoque l’idée de rupture. Mais changer, c’est beaucoup trop risqué et cela demanderait de redéfinir un vrai projet commun, de modifier nos fonctionnements, d’abandonner nos privilèges, de nous détacher des groupes de pression. Alors on consolide ses positions archaïques, on conforte ses alliances et on ferme la porte au débat.

 

Or François Bayrou est là. Il oblige à se poser la question du vrai changement. Oui, le projet de François Bayrou et de l’UDF est ambitieux. Mais n’était-on pas le pays des Lumières, de la Déclaration des droits de l’Homme et du TGV ? Est-il si utopiste d’avoir un programme cohérent, orienté développement durable, un projet qui ne laisse personne sur le bord du chemin mais qui implique une réflexion et un travail collectifs ?

 

L’ensemble du monde politique et médiatique rabâche à chaque élection que l’opinion ne considère plus le monde politique. On regrette alors que les extrêmes reflètent le fait que la population veut un vrai projet. Le PS et l’UMP vont-ils continuer à nous enfermer dans leur immobilisme qui leur permet de vivre, eux et leur club ? Oui, car pris dans leur propre piège, les deux candidats et leur partis, le PS et l’UMP, n’ont plus le choix pour exister à défendre les clivages comme les acquis, des fondamentaux et répendant l’idée alors que changer nos fonctionnements est de l’ordre de l’utopie. Madame Royal, monsieur Sarkozy, sachez que dans nos familles, dans nos groupes d’amis, le clivage droite/gauche a tendance à disparaître, comme beaucoup d’autres clivages qui sont du passé : croyant/anticlérical, écolos/conducteurs de 4x4. Le mur de Berlin est tombé, le tri des déchets se généralise, le chômage touche les BAC+ 5...

 

Aux sceptiques, les éternels sceptiques qui entretiennent médiatiquement ce scepticisme vu qu’ils n’ont plus rien à proposer de concret, je réponds : sa majorité, François Bayrou la trouvera. D’abord se rallieront à lui les convaincus, puis toutes les bonnes volontés de droite comme de gauche, et il y en a. Ensuite il y a tous ceux qui auront tellement peur de perdre leur pouvoir et leur place qu’ils chercheront à tout prix à avoir l’investiture de la majorité présidentielle. Certaines girouettes ont déjà commencé dans un sens ; ils n’hésiteront pas à le faire dans le sens inverse. Bayrou fera ce que Chirac a essayé de faire, à la différence que la majorité de François Bayrou reflétera mieux la diversité française.

 

Le vrai clivage est là. D’un côté, deux candidats s’appuient sur un rassemblement électoral pour mieux asseoir leur pouvoir, confortablement installé dans l’immobilisme des clans "achetés" qui ne pensent qu’à garder leurs privilèges. En face une nouvelle France parle d’un rassemblement pour que chacun puisse prendre part à une reconstruction d’une société viable plus équitable et pus vivable.

 

Bizarre, cette impression de déjà-vu dans notre Histoire. Le vrai rassemblement finira bien par l’emporter !


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11 réactions à cet article    


  • Alexandre88 Alexandre Flet 12 avril 2007 11:52

    Merci Wilfrid pour cet article...

    ...On peut lui mettre en exergue cette citation de Bayrou à Bordeaux :

    « Ce n’est pas parce qu’ils sont différents qu’ils ne peuvent pas travailler ensemble. C’est comme autour de la table de famille... Le temps n’est plus, où autour de la table de famille, tout le monde pensait la même chose. Et pensez à votre famille. Le temps n’est plus où dans l’entreprise tout le monde pensait la même chose. Le temps est maintenant à la diversité des idées, à la diversité des convictions, et au respect mutuel. Et bien ce qui est arrivé à toutes les familles, ce qui est arrivé à toutes les entreprises, il est temps, mes chers amis, que cela arrive à la France. »

    ... retrouvez L’extrait audio de ce passage, au chapitre « politique » de mon site d’extraits audios de discours : AudioBayrou.com : http://AudioBayrou.com/


    • Bronstein (---.---.85.180) 12 avril 2007 14:48

      Bayrou a à son actif une vingtaine de parlementaires sur 577 ! Cette vingtaine siège à l’Assemblée nationale grâce à des accords électoraux avec l’UMP. FB se dit capable de faire éclater le système actuel gauche-droite et de faire travailler tout le monde ensemble. Ceci ne fonctionnera pas. Car, en cas de victoire, il doit honorer les accords électoraux conclus avec l’UMP. Après tout, il est le président de l’UDF ! En cas de victoire de l’UMP lors des élections législatives, FB sera contraint à faire la politique dictée par Sarkozy. En cas de victoire des partis de gauche lors des législatives, il sera contraint à former un gouvernement de gauche qu’il devra laisser faire, comme Chirac devait laisser faire Jospin entre 1997 et 2002. N’oublions pas ce que Jospin avait dit à l’adresse de Chirac en juillet 1997 : « Il n’y a pas de domaine de la politique française où le Président aurait le dernier mot ».

      FB trompe les électeurs dans la mesure où il sait pertinemment qu’une fois élu Président il devra faire la politique d’un autre. Son élection conduira inévitablement à une nouvelle période de cohabitation avec tous les inconvénients que cela comporte, notamment sur le plan international. Bayrou président ne pourra tenir aucune de ses promesses d’aujourd’hui.

      FB est aujourd’hui considéré comme un « grand » candidat uniquement sur base des sondages, mais pas sur base de résultats électoraux précédents. Et que veulent dire des sondages lorsque 42% des électeurs sont toujours indécis ? Et que veulent dire des sondages sur le 2e tour avant le 1er ? Cette idée que seul Bayrou battrait Sarkozy au 2ième tour est une manipulation des électeurs de gauche.

      Si les électeurs veulent réaliser le « tout sauf Sarkozy » (TSS) et en même temps faire avancer la France dans le sens du progrès social, économique et environnemental ils n’ont qu’un seul choix : voter Royal au 1er et au 2ième tour de l’élection présidentielle et voter massivement à gauche lors des élections législatives.


      • lolokerino (---.---.41.177) 12 avril 2007 14:59

        tres vrai !


      • Wilfried SERRE Wilfried SERRE 12 avril 2007 15:17

        Voilà une présentation d’un monde politique bien sclérosé ! En gros, on nous dit que l’on a pas le choix et que l’on est condamné à vivre ce pourquoi on est pré-destiné ? Une vision bien « ancien régime » ! La France porterait le gène de l’immobilisme ? N’importe quoi ! De toutes façons, si Sarkozy gagne,... il l’aura lui aussi sa cohabitation ! Ou alors, il valsera à la très prochaine révolution !


      • Bronstein (---.---.85.180) 12 avril 2007 17:44

        On peut toujours rêver d’un autre modèle de démocratie, plus performant, plus juste, mais en attendant, il faut bien se baser sur la réalité. Et la réalité veut que dans une république démocratique le Chef d’Etat ne peut rien faire, s’il n’est pas porté par une majorité parlementaire claire et solide. Ce sont justement les gouvernements minoritaires qui sont condamnés à l’immobilisme. Regardez Bush en ce moment. Depuis que les Républicains ont perdu les élections parlementaires, les capacités d’action de la Maison-Blanche sont fortement réduites.

        Revenons en France. Pour connaître les chances réelles d’un candidat de pouvoir mettre en oeuvre ses promesses électorales, il faut regarder le nombre de députés dont son parti dispose à l’Assemblée nationale actuellement. Et pour Bayrou, c’est plus que maigre. D’ailleurs pour les autres « petits » candidats, c’est encore pire. Mis à part les Communistes et les Verts qui ont quelques élus, les autres candidats n’en ont pas du tout.

        D’ailleurs je ne comprends pas très bien en quoi le fait de présenter une multitude de candidats à l’élection présidentielle, candidats qui n’ont aucune chance de gagner ou de mettre en œuvre leurs promesses électorales, contribue à l’avancement de la cause démocratique. Ne se trompe-t-on pas de scrutin ? Actuellement, il n’y a que deux candidats qui peuvent obtenir une majorité parlementaire, donc qui peuvent mettre en œuvre leur programme respectif, à savoir Royal et Sarkozy. Tout le reste, c’est une tromperie. Si on voulait enrichir le débat démocratique par le biais d’une plus grande diversité de programmes, cela pourrait se faire dans le cadre des élections législatives. Présenter 12 candidats aux élections présidentielles et donner aux citoyens, souvent mal informés sur les conséquences de ce qu’on leur propose, l’illusion d’un choix entre 12 n’est pas très honnête. Mais personne n’ose toucher à cette particularité bien française. Si l’élection d’un Président d’une République se fait au suffrage universel direct, comme en France, donc sur base d’un lien direct entre une personne et l’ensemble de l’électorat, alors il faut avoir l’honnêteté de dire à cet électorat que seulement 2 ou 3 personnes, dans le cas actuel seulement 2, peuvent réellement réunir les conditions nécessaires à la mise en pratique de leur programme électoral. En tout cas, l’élection de Bayrou conduirait inévitablement à une nouvelle cohabitation avec un grand risque de conflits. Car, homme de caractère qu’il est, il ne tolérera probablement pas d’être réduit à l’inauguration de chrysanthèmes.


      • Folk (---.---.61.91) 12 avril 2007 21:40

        Mais non justement ! Quand François Bayrou sera devenu le Président, aux législatives suivantes les français vont donner énormément de députés à son nouveau parti DEMOCRATE. Ni la gauche ni la droite extrème de Sarkozy ne pourront avoir la majorité absolue. François Bayrou sera donc le maitre de la situation en proposant à l’un et/ou à l’autre de créer cette fameuse majorité de concensus nationnal. CQFD ?


      • Bronstein (---.---.85.180) 12 avril 2007 22:41

        Ah bon, Bayrou aura encore le temps de créer un nouveau parti, de créer des listes de candidats partout en France, etc, etc ? Savez-vous que les législatives ont lieu cinq semaines après la présidentielle, que les listes des candidats sont déjà arrêtées, que notamment les candidats de l’UDF sont déjà en campagne, que beaucoup d’entre eux ont probablement déjà signé des accords avec l’UMP ? Et que Bayrou est toujours le président de l’UDF ? Les bayrouistes qui répandent ce genre de rêve dans les fora prennent vraiment les gens pour des imbéciles. Heureusement qu’à droite il y a encore quelques personnes raisonnables et honnêtes. Comme cet ancien ministre du Général De Gaulle qui votera pour Ségolène Royal :

        D’après le Nouvel Obs en ligne du 12 avril 2007, Monsieur Jean-Marcel Jeanneney, ancien ministre du Général de Gaulle soutient Ségolène Royal.

        Voici la lettre ouverte de Monsieur Jeanneney :

        « Madame, je ne vous ai entendue et vue qu’à la télévision. Mais vos propos, votre manière d’être, ont fait que, depuis plusieurs mois déjà, j’étais enclin à voter pour vous le 22 avril. Ayant lu attentivement votre livre, »Maintenant", je ne doute plus de le faire.

        Je suis un très vieux monsieur. Ministre du Général de Gaulle à trois reprises, je fus un des rares qui eurent l’honneur d’être reçu par lui à Colombey, après qu’il eut, en parfait démocrate, démissionné de la présidence de la République parce que désavoué lors du référendum qu’il avait décidé.

        Je suis fidèle à sa mémoire. La France, au cours de sa longue histoire, n’a guère eu de chef d’Etat de cette envergure, parfaitement indépendant de toutes les puissances financières et de tous les dogmes politiques, ne se laissant intimider par quiconque, discernant ce qu’allait être l’évolution du monde et percevant ce qu’étaient les intérêts à long terme de son pays. Mais je n’ai jamais cru à la possibilité d’un gaullisme sans de Gaulle et je me suis vite désolidarisé de ses prétendus héritiers.

        Cela dit - et sans vouloir vous écraser sous une telle référence en vous assimilant à cette très haute figure - j’ai le goût de vous dire que je constate d’assez nombreuses analogies entre ses idées et les vôtres, telles qu’elles apparaissent au long de vos trois centaines de pages. D’abord le volontarisme politique, puis l’attachement à la nation, à son passé et à son avenir, comme fondement nécessaire aux solidarités entre les individus vivant sur son sol ; la prise en compte des aspirations populaires mais sans soumission systématique à l’opinion ; l’idée, que de Gaulle énonça dès mars 1968 dans un discours à Lyon, que les activités régionales sont les ressorts de la puissance économique de demain ; encore, le fait que la France, dans un mode menaçant, ne doit pas renoncer à une puissance militaire forte.

        Entre vous et lui, il est encore un trait commun : quand on lui exposait un problème de façon abstraite, il vous interrompait : « Alors ! Pratiquement, que proposez-vous ? » Or toujours vous proposez ou esquissez une solution concrète.

        J’ajoute que vous rejoignez le général de Gaulle sur trois points, de grande importance. Le premier est la sobriété que vous voulez dans le comportement quotidien de la présidence de la République et du gouvernement. Le deuxième est le recours à l’article 11 de la Constitution, que vous devrez inévitablement utiliser pour modifier celle-ci, en particulier concernant le Sénat. Le troisième est que, comme lui, vous vous appuyez sur un parti, ce qui est indispensable, mais que, comme lui, vous êtes d’un tempérament assez fort pour pouvoir, quand besoin est, vous en affranchir.

        Madame la candidate, je vous souhaite de tout cœur bonne chance et vous assure de la grande considération que j’ai pour votre culture gouvernementale, pour votre intelligence, votre sensibilité et votre caractère."


      • lolokerino (---.---.41.177) 12 avril 2007 14:58

        en trois ou quatre mois de campagne, Bayrou a été incapable de rassembler sour son nom ou sa baniere !

        au contraire, l’hemoragie a continué ,L’udf a juste servit de refuge a des has been , en delicatesse avec leurs partis d’origine

        pas de rassemblement, mais ce n’est pas surprenant quand la principale activité de Bayrou, depuis deux ou trois ans , est de tirer a boulet rouge sur tout ceux qui osent penser differement de lui...


        • Marianne Marianne 12 avril 2007 17:14

          Vous avez raison. Il est évident que Sarkozy veut le pouvoir pour le pouvoir, avant même l’intérêt des français. Il est ajuste son programme à coup d’enquêtes d’opinion (comme il l’a fait pour la ministère de l’immigration et de l’identité nationale)et de marketing à récolter des voix, à « casser la gueule » à quiconque émet un désaccord avec lui. Il est violent et cela fait peur ! Quand à Ségolène Royal, sous une bannière républicaine et de gauche (prônant la solidarité et la fraternité), elle est erratique, ambiguë, elle la joue perso et ajuste aussi le programme selon la température de l’opinion. Bayrou a de toute évidence une démarche plus cohérente, plus constructive et plus rassembleuse. Il est plus honnête et plus crédible, c’est un vrai humaniste. Le fait même que les sondages le donnent gagnant à la fois contre Sarkozy (55%) et Royal (56%) sur l’hypothèse de sa présence au 2ème tour démontre qu’il rassemble plus in fine les français et qu’il est le meilleur vote utile à la fois anti-Sarko et anti-Ségo !


          • JL (---.---.73.200) 12 avril 2007 17:22

            Pour utiliser une métaphore photographique, la candidature de Bayrou est un révélateur. Le fait que le PS comme l’UMP tapent ensemble sur lui prouve que leur opposition n’était que de façade : Auguste et Mme Loyal. Ou Chirac et Jospin ! les seconds, un peu à gauche, les deux autres ’généreusement’ à droite.

            Le bipartisme est sans doute une bonne chose, mais lorsqu’il est archaïque, trompeur et stérile, il faut le réfuter. Avec Bayrou il y aura des oppositions à droite et des oppositions à gauche. Ce sera pendant un certain temps, à qui le rejoindra, et à qui se radicalisera. A terme, un nouveau bipartisme se dégagera qui sera adapté à notre époque et aux enjeux véritables.

            La France doit se ’refaire’ politiquement pour retrouver sa place dans l’Europe. Ni mouton noir, ni mouton blanc dans une Europe qui ne protège ni le peuple ni la nation.


            • N-Y (---.---.183.164) 12 avril 2007 18:59

              Mais il est où, Bayrou le rigolou ? l’opportuniste de service, Monsieur j’me la raconte, le pompier piromane. l’affabulateur, le manipulateur, le charlatan de la politique ! Mais il est où le rigolou qui avant me faisait sourire et qui maintenenant m’axaspère avec sa posture éculée. ce faux respectable, ce faux rassembleur, cet imposteur ? il ne dispose ni d’un projet crédible, ni des moyens de présider. François Bayrou n’échappe pas aux incohérences et aux facilités qu’il fustige chez ses adversaires, l’extrême centre se présente comme un cercle dont les électeurs sont partout et la ligne politique nulle part. L’alliance de la protestation et de la conservation poursuit le chiraquisme par d’autres moyens.

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