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Accueil du site > Tribune Libre > Les américains et l’ISI ont toujours su où était Ben Laden (...)

Les américains et l’ISI ont toujours su où était Ben Laden (XVI)

Nous avançons dans cette analyse en profondeur du raid d'Abbottabad, mené par deux hélicoptères d'un genre particulier, soutenus semble-t-il par d'autres plus traditionnels, tels des Chinooks, hélicoptères lourds dont on se demande encore comment ont-ils pu faire pour ne pas se faire détecter. En fait, la géographie particulière du nord-pakistan, adossé à l'Himalaya et parcouru par l'Indus nous donne l'une des solutions possibles pour les trajets effectués à l'insu de l'armée pakistanaise. Des documents télévisés, des témoignages de témoins, recueillis pour la plupart par des chaînes pakistanaises, laissées pour compte par la presse mainstream, il faut bien l'avouer, hélas, nous permettent d'affiner les mouvements de ces hélicoptères. Ils nous remettent en même temps en mémoire l'autre moyen choisi par les américains pour supprimer les leaders terrotistes ou talibans : le drone tueur, utilisé à outrance par Barack Obama depuis son accession au pouvoir, contiuant ainsi, en l'amplifiant, ce qu'avait commencé son prédécesseur à la Maison Blanche. Un programme appliqué à la lettre par Stanley McCrystal, contraint pourtant à la démission pour avoir insulté par presse interposée son propre président. Visiblement, des assassinats extrémement ciblés, il en souhaitait davantage encore, au prétexte d'ainsi éviter le bombardement des civils. Ce qui reste fort relatif, comme nous allons le voir (*).

Au fur et à mesure de la progression de cette longue enquête, on finit par mettre les choses en place. L'un des points importants à étudier concerne l'organisation même de l'attaque, et le trajet qu'auraient suivi les hélicoptères pour atterrir à Abbottabad sans se faire repérer par les radars de l'armée de l'air pakistanaise (vieillis, comme nous l'avons vu, et si peu efficaces il est vrai). L'idée qui aurait pu être suivie suivie par les militaires US est relativement simple, mais elle était risquée (un risque calculé, comme nous allons le voir, car ils connaissaient déjà la route) : un hélicoptère volant de nuit au fond d'une vallée ne peut être détecté par un radar aérien classique. Si Abbottabad est sur un plateau, au nord et au nord-ouest, un massif montagneux offrant des vallées encaissées lui offre un chemin possible (et même royal contre la détection radar) pour des hélicoptères, dont un des habitants du crû avait affirmé que les hélicoptères étaient venus "du nord", au moins pour l'un des autochtones. Le réseau hydrographique pakistanais et ses vallées encaissées, au Nord-Ouest, serait-il la clé du circuit utilisé par les hélicoptères pour s'approcher d'Abbottabad sans être détectés par les radars ? La Kunar, la Dir, la Swat et l'Indus étant les rivières-clés ? Effectivement !

C'est en fait un reportage télévisé qui donne la clé de l'énigme, et fait correspondre exactement les dires des voisins les plus proches et dignes de foi de l'habitation décrite avec un trajet qui apparaît à la lecture comme évident.  Le reportage d'Express 24/7 News est celui-ci. Tout y est... et personne n'y a prêté pour autant attention. Or il est vital, car il expose toute l'organisation, reposant sur deux hélicoptères seulement pour l'opération d'attaque proprement dite. Les hélicoptères s'étaient ensuite à nouveau posés dans un endroit désert près de Manserah (voir la carte ci-dessous et une autre un peu plus loin dans l'exposé), avant d'attaquer Abbottabad, nous dit le témoignage. Au retour, ils avaient ravitaillé à Kandar, situé à peine à 10 km d'Abbottabad, ce qui est fort étonnant. La "base" de soutien et de ravitaillement décrite n'était donc qu'à quelques kilomètres de la cible visée !

La région de Top Ghar, ou de Kala Dhaka en Hindko (la langue parlée à Abbottabad) est la clé du système élaboré pour arriver aux environs de la villa du supposé Ben Laden sans se faire repérer. Les habitants du coin ont clairement vu, et ils en témoignent au point de nous montrer les impacts des roues dans le reportage, deux hélicoptères se poser à vingt minutes d'intervalle au même endroit, dans une région marécageuse, que l'on retrouve sur une carte comme étant une des rives ce l'Indus. L'un des interviewés explique que l'un des hélicoptères a laissé derrière lui une "antenne" et une "bouteille", qu'il s'est empressé de "remettre aux autorités venues d'Islamabad" pour vérifier ses dires.  Ses hélicoptères "ont survolé le district de Darband puis se sont posé à Kandar, où ils ont effectué un ravitaillement en essence avant de se diriger vers la passe derrière moi pour se rendre à Abbottabad", dit un des témoins-clé. Darband, du district du Khyber Pakhtunkhwa est situé exactement au 34° 19′ 0″ N, 72° 52′ 0″ E. Juste en face, on tombe sur une très belle passe entre deux massifs de la Black Moutain (la Kala Dhaka) qui permet de remonter vers le nord-ouest. Vers le sud, on aboutit au barrage de Tarbela Ghazi, longtemps survolé par les hélicoptères US, car au voisinage d'une base ultra-secrète US ayant servi de point de décollage probable à des drones ou à des hélicoptères. Le terrain était donc connu. Le correspondant de la BBC à Karachi, Shoaib Hasan, s'en était souvenu dès l'annonce du raid.  L'homme avait en effet suivi en détail les efforts faits par les américains pour venir en aide avec leurs gros Chinooks dont les pakistanais sont dépourvus lors des terribles inondations de 2010 dans tout le secteur, la base de Tarbela Ghazi ayant à ce moment là servi de relais pour les distributions de vivre et de nourriture. Les deux barrages, ceux de Tarbela et de Mangla étaient alors arrivés à leur niveau maximal supportable. 650 000 maisons avaient été détruites et 557 000 hectares noyés. C'était la deuxième catastrophe après celle du tremblement de terre de 2005 qui avait tué 73000 personnes. Les Chinooks US et anglais étaient venus porter main forte, à cette occasion, aux soldats pakistanais. Que ce soit pendant le tremblement ce terre de 2005 ou les inondations de 2010, les américains ont largement eut le temps d'expérimenter des trajets ou de vérifier des durées de vol en plein massif montagneux, leurs drones et satellites préparant les données les plus fiables possibles pour une intervention future. Des drones capables en même temps "d'écouter" la réponse des vieux radars pakistanais lors des intrusions, et de leur préparer les données à intégrer dans un Prowler brouilleur (ou un des nouveaux Boeing EA-18G Growler en charge de leur remplacement).

En 2009, l'ancien responsable Aslam Beg, avait vertement dénoncé l'usage de cette base secrète de Tarbela Ghazi, autorisée par Musharraf. Selon lui, la base servait à des drones tueurs de type Predaor, mais servi aussi à fomenter les coups de la CIA (on pense aussitôt à l'attaque contre l'hôtel Mariott en septembre 2008, dans laquelle l'usage d'aluminium dans la bombe était fort suspect, ce que j'avais décrit ici). Le propos de Beg avait été très clair : la CIA œuvrait bien selon lui dans les zones tribales, pour y fomenter des coups tordus... remontant jusque celui de Mumbaï : "Beg déclaré que la nation devrait certainement commencer le deuil (de Benazir Bhutto) si elle venait à savoir ce que Musharraf avait fait pour elle. Il a donné une licence ouverte à la CIA pour faire ce qu'elle voulait dans la NWFP et au Baloutchistan. Les Américains sont en général sur place, maintenant, et y font un mal certain en influençant les employés de l'agence secrète (l'ISI), a-t-il dit. Il a également révélé que les populations tribales ont été ciblées. Il a dit qu'il n'y avait pas une seule base américaine au Pakistan, mais plutôt, qu'il y en avait un si grand nombre, et que toutes étaient actives à tuer sur le sol Pakistanais. Commentant sur ​​les aveux du Pakistan au cours des explosions de Mumbai, il a déclaré que le conseiller à ​​l'intérieur du gouvernement a annoncé cela comme s'il avait obtenu un grand succès et qu'une grande conspiration avait été dévoilée, alors que le monde entier savait que cet aveu était issu d'une dictée (des USA). Il a pris la nation à témoin qu'il y avait un réseau de la CIA dans les zones tribales du Pakistan, d'où l'ensemble de l'Afghanistan a été contrôlé. « Notre leadership élu a remis les clès aux américains, et ils travaillent pour l'accomplissement de l'ordre du jour des États-Unis, en gardant de côté leur véritable ordre du jour." Un réseau de la CIA dans les zones tribales, alimenté par les bases autorisées par Mudsharraf. Un site avait répertorié les bases US du Pakistan d'où partaient les drones. On y trouvait ChaklalaJacobabad, Peshawar, Quetta, Shamsi (la première découverte, révélée en février 2009 par le Sunday Times) et... Tarbela. En décembre 2011, sous la pression, les américains avaient annoncé quitter Shamsi dans le district de Washuk, au Balochistan. Contraints et forcés par leur énorme erreur : un de leurs drones parti de Shamsi, au lieu de tuer des talibans, avait en effet tiré sur des troupes pakistanaises à Salala, tuant 24 soldats. L'opinion avait réussi à forcer le départ des américains (mais pas de toutes les bases pakistanaises).

En partant, les américains avaient brûlé sur place, une grande partie de leurs équipements, notamment leur informatique. La présence de ses nombreuses bases équipées de drones tueurs, aux hangars caractéristiques (comme ici à Shamsi), démontre que si les américains avaient voulu se débarrasser de Ben Laden avant qu'il ne vienne s'établir à Abbottabad, ils auraient déjà pu le faire : les premières attaques de drones tueurs datent de 2004 dans le secteur du réseau Haqqani ; la toute première étant répertoriée au 18 juin 2004 : faisant entre 5 et 8 tués, dont le leader Nek Muhammad Wazir et deux de ses enfants survenue à Wana, au Sud Waziristan. L'année suivante, c'était un journaliste "trop" curieux, Hayatullah Khan ; qui se faisait assassiner. Sa femme le sera peu de temps après également, preuve que l'on voulait faire taire tous ceux qui avaient pu être au courant de ce que certains avaient vu. C'était l'une des toutes premières bavures du système mis en place. L'information était bien trop sensible, à l'évidence. Comme par hasard, l'homme assassiné était le premier a avoir révélé la présence des drones US sur le territoire pakistanais, au moment ou Musharraf affirmait qu'il y en avait aucun sur son territoire. Tout sera fait pour dissuader les journalistes d'aller vérifier les tirs de drones US. Le 29 mai, à Karachi même, une enveloppe contenant une balle était apposée sur le pare-brise de la voiture de Mazhar Abbas, des balles étant répandues sur les sièges des photographes Zarrah Khan et Asif Hassan. Mazhar Abbas est alors le correspondant de l'Agence France Presse (AFP) et le secrétaire général de la Pakistan Federal Union of Journalists. Zarrah Khan étant le photographe de l'Associated Press ; Asif Hassan celui ce l'AFP. Visiblement, le gouvernement de Musharraf ne souhaitait aucune communication sur le sujet. Celui des attaques de drone... et de leurs bavures à répétition. Ce que j'avais évoqué ici également.

En 2006, une attaque réalisée par 4 drones Predator en même temps (?), à Damadola (34° 48' 20N 71° 28' 0E) visant Ayman al-Zawahri (l'adjoint principal de Ben Laden) dans le district même de Bajaur, dont fait partie... Abbottabad. "Le district de Bajaur fait environ 45 miles (72 km) de long sur 20 miles (32 km) larges, et se situe à un niveau élevé à l'est de la vallée de la Kunar, à partir de laquelle il est séparé par une ligne continue de collines escarpées aux frontières, formant une barrière facilement franchissables en un ou deux points. A travers cette barrière, la vieille route de Kaboul au Pakistan, qui a été adopté en tant que route principale, court en avant vers la passe de Khyber". Bref, cela mène... en Afghanistan ! La route des hélicoptères, encore elle !

Déjà, en 2006, avec cette attaque, l'AP s'était belle et bien fait complètement intoxiquée par les services de la CIA, qui avaient présenté l'attaque comme un grand succès : "L'Associated Press (AP) a signalé que des fonctionnaires anonymes de renseignement pakistanais ont affirmé que l'attaque a été menée sur la base des renseignements selon lesquels al-Zawahiri avait été invité à un dîner à l'occasion de la fête islamique de l'Aïd al-Adha dans l'enceinte qui a été ciblée. Dans les jours qui suivent l'attaque, il a été signalé que plusieurs membres étrangers d'Al-Qaïda étaient parmi les morts. Le gouvernement provincial de Bajaur, où l'attaque a eu lieu, a déclaré que "quatre ou cinq terroristes étrangers" ont été tués dans l'attaque, et que « 10 ou 12" extrémistes avaient assisté en tout à la réunion. ABC a rapporté que l'expert des bombes et fabricant d'armes chimiques Midhat Mursi, d' Al-Qaïda avait été tué dans cette attaque. Selon les autorités pakistanaises, Khalid Habib, le chef d'Al-Qaïda pour le Pakistan et les opérations en Afghanistan, et Abdul Rehman al Magrabi, un haut commandant des opérations d'Al-Qaïda,  ont également été tués. Il a été signalé que les membres d'Al-Qaïda assistaent à un "sommet contre la terreur » destiné à fournir de l'argent neuf dans les attaques contre les forces américaines en Afghanistan". Les États-Unis et des responsables pakistanais ont admis plus tard qu'aucun de ces membres d'Al-Qaïda n'avaient péri dans l'attaque et que des villageois locaux avaient été tués seulement. Midhat Mursi a été tué dans un autre tir de missile en 2008", nous précise Wikipedia.

Bref, l'attaque n'avait tué que des civils (18 personnes) et le "tuyau" d'information été percé (par qui, voilà bien le problème !). Damadola avait été l'une des toutes premières énormes bavures US... vite étouffée par la presse US. A Karachi, la police avait dû disperser aux gaz lacrymogènes le lendemain même une manifestation contre l'attaque, les participants criant des slogans hostiles au président du moment, le général Pervez Musharraf. Le 4 février 2012, nouveau brûlot : le Sunday Times révélant que lors de certaines attaques, les drones avaient visé... les funérailles des victimes de leurs attaques précédentes, ou parfois également des sauveteurs   (comme au village de Khaisor, ou la double attaque avait fait 29 morts) ! A la question de l'éthique de ces attaques, Brennan, conseiller d'Obama, celui-là même qui avait annoncé la mort de Ben Laden, avait répondu d'un revers de la main. "Les responsables de l'administration insistent sur le fait que ces attaques secrètes sont légales. John Brennan, haut conseiller du président contre le terrorisme, a fait valoir que les États-Unis ont le droit de tirer unilatéralement sur les terroristes partout dans le monde, et non pas seulement ce qu'il a appelé « les champs de bataille du moment ». « Parce que nous sommes engagés dans un conflit armé avec Al-Qaïda, les Etats-Unis prennent la position juridique selon laquelle, conformément au droit international, nous avons le pouvoir de prendre des mesures contre Al-Qaïda et ses forces associées, at-il déclaré lors d'une conférence de à la Harvard Law School l'an dernier. « Les États-Unis ne considèrent pas le pouvoir d'utiliser la force militaire contre Al-Qaïda comme étant limité au seul champ de bataille de l'Afghanistan."

Ce faisant, l'administration d'Obama se mettait dans une position contraire à celle élaborée en 1976 par la commission Church, qui avait banni les assassinats sur territoire étranger, à la suite des événements en Amérique du Sud des années précédentes (dont celui d'Orlando Letelier, ministre d'Alllende assassiné). Le droit de tuer, soi-disant abandonné officiellement en 1976, est donc de retour dans des proportions jamais vues depuis 2008, surtout. Un livre récent tend à montrer que l'homme qui a reçu le prix Nobel de la Paix s'est laissé emmener dans une spirale d'assassinats ciblés, afin de se débarrasser "discrètement" du problème hérité de ses prédécesseurs. Un à un, tous les anciens alliés des américains, retournés depuis contre eux, sont éliminés systématiquement. "Le New America Foundation Policy Institute indique que sur 283 attaques signalées de 2004 au 16 novembre 2011, entre 1717 et 2680 personnes ont été tuées. Entre 293 et ​​471 ont été des civils, soit environ 17 pour cent des personnes tuées. Barrak Obama, selon'' revue Foreign Policy est devenue un George W. Bush sur stéroïdes''. Armé d'une liste d'hommes à tuer, le lauréat du prix Nobel de la paix accueille désormais chaque mardi '' la terreur'' une réunion à la Maison Blanche pour discuter des cibles d'attaques de drones au Pakistan et au moins sur cinq autres pays"... L'ouvrage montrant ce revirement s'intitule  "Tuer ou capturer : la guerre contre la terreur et l'âme de la présidence Obama", il est signé Daniel Klaidman. Il n'est pas vraiment tendre avec le président US : "C’était un changement peu probable pour l'un des avocats des droits de l'homme les plus respectés de sa génération. A l'Université de Yale, il avait mémorisé les noms et les visages de ses élèves, idéalistes aux yeux brillants qui voulaient utiliser la loi pour améliorer le monde. Maintenant, il étudie les listes soumises par le gouvernement, mémorise des profils de jeunes militants sans regard, et aider à déterminer ceux qui peuvent être mis à mort"... affirme-t-il. En ce cas, l'habitant de la villa d'Abbattobad peut très bien être une de ces cartes, (comme Bush avait ses cartes à jouer à l'effigie des pontes du régime de Saddam Hussein) et pas nécessairement celle d'Oussama Ben Laden...

Des riverains ont témoigné avoir assisté à l'arrivée des deux hélicoptères engagés dans le raid, à la place d'une attaque de Predator, qui aurait pu être désastreuse dans un quartier aussi habité. On remarquera que c'était tout aussi risqué que pour l'Opération Eagle Claw, dénigrée comme trop complexe. Ici, la simplicité architecturée autour de deux appareils ultra-sophistiqués semble avoir joué le même tour qu'il y a 31 ans. Le but étant cette fois non pas d'aller sauver des gens mais d'en tuer, dont rien n'indique spécialement qu'il s'agît de Ben Laden (rappelons la phrase comme quoi "1700 opérations" clandestines destinées à tuer des talibans en Afghanistan - et très certainement aussi au Pakistan - ont été menées, notamment sous le commandement de McCrystal, initiateur du procédé repris après par Petraeus). La conférence de presse fondamentale donnée par ce général le 13 mai 2010 est en effet restée dans toutes les mémoires :

"A mi-parcours de sa conférence de presse le jeudi au Pentagone, le général Stanley McChrystal, commandant des forces américaines surnommé « Le pape," a été questionné au sujet du rôle des équipes des forces spéciales d'assassinat des États-Unis qui sont actives en Afghanistan en vue de l'offensive prévue l'été à Kandahar. Un journaliste a soulevé la question du « rôle de vos unités de missions spéciales dans le ciblage des talibans purs et durs des insurgés : Sont-ils utilisés dans la ville de Kandahar pour voir après arriver certaines de ces équipes de tueurs ?" Les SMU sont des équipes composées d'action directe de l'élite des forces spéciales, très sur le volet, ceux des Navy SEALs, Delta Force et d'autres "Tier One" des forces spéciales, en collaboration avec le Commandement des opérations spéciales interarmées. Depuis le 11 septembre, ces équipes ont été la première force pour capturer ou tuer "cibles de grande valeur" à travers le monde". Car ce ciblage incluait aussi toute une organisation, faisant remonter aux prisons secrètes.... et à l'usage de la torture : "avant de devenir commandant de guerre en Afghanistan, le général McChrystal a servi à la tête du JSOC, à partir de 2003-2008. Durant son mandat, les opérations du JSOC, une fois largement axé sur l'aide discrètement "amicale" des forces militaires étrangères ou les forces de sollicitation soutenues par les USA, ont été considérablement élargies. Le JSOC a historiquement travaillé sur des opérations sensibles antiterroristes, puisque depuis le 11 Septembre, il a dirigé un programme de restitution parallèle (renditions flights), des prisons secrètes et des drones. Les forces du JSOC ont opéré dans le Pakistan et dans d'autres "zones interdites". Ses forces maintiennent des "listes de cibles" classifiées et sont au centre des opérations d'assassinat des États-Unis. McChrystal ne citera jamais aucune SMU particulière lors de sa conférence de presse, mais la simple mention de l'une d'entre elle en sa présence est fascinant quand même. "Toutes nos forces spéciales font beaucoup de choses en ce moment », a répondu McChrystal. "Ce que nous essayons de faire, c'est maintenir la pression sur l'insurrection, sur leurs réseaux et sur leurs dirigeants, tandis que nous faisons ce qui est généralement considéré comme de la contre-insurrection plus traditionnelle." McChrystal a ajouté : « Il est intéressant que certaines personnes pensent que c'est soit / ou que, dans la lutte de contre-insurrection c'est du volley-ball à la place de la guerre conventionnelle avec des chars. Et ce n'est effectivement pas le cas de la contre-insurrection, qui est un vaste effort qui est... tout autant civil que militaire. Dans certains cas, cela cible des opérations contre des dirigeants ennemis. Dans d'autres cas, il s'agît de la protection des civils afghans dans la rue. Aussi avons-nous ainsi un effort continu efficace. " En d'autres termes, "Ouais, nous sommes en train de repousser les personnes hors de Kandahr." McCrystal venait d'avouer cejour-là les assassinats ciblés, dont tous n'étaient pas l'œuvre de drones.  Le raid qu'on nous a décrit à Abbotabad n'a certainement pas été le seul du genre. Le 23 mai qui suivait, en aparté, McCrystal lâchait toute une bordée contre son président, dans le magazine Rolling Stone, le jugeant "trop mou". La réponse ne se faisait pas attendre, et il se retrouvait aussi débarqué. Mais Obama, en rappelant Petraeus ajoutait aussitôt qu'il n'y aurait aucun changement dans la politque menée. A savoir la poursuite des assassinats ciblés... au Pakistan comme en Afghanistan. McCrystal, qui avait fait autrefois la course aux WMD en Irak pouvait quitter son poste satisfait : ses sbires continueraient à assassiner. Encore plus discrètement.

Le raid présenté comme celui contre Oussama Ben Laden n'était donc qu'un raid parmi d'autres, avec du matériel en plus, certainement déjà expérimenté en Afghanistan ou même au Pakistan, qui sait. Mais en ce cas, comment interpréter l'énorme publicité faite sur lui ? Par l'intérêt de la cible, ou la volonté de masquer un fiasco pouvant entraîner la perte des élections à venir en rappelant trop le désastre d'Eagle Claw ? On commence à y voir un peu plus clair, là, maintenant, je pense. C'était l'un ou l'autre, et visiblement ! Obama a fait l'économie d'un avenir sombre en se débarrassant de façon très adroite d'un problème hérité de ses prédécesseurs (Clinton étant autant responsable de l'ascension de Ben Laden que G.W.Bush). Demain, grâce à ses reportages, nous pourrons dresser une carte des déplacements de ses hélicoptères dans lequel on aura trop misé, puisque l'un d'entre eux s'est écrasé. L'enquête avance : nous verrons qu'il y demeure deux options possibles pour l'arrivée de ces fameux engins, dont une beaucoup plus simple que celle que nous venons d'exposer. Mais auparavant nous allons parler des hommes qui composaient ce fameux raid... si vous le voulez bien.

 

(*) cf la liste terrifiante des attaques de drone au Pakistan :

http://www.satp.org/satporgtp/countries/pakistan/database/Droneattack.htm

au 3 juin 2012, il y a eu 238 attaques, provoquant 2245 morts et 251 blessés et plus.


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36 réactions à cet article    


  • morice morice 22 juin 2012 13:11

    y’a pas, ils développent de sacrés arguments, les moinsseurs compulsifs....


    ça reste vide. Des problèmes de lecture, ou de compréhension ?

    • morice morice 22 juin 2012 15:27

       dans un style qui me donne mal à la tête si je lis plus de 2 ou 3 paragraphes.


      normal vous êtes une grenouille : allez voir Homme Libre, il parle aux pieds, lui.

    • cancrela 22 juin 2012 23:33

      kmarade morice,

      il est un peu étonnant que vous vous posiez encore la question.
      C’est vous par votre volonté de faire censurer tous les messages qui ne vous plaisent pas qui provoquait de ce que vous dénoncez.
      S’il y a une personne à dénoncer pour le pourrissement de la conversation, c’est vous.
      Bcp de personnes ne prennent plus la peine de lire vos articles, ils sont réduits à les moinsser car s’ils osent émettre le moindre avis, ils se font pourrir, insulter.
      Vous ne faites, Kmarade, que récolter ce que vous avez semé.


    • calimero 25 juin 2012 11:21

      vous racontez toujours les mêmes histoires

      Moi j’aime bien, ça fait un peu roman feuilleton d’action avec effectivement pleins de gros nélicos et navions super sophistiqués et des agents secrets. Par contre j’évite de m’appesantir sur les commentaires où ça tire toujours à l’artillerie lourde.


    • Laurent C. 22 juin 2012 14:55

      morice,
      Vous semblez être certain que la seule raison de ce raid ait été l’assassinat des occupants de la maison. Je reste persuadé que ce n’est pas le seul but de cette mission foireuse.

      Dans le cas de l’élimination pur et simple, le drone tueur reste le moyen le plus simple :
      Bien que située dans une zone résidentielle, cette maison était assez isolée (la + proche étant à 50 m). Maison standard, missile habituel, une mission de routine (la technique est au point avec 238 attaques depuis 2005).
      Les risques collatéraux ne sont pas non plus un facteur si prédominant d’habitude, surtout si la cible est atteinte.

      Admettons que le facteur « risques collatéraux » soit pris en compte et donc on passe à l’action héliportée, 1 seul hélico spécial pour l’assaut est nécessaire. On en prend un 2° au cas où il y aurait un pépin durant l’approche (sait on jamais, une panne....).

      Je pense que pour aller aussi loin en territoire « ami » mais hostile, presque au milieu d’une ville avec une académie militaire à coté, la récupération de renseignements était plus importante. Le meurtre serait alors un boni.


      • morice morice 22 juin 2012 15:19

        Vous semblez être certain que la seule raison de ce raid ait été l’assassinat des occupants de la maison. Je reste persuadé que ce n’est pas le seul but de cette mission foireuse.


        je n’ai pas écrit exactement cela, pour moi c’était un raid visant un taliban trafiquant de drogue... mais je ne vois aucun intérêt à l ’arrêter seulement...

        Dans le cas de l’élimination pur et simple, le drone tueur reste le moyen le plus simple 

        non trop d’enfants répertoriés et ça aurait été dénoncé et les maisons sont trop proches.

        La maison est en béton et non en pisé comme pour les autres attaques.

        Admettons que le facteur « risques collatéraux » soit pris en compte et donc on passe à l’action héliportée, 1 seul hélico spécial pour l’assaut est nécessaire. On en prend un 2° au cas où il y aurait un pépin durant l’approche (sait on jamais, une panne....).

        oui mais il faut un plus gros hélico : je vous en parle bientôt.

        Je pense que pour aller aussi loin en territoire « ami » mais hostile, presque au milieu d’une ville avec une académie militaire à coté, la récupération de renseignements était plus importante. Le meurtre serait alors un boni.

        ça se tient aussi. Mais au vu de ce qui a été ramené c’est encore plus un échec... alors.

        Il reste une autre possibilité encore. Toute l’équipée était pour tester les défenses pakistanaises pour une autre opération plus importante encore... mais le crash a tout fichu en l’air....

      • Laurent C. 22 juin 2012 15:52

        Oui, les enfants je les oubliais un peu vite. Évidement pas bon pour la campagne d’Obama.

        Quand même, ces enfants étaient armés de pistolets à eau. De futurs terroristes en puissance si on se place du point de vue de notre ancien président.


      • Laurent C. 22 juin 2012 16:00
        ça se tient aussi. Mais au vu de ce qui a été ramené c’est encore plus un échec... alors.

        Je le pense aussi. C’est peut être aussi pourquoi la maison a été rasée jusqu’aux fondations. Les US ne seront pas tentés d’y revenir.

      • joelim joelim 22 juin 2012 16:11

        ça se tient aussi. Mais au vu de ce qui a été ramené c’est encore plus un échec... alors.

        Qu’est-ce que vous en savez ? Rien en fait.

        Il reste une autre possibilité encore. Toute l’équipée était pour tester les défenses pakistanaises pour une autre opération plus importante encore... 

        Ben voyons. Toujours aussi étayés vos propos. 

      • morice morice 22 juin 2012 18:36

        Qu’est-ce que vous en savez ? Rien en fait.

        la preuve, prétentieux hautain et méprisant :

        voilà ce qui a été ramené...

        c’est très peu...

        This report is a study of 17 de-classified documents captured during the Abbottabad raid and released to the Combating Terrorism Center (CTC). They consist of electronic letters or draft letters, totaling 175 pages in the original Arabic and 197 pages in the English translation. 

        ça ne fait même pas un bouquin et c’est sans intérêt aucun....

        c’est déjà inclus dans un de mes épisodes à venir... alors calmez vous et insultez moins.


      • morice morice 22 juin 2012 18:38

        Il reste une autre possibilité encore. Toute l’équipée était pour tester les défenses pakistanaises pour une autre opération plus importante encore... 


        Ben voyons. Toujours aussi étayés vos propos. 

        ne soyez pas impatient, il est évident que ça annonce un autre épisode où vous vous aurez l’explication

        soyez moins méprisant, ça sera déjà ça. Et apprenez à lire ce qu’on écrit.

      • morice morice 22 juin 2012 18:39

        Je le pense aussi. C’est peut être aussi pourquoi la maison a été rasée jusqu’aux fondations. Les US ne seront pas tentés d’y revenir.


        vite fait bien fait la destruction complète... symptomatique !

      • Laurent C. 22 juin 2012 20:24

        Plus de trace !!
        L’ISI a aussi rasé son double jeu.


      • joelim joelim 22 juin 2012 22:18

        la preuve, prétentieux hautain et méprisant :


        Je connais, mais je ne vois pas en quoi c’est une preuve que tout est « sur la table ».

        Et puis, chut ne l’ébruitez pas, c’est vous qui insultez en fait, pas moi.

      • Pyrathome Pyrathome 22 juin 2012 14:55

        Par l’intérêt de la cible, ou la volonté de masquer un fiasco pouvant entraîner la perte des élections à venir en rappelant trop le désastre d’Eagle Claw ?

        J’opterais pour la seconde solution, une opération X soldée par un fiasco et maquillée en réussite par la capture d’OBL.......une pierre, deux coups !
        L’occasion de se débarrasser du « mythe » une bonne fois pour toute.....vous avez évoqué suffisamment d’éléments factuels pour en arriver à cette hypothétique conclusion, je crois....

        Au fait,

        Oussama Ben Laden sera incarné par Ricky Sekhon.....

        Il lui ressemble pas plus que sur les vidéos fakes de la CIA....

        C’est con ! hein ?....ah ah ah !!..


        • Laurent C. 22 juin 2012 15:13

          Est qu’il mesure « six pieds quatre pouces » ? Il faudrait vérifier en couchant le metteur en scène à coté.


        • morice morice 22 juin 2012 15:20

          Sekhon, hein....


        • morice morice 22 juin 2012 15:26

          Est qu’il mesure « six pieds quatre pouces » ? Il faudrait vérifier en couchant le metteur en scène à coté.


          trop drôle ! ou une jeune yéménite de 1,93 cm... ou Nelson Mandela !!


          ah j’ai mieux dans le genre : Steven Seagal et là c’est le navet assuré, sans même le potager de Benny....
          vous avez vu, Howard Hughes aussi aurait fait l’affaire.Il me poursuit !

          ou... Antoine ! 


          • Laurent C. 22 juin 2012 16:10

            Pyrathome
            six pieds quatre pouces, c’est peut être aussi le tour de poitrine de Pamela.

            bonnet C4 bien sûr c’est plus explosif !!


          • morice morice 22 juin 2012 17:17

            oh je préfère Benny avec Elvis Presley !



          • Anaraud Gwalchcrwn Anaraud Gwalchcrwn 22 juin 2012 15:43

            @ l’auteur

            Pour vos recherches sur l’Afghanistan, vous devriez interviewer Patrice Franceschi :

            Adepte des sports de combat, ce parachutiste accompli, breveté de Tsahal, a toujours eu le goût du risque sans pourtant être une tête brûlée. On le dit fier, arrogant, il est surtout entier.

            Un pays plus que tout autre a marqué la vie de ce bourlingueur : l’Afghanistan. Pour la première fois, il en parle longuement. Dit son amitié avec le commandant francophone et francophile Amin Wardak. Décrit ses hommes fiers et courageux aux côtés de qui il choisira de combattre les troupes de l’envahisseur russe.

            http://www.lefigaro.fr/livres/2012/06/13/03005-20120613ARTFIG00622-patrice-franceschi-le-dernier-aventurier.php


            • morice morice 22 juin 2012 17:16

              Je pense que je vais le bouder, celui-là il n’a aucun rapport avec ce que je raconte.


              en revanche votre « i, breveté de Tsahal » n’est certainement pas anodin : la provoc chez vous continue, visiblement ....

              • Anaraud Gwalchcrwn Anaraud Gwalchcrwn 22 juin 2012 19:27

                Je recommande la lecture de ce livre @ l’auteur :

                Ma guerre d’Espagne. Brigades internationales : la fin d’un mythe

                En 1961, Sygmunt Stein, un ancien des Brigades internationales racontait sa guerre d’Espagne. Un témoignage accablant -enfin réédité- sur la terreur dans le camp communiste.

                http://www.lexpress.fr/culture/livre/la-guerre-d-espagne-vue-par-un-brigadiste-desabuse_1128933.html


                • morice morice 22 juin 2012 20:08

                  rien à voir avec le sujet : vous meublez, vous remplissez le forum pour détourner le sujet, en bon TROLL.


                  RAS LE BOL DE VOTRE ATTITUDE ICI !!! 

                  • Laurent C. 22 juin 2012 20:35

                    hélas !
                    Je pense qu’ils ont un compteur LINKY de surconsommation !

                    Dès que vous avez trop de post, il faut pourrir le fil....


                  • morice morice 23 juin 2012 10:41

                    Dès que vous avez trop de post, il faut pourrir le fil....


                    avec différentes méthodes, dont celle du remplissage de textes sans rapports, dont on connait ici les spécialistes depuis l’équipe des « zozos ».

                    • morice morice 23 juin 2012 12:47

                      Ce qu’il y a de marrant, avec JP Petit, c’est lui, ou ses adeptes : ils s’accrochent tous à un VOCABULAIRE pédant.


                      Chez eux, des formules clé-reviennent :

                      celle de la MHD est TYPIQUE.

                      Dans les années 75, Jean-Pierre PETIT fut le premier a décrire la MHD comme moyen de déplacement dans l’air .Inutile de préciser que cela a été le début de ses ennuis avec la science officielle.

                      ah ah ah ..
                      et à la base de ce fatras on trouve quoi comme théorème ?

                      celui de la « La relation d’Hugoniot. »

                      et y parle de quoi, notre gugusse méprisant à votre avis au mileu de son fatras ??
                      de ceci 
                      « La virginité pythique justifiée par le théorème d’Hugoniot. »

                      bref, notre méprisant est un adepte des thèses de JP Petit. Le spécialiste des OVNIS, des B2 à MHD et des célèbres Hummites.


                      Y"a pas, je suis largement battu, là, question conneries. Ah ah ah !!!!


                      • morice morice 23 juin 2012 12:48

                        Les célèbres Ummites, évidemment :




                        sans le « H » ...

                        ah ah ah !

                        • morice morice 23 juin 2012 22:50

                          parlez-nous plutôt de vos exploits sur quadriréacteurs de l’armée, tiens « Alex »


                          vous avez retiré votre allusion, à ce que je vois dans votre faux coupé coller de texte initial

                          qui parlait de ... JP Petit, le roi de l’Ummite...

                          là où vous parliez tout à l’heure du ...théorème d’Hugoniot si cher à ....jp petit

                          vous l’avez retiré de votre texte initial car ça révèle trop de vous....
                          bref, vous trichez, et en prime vous vous êtes fait repérer...

                          vous avez changé votre phrase, dont voici l’original :


                          Je vous suggère une digression comme vous les aimez : le souffle subsonique chez la Pythie de Delphes. Eût-il été supersonique, le pneuma aurait été considéré comme une flatulence bruyante émise par la jeune prêtresse d’Apollon. 

                          Autre titre possible : La virginité pythique justifiée par le théorème d’Hugoniot. 


                          ce faisant, vous avez signé ici votre complète duplicité...
                          vous agissez donc bien en TROLL, en recollant vos propres textes que vous avez modifié car ils vous gênaient trop.

                          Un disciple de JP Petit qui vient me casser les couilles, il n’y a rien d’étonnant, tant ce JPP est lui-même une crétin fini.



                            • morice morice 24 juin 2012 18:08

                              Si vous réussissez à prouver que je connais ce Petit, ou même que j’en ai entendu parler, vous êtes balèze !


                              parlez-nous plutôt de vos talents de pilotages de quadriréacteurs....

                              Votre remarque est intéressante parce qu’elle prouve que vous avez lu ce premier message « disparu » mystérieusement. 

                              la vôtre moins car elle prouve que vous avez vite regretté votre allusion à Petit...

                              • morice morice 24 juin 2012 23:37

                                Je n’ai tué personne et cassé aucun de ces gros navions à 4 réacteurs sur lesquels j’ai passé une quinzaine d’années.


                                dans l’armée....

                                • morice morice 25 juin 2012 10:34

                                  Pire, après vérification, je découvre qu’il n’y a officiellement pas de Boeing 747 dans l’armée de l’air : c’était donc une flotte secrète de la DGSE !


                                  votre icompétence crasse en aviation militaire est bien patente avec ce post...

                                  ne pas connaître le DC-8 des « grandes oreilles », le KC-135 et un ou deux du service de liaison.... du COTAM, cela montre votre manque de connaissances évident, que votre suffisance a de plus en plus de mal à cacher...


                                  http://fr.wikipedia.org/wiki/COTAM



                                  • morice morice 25 juin 2012 13:39

                                    et vas- y qu’il continue, le troll... méprisant. On lui parle de quadriréacteur de l’armée française, il vous répond 747. Sa bêtise et son trollisme n’ont aucune limite.


                                    Parlez-nous plutôt de votre pilotage des quadriréacteurs.... « Alex »....

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