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Les abus de la grande distribution

Profitant de la concentration du secteur de la Grande Distribution en France, les 6 « Majors » (Carrefour, Auchan, Système U, Casino, Intermarché, Leclerc), qui se partagent 90% du marché des produits de grande consommation, sont régulièrement épinglés par les associations de consommateurs pour être coutumiers de pratiques abusives voire complètement illégales.

Les exemples qui suivent sont des cas isolés aussi bien que des pratiques généralisées dans tout le secteur de la distribution.

Premières victimes de ces agissements : les industriels, partenaires des grandes surfaces, sont obligés de se plier à toutes sortes d’exigences de la part de leurs clients afin d’être présents sur leurs rayons.

Ainsi, chaque fournisseur est tenu de verser un droit d’entrée aux grandes surfaces pour obtenir le référencement de ses produits ; loin d’être négligeables, les montants peuvent atteindre 10% du chiffre d’affaires annuel réalisé par le fournisseur avec l’enseigne... voire plus ! Et il est fréquent, qu’après une ou deux années, il lui soit demandé de renouveler le paiement afin de conserver le référencement. 

Autre coutume courante, la facturation, par les grandes surfaces à leurs fournisseurs, de prestations de promotion de leurs produits. En réalité, le personnel censé proposer des animations pour les articles de la marque qui le rémunère, est affecté à des tâches plus urgentes. Il n’est pas rare que l’industriel paye pour la mise en rayon des produits de son concurrent ou de ceux portant la marque de la grande surface. Ce sont des milliers d’heures de travail qui sont ainsi offertes à la grande distribution.

C’est aussi aux fournisseurs de régler la note des catalogues publicitaires des magasins ; de payer une assurance pour le lancement de leurs nouveaux produits, le distributeur ne souhaitant pas prendre de risque financier en cas d’échec ; et encore verser un supplément pour pouvoir bénéficier de plus de visibilité dans les rayons du magasin.

Ces pratiques ont un nom : on les appelle les marges-arrières. Un fournisseur dévoilait que les marges-arrières qu’il rétrocédait à son distributeur représentaient 35% du chiffre d’affaires qu’il réalisait au sein du réseau de celui-ci. Elles auraient augmenté de 80% entre 1998 et 2004.

Ajoutons à cela le fait que les grandes surfaces imposent encore à leurs fournisseurs de leur reverser 1 à 1,5% du chiffre d’affaires réalisé afin de réduire les délais de paiement, leur demandent des financements, des produits gratuits, de participer à des manifestations diverses, de prendre en charge le coût d’opérations de promotion réalisées par les magasins...

La liste semble interminable et le racket permanent (clauses de reprise systématique des invendus, contrats imposant la baisse des tarifs en cas de baisse du coût des matières premières mais pas d’ajustement en cas de hausse, clauses de pénalités de retards et de refus de marchandises litigieuses, délais de paiements illégaux, etc, etc, etc........ !).

Les pressions constantes qui pèsent sur les fournisseurs ne sont pas sans conséquences : ceux-ci se voient contraints de réduire leurs charges de personnel en licenciant ou en délocalisant.

Autres victimes du « système », les employés, en particulier ceux, cités ci-dessus, qui sont rémunérés par les industriels et qui ne bénéficient pas du même statut que ceux, salariés par les grandes surfaces.

Ainsi, malgré des fonctions similaires, les employés payés par les fournisseurs ont des salaires inférieurs à ceux de leurs collègues, ne bénéficient pas des mêmes avantages sociaux (retraites), d’intéressement, de participation...

Dans d’autres cas, des managers, sous la menace de sanctions en cas d’échec des objectifs, travaillent bien au-delà de la durée prévue par leur contrat sans être rémunérés pour leurs heures supplémentaires et sont invités à renseigner un nombre d’heures fictif ne dépassant pas le cadre légal.

Bien que ce billet ne s’attarde pas sur les conditions de travail dans les grandes surfaces, il est peu probable que les employés de ce secteur ne soient pas aussi confrontés à toutes sortes d’abus.

3eme catégorie de victimes : les clients ; malgré le matraquage permanent du discours selon lequel toutes ces enseignes se battent toute l’année pour offrir les meilleurs prix à leurs clients, la vérité est toute autre.

En effet, la publicité mensongère semble être monnaie courante et si l’exemple de ce magasin qui facturait une livraison supposément gratuite est un cas isolé, il n’est pas rare de voir des promotions en rayon coûter plus cher que le même produit au prix standard. Ainsi, les relevés de l’UFC que Choisir comptent 3 à 4 fausses promotions, en moyenne, par magasin.

Autre astuce des gérants de grandes surfaces : ils omettent de remettre les coupons de remboursement à leurs clients et réclament ces montants au centre de traitement ; un supermarché de taille modeste estimait le gain annuel réalisé à environ 7 000€ par an.

Pour accroître encore leurs bénéfices, les chefs de rayons « délotent » c'est-à-dire qu’ils achètent des produits en lots donc meilleurs marchés, défont les lots et vendent les produits à l’unité au prix fort.

Si les grandes enseignes se présentent comme les garantes des prix bas, l’association de défense des consommateurs révèle que les prix ont augmenté de plus de 12% en 4 ans malgré la pression permanente sur les industriels.

Autre catégorie de clients, les franchisés de ces grandes enseignes qui dirigent de petits supermarchés de proximité. Ainsi, le gérant d’une de ces supérettes explique que les prix que lui propose la centrale d'achats sont souvent supérieurs aux prix de vente publics d'une enseigne concurrente !!! Tout simplement incroyable...

Et puisque toute économie est bonne à réaliser, les sièges des filiales européennes sont généralement établis en Suisse, ce sont des millions d’euros d’impôts qui échappent au fisc français.

Arbitrant le jeu dans le secteur de la distribution, les enseignes n’en restent pas là et font pression sur leurs fournisseurs pour étouffer toute concurrence : elles l’écrasent en instaurant un système d'entente sur les prix et si un commerçant essayait de changer les règles du jeu, il serait immédiatement rappelé à l’ordre par ses fournisseurs. D’ailleurs, la promesse de rembourser la différence à laquelle s’engagent tous les distributeurs n’est, en réalité, qu’une technique mise en œuvre afin que le consommateur leur indique où aller exercer les représailles.

Autre combine utile : afin de rendre les comparaisons entre magasins concurrents impossibles, fabricants et distributeurs changent les références d’un même produit d’une enseigne à l’autre.

Bien décidés par tous les moyens à mener le bal, comme nous le démontre cette liste d’exemples loin d’être exhaustive, les principaux acteurs de la grande distribution comparaissent régulièrement devant les tribunaux pour fraudes et abus et sont condamnés à verser des millions d’euros de dommages et intérêts... mais cela semble n’être qu’une goutte d’eau dans l’océan d’argent qu’ils brassent.

Il ne tient qu’à nous, citoyens, de nous défaire de la mainmise de ces quelques grands groupes sur le secteur de la distribution en nous organisant en associations d’achats et en traitant directement avec les producteurs, par exemple. Mais ça... ?? !!!

 

Sources :

http://www.youtube.com/watch?v=aSzNyL7nLbY

http://www.quechoisir.org/commerce/magasin-grande-surface/actualite-pratiques-abusives-condamnations-confirmees-pour-leclerc-carrefour-et-auchan

http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/07/07/la-grande-distribution-mise-en-demeure-de-regulariser-ses-pratiques-avec-les-pme_1384816_3234.html

http://www.quechoisir.org/commerce/methode-de-vente-abus/actualite-grande-distribution-40-000-euros-d-amende-pour-intermarche

http://forum-juridique.net-iris.fr/travail/95535-grande-distribution-heures-sup-abus.html

 


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13 réactions à cet article    


  • Robert GIL ROBERT GIL 29 octobre 2013 14:38

    Les grandes surfaces s’infiltrent dans tous les domaines et imposent une concurrence sans merci et déloyale à toutes les petites entreprises qui trouvent un créneau intéressant. Elles ne supportent pas la concurrence ! Elles n’hésitent pas non plus à endetter le client trop crédule avec toutes sortes de crédits, étant de ce fait responsable du surendettement de bons nombres de nos concitoyens..........

    Il faut rétablir les règles de la libre concurrence en décidant qu’aucune chaine de super marché, pas plus que les centrales d’achat, ne peuvent posséder plus de 5 ou 10% de part de marché. Cela permettrait de briser les monopoles en favorisant l’implantation de nouvelles entreprises et permettre le retour de petits commerçants pour une meilleure qualité de vie..........

    Voir : GRANDE DISTRIBUTION ET GRANDE ILLUSION


    • Croa Croa 4 novembre 2013 08:30

       « Il faut rétablir les règles de la libre concurrence »

      Non,
      c’est tout le contraire qu’il faut faire !

      La libre concurrence c’est justement la situation actuelle, dans laquelle il est illusoire d’espérer limiter le marché que s’offrent les centrales dominantes.

      Ce qu’il faut rétablir c’est la réglementation et le contrôle des prix. (Revenir à la situation existant pendant le 3ème quart du XXe siècle en France, qui satisfaisait tout le monde sauf les Ogres de la distribution ayant commencé à réapparaître dans les années 70 et qui assurait le plein emploi.)


    • Croa Croa 4 novembre 2013 08:37

      Je reformule pour que ce soit plus clair (il était possible de mal comprendre.)

      (Revenir à la situation existant pendant le 3ème quart du XXe siècle en France, qui satisfaisait tout le monde et qui assurait le plein emploi... Ce,à l’exception d’en ce qui concerne des Ogres de la distribution ayant commencé à réapparaître dans les années 70 mais se trouvaient alors limités dans leurs ambitions. )


    • Rincevent Rincevent 29 octobre 2013 16:49

      Pour rebondir sur Démosthène (pas trop mal ?)

      D’abord je ne connais, moi aussi, que deux prix : celui au litre et celui au kilo et ce n’est pas pour rien que certains ont essayé de faire sauter cette référence réglementaire.

      Ensuite, je pinaille encore plus en ne considérant, pour la viande et le poisson, que le poids rendu dans l’assiette et là, outre la qualité, mon boucher est moins cher ! Son rôti n’a pas diminué d’un tiers au sortir du four.

      « Oui mais on travaille, on n’a pas le temps, l’hyper c’est plus pratique….  ». Ben oui, la procrastination télévisuelle ou le contrôle de ce qu’on avale, il faut choisir.

      Pour ce qui est des frais supplémentaires, vous avez oublié, au dessus de tout, la pression des grands actionnaires qui entendent bien prélever un maximum sinon ils iront voir ailleurs.


      • paul 29 octobre 2013 17:55

        Autre arnaque plus fréquente qu’on croit , parce que de nombreux clients ne vérifient pas systématiquement leur ticket de caisse : les promos affichées en rayon ne correspondent pas au prix aux caisses . Erreur de programmation de ces caisses peut être, mais voila des promos spéciales qui rapportent aux magasins et pas aux clients .


        • norbert gabriel norbert gabriel 29 octobre 2013 17:58

          Merci aux politiques de tous bords qui ont bien contribué à mettre les consommateurs en asservissement à ces mafias cyniques. Qui étranglent aussi les petits producteurs en leut imposant « des prix les plus bas » pour avoir les prix les plus bas quitte à vendre des saloperies.
          Merci Carrefour et ses manquements réguliers à la législation du travail, eyt ça dure depuis plus de 30 ans. Et Leclerc a bien compris la règle du jeu dans ces domaines... Ils se font même payer des salariés par Pole Emploi...


          • norbert gabriel norbert gabriel 29 octobre 2013 18:00

            Le seul intéret des caisses automatiques c’est que le cochon de payant voit avant l’addition, les erreurs de code, d’étiquetage et autres négligences.


            • kéké02360 29 octobre 2013 18:29

              il y a moyen de faire autrement, par exemple vous pouvez partager ce lien avec les producteurs et consommateurs près de chez vous, consommez local c’est ici :

              http://www.mescarottes.com/

              les heureux producteurs et consomm-acteurs des Ardennes peuvent encore faire mieux :

               Avoir toutes leurs commandes en ligne chez les différents producteurs du coin pour se voir livrer au même endroit , le même jour à la même heure toutes leurs courses !!!!! elle est pas belle la vie !!!! Si çà n’existe pas dans votre département c’est le moment d’agir, le modèle Ardennais est ici , çà s’appelle Comptoir bio :

              http://www.eco-territoires.fr/index.php?option=com_content&view=category&id=35&Itemid=68

              ou Comptoir paysan :

              http://www.comptoirspaysans.org/biocharleville 

              Allez consomm-acteurs, ACTION !!!!! smiley

               


              • Bilou32 Bilou32 1er novembre 2013 22:57

                De toute façon, le commerce frise souvent l’escroquerie : vendre le plus cher possible, en achetant le plus bas possible. C’est donc normal que les deux bouts de la chaîne morflent, producteurs et consommateurs ! La grande distribution a un pouvoir énorme sur les deux, tout en optimisant ses charges au maximum.

                Mais il ne faut pas se faire trop d’ illusions, les petits commerçants ou bien les producteurs qui font de la vente directe (j’en connais...) ne sont pas plus philanthropes que n’importe qui...


                • BarbeTorte BarbeTorte 3 novembre 2013 14:52

                  Sans compter que les prix pratiqués sont excessivement élevés (y compris chez quiestlemoinscherpointcon)
                  Si vous voulez vous faire mal, allez par exemple sur le site de leclerc drive et choisissez un article au hasard, de marque internationale, bien sur. Mettons des couches pampers easy up taille 4. Monsieur Leclerc les vend 10.88 le paquet de 22.
                  Allez maintenant sur le site de Tengelmann et faites la même manip : lui, il vend le paquet de 28 à 8,49.
                  Soit dans le cas de Leclerc : 49 cts la couche et dans le cas de Tengelmann : 30 cts

                  Qui est le moins cher ?


                  • BarbeTorte BarbeTorte 3 novembre 2013 14:57

                    ou l’effet des fameuses marges arrières


                  • Croa Croa 3 novembre 2013 18:30

                    On ne saurait reprocher au loup de bouffer l’agneau et il se trouve que tout ce que décrit l’auteur c’est tout simplement le métier du grand commerce. Ce qui est décrit ici a été commencé au XIXe sauf que cela ne concernait alors que les « Grands Magasins » des très grandes villes vu qu’à cette époque l’absence d’automobiles évitait que cela s’étende encore trop (lire « Au bonheur des dames » de Zola.) Par ailleurs sous la 4ème république et jusqu’au années 80 (début de la 5ème) les prix étaient fortement réglementés ce qui empêchait les excès d’aujourd’hui, permettaient donc au petit commerce de survivre (des ristournes existaient tout de même), les industriels décidaient des prix et celui des produits frais dépendaient des disponibilités du moment.

                    La responsabilité en incombe donc totalement aux ’’élites’’, principalement socialistes, qui ont «  libérés les prix  », en fait proprement démonté tous les garde-fous qui existaient auparavant ! smiley


                    • huxley 2 juin 2014 18:15

                      Votre article est bien construit mais l’enquête ne va pas jusqu’au bout. La grande distribution n’est dans les faits jamais condamnée ou alors très rarement et a de très faibles montants. Effectivement les sociétés Carrefour et Intermarché ont installé des bureaux à Genève et cela depuis plus de 15 ans. Ces bureaux leur servent à facturer des prestations fictives à leur fournisseur à hauteur de quelques pourcents de leur chiffre d’affaires. Elles sont donc totalement inattaquables en France et n’ont surtout aucune taxe ni prestation sociale à verser sur ces montants. D’autre part en matière économique, les conflits avec leur fournisseur sont gérés par les tribunaux de commerce (tribunaux paritaires). Les juges n’y sont pas professionnels, ne connaissent souvent pas la loi, et comme tous les cabinets d’avocats sont mandatés dans des affaires par ces grands donneurs d’ordre pour entraver le cours de la justice. C’est avec cynisme que les acheteurs de ces grands groupes disent qu’ils n’ont aucun conflit avec leurs fournisseurs car ceux-ci disparaissent avant le terme des affaires juridiques.
                      Il suffit de regarder les scandales alimentaires récents aucune chaine de distribution n’a été condamnée pour avoir empoisonné des enfants avec des steacks hachés (Leclerc) ou distribué de la viande avariée (Lidl soit dit en passant sans traçabilité obligatoire depuis plus de 10 ans) trompé sa clientèle avec la viande de cheval (Picard) et même vendue de la viande bio quand il s’agissait de vache de réforme (encore Leclerc). A chaque fois ils étaient donneurs d’ordre il s’agissait de leur marque et les services vétérinaires n’ont jamais procédé à la fermeture de magasins par précaution. Par contre les PME impliquées ont elles été fermées alors même qu’elles n’avaient plus de commandes preuve encore que la distribution savait.
                      Le problème de la France n’est pas économique mais juridique.
                      L’ex dirigeant du Bayern Munich est sous les verrous pour avoir omis de déclarer 30 millions d’euros de revenus. La population allemande n’aurait pas admis qu’il en soit autrement. Ne vous demander pas alors plus pourquoi cela va un peu mieux en Allemagne qu’ici.
                      Chez nous c’est l’impunité la plus totale, les lois ne servent à rien puisqu’elles ne sont pas appliquées. La justice n’a de compte à rendre à personne, elle fait ce que bon lui semble quand elle fait quelque chose. On ne peut pas dire que beaucoup d’affaires aboutissent ou alors à vraiment peu de choses. Les gouvernements passent et rien ne changent, on découvre chaque jour plus d’affaires et aucune n’est résolue.
                       Alors pourquoi s’en prendre à ces grands groupes, si la corruption, la fraude fiscale, le chantage... sont tolérés, elles ne peuvent s’en priver. C’est la loi de la concurrence : si vous donner des subventions à Amazon pour installer une nouvelle base alors même qu’ils sont redevables de plus de 200 millions d’euros au fisc et qu’ils pratiquent l’exode fiscal en toute impunité, il faut bien que leur concurrent en face autant pour rester compétitif. Tout le problème vient donc d’un écart de traitement des grands et des petits par la justice. Les PME sont délaissées face aux pratiques des grands donneurs d’ordre y compris l’Etat lui même et ses administrations. Elles sont même au contraire souvent la cible du mécontentement des fonctionnaires des impôts de l’Urssaf des collectivités territoriales qui tentent de ramener l’ordre en mettant en oeuvre des discours syndicaux d’un autre age. Elles ne peuvent pas installer leur siège à l’étranger car comme les petits particuliers ayant des comptes en Suisse, le fisc les en condamnerait sans justice. Et enfin elles n’ont pas accès aux médias et n’ont pas le droit de vote (bien qu’on ne puisse plus dire aujourd’hui que cela soit utile pour se faire entendre).
                      Patience nous n’avons pas encore touché le fond. Nous aurions pu espérer que des sanctions européennes seraient venues nous sortir de notre léthargie mais non, il faut encore attendre. C’est la France, il faut attendre que la marmite bouille, déborde pour tout remettre en cause tout casser et recommencer à zéro. Il nous faut attendre la prochaine révolution.

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