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Accueil du site > Tribune Libre > « Les enfants d’Icare »

« Les enfants d’Icare »

« Aime ton prochain comme toi-même ». J’ai toujours apprécié cette phrase du christ puisse que je pense que l’amour est la seule chance de salut pour l’humanité. Sauf qu’avant d’aimer son prochain, il faut s’aimer soi-même ! Or il me semble qu’on nous apprend à détester ce que nous sommes et à vouloir être « autre chose ». Et si on n’est pas en paix avec soi-même, on ne peut l’être avec les autres ! Pour moi c’est une évidence et l’insatisfaction est le principal problème que je perçois chez les humains.

Je peux aisément comprendre qu’un indigent ou un handicapé ne soit pas satisfait de sa condition. D’ailleurs si j’étais handicapé il est clair que je l’aurais mauvaise. Par contre j’ai plus de mal à comprendre des personnes qui sont à l’aise financièrement, qui n’ont pas de handicap physique et qui en veulent plus. Tels des drogués qui veulent ressentir ce qu’ils ont ressenti lors de leur première prise de drogue et faute de pouvoir ressentir cela à nouveau augmentent la dose dans ce vain espoir jusqu’à l’overdose. A croire qu’ils sont dans l’insécurité permanente et soumis à des désirs aussi brûlants que du phosphore blanc. Les élites ne font rien pour arranger les choses avec ces pubs débiles qui matraquent tous les jours les esprits. Elles créent des envies incessantes au point où certains (y compris des membres de ces élites) veulent des choses non naturelles. Des personnes âgées qui ne veulent pas vieillir. Je prends le cas dégoûtant de Joan Rivers (http://divertissement.ca.msn.com/celebrites/photos/ccs-diaporama.aspx?cp-documentid=260793495&page=21) ou même de la chanteuse Cher et d’autres (http://www.closermag.fr/beaute/beauty-look/chirurgie-esthetique-avant-apres-decouvrez-les-stars-qui-en-abusent-128907). Pour moi ces personnes ne s’aiment pas parce qu’on les a convaincus (et ensuite elles se sont convaincues elles-mêmes) qu’elles n’étaient pas assez bien/parfaites et qu’elles devaient et pouvaient avoir plus. Pour ces personnes, la chirurgie esthétique est la « fontaine de jouvence ». Personne n’aime vieillir mais ma foi la vie est ainsi, qu’y pouvons-nous ? La nature a ses limites, celui qui refuse d’admettre cela est un inconscient ! D’autres estiment qu’ils ont le mauvais sexe et veulent en changer. Je me doute qu’il faudrait faire une étude psychologique de ces personnes pour comprendre leurs motivations, parce que moi pour être honnête je n’y arrive pas. Je sais que des personnes comme feue Lolo Ferrari (http://www.jesuismort.com/biographie_celebrite_chercher/biographie-lolo_ferrari-1315.php) a fait toutes ses transformations physiques entre autres parce que petite on lui disait qu’elle était vilaine et que donc elle voulait devenir jolie. Manipulée par son mari elle s’est laissé entraîner (http://fr.wikipedia.org/wiki/Lolo_Ferrari) dans une course folle et vaine à la « perfection ». Je me doute toutes ces personnes perturbées ont leurs « petites histoires ». Je sais que pas mal de stars du porno (http://www.alterinfo.net/De-generation-porno_a20231.html) ont un passé tumultueux et sont mal dans leur peau. Donc je me dis que nous avons des personnes perturbées qui ne s’aiment pas elles-mêmes, comment pourraient-elles aimer les autres ? Et pire celles qui ont de l’amour dans le cœur et qui sont en paix avec elles-mêmes, sont-elles assez nombreuses et/ou assez fortes pour recouvrir la terre de cette force positive et créatrice qu’est l’amour !

J’ai croisé des personnes qui s’acceptent comme elles sont et essaient d’aider les autres, de faire le bien autour d’elles. Elles sont peu nombreuses mais au moins elles existent. Personnellement j’ai accepté l’idée que la perfection n’ait pas de ce monde et donc j’accepte certaines choses. De toute façon je ne suis pas né indigent, je n’ai pas de handicap physique et je n’ai pas besoin d’envier les choses chez les gens. Bien sûr qu’il y a des choses que je n’aime pas chez moi mais j’essaie d’être en paix avec moi-même et je ne recherche pas l’impossible. Ma devise est qu’à l’impossible nul n’est tenu. J’ai croisé des femmes très belles qui avaient eu beaucoup de chances dans leur vie mais qui étaient obsédées par avoir ce que des filles riches ont. Je leur ai demandé de prendre du recul, ainsi elles verraient qu’elles-mêmes avaient eu beaucoup de chances dans leur vie. Certaines n’ont pas su en profiter, mais je leur dis que le train de la chance passe rarement deux fois. Je leur dis aussi de se concentrer sur l’essentiel et de ne pas se laisser emporter par les pièges du futile et du superflu. Quoi elles n’ont pas assez de robes « de marque » et alors ? Mais les « victimes de la mode » (https://www.youtube.com/watch?v=uDtqGdtLkTc) sont trop nombreuses et difficiles de leur faire entendre raison. Je leur dis qu’elles se créent des insatisfactions qui n’ont aucun sens parce que la société ou le système leur dit qu’elles peuvent et doivent avoir plus. Ce même système qui a convaincu certains dans les pays arabes de faire des révoltes pour obtenir un eldorado qui existerait dans les pays occidentaux. Ce même système qui pousse certains à mourir en mer en quête de « l’eldorado européen ». Ce même système qui crée la misère dans le monde avec tous ses complices la violence, l’injustice et la désolation. Ce système vend de l’illusion rien de plus ! Ce système qui de mon point de vue est dirigé aussi par des insatisfaits eux-mêmes élevés par des insatisfaits. J’ai été choqué quoique conforté dans ce que je pensais de ces élites quand j’ai vu la vidéo d’Aaron Russo interviewé par Alex Jones (https://www.youtube.com/watch?v=_9SfBUUZCAM) ! Russo parlait d’un Rockefeller qui estimait que malgré toute leur fortune, ils en voulaient encore plus ! Ne leur a-t-on pas dit qu’au dessus c’est le soleil ! Et que de vouloir aller vers le soleil c’est subir le sort d’Icare !

Car voilà mon problème, nous avons un monde rempli d’Icares. J’ai vu des personnes prêtes à tout pour avoir plus quitte à devenir des cobayes ! Et quand ces personnes qui parfois en ont suffisamment veulent plus, elles parasitent les personnes qui pour le coup n’ont rien et ont besoin de beaucoup. Elles deviennent des dangers pour elles-mêmes et des dangers pour les autres. Il semble évident pour ma part qu’une telle situation est violemment explosive. Pour telle ou telle raison, nous avons des personnes insatisfaites ! Le problème est qu’on a l’impression que rien ne peut les satisfaire. Peut-être que Maslow (https://www.youtube.com/watch?v=FXdwknYbA6o) a raison ! Quand un besoin est satisfait on en recherche d’autres quitte parfois à mettre en danger les besoins déjà satisfaits. Comme ces personnes riches qui se mettent en danger parce qu’elles ont besoin de sensations fortes. Le drame est que ce « petit jeu » peut ne pas avoir de limite. Mais dans tous les cas nous sommes des morts en sursis, à quoi bon rechercher l’impossible. Le « grand égalisateur » nous mettra tôt ou tard tous au même niveau, celui de macchabé. On ne s’aime pas et certains conditionnent les enfants à ne pas vouloir grandir. Il n’y a qu’à voir l’impact de Harry Potter sur les enfants qui considèrent que les moldus (humains normaux dans cette œuvre de fiction) sont des personnages ennuyeux et insipides ! Ces enfants aimeraient devenir des sorciers donc des êtres spéciaux avec des capacités surnaturelles ! On apprend ainsi à nos enfants à refuser toutes les limites et à toujours vouloir plus ! Ils restent donc de grands enfants puisque l’on peut considérer que les moldus (http://books.google.fr/books?id=XCjeHiM-_78C&pg=PA246&lpg=PA246&dq=les+enfants+d%C3%A9testent+les+moldus&source=bl&ots=zLC0aJPgPX&sig=FDOncnXSI2FXXnMKrUIYbvovGew&hl=fr&sa=X&ei=KvoGVIHDGPPo7AbW_IDoCg&ved=0CDYQ6AEwAg#v=onepage&q=les%20enfants%20d%C3%A9testent%20les%20moldus&f=false) sont les adultes. L’enfant a ceci de fascinant qu’il a l’avenir et un monde à façonner devant lui, pas les adultes. Et comme certains ne grandissent pas mentalement on peut aussi imaginer les catastrophes qu’ils peuvent entraîner. Car pour l’enfant « tout est possible » or l’adulte véritable fort de son expérience sait que ce n’est pas le cas et relativise. Il n’est pas mauvais de rêver, mais il est dangereux de ne pas tenir compte de la réalité. Donc il faut rêver en tenant compte de la réalité, toute la difficulté de beaucoup d’humains.

Pour conclure je dirais que les humains ne s’aiment pas et n’aiment pas leur condition de simples mortels. Et quand ils ne peuvent pas réaliser leurs projets délirants sur eux-mêmes, ils les projettent sur d’autres qui sont « à leur merci » que ce soit leurs enfants ou des êtres faibles. Des parents par exemple qui n’ont pas pu devenir des "stars" et conditionnent leurs enfants pour le devenir à leur place ! Idem chez certaines familles d’élites qui ont un idéal délirant et qui conditionnent leurs enfants à poursuivre leurs œuvres morbides notamment pour la création d’un « Nouvel Ordre Mondial ». Des inconscients et des irresponsables qui engendrent des insouciants et des dégénérés. Ces gens haïssent ce qui est et veulent façonner un monde à la hauteur de leurs fantasmes ! Or la démesure n’a qu’une seule fin, la catastrophe ! Ces riches fous créent des zombies insatiables (que ce soit leurs enfants ou des victimes de leurs odieuses manigances) qui seront une menace finalement pour la survie du genre humain. Je pense que nous en sommes là et il serait temps que nous retournions les pieds sur terre ! Sinon enfants d’Icare que nous sommes, nous subirons le même sort que « notre père spirituel ».


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29 réactions à cet article    


  • Frédéric MALMARTEL Le Kergoat 5 septembre 2014 23:23

    Bigre !

    Texte très intéressant. J’aime bien vous lire. Vous êtes un philosophe, un vrai pas comme BHL !

    Vous relevez le niveau d’Agoravox ! Pas comme d’autres vieux séniles.


    • Triboulet 6 septembre 2014 12:53
      Connais toi toi-même.

      Encore un siècle de journalisme et les mots pueront ! FW Nietzsche

      C’est bien dommage de ne pas avoir chercher à « questionner » les questions du dernier philosophe car chez lui rien est fondamentalement vrai ; il n’y a que des interprétations arbitraire de l’homme et comme dirait de La Rochefoucauld : « L’esprit est toujours la dupe du cœur. »

    • Pepe de Bienvenida (alternatif) 6 septembre 2014 15:18

      Et il est dommage d’oublier que le maître de Nietszche fut Schopenhauer, car s’il est vrai que i l’homme fut détestable, les idées qu’il a exposées devraient nous inciter à la modestie dont découlent tant de qualités humaines.


    • le moine du côté obscur 6 septembre 2014 23:28

      Merci pour les compliments, j’eus été caucasien que vous m’auriez fait rougir !
      Plus sérieusement, il est vrai que je me pose beaucoup de questions et j’essaie de faire partager mes réflexions. Il n’est pas toujours facile de me suivre il est vrai. Mais bon je pense que réfléchir et partager devrait être le propre de chacun d’entre nous.


    • Vache à lait Vache à lait 6 septembre 2014 07:16

      C’est tout à fait vrai, notre intelligence a fait de nous des éternels insatisfaits chroniques.

      Notre consumérisme maladif est complémentaire d’une santé mentale défaillante.

      Il reste cependant toujours la possibilité de revenir à une vie saine et pieuse, en osmose (autant que ce peut) avec notre environnement. Pour démarrer un tel retournement, il faut un minimum de conditions. Et vivre en ville en travaillant dans un poste d’emploi moderne, sans productivité ou création d’utilité, c’est déjà un gros handicap. Aussi, je crois, qu’à notre époque, peu de gens ont la possibilité réelle de changer leur vie, sans la faire déraper totalement.

      C’est un peu l’exemple de mon réveil branché à une prise murale. Si je débranche par erreur le fil, je me suis rendu compte qu’avec la réserve de courant, j’ai environ 2 seconde pour le rebrancher et, ainsi, conserver l’heure et l’enregistrement du réveil. Les 2 secondes dépassées, tout s’oublie...


      • Pepe de Bienvenida (alternatif) 6 septembre 2014 15:21

        C’est bien la question que je me pose aussi. Sommes-nous définitivement pris au piège, comme ça semble être le cas pour la majorité d’entre nous ?


      • L'enfoiré L’enfoiré 6 septembre 2014 09:24

        Bonjour Moine du côté obscur,

        Je vous ai introduit dans mon dernier billet.
        Billet en réponse à celui-ci.

        • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 6 septembre 2014 12:45

          @ le moine du coté obscur

          Je pourrais rédiger un article... en exibant le coté clair des choses humaines.

          C’est un bon résumé mais très superficiel..., J’’avais réagi à votre article ici : Mohammed MADJOUR (---.---.---.255) 27 août 12:15 pour rappeler « la connerie humaine ».

          http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-connerie-humaine-une-plaie-155884#forum4105252

          Je montre aussi le coté clair qui reflète l’orgueil humain très superficiellement résumé dans votre article d’aujourd’hui. Car Les « Enfants d’ITER »sont les descendants directs des « Enfants d’ »Icare« , il ne reste qu’à convaincre les Français que  »Cadarache II« n’enfantera jamais un »Bébé Soleil«  !

          PS : Explication de »« Aime ton prochain comme toi-même »«  : Humainement parlant cette  »recommandation«  permet tous les dépassements possibles au nom de cette  »bonté pernicieuse«  ; elle est à l’origine de la prolifération de toutes les violences et de toutes les misères humaines !

          Pourquoi ? Parce que s’aimer soi-même est »naturellement«  le comportement  »normal«  de tout individu et  »aimer autrui comme on s’aime soi-même«  relève alors du plus haut degré de l’amour qu’on peut avoir envers son prochain... Si cela était sincère !!! Or il y a dans »cette phrase« une sorte de légitimité hypocrite (presque satanique) à tolérer la pratique du mal ! Où est donc le problème ? Il est dans les actes, dans les gestes, dans la pratique quotidienne !

          L’Homme en s’aimant (trop) soi-même exporte de manière perfide le mal qu’il a en lui vers son prochain, il rend malade son environnement, il en veut à son prochain ! L’homme fait semblant d’aimer les autres, il n’aime en vérité que sa propre personne ! Il est ainsi faux de croire (et très malhonnête de faire croire aux autres) que les Occidentaux se détestent eux-mêmes, il faut au contraire souligner leur incommensurable égoïsme qui n’est que l’état plus que délabré du Monde d’aujourd’hui ! Rappel ici : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-connerie-humaine-une-plaie-155884#forum4105252

          Je corrige nécessairement loi chrétienne et je recommande : »« L’Homme qui aime son prochain, doit d’abord accepter le mal qu’il a en lui »«  !

          Des centaines de fois j’avais rappelé cette loi ( Le Dantec) éminemment scientifique qui explique :  »« Il n y a rien dans la nature qui n’ait été d’abord dans les esprits »  ; un salutaire changement de mentalité et des comportements se passe donc de toute autre explication ! Une persistance maladive dans les réformettes d’occasion auxquelles s’accrochent les responsables politiques incompétents, enfonce le monde de plus en plus profondément dans la médiocrité mondiale qui ne peut accoucher qu’une violence planétaire !


          • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 6 septembre 2014 13:00

            Restant sur la même page, je dois vous rappeler que Hollande n’a pas la « culture française » et n’a pas « la vérité historique », toutes deux nécessaires et indispensables au salut de la République ! La Ve étant l’ultime, la VIe ne verra pas le jour sans prendre en compte tous mes enseignements et vous êtes libres de croire que je dis cela avec légèreté...

            Il y a en ce moment du coté de la Droite une effervescence digne d’une classe d’écoliers dans les premiers instants de leur première rentrée : Rappeler Sarkozy et tromper encore une fois les Français en leur faisant croire « qu’il est le seul à surmonter le Front National », est la meilleure manière de démontrer au monde entier que l’éducation politique française ne conduit qu’à l« échec humain !

            Ni Hollande, ni Sarkozy ni les deux ensembles ne savent et ne peuvent prendre les meilleures décisions à même de faire revivre le »projet français !


            • Le Gaïagénaire 6 septembre 2014 14:13

              Au deuxième degré, je comprends que ce soleil destructeur d’Icare est l’image de la mère idéalisée projetée sur une future mère d’Icare.


              C’est une programmation inscrite dans chaque cellule de chaque Icare, cellule qui contient un parasite mitochondrial dont l’ADN est identique à celui de la souche matriarcale.

              La nature joue un sale tour à ses créatures.

              Mais la société, complice des femmes, en joue un autre aux mâles en perpétuant la fraude qu’ils se reproduisent alors que c’est le parasite mitochondrial qui est reproduit.

              Et toutes ces femmes qui jouent les vierges offensées alors qu’elles, elles seules sont les responsables des défauts des Icare.

              Qui me parlera des mères de Sarkosi, Hollande, DSK, Napoléon, d’Alexandre Le Grand, Attila, etc. etc. etc.



              • prolog 8 septembre 2014 19:24

                « cellule qui contient un parasite mitochondrial »
                un quoi ? c’est quoi l’histoire avec les mamans ?


              • Le Gaïagénaire 10 septembre 2014 19:22

                 prolog (---.---.---.176) 8 septembre 19:24


                Bonjour à la Réunion,

                La mitochondrie, La diététique du cerveau, Jean-Marie Bourre ;

                Par Neymare (---.---.---.165) 27 février 2013 14:02
                « Or la seule façon qu’à l’humanité de changer de conscience c’est de le faire d’abord individuellement, puis de passer ça dans l’éducation des enfants. »






              • prolog 11 septembre 2014 09:23

                J’ai po compris :$
                il est quand même un peu austère ce Didier.
                mais merci d’avoir tenté :).



              • prolog 12 septembre 2014 08:49

                ok. Je vois un peu mieux de quoi vous parlez.
                J’ai pas eu l’impression que ca explique en quoi ce parasite serait nocif. Et on est loin de la vulgarisation dont j’aurais besoin vu mon niveau de connaissances sur le sujet.
                merci


              • simplesanstete 6 septembre 2014 14:22

                Aime ton prochain comme toi-même 

                Aimez vous les uns et les autres
                Sont des énormes quiproquo basé sur un malentendu
                Correction
                Connaissez vous les uns les autres, parlez, échangez et vous vous reconnaîtrez à travers des expériences c’est là où s’arrête, le quand dit raton du quand à soi et que commence le POUVOIR d’expression sinon c’est le pouvoir d’impression qui prend le dessus. La vie c’est créer des situations, oser et ce n’est pas seulement les cons comme dirait Audiard, çà ce n’était queeeeee du cinéma. Dieudonné a retourné le monde par l’esprit pratique, il vient de la scène et descend dans l’arène, pure enfant du paradis. 
                LA valeur, c’est l’idée de l’échange, là où tout est pré échangé et prêt a porter c’est le monde du silence devant la marchandiseet son bavardage en impressionnant 

                • Pepe de Bienvenida (alternatif) 6 septembre 2014 15:26

                  Peut-être qu’un jour il sera possible d’aimer son prochain comme soi-même. Je ne suis pas capable de cette grandeur d’âme, qui demande un effort surhumain quand on est confronté à la bêtise et à l’égoïsme, aussi j’aimerais bien qu’on commence par le minimum : respecter son prochain comme soi-même


                • simplesanstete 6 septembre 2014 20:49

                  oui mais qu’est ce qui est respectable, à part d’être proche dans le sens et la connaissance. Aimer c’est comprendre, tout inclure, c’est la religion du sens, le fil d’ariane, la foi et c’est tous les jours, pas à mi temps, joindre les 2 bouts pour la fin du moi.


                • Pepe de Bienvenida (alternatif) 6 septembre 2014 15:11

                  Nous ne sommes plus hélas que des coquilles vides.
                  Et ce n’est pas sans lien avec la crise que vit la France aujourd’hui. Nous refusons de comprendre que ce n’est pas une crise politique des rouages de l’Etat, mais bien d’une crise anthropologique qui ne se révèle en France qu’en raison de la situation économique. Si l’individu n’est pas satisfait de ce qu’il est - ce qui le poussera à rechercher à n’importe quel prix cette perfection, en abdiquant au besoin tout sens moral -, c’est parce que c’est la conception individualiste des rapports qui l’a emporté, parce qu’elle est la contrepartie nécessaire d’une société de consommation qui nous a été imposée.
                  Le plus grave, c’est que nous ne sommes pas certains que cette transformation soit réversible. Ce dont nous pouvons être sûrs en revanche, c’est que cette idée a débordé du cadre de la consommation matérielle, et que de la même façon maintenant nous consommons de la relation humaine.
                  Un exemple frappant en est la relation de couple telle qu’elle a été de manière caricaturale exposée dans l’ex-couple présidentiel. Si de façon générale la relation traditionnelle de domination ne pouvait pas perdurer, elle avait pourtant laissé place pendant une courte période de l’histoire à une conception basée sur un engagement mutuel, où il était naturel de considérer que celui-ci ne pouvait être basé que sur l’acceptation dès le départ de concessions ; l’individu devait donc prendre l’autre en considération et parfois s’effacer, et la relation ne se résumait pas à un simple combat où il fallait nécessairement avoir le dessus. Aujourd’hui c’est pourtant bien souvent le cas, et celui ou celle qui n’obtient pas satisfaction (parfois les deux) changera simplement de crèmerie comme si dès le départ tout n’avait été qu’une banale transaction commerciale. Les dégâts de cette mentalité ne se limitent pas aux deux personnes « en compétition », il y a la plupart du temps des enfants pour lesquels le traumatisme est bien présent s’il n’est pas apparent.
                  Et il en est de même pour les autres relations sociales : nous avons feint d’ignorer que ce que nous avons obtenu ne sera pas payé par les riches qui ont toujours su protéger leurs avoirs, mais par nos propres enfants, qui un jour nous accuseront.
                  Nous devons à tout prix sortir de cette mentalité de consommateurs qui se croient libres, et comprendre que la vraie liberté passe nécessairement par l’accomplissement du devoir envers les autres. Dire cela n’est pas vendeur, mais nopus ne nous résumons pas à des machines à échanger des produits, des sentiments...
                  Quant à AV, c’est un espace d’expression où on peut avoir le plaisir de lire les opinions de personnes comme toi, cher moine, mais aussi malheureusement, et bien trop souvent, d’y rencontrer ceux qui vivent dans l’idée que le monde gravite autour d’eux.


                  • Pepe de Bienvenida (alternatif) 6 septembre 2014 15:13

                    Dans le paragraphe sur les relations sociales j’ai oublié de préciser que je parlais du problème des retraites.


                  • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 6 septembre 2014 15:39

                    « Il n’y a qu’à voir l’impact de Harry Potter sur les enfants qui considèrent que les moldus (humains normaux dans cette œuvre de fiction) sont des personnages ennuyeux et insipides ! Ces enfants aimeraient devenir des sorciers donc des êtres spéciaux avec des capacités surnaturelles ! On apprend ainsi à nos enfants à refuser toutes les limites et à toujours vouloir plus ! »


                    Dans le domaine de la connaissance, faut-il accepter ses limites et s’en réjouir ? Etre un sorcier peut signifier vivre avec davantage de conscience et moins dans l’illusion qu’un mouton-consommateur-moldu. Et puis cette histoire est aussi une invitation à réenchanter le monde. Du reste, l’avidité de puissance y est aussi présentée comme une perversité et non un modèle à suivre. Harry Potter est un personnage très humain au final (l’amitié est sa valeur dominante). 

                    Votre critique s’appliquerait mieux au monde de Narnia, qui me semble inciter les enfants à la folie des grandeurs (ils sont tous aussitôt considérés comme princes dans le monde magique qu’ils découvrent, ce qui est un fantasme de pervers narcissique).

                    • Pepe de Bienvenida (alternatif) 6 septembre 2014 15:50

                      Je ne connais pas ces oeuvres, mais finalement ne vaudrait-il pas mieux revenir aux grands classiques, qui n’ont pas été écrits avec arrière-pensées sonnantes et trébuchantes, comme le voyage de Nils Holgersson ou ceux de Gulliver ?


                    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 6 septembre 2014 17:50

                      De nombreux grands auteurs anciens étaient bien contents aussi de trouver le moyen de vivre confortablement de leurs écrits. Et ce n’est pas parce qu’un livre remporte un grand succès aujourd’hui qu’il a nécessairement été conçu dès le départ comme une machine à fric par un auteur avide. Le succès n’est pas plus un signe de qualité que de médiocrité. 


                    • soi même 6 septembre 2014 16:54

                      Être humain, c’est d’abord ce reconnaitre handicaper, c’est vexant pour ceux qui on soif de pouvoir !


                      • le moine du côté obscur 8 septembre 2014 10:11

                        A vrai dire je ne comprendrai jamais ceux qui ont soif de pouvoir. Il y a cette phrase dans le film « superman II » où le général Zod qui avait pris le contrôle absolu de la terre semblait s’ennuyer en repondant à une de ces adjointes qui lui avait signifié qu’il était le maître du monde : « avant hier aussi je l’étais, hier aussi » puis il a soupiré. Pour moi la soif de pouvoir n’a pas de sens !


                      • alinea alinea 6 septembre 2014 17:24

                        Le « système » a dépouillé l’être, pour en faire un consommateur ; je crois qu’on pourrait s’arrêter là !! Parce que bien sûr il y a toujours eu des enfants mal aimés ou pas aimés qui restent dans l’insatisfaction, mais cela pouvait les pousser à la spiritualité, l’érudition ; aujourd’hui, on attend tout de l’extérieur : beauté du corps ? Il suffit d’être frugal et sportif, pas la peine de chirurgie ou d’onguents ! On attend d’exister par le regard de l’autre, comme la marâtre de Blanche-neige et une autre plus récente !
                        Il y a tant à faire pour pouvoir être, mais il semble que cela soit plus difficile, moins immédiatement gratifiant, et peut-être même jamais gratifiant dans le sens nouveau qu’on lui donne ! Les enveloppes sont vides bien que lisses....


                        • Enabomber Enabomber 6 septembre 2014 17:31

                          La chemise d’un homme heureux, de Jules Verne. A méditer.


                        • prolog 8 septembre 2014 16:16

                          bah bien !
                          Du coup question :
                          Décréter qu’on s’aime ou qu’on est satisfait semble ne pas marcher. On se retrouve à désirer ne rien désirer. Vous la verriez comment la sortie de cette boucle vous ?

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