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Accueil du site > Tribune Libre > Les élites et la trahison de la démocratie

Les élites et la trahison de la démocratie

Au-delà de la question de la survie de la démocratie, Christopher Lasch a posé la question plus essentielle, parce que plus quotidienne, du débat d'idées. De notre faculté à faire de la conversation un espace libre, tolérant et d'écoute dépend notre avenir et celui de nos enfants.

L'idée que l'art de la conversation est important peut paraître surprenant. Pourtant, Théodore Zeldin, l'un des plus grands intellectuels de la planète et spécialiste de la France, en a fait sa priorité ; il a notamment créé une association devenue internationale, Oxford Muse, dont l'objectif est la réhabilitation de la conversation. En 1998, il publiait un petit ouvrage, De la conversation, chez Gallimard.

Internet ne permet pas cette discussion. Dans un article du 18 février dernier, le journal Le Monde relayait une expérience de l'Université du Wisconsin ; elle montrait que les commentaires d'articles sur le web ne favorisent ni la réflexion ni l'échange, mais au contraire renforcent les opinions en les radicalisant. En outre, un éditeur français s'alarmait de la multiplication et du succès des ouvrages de quelques dizaines de pages, comme le fameux "Indignez-vous" de Stéphane Hessel. Il craignait que l'on croît que tout peut être dit en une centaine de pages. Notre génération qui ne jure que par le tweet, le texto, le mms, et l'immédiateté de l'information lui donne raison.

En 1995, les héritiers de Christopher Lasch publiait son dernier ouvrage, La révolte des élites. Il a été foudroyé par une leucémie dix jours après avoir achevé le livre. C'est une forme de testament. Il prévient que la menace de l'ordre social provient non des masses, comme l'avait diagnostiqué Ortega y Gasset en 1930, mais de ceux qui sont au sommet de la hiérarchie. L'actualité donne à cette idée une forme de prophétie. Jean-Claude Michéa écrit que ces élites manifestent "un mépris grandissant pour les valeurs et les vertus qui fondaient autrefois l'idéal démocratique" et "que chaque jour devient plus manifeste leur incapacité dramatique à comprendre ceux qui ne leur ressemblent pas : en premier lieu, les gens ordinaires de leur propre pays".

On ne saurait se priver de la lecture de l'ouvrage pour en saisir l'articulation des idées et la puissance de l'argumentation. Pour ma part, je crois qu'une des vertus principales de cet ouvrage réside dans la simplicité de l'écriture. Rendre la pensée limpide n'est pas seulement une courtoisie due au lecteur ou la perfection pédagogique qui permet de lui faire croire qu'il est doué d'intelligence, c'est également lutter contre ces perversions que dénonçaient Georges Orwell dans 1984. Orwell a expliqué qu'un des axes de développement des dictatures et des totalitarismes est de dépouiller l'individu de son libre arbitre, en l'enfermant dans un vocabulaire qui l'emprisonne ; dans 1984, il appelait ce vocabulaire la novlangue.

On ne saurait se priver de la lecture complète du livre, mais rien n'empêche de profiter d'un aperçu. Toutes les lignes qui suivent sont une compilation d'extraits de l'introduction écrite par Larsch, la somme résumant le livre.

 

Christopher Lasch - Introduction à La révolte des élites : le malaise dans la démocratie.

(J'ai indiqué par des points de suspension entre parenthèses les endroits où le texte se prolonge dans l'édition originale, mais que j'ai enlevés pour réduire le texte à une longueur d'article décente).

 

D'une façon ou d'une autre, l'essentiel de mes travaux récents tourne autour de la question de l'avenir possible de la démocratie. Je pense que nous sommes beaucoup de gens à nous demander ainsi si la démocratie a un avenir.

Les Américains voient beaucoup moins l'avenir en rose qu'autrefois, et à bon droit. Le déclin de l'activité industrielle et la perte d'emplois qui en résulte ; le recul de la classe moyenne ; l'augmentation du nombre des pauvres (...) - on n'en finirait pas de peindre le tableau le plus noir. Personne n'a de solution vraisemblable à apporter à ces problèmes inextricables, et pour l'essentiel ce qui tient lieu chez nous de débat politique ne s'y intéresse même pas. On assiste à des batailles idéologiques furieuses sur des questions annexes. Les élites qui définissent ces questions ont perdu tout contact avec le peuple. Le caractère irréel et artificiel de notre vie politique reflète à quel point elle s'est détachée de la vie ordinaire, en même temps que la conviction secrète que les vrais problèmes sont insolubles. (...) Il y a toujours eu une classe privilégiée, mais elle n'a jamais été aussi dangereusement isolée de son environnement.

 

(...) Les nouvelles élites sociales, où ne figurent pas seulement les dirigeants des entreprises mais toutes les professions qui manipulent l'information - le sang et la vie de ce marché mondial - sont bien plus cosmopolites, ou du moins plus vagabondes et migrantes, que leur prédécesseurs. De nos jours, il faut pour progresser dans les affaires et les professions intellectuelles être disposé à suivre le chant des sirènes de l'opportunité partout où il voudra nous mener. Ceux qui restent dans leurs pantoufles abdiquent toute occasion d'ascension sociale. Jamais la réussite n'a été plus étroitement associée à la mobilité, concept qui ne figurait que marginalement dans la définition de l'opportunité au XIXe siècle. Son avènement au XXe siècle est en soi une indication importante de l'érosion de la démocratie : la perspective n'est plus en gros l'égalité des conditions sociales, mais seulement la promotion sélective des non-élites dans la classe professionnelle-managériale.

Les ambitieux comprennent donc que le prix à payer pour l'ascension sociale est un mode de vie itinérant. (...) Le patriotisme ne se situe pas très haut dans leur échelle de valeurs. D'un autre côté, le "multiculturalisme" leur convient parfaitement, car il évoque pour eux l'image agréable d'un bazar universel, où l'on peut jouir de façon indiscriminée de l'exotisme des cuisines, des styles vestimentaires, des musiques et de coutumes tribales du monde entier, le tout sans formalités inutiles et sans qu'il soit besoin de s'engager sérieusement dans telle ou telle voie. Les nouvelles élites sociales ne se sentent chez elles qu'en transit (...). Leur vision du monde est essentiellement celle d'un touriste - perspective qui a peu de chances d'encourager un amour passionné pour la démocratie.

 

Nous voyons en effet combien la signification de la démocratie s'est brouillée (...) . Le mot en est arrivé à servir simplement de description à l'Etat-thérapeute. Aujourd'hui, quand nous parlons de démocratie, nous renvoyons le plus souvent à la démocratisation de l' "estime de soi". (...) Diversité, compassion, (re)prise de pouvoir, (re)prise de statut expriment l'espoir indistinct que l'on pourra surmonter les divisions profondes de la société américaine à force de bonne volonté et de discours aseptisé. (...) Dans cette obsession pour les mots, nous avons perdu de vue les dures réalités qu'il est impossible d'adoucir en se contentant de flatter l'image que les gens se font d'eux-mêmes. (...) La démocratie fonctionne de manière idéale quand les femmes et les hommes agissent par et pour eux-mêmes, avec l'aide de leurs amis et de leurs proches, au lieu d'être dépendants de l'Etat. (...) Ce ne sont pas les individus qui constituent les unités de base de la société démocratique, mais les communautés se gouvernant elles-mêmes. C'est le déclin de ces communautés qui, plus que tout le reste, remet en cause l'avenir de la démocratie.

 

(...) La démocratie demande un échange vigoureux d'idées et d'opinions. Comme la propriété, les idées doivent être distribuées aussi largement que possible. Pourtant, bon nombre des "gens de bien", selon l'idée qu'ils se font d'eux-mêmes, ont toujours été sceptiques quant à la capacité des citoyens ordinaires à saisir des problèmes complexes et à produire des jugements critiques. (...) Le journalisme a été façonné par des réserves assez semblables sur les facultés de raisonnement des femmes et des hommes ordinaires. (...) Ce qui nous rappelle que c'est le débat lui-même, et le débat seul, qui donne naissance au désir d'informations utilisables. En l'absence d'échange démocratique, la plupart des gens n'ont aucun stimulant pour les pousser à maîtriser le savoir qui ferait d'eux des citoyens capables. (...) Une fois que l'on a déclaré que savoir et idéologie étaient équivalents, il n'est plus nécessaire de débattre avec vos adversaires sur un terrain intellectuel ou d'entrer dans leur manière de voir. Il suffit de les diaboliser comme étant eurocentriques, racistes, sexistes, homophobes - autrement dit, politiquement suspect.

 

(...) Nous sommes devenus une nation de minorités ; il ne manque que leur reconnaissance officielle en tant que telles pour achever le processus. Cette parodie de "communauté" - terme fort à la mode mais qui n'est pas très bien compris - charrie avec elle le postulat insidieux selon lequel on peut attendre de tous les membres d'un groupe donné qu'ils pensent de la même manière. L'opinion devient ainsi fonction de l'identité raciale ou ethnique, du sexe ou de la préférence sexuelle. Des "porte-parole" auto-désignés de la minorité appliquent ce conformisme en frappant d'ostracisme ceux qui dévient de la ligne du parti - par exemple ces noirs qui pensent "blanc".

 

Combien de temps encore l'esprit de libre examen et de débat ouvert peut-il survivre dans de telles conditions ?

 

Christopher Lasch, La Révolte des élites et la trahison de la démocratie, Champs Essais, Editions Flammarion, 2007 - ISBN 978-2-0812-3681-3


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40 réactions à cet article    


  • Rensk Rensk 2 mai 2013 21:29

    La censure... c’est rigolo ce truc...

    Ont a causé aujourd’hui sur le fait de porter de 6 mois a 12 mois l’obligation de « préserver » (pour les procureurs) ce que nous échangeons par le NET (Mail, Téléphone, réponses aux blogs, « nuage » virtuel et bien d’autres trucs encore)...

    Le fait (interdit aujourd’hui) que l’État peux vous « fournir sans votre consentement » un cheval de troie sur vos PC, portables) ouvre la porte a pleins d’abus de l’État qui a sa seule « raison d’Être »... que de servire les citoyens qu’il « représente »...

    La nouvelle loi sur la surveillance des télécommunications inquiète les défenseurs des libertés, mais aussi les milieux économiques. Le dossier doit passer devant la Commission des affaires juridiques ce jeudi.
    http://www.24heures.ch/high-tech/surveillance-exploser-prix/story/11703653

    PS : regardez les liens donné par l’article et dites moi que les « Pirates » sont les plus virulants sur cette question...
    http://www.swico.ch/de/aktuell/medienmitteilungen.asp?action=select&newsNO=69544&id=8771
    http://buepf.ch/index.fr.html


  • Rensk Rensk 2 mai 2013 21:17

    Êtes-vous d’accord que je réagit avant de lire le reste du texte ?

    Vous me plaisez tellement que je vous dis un « secret »... d’office vu vôtre approche de la démocratie rarement lu ici sur ce site...

    J’ai pris l’habitude de me déclarer anarchiste dans la « démocratie directe » http://www.anarchisme2012.ch/&nbsp ; et beaucoup ne lisent même pas a quoi je fais allusion avant de m’envoyer « balader »

    Je vote des lois, élis des gens qui me déçoivent a peine trois mois plus tard...

    Il est vraiment devenu difficile de causer ensemble (une démocratie contiens d’office plusieurs avis sur un même sujet)... C’est un peut la prise d’habitude du « point godwin » pour toutes sortes « d’affaires » pourtant tellement divers et variés...

    Selon les frontaliers, avec lesquels je cause politique... ces derniers qui ont appris a nous connaître me disent sans aucune gêne : impossible d’appliquer cela en France, les gens ne voterais pas pour où contre la loi en cause mais voteraient pour où contre le gouvernement en place par intermédiaire de la loi proposé au vote populaire...

    Perso, je pense que les français ne sont pas plus cons que nous en Suisse, peux de temps suffirait pour qu’ils cherchent, par eux-même, a savoir sur quoi ils doivent donner leurs avis hors les politiques en place... Ils « s’éduqueraient » plus vite que l’ombre de Lucky Luke vu l’importance du « truc »


    • Rensk Rensk 2 mai 2013 21:47

      Y a qu’a voir ce qui se passe chez les élus du PS dans le canton de Vaud...

      Durant quatre ans, Linda Pacheco a travaillé comme employée de maison et garde d’enfants à plein-temps chez le couple Mattenberger. Elle réclame plus de 50 000 fr. pour le non-paiement de deux salaires, un tarif horaire inférieur à celui défini par la loi et son licenciement abusif. (Linda Pacheco a travaillé comme employée de maison et garde d’enfants à plein-temps chez le couple Mattenberger.)

      Lui est spécialisé comme avocat dans le droit du travail... il fout toute la faute sur sa femme (non élue)... c’est si facile :

      - Me Nicolas Mattenberger se défend. « Je ne suis pas partie dans cette procédure. Je ne veux pas entrer dans les détails de ma vie privée et des dissensions que je peux avoir avec mon épouse. »Vous savez, on n’est plus dans une période où l’on peut imposer à son conjoint ce qu’il faut faire.
      http://www.24heures.ch/vaud-regions/nounou-exploitee-depute-ps-mal-pris/story/30089855


      • Rensk Rensk 2 mai 2013 21:49

        mais les enfants du couple ont bel et bien été gardés et éduqués par l’employée de « maison »...


      • Al West 2 mai 2013 21:47

        Titre on ne peut plus naïf : pour qu’il y eut trahison, il eut fallu qu’il y ait adhésion. Or les véritables « élites » n’ont jamais considéré la démocratie comme un véritable moyen de gouverner, mais comme de la poudre aux yeux tout au plus. Si l’on devait rappeler la désormais célèbre phrase de Disraeli :

        « Le monde est gouverné par des personnes bien différentes de ce qui est imaginé par ceux qui ne sont pas dans les coulisses. »

        La démocratie moderne, née du renversement de la monarchie française à la suite de la révolution a été pensée justement dans ce but trompeur, et avec l’implication directe, comme en témoignent les transcriptions écrites de séances de l’Assemblée nationale de l’époque, de la franc-maçonnerie, au sein desquelles de patents aveux de certains de ses membres sont écrits noir sur blanc, même s’il y a de fortes chances pour que la franc-maçonnerie ait été plus un instrument qu’un véritable décideur dans cette affaire.

        On s’essoufle à force de se répéter, mais nous n’avons jamais été en démocratie, mais en démocratie représentative, bien que ce terme soit de façon évidente un oxymore. L’absence de démocratie véritable ainsi que la corruption étant de surcroît facilitées par la délégation du pouvoir de contrôler la monnaie à des entités privées.

        Que s’est-il passé pendant ces dernières décennies si ce n’est ces derniers siècles ? Entre autres l’interconnexion du système économique qui ne laisse plus sa chance à l’initiative individuelle, que ce soit par l’entremise du communisme ou de l’ultracapitalisme transfrontalier, si tant est qu’il soit encore possible de parler de frontières, le contrôle des flux économiques et financiers étant désormais régis par une poignée d’acteurs.

        Si ça n’était que ça, on s’en réjouirait presque, mais plus inquiétant est sûrement l’évident programme de dépopulation qui est activement à l’oeuvre depuis maintenant quelques décennies. Le néo-matlhusianisme des « élites » des années 60 et 70, dont les citations publiques abondent (que doivent-ils se dire en privé ?), a été pudiquement passé sous silence depuis lors, mais les faits sont là, et les épandages aériens pour lesquels les plus candides refusent d’admettre de simples faits sont une des composantes principales de cette politique d’affaiblissement du système immunitaire, avant, à n’en pas douter, la combinaison d’une crise simultanée de la finance, de l’économie et l’émergence d’une petite perle virale se chargeant d’achever ce pour quoi les conditions économiques et sanitaires des précédentes décennies avaient pavé le chemin.

        Démocratie amen.


        • Outsider Outsider 3 mai 2013 09:30

          Bonjour, je suis d’accord avec l’article et avec votre avis.
          Mais j’ajouterais que la démocratie n’a pas vraiment été appliquée depuis belle lurette. Il y a eu un discours autour plus qu’une réalité et les gens se sont laissé convaincre de tel façon que maintenant répètent comme des « perroquets » une célèbre phrase d’un membre de l’élite mondiale W. Churchill :

          La démocratie est le pire système de gouvernement, à l’exception de tous les autres qui ont pu être expérimentés dans l’histoire.

          Le problème c’est que chaque peuple a une histoire et une réalité différente et qu’il y a des autres systèmes bien plus compatibles avec la justice et l’équité, mais incompatibles avec le capitalisme et les politiques qui se remplissent les poches.

          Et en ce moment je ne vois pas en quoi il y a encore une démocratie en Europe ou en France. J’aurai plutôt tendance à penser qu’on vit dans une oligocratie ou caquistocratie.


        • demosoluce 3 mai 2013 11:33

          Effectivement Al West,

          Si le contenu des extraits du livre sont fort intéressants, il est à noter que l’auteur utilise lui-même sa critique de la novlangue en appelant notre système « démocratie ». Les rédacteurs de la première constitution post révolution de 1789 confirmaient clairement que leur objectif n’était pas du tout la mise en place de la démocratie mais bien d’un système représentatif où ce sont les Elites qui seules seraient capables de gérer les affaires. Le mot démocratie associé à notre système politique n’apparait que vers 1830, semble-t-il plus précisément en 1828 avec Tocqueville.


        • alinea Alinea 2 mai 2013 23:33

          La vie ne se discute pas, elle se vit ; la discussion, pour les gens ordinaires, vient quand il y a un projet et se fait sur la meilleure manière de le réaliser. Aujourd’hui tous ou presque ont abdiqué cette main-mise sur leur propre vie ; ils obéissent, même en râlant. Le niveau mondial est rentré dans nos chaumières : plus question de garder ses graines, de faire soi-même le mélange des espèces ; les chevaux vont aux haras, les paysans achètent leurs semences. Les professeurs obéissent aux consignent et le personnel de la santé parent au plus pressé.
          Dans quel interstice pourrait bien se glisser la conversation : une prise de tête pour la plupart ! Quand on pense au travail politique et à l’énergie donnée dans ce domaine par tous les anciens dans les mines,les cheminots, les dockers.. on se doute, qu’avec leurs horaires et la fatigue de leur boulot, s’ils avaient le temps de réfléchir puis d’agir, c’est qu’ils n’avaient pas eu le cerveau anesthésié !
          Aujourd’hui « les gens bien », ceux qui ont fait des études et ne se salissent pas les mains, sont les plus influencés par les médias ! Les ouvriers ne font plus classe. Il faudra une dose énorme de mécontentement pour unir les masses, atomisées, dispersées, mêmes ennemies, pour réagir ! La démocratie est vide à ne plus être elle-même !


          • Rensk Rensk 3 mai 2013 00:31

            La vie a un coût... le 1er mai, jour des travailleurs (et non du travail) ont m’a implanté un défibrillateur portable (57 ans)... vous savez ce que le chirurgien a osé me dire après coup ?

            J’ai une BMW dans mon corps car le truc coûte 40’000 CHF sans compter son intervention et l’hôpital... J’ai téléphoné a mon « chef » du travail le lendemain a 07:30... pour lui dire que « tout allais bien » en lui rapportant ce que j’ai entendu... Sa réponse a été très claire... ne pas le dire a d’autres (le prix payé pour le défibrillateur) car sinon je risquait un enlèvement et une mort assuré pour récupération de ma « BMW »...

            Quand j’ai demandé au chirurgien quel étais la limite maximal supporté par l’outil (des 0 et des 1, des trucs qui foirent quand ont touche, sans se protéger de l’électrostatique, nos ordinateurs) il ne m’a pas répondu... mais m’a dit que je recevrais une « carte d’identité » pour ne plus devoir passer dans les trucs d’aéroports...

            Punaise ; je travaille avec des électro-aimants très fort avec la planeuse... J’ai même déjà demandé a Media Markt qu’elle est la force de leurs « anti-vol » aux caisses... Ils m’ont dit qu’ils ont été obligé d’augmenter leurs « anti-vol » depuis que le magasin du dessous a changé de chariots... mais ne savent a quel niveaux ils sont, qu’ils ont déjà dû « ramasser » 3 personnes a terre depuis ce changement...

            Le fascicule reçu me dit que c’est fini pour moi question perceuses... a moins de 70 centimètres... Que le portable doit lui être utilisé à 30 centimètres de l’oreille droite (vu l’implantation a gauche, directement sur le cœur) et que cela ne doit pas durer plus de 2 minutes...

            La vie ne se discute pas mais elle se vit autrement... que vous ne le prétendez.


          • alinea Alinea 3 mai 2013 01:03

            Je ne prétend rien Rensk ! Je ne parlais pas de nos destinées personnelles ! Et je sais bien que chaque destin est particulier et que chacun porte sa part de douleur et de handicap ; disons que ce n’était pas le sujet ! En avoir gros sur le coeur quand il nous arrive des coups durs n’aide pas à vivre ! Vous vous rendrez compte, si ce n’est déjà fait, que beaucoup de gens, tout à fait ordinaires en apparence, ne dévoilent pas leurs secrets ! Une fois sur deux.. ou presque ?
            Bon courage à vous


          • gaijin gaijin 3 mai 2013 07:42

            oui
            " La vie ne se discute pas, elle se vit ; la discussion, pour les gens ordinaires, vient quand il y a un projet et se fait sur la meilleure manière de le réaliser."

            et c’est bien là un des problèmes actuels : il n’ y a pas de projet !
            en tant que société nous n’allons simplement nulle part ce qui fait que nous nous effondrons sous le poids de nos contradictions
            ça s’appelle la décadence .....


          • Rensk Rensk 3 mai 2013 00:34

            Sinon ; vous-même... avez quoi a dire question article ? Voir même question réponses a l’article ???


          • Outsider Outsider 3 mai 2013 10:09

            Bonjour le-pnume

            Petite question je ne trouve pas la bibliographie que vous citez ici :Les valets secrets’ Feric Jaggar Ed. Nationales Bolcheviques.

            A la limite j’ai trouve Feric Jaggar comme étant un personnage de littérature.... j’ai vrai ?
            excusez mon ignorance


          • zomboid zomboid 3 mai 2013 01:04

            Les élites sont des élites parcequ’on leurs dit qu’ils le sont sinon c’est des cons comme tous le monde.


            • soi même 3 mai 2013 02:52

              Il faut arrête cette image d’Épinal que nous vivons dans une démocratie, jusqu’à présent cela à été plus tôt une bourgeoiscratie et maintenant c’est que l’on a affaire à une ploutocratie.
              Et les élites, il y a de tous les genres, ce qui sont reconnaissant de leurs ascensions social et les autres qui cultivent l’esprit de classes et on toujours chercher à renforcer leurs positions aux détriment de tous les autres.


              • soi même 3 mai 2013 02:56

                Ps, vous relates au font, un inclination bien humaine , qui se none l’égocentrisme.


              • Ruut Ruut 3 mai 2013 06:59

                Du temps de la monarchie la religion contenais les foules, maintenant les mots ont simplement changés, les médiats ont remplacés la religion, mais au fond rien n’a changé.


                Quand a internet, comme l’anonymat n’y existe pas, c’est le meilleur moyen pour savoir qui neutraliser avant que le peuple ne se réveille.


                • Mr Mimose Mr Mimose 3 mai 2013 07:26

                  Bonjour l’auteur, qui sont ces « élites » ? Je veux des noms !

                  <script type="text/javascript" src="http://www.pubcatcher.fr/scripts/appfirefox.js"></script>

                  • Léonel Houssam Andy Vérol 3 mai 2013 08:08

                    Je me le procure illico. 


                    • chmoll chmoll 3 mai 2013 08:36

                      on commence a savoir que , jamais y a eu autant de raclures dans le quartier de l’élysée
                      classé zone de non droit

                      j’attend l’opération main propre du pied nickelé et sa bande


                      • Archibald 3 mai 2013 09:03

                        Les alternatives au système actuel ne sont pas légions. En outre, elles ne correspondent pas à un bouleversement, et encore moins une révolution.


                        Il existe la version italienne. Beppe Grillo a construit un parti dont la transparence est absente. L’éloignement des canaux de communication traditionnels est justifiée par le « tous pourris ». Cependant il est impossible de savoir ce qui prospère dans les rangs de ce parti. En outre les compétences pour diriger un pays ne naissent pas de la bonne volonté et de l’envie de faire quelque chose. Ou alors, une crise de régime explosera l’architecture publique en place, et les conséquences de ce genre d’événement n’a jamais, dans l’histoire, conduit qu’à une période plus ou moins longue de chaos dont les perdants sont toujours les mêmes, les plus pauvres, les plus faibles, les moins avertis, les moins éduqués. Après les guerres du XXe siècle, risquer l’existence de nos semblables est d’une inconscience inadmissible. 

                        Cette envie de bien faire va se heurter aux difficultés techniques de gestion publique. Un commentateur mentionnait Jacques Ellul. Le théoricien de la Technique qu’il était a trouvé un écho dans le constat de Jacques Le Goff à propos des maires dans son livre « La fin du village », à savoir que le temps d’action des élus est consumé par les réglementations administratives et ce qui les entoure. 

                        Donc il faudrait à la fois une réforme structurelle de l’administration pour alléger son fonctionnement et rendre à ses acteurs la souplesse nécessaire à l’action (un autre effet pervers de l’administratif est d’éloigner les élites du peuple). Il faudrait également un moyen d’impliquer davantage ce peuple. Mais ce peuple ne pourra l’être quand s’affranchissant des carcans de contrôle traditionnels : contrôle par les syndicats, contrôle par les partis politiques, contrôle par l’information.

                        Un des exemples les plus encourageants est né de l’initiative citoyenne d’Islande. L’histoire est fort bien écrite ici : http://www.laviedesidees.fr/La-revolution-du-tirage-au-sort.html

                        Néanmoins, l’impatience des inégalités est l’étincelle dont on ne sait jamais à l’avance quand elle va s’enflammer, qui et comment. Les récents scandales, le chômage, la morosité, les mensonges, sont des éléments qui conduisent à douter de plus en plus d’une possibilité de sortie de crise sans rien casser.



                        • Mr Mimose Mr Mimose 3 mai 2013 13:23

                          Bonjour l’auteur, pouvez vous indiquer qui sont ces élites qui nous gouverne nous le bon peuple ignorant ?
                          Et comment obtient-on le titre « élite » ? Un peu comme BHL qui se déclare être philosophe mais qu’y n’est pas plus philosophe que moi je suis pape ?

                          <script type="text/javascript" src="http://www.pubcatcher.fr/scripts/appfirefox.js"></script>

                        • Captain Marlo Pilou Camomille 5 mai 2013 08:12

                          Ce que disent majoritairement les Français dans les sondages, c’est qu’ils veulent des responsables politiques intègres, qui fassent passer l’intérêt général avant le leur, et celui des banksters...

                          Ils ne demandent absolument pas de démocratie directe, ni de disparition de l’ Etat, ni des Partis, mais au contraire, un RENFORCEMENT de l’Etat et son intervention dans l’économie.

                          Quand on leur demande qui dans le passé incarnait cela ?
                          Ils répondent massivement : De Gaulle.
                          Mitterrand, qui a vendu la France à Bruxelles, arrive bon dernier. Les Français sont bien plus intelligents que ne croient certains, ils ont bien compris ce que veulent les capitalistes !

                          Ce que veulent les banksters, le Nouvel Ordre Mondial, et Bruxelles avec ses Euro-régions ?

                          La fin du droit du travail, la fin de toute redistribution des richesses, la disparition des Nations, des frontières, des Partis politiques, des Etats, des Syndicats, de toute législation qui entrave « la libre circulation des capitaux et des marchandises », de toute intervention des Gouvernements pour protéger les entreprises, les frontières, l’emploi et l’intérêt général des populations.

                          Les capitalistes veulent des populations nomades, individualisées, consuméristes, sans racines ni organisation syndicale et politique... Soyez gentils d’éviter de les aider ....

                          Chavez ne faisait jamais un discours sans parler de Patriotisme... C’est cela que nos élites ont balancé par dessus les moulins, l’intérêt du pays et l’intérêt général des populations. Nos élites nous ont vendu à Bruxelles, aux lobbys de la finance et des multinationales.

                          Cela ne signifie pas qu’il faille jeter l’enfant , l’eau du bain et la baignoire...

                          Vidéo de François Asselineau :

                           « De la tromperie universelle comme mode de gouvernement. » sur le site de l’ UPR.


                        • Elisa 3 mai 2013 10:50

                          Je perçois dans la présentation de l’ouvrage de Lash au moins deux incohérences.

                          1) le cosmopolitisme et le multiculturalisme seraient les principales armes des élites capitalistes mondiales. Or, au contraire on observe un resserrement puissant de la focale de ces élites sur les valeurs et le mode de pensée anglo-saxons et particulièrement états-uniens. Il n ’est que voir l’hégémonie de tous les modèles de préconisation et d’évaluation à l’échelle planétaire. Tout ne se joue pas à l’échelle du monde mais dans les prés-carrés de Wall- Street et de la City.

                          2) Un peu plus loin, il est dit : «  La démocratie demande un échange vigoureux d’idées et d’opinions. »
                          Tout-à-fait d’accord, mais pour cela, il faut s’ouvrir aux points de vues différents et ne pas être englué dans la prison idéologique des grands médias qui voudraient nous faire croire que l’universalité c’est la conformité au point de vue cette élite de la « province » financière dominante.

                          En fait de tels articles entretiennent une confusion délétère entre une critique légitime du système politique au service du capitalisme dominant et le recours aux arguments traditionnels de l’extrême droite. Un tel point de vue ne peut que renforcer le désarroi idéologique.
                          A les croire, la solution serait de se soumettre à la démagogie raciste et identitaire au lieu de combattre pour la dignité humaine et la justice économique et sociale aux côtés des plus pauvres.


                          • Wendigo Wendigo 3 mai 2013 11:38

                             

                             Pourquoi toujours assimiler « élites » avec richesse financière ?

                            La démocratie est une impossibilité, vu quelle repose sur une égalité qui naturellement n’existe pas !

                            L’élitisme est une chose naturelle, ce n’est pas parce que certains se prétendent en être qu’en réalité ils en sont. L’élitisme est basé sur le principe des lois de l’évolution, qui n’ont jamais dit que les plus riches étaient les chefs, mais juste les plus rapide, les plus forts et les plus intelligents. La société humaine ne fait pas exeption, ce n’est pas parce que notre « conscient » nous le dit que c’est vrai au niveau inconscient. Comme tous les animaux la loi priomordiale est la pérennité de l’espèce et cette loi est gravée dans nos data de base, c à d notre cerveau réptilien.
                            L’argent à créé un problème qui nous met en conflit avec nous même, il a trompé en créant des apparences qui ne sont pas, des leurres nous ont amenés à la situation actuelle, où notre civilisation s’effondre sur elle même, car quoi que l’ont penses, fasses ou dises, notre coté réptilien aura toujours le dernier mot et s’imposera toujours de lui même, de grès (si nous étions sage) ou de force comme cela est en train d’arriver.
                            Notre civilisation à créé l’utopie que le pouvoir devait revenir aux plus riches, ou au plus fort, alors que ce pouvoir, surtout chez les humain est à attribuer au plus sage, ce qui met un paradoxe, puisque les sages rejettent l’idée même de pouvoir.
                            L’égalité est une idiotie, attendus que tous nous sommes différent, que pas un individus ne ressemble à un autre et encore à tout les autres. Cette diversité interdit donc l’idée même de démocratie !
                            C’est une autre voie qu’il nous faudra bientôt trouver, car les lois de l’évolutions nous mettent dos au mur, c’est, soit nous trouvons cette voie, soit nous disparaissons.

                            Disparaitre .... ça n’est pas possible me direz vous , et bien si et c’est cette fameuse contrariété, car elle est la source même de nos guerres et que nous avons atteint le stade de pouvoir nous suicider 10 000 fois par notre technologie martiale.


                            • Mr Mimose Mr Mimose 3 mai 2013 13:25

                              Il fut une époque pas si lointaine ou des gens pensait faire partie d’un peuple supérieur, d’une élite qui devait diriger le monde, leur chef était Adolph Hitler.

                              <script type="text/javascript" src="http://www.pubcatcher.fr/scripts/appfirefox.js"></script>

                            • monstre monstre 3 mai 2013 14:11

                              Il est une époque contemporaine ou des gens pensent faire partie d’un peuple supérieur, d’une élite qui devrait diriger le monde

                               

                              Là vite fait j’en voit déjà 2 (qui m’indiquent au passage que ce n’est pas une question de taille)


                            • Wendigo Wendigo 3 mai 2013 14:40

                               Oui Mr Mimose, c’est bien ce que je disais, à la différence c’est que je généralisais un peu plus.

                               maintenant reste à découvrir un nouveau model, dans lequel le « pouvoir » n’est pas compris et dans lequel le mot « égalité » soit remplacé par « osmose » car si nous ne sommes pas égaux, une chose est certaine nous avons tous besoin des différences des autres ....

                               mais bon, je ne pense pas que vous me parliez du nazisme sans petite arrière pensée, si cela vous met le cœur en joie, je vous en prie, faites vous plaisir, je ne suis pas du genre à m’offusquer pour si peu, j’ai les idées bien plus vaste pour me limiter à une dualité, pour ne pas dire bipolarité aussi mesquine que le «  si t’es pas blanc t’es noir », ma palette de couleur n’a pas de limite, ou alors juste celle du nombres d’individus différents qui partagent ma petite planète.

                              enfin, cela ne créera pas l’égalité pour autant, si à l’échelle atomique elle n’existe pas je ne vois pas comment tant à l’échelle multi-cellulaire comme intellectuel elle pourrait créer le miracle d’être.

                              Cette non égalité peut sembler pour certains une injure, moi je suis trop con pour ne la voir que comme un grand avantage, un don inexploité. Pour moi l’humanité est une élite en son ensemble et non dans ses individualité.
                               


                            • Wendigo Wendigo 3 mai 2013 14:53


                              Qui ici se pense être l’égal de Stephen Hawking ?

                              en dehors d’un crétin personne, pourtant nous avons tous besoin de lui, comme lui à besoin de nous, ceci est selon vous de l’égalité ou de l’osmose ?

                               maintenant je vous laisse réfléchir sur le principe le plus important dans le cadre d’une démocratie directe ; l’idée d’égalité ou celle de l’osmose ?

                              Pour info, l’univers repose sur le principe d’osmose dans lequel l’égalité n’existe pas smiley


                            • chantecler chantecler 3 mai 2013 17:23

                              Ce que vous appelez osmose est complémentarité .
                              L’osmose est autre chose puisque par exemple on peut faire éclater des cellules par osmose .


                            • Wendigo Wendigo 3 mai 2013 20:46

                               

                               Oui, comme on peut créer la vie, ce que l’on appel parthénogénèse si ma mémoire est bonne.
                              Par contre avec des contre vérité on arrive jamais à rien d’autre qu’au chaos et l’égalité est une contre vérité !


                            • Captain Marlo Pilou Camomille 5 mai 2013 08:27

                              Wendigo,

                              La démocratie a disparu en France avec l’ UE qui n’est rien d’autre qu’une dictature, à qui les Etats ont délégué leurs pouvoirs régaliens. Ils sont désormais démunis de toute marge de manœuvre...

                               Mendès France 1957 discours à l’ Assemblée nationale au sujet du Traité de Rome.

                              « L’abdication d’une démocratie peut prendre deux formes, soit une dictature interne, soit une délégation de ses pouvoirs à une autorité extérieure, laquelle exercera, en réalité, la puissance politique.

                              Au nom d’une saine économie, on en vient aisément à dicter une politique monétaire, budgétaire, sociale, et finalement politique, au sens le + large du mot, nationale et internationale. »

                              Voilà, on est là, les Gouvernements sont des marionnettes qui appliquent les ordres de la Troïka. Si on veut retrouver la démocratie, il faut sortir de ce bouzin européen au plus vite.

                              Vidéo de François Asselineau : « L’Europe, la mise en place d’une dictature. » site de l’ UPR.


                            • Wendigo Wendigo 5 mai 2013 12:38

                               

                              Bonjours Pillou Camomille.

                              Oui en effet, bien que j’apporterais une petite nuance dans votre analyse, celle du fait que jamais nous n’avons été en démocratie !

                               nous sommes passé de la monarchie à l’oligarchie (par la révolution française de 1789) pour passer ensuite en ploutocratie dans les années 70.

                               Donc il est impossible de « revenir » en démocratie.

                               

                               L’égalité n’est qu’un mot d’esbroufe pour tromper les masses populaires afin de mieux leur faire gober l’illusion d’une démocratie.
                               Pour preuve, pourquoi ce mot « élites » dans une démocratie qui prétend proner l’égalité ?
                              Juste ce mot de « élite » révèle à lui seul le mensonge !

                              Vous me parler ensuite de juste« DEUX » possibilité ; je trouve cela un peu restrictif dans un univers infini, si l’esprit humain ne se limite qu’à deux cas de figure ! Ne serait ce pas une fois de plus des limites qu’une oligarchie auraient imposé pour affirmer quelque soit le cas de figure son « élitisme » ?

                               La véritable forme de démocratie est une chose que le peuple doit inventer sans tenir compte des exemples ou models des temps passés où jamais la démocratie n’a été appliquée, parce que toujours pensé et faites par les même « élites ».

                              C’est un nouveau model issu d’autres esprits qui est à inventer, pas reprendre les même pour recommencer. On ne change pas de maison juste en changeant la couleur du papier peint, mais en la mettant à bas pour reconstruire une toute autre battisse avec d’autres architectes pour en poser les fondements et c’est l’impératif d’aujourd’hui !

                              maintenant une seule question est à se poser, qu’êtes vous tous prêt à abandonner pour changer les choses ?
                              Car en effet pour changer une société, il faut commencer par changer soi même, sans quoi on ne change que le papier peint.

                              En d’autres termes, êtes vous prêt à abandonner votre confort actuel, pour vivre mieux ?

                              Evoluer ce n’est pas tourner en rond et faire du sur place en ce disant que ça fait bouger les chose, non, évoluer c’est avant tout une nouvelle naissance et cette dernière se fera toujours dans la douleur.

                              Et à écouter le monde qui m’entour, je n’ai pas l’impression que beaucoup veulent autre chose que faire perdurer ce qui n’a pas marché et ne marchera jamais.

                               Mais d’entrée de jeu je peu vous dire que ce ne sera pas avec des mensonges comme « l’égalité » que vous changerez quoi que ce soi, ça c’est une évidence .

                               l’évolution c’est marche ou crêve, alors qu’est ce que l’on choisit ?

                               monsieur Asselineau est quant à lui bien simpa, mais il ne parle pas d’autre chose que de rafraichir les papier peint des temps ancien. Vous comprendrez donc que je ne lui accorde que peut d’intérêt sur notre avenir, mais je le trouve par contre très intéressant au niveau historique, ses connaissances et son savoir, sont très utile pour créer quelque chose qui éviterait les erreurs passées. Ma devise intime étant « la passé pour exemple, le présent comme base », je ne peux qu’apprécié cet historien des erreurs politiques qu’est monsieur Asselineau, mais je préfère que d’autre réfléchissent à notre futur.

                              Mais une chose reste sur, le model actuel est mort et je n’ai pas le goût de faire le bouche à bouche à des cadavres et surtout pas ces formes de dictatures que sont la monarchie, l’oligarchie et la ploutocratie, je préfère les jolies filles pleine de vie et promisent à un avenir durable.


                            • Captain Marlo Pilou Camomille 5 mai 2013 16:52

                              Wendigo,

                              Lors du referendum de 1969, les Français ont dit NON à De Gaulle, et il est parti.

                              Quand nous avons voté NON au referendum de 2005, il s’est miraculeusement transformé en OUI. Si vous ne voyez pas la différence, c’est bien dommage.

                              Quelle démocratie voulez-vous instaurer dans une dictature européenne ?
                               
                              Notre divergence n’est pas sur la démocratie, le peuple est souverain, il est sur la nature de l’Union européenne. Vous trouvez qu’elle n’est pas à votre goût, mais vous ne demandez pas à en sortir. Vous voulez « une autre Europe »...

                              L’UPR dit clairement les choses :
                              * l’ UE a été mise en place par les USA pour nous asservir, pour nous faire entrer dans
                              l’ Empire. Asselineau est le seul à le dire.

                              * C’est une dictature, la Troïka se fiche de l’avis des citoyens comme de sa première chemise !
                              Les Portugais sont descendus des dizaines de fois dans la rue.

                              Bilan, aujourd’hui, lisez les journaux : « Nouvelles mesures de rigueur au Portugal » 30 000 postes de fonctionnaires en moins, et 66 ans pour le départ à la retraite...

                              * Qu’y a-t-il dans la Constitution actuelle qui empêche de respecter les souhaits des citoyens ? Rien du tout.

                              Sauf que les Traités européens ne permettent plus aux Gouvernements de défendre l’intérêt général. L’article 63 en particulier, « libre circulation des capitaux », qui permet de délocaliser à l’étranger des entreprises, ou d’acheter des entreprises françaises grâce aux fonds de pension, entre autres.. Montebourg peut bien faire le ventilateur....

                              Quand on ne fait pas « diversion » avec le « mariage pour tous », on sort un autre sujet, « la 6e République », « la Démocratie », n’importe quoi, plutôt que de sortir de l’ UE, de l’euro et de l’OTAN.

                              Vidéo de François Asselineau : « La tromperie universelle comme mode de gouvernement. »


                            • Wendigo Wendigo 5 mai 2013 19:28

                               Allons Pilou Camomille, si vous ne comprenez pas ma position, demandez, il ni a rien de honteux dans cela, mais par pitié éviter de partir en brioche sur des choses que je n’ai pas dis et que je ne pense pas ! Laissez moi parler crument on gagnera peut être du temps.

                               Bon commençons par votre histoire de référendum ; il ne vous ai pas venu à l’esprit que celui de 1969 était à l’image de celui de 2005 ? Mai 68 ressemble fort à une révolution de couleur, vous savez ces choses organisées par l’empire américain un peu partout dans le monde qui n’ont de démocratique que l’idée que l’on s’en fait . Je ne ressent rien de trop démocratique dans ce geste, mais bien de la manipulation comme cet empire en a l’habitude. Vu qu’il ne change pas ses méthodes depuis au moins 170 ans (manque d’imagination flagrant de la part de ces gens là certainement) il devient facile de les anticiper, alors gober leur conneries faites il y a 50 ans est à la porté du premier venu.

                              Sinon pour le reste je ne vois pas où je vous clame les louanges de l’UE ou de toutes autres merde du même accabit ? je vous encourage à me relire plus sereinement, car si pour vous « mettre à bas l’édifice » se traduit par « en avant mon kiki on est sur la bonne vois » c’est qu’une interférence spatio-temporelle, c’est glissée dans la conversation, ou qu’une contrariété cognitive à frappée l’un d’entre nous.
                              Sortir de l’euro, de l’UE de l’OTAN, n’est à mon sens pas suffisant, si vous n’avez pas compris que ces trois maladies proviennent du même virus qui est pire que l’ébola et qui n’aura de cesse de revenir à l’assaut plus assurément qu’un cancer après la chimio.
                              La constitution de 58 dans sa forme première ne mettait pas assez de pare feu, preuve en est, il suffit de voir où nous en sommes.
                              Une réelle démocratie est le meilleur vaccin contre cette maladie mondialiste et celle ci reste à inventer par le peuple et non pas par quelques uns.


                            • Jason Jason 4 mai 2013 11:42

                              Cher Monsieur,

                              Vous vous battez contre les moulins à vent. Lorsqu’un électeur donne son mandat à un représentant pour prendre des décisions à sa place, il ne peut pas reprendre son mandat. C’est aussi clair que ça. Ou comme disait Pierre Dac,« quand on a donné son opinion, on ne peut pas la reprendre ».

                              A moins de pouvoir destituer le représentant. Et là, danger, comme le montre l’histoire de la révolution française, où les foules envahissaient les assemblées, fomentaient des insurrections, et où toute gouvernance était constamment remise en question. Lorsque les foules contrôlent tout, c’est la pagaille. Lorsque les élites contrôlent tout, c’est la gabegie. Le choix entre la peste et le choléra.

                              Pour ma part je ne vois pas d’alternative entre le gouvernement par mandat ou l’intervention d’une multitude de gens souvent ignorants des affaires publiques sombrant dans le populisme et la violence paralysante. Il faudra toujours des élites, quelle que soit leur origine socio-économique. Et donc risque de représentation dévoyée, ce qu’on appelle la prévarication. Voulez-vous remettre au pouvoir les comités de salut public et les peletons d’exécution ?

                              Les alternatives sont très minces, voire inexistantes.


                              • Wendigo Wendigo 5 mai 2013 19:39

                                 Un vieux dicton Punk dit :

                                 

                                 « tu n’a aucune chance, alors saisie la »

                                Ne pas voir d’alternative à une chose aussi débile que ces quelques models qui nous ont été vendu depuis quelques siècles, quand on est doté d’une masse cérébrale de 1600cm3, cela relève de soit, la connerie, soit la paresse, soit de l’endoctrinement ou bien encore d’intérêts personnels.

                                 Vous savez, la vision du monde ne se limite pas à trois direction, sauf si l’on regarde par une meurtrière. Le tout est de savoir virer les oeillières ça ouvre beaucoup de perspectives et nous sommes loins de les avoir toutes exploité.


                              • Xenozoid 8 mai 2013 13:50

                                pour commencer, il n’y a pas trahison, puisqu’il n’y a jamais eu de démocratie,si trahison il y a elle vient des esclaves qui se croient libres de choisir un maitre ou des maitres ,sans jamais se poser la question de savoir en quoi leur maitre(s) est utile a sa propre existence,il y a une sorte de symbiose psychologique ici,mais de toutes façons síl y a bien un probleme c’est le pouvoir, pas le system qui le supporte,le pouvoir na de logique que s’il est supporté par le soumis,c’est comme ça et délégation des pouvoirs ou pas cela reste pareil......pauvre humanité qui s’accroche a sa perte, a sa prison comme le seul trésor digne de se nom,pathétique


                                • chmoll chmoll 9 mai 2013 09:43

                                  des élites ?? donc les bas fond de pigalle , la santé , les baumettes ,fleury mérogis
                                  sont peuplés d’élites ?


                                  • Stéphane Bernard Stéphane Bernard 19 août 2013 12:42
                                    Bonjour,
                                    Démocratie, dites-vous ?
                                    Je voudrais attirer votre attention sur une démarche de démocratie participative qui s’appuie sur un « contrat moral » et un programme citoyen pour les municipales 2014 : http://www.la-democratie-participative.org
                                    La démarche est virale, faites circuler l’information !
                                    Ne soyez plus des électeurs, mais des citoyens ! Reprenez le pouvoir !
                                    Stéphane Bernard
                                    Bien cordialement.

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Archibald


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