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Accueil du site > Tribune Libre > Les fausses confidences du président Sarkozy à Lisbonne : des médias (...)

Les fausses confidences du président Sarkozy à Lisbonne : des médias désorientés !

On ne voit que le mot « désorientation » pour qualifier le lamentable spectacle offert par nombre de médias après les fausses confidences du président Sarkozy faites le 19 novembre 2010 à Lisbonne aux journalistes accrédités. Ils paraissent n’avoir plus aucune idée des contraintes qui s’exercent sur la relation d’information. Ils en sont venus 1- à faire dire au président ce qu’il n’avait pas dit et 2- à ne pas percevoir l’opération à laquelle il s’était livré à leur égard. 

L’accusation de rétro-commissions et l’image de l’accusation de pédophilie
 
La tempête a soufflé, semble-t-il, d’abord dans le verre d’eau de la brochette de journalistes accrédités qui avaient accès au Président Sarkozy à l’occasion du sommet de l’OTAN à Lisbonne. Visiblement indisposé par les accusations qui le visent dans l’affaire de possibles rétro-commissions versées lors de contrats d’armement avec le Pakistan et l’Arabie Saoudite, il a voulu montrer qu’il existe des accusations contre lesquelles il est impossible de se défendre sitôt qu’elles sont portées même sans la moindre preuve. Le procès d’intention qu’on lui fait, serait, selon lui, semblable à celui qu’il pourrait faire lui-même à un journaliste en l’accusant de pédophilie sans plus de preuve. La pédophilie est, en effet, aujourd’hui une accusation infâmante contre laquelle l’incriminé ne peut se défendre, en raison d’abord de l’odieux et imbécile proverbe : « Il n’y a pas de fumée sans feu  », et ensuite des réflexes de répulsion et de condamnation que le viol de l’enfant déclenche aujourd’hui avant tout examen. Il arrive qu’un innocent ainsi accablé en vienne à se suicider.
 
Les propos essentiels rapportés par l’AFP sont les suivants : « Et vous, a-t-il dit à un journaliste, j’ai rien du tout contre vous. Il semblerait que vous soyez pédophile... Qui me l’a dit ? J’en ai l’intime conviction (...) Pouvez-vous vous justifier ?  » Et, quelques instants plus tard, il a quitté ses interlocuteurs en leur lançant sur le mode de la plaisanterie : « Amis pédophiles, à demain ! »
 
1- La pratique malhonnête de la mise hors-contexte
 
Aucune confusion ne peut donc être entretenue : jamais le président Sarkozy n’a accusé un journaliste d’être pédophile ni encore moins des journalistes. La pédophilie a seulement été prise par le président comme l’ image d’une situation où il est impossible de se défendre : l’accusation d’une possible implication dans l’obtention de rétro-commissions relèverait, selon lui, de la même infâmie qui suscite les mêmes réflexes et anéantit toute possibilité de défense. On partage volontiers ce point de vue. De même, son salut « Amis pédophiles, à demain !  » est un trait d’ironie, voire de sarcasme, mais qui dit le contraire de ce qu’il pense puisqu’il a laissé comme indice pour le deviner le contexte de l’entretien qui vient de s’achever.
 
Or, une revue des titres sur Google montre qu’au moins vingt médias soutiennent le contraire, même si dans le cours de leur article ils le démentent. Un titre est pourtant la vitrine d’un article pour capter l’attention du lecteur qui souvent ne retient que lui. Peut-il énoncer le contraire de ce que l’article développe ? Sans doute mais seulement si des indices d’ironie sont perceptibles. Or, on n’en perçoit aucun dans la liste affligeante des titres choisis par ces vingt médias atteints de psittacisme où l’on ne sait plus qui plagie l’autre :
 
- « Quand Nicolas Sarkozy traite les journalistes de « pédophiles » », 20 minutes, le 23.11. 2010 .
- « Le dérapage de Sarkozy contre un "journaliste pédophile"  », Le Nouvel Obs.com, 22.11. 2010.
- « Journalistes "pédophiles" : Quand Sarkozy dérape  », Le Journal du dimanche.fr, 22.11.2010.
- « Journalistes “pédophiles” : Quand Sarkozy dérape  », Étoile rouge, 23.11.2010
- « Journaliste pédophile : le dérapage de Sarkozy  », Charente libre, 23.11.2010.
- « « Journaliste pédophile » : Sarkozy esquive (encore) Karachi  », Rue 89, 23.11.2010.
- « Karachi : Nicolas Sarkozy et "les journalistes pédophiles"  », Metro, 24.11.2010.
- « Sarkozy et les "journalistes pédophiles"  », Le Figaro.fr, 23.11.2010.
- « Sarkozy et le journaliste « pédophile »  », Slate.fr, 23.11.2010.
- « Sarkozy et le journaliste "pédophile"  », Le Monde.fr, 23.11.2010.
- « Sarkozy et les journalistes pédophiles  », Sud Ouest, 24.11.2010.
- « Sarkozy et les journalistes pédophiles  », La Dépèche.fr, 23.11.2010.
- « Sarkozy à des journalistes : « Amis pédophiles, à demain »  », Médiapart, 22.11.2010
- « Dérapage – Sarkozy aux journalistes : "Amis pédophiles, à demain"  », France-Soir, 23.11.2010.
- « "Amis pédophiles, à demain !" : quand Nicolas Sarkozy passe un savon aux journalistes  », France Info, 23.11.2010.
- « Sarkozy aux journalistes : « Amis pédophiles, à demain ! », Tribune de Genève, 23.11.2010.
- « Sarkozy aux journalistes : « Amis pédophiles »  », Lesoir.be, 22.11.2010.
- « Sarkozy aux journalistes : "Amis pédophiles, à demain !"  », La Provence.com, 24.11.2010.
- « Sarkozy aux journalistes : « Amis pédophiles, à demain ! »  », 24 heures, 26.11.2010.
- Guy Birenbaum, quant à lui, se distingue : « Naît-on journaliste comme on naît pédophile ? »
 
Qui a dérapé ? Qui est sujet ici à désorientation ? Le président ou ces vingt médias ?
 
2- Les fonctions des fausses confidences dites « off »
 
Une seconde leçon de cette incident est inspirée par le contexte de l’entretien. C’était un échange privé que les journalistes opposent à l’interview publique en qualifiant l’un et l’autre du nom des deux positions prises par l’interrupteur de magnétophone ou de micro, « arrêt » et « marche », en sabir anglo-saxon « Off » et « On ». Ainsi est-il avoué qu’il existe au moins deux variétés d’informations : l’une publique qu’on livre volontairement, appelée « information donnée  » car elle sert les intérêts de l’ émetteur ou du moins ne leur nuit pas, et une autre qu’on ne livre pas mais confie seulement en privé, sans être vraiment secrète sauf pour la majorité de citoyens exclus des divers cercles du pouvoir.
 
Or, qu’apprend-on de ces fausses confidences dites « off » dont les journalistes sont si friands et aiment à se prévaloir pour montrer leur proximité avec le pouvoir ?
 
1- Le canal de « la fuite organisée »
 
On savait déjà que ce canal d’informationpar fausses confidences était celui qu’empruntaient les gens de pouvoir pour diffuser « une fuite organisée ». L’information donnée volontairement n’est pas fiable parce qu’elle passe au crible de l’autocensure de son auteur. L’astuce consiste donc à la déguiser en information extorquée par le canal de ces fausses confidences données en « off » et donc censées ne pas être publiées, mais que leur auteur livre pourtant avec l’espoir qu’elles le seront, dotées par ce biais de la crédibilité d’une information qui passe pour avoir échappé à l’autocensure de sa source, comme l’information extorquée à son insu ou contre son gré.
 
2- Une incitation à l’autocensure 
 
On découvre aujourd’hui qu’un président peut affectionner aussi cette proximité qui flatte tant les journalistes, pour les manipuler. L’image de l’accusation de pédophilie est ni plus ni moins qu’une leçon pour les inviter à une extrême prudence dans l’exercice de leur métier, comme s’ils n’étaient pas correctement formés.
 
 Le président les soumet, en fait, à un chantage simulé par réciprocité (accusation de rétro-commissions contre accusation de pédophilie) pour activer leur autocensure à l’avenir. Leur statut de journalistes accrédités doit les rendre d’autant plus réceptifs à cette leçon présidentielle qu’une indocilité les expose à perdre leur accréditation..
 
La leçon s’inscrit visiblement dans le contexte de ce cours général de journalisme que le président avait inauguré le 8 janvier 2008 lors de sa conférence de presse à l’Élysée devant un parterre réjoui de journalistes accrédités, et dont le principe directeur se résumait à ceci : quand vous êtes près de moi, c’est que je vous ai sifflés, sinon vous ne pouvez pas m’approcher. Autrement dit, je ne vous livre que les informations que je décide de diffuser (1). Le contraire eût été étonnant !
 
On est donc étonné que l’incident ait donné lieu dans ces vingt médias à un pareil leurre de diversion qui par mise hors-contexte a fait dire au président ce qu’il n’avait pas dit et s’est bien gardé d’identifier ce cours d’autocensure qu’il avait voulu dispenser aux journalistes accrédités à Lisbonne. Il semble qu’il faille chercher la raison d’une telle "désorientation" dans le conflit vécu par les médias entre cette relation de proximité du pouvoir qu’ils recherchent et l’image d’indépendance qu’en même temps ils veulent pourtant donner d’eux-mêmes. À ce jeu, ils finissent par ne plus savoir où ils en sont et la qualité de l’information est la première à en faire les frais. Paul Villach
 
 (1) Paul Villach, "’L’humiliante leçon de journalisme donnée par le président Sarkozy pendant sa conférence de presse", AgoraVox, 9 janvier 2008.

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16 réactions à cet article    


  • Jordi Grau J. GRAU 29 novembre 2010 11:26

    J’ai beau détester le personnage de Sarkozy et la politique qu’il mène, je trouve effectivement la réaction des journalistes tout à fait disproportionnée et hors de propos. Sans doute y a-t-il là une bonne dose de corporatisme.

    Cela dit, les propos de Sarkozy étaient pour le moins maladroits. S’il avait été un tant soit peu lucide, il aurait pu prévoir la réaction des médias, compte tenu - justement - de leur corporatisme. C’est pourquoi j’incline à penser, au contraire de ce que laisse entendre Paul Villach, que Sarkozy n’avait pas prémédité son coup. A mon humble avis, il s’est simplement emporté, comme il en a l’habitude.

    Pour en revenir aux journalistes, je pense que toute cette affaire ne s’explique pas seulement par le corporatisme. Comme le disait Paul Villach, il y a sans doute aussi un « leurre de diversion ». Il est relativement facile, pour un journaliste, de taper sur le personnage de Sarkozy, sur son caractère autoritaire, hyper narcissique, mégalomane, colérique, etc. Il est moins facile de mettre en question sa politique antisociale, parce qu’elle repose sur des principes partagés aujourd’hui par la plupart des grands médias, comme la plupart des grands partis politiques, en France comme dans le reste de l’Europe. Sarkozy est l’arbre qui cache la forêt. C’est un arbre particulièrement tordu et repoussant, sans doute, mais n’oublions pas qu’il y a pour le remplacer des Villepin ou des Strauss-Kahn qui ne valent guère mieux.


    • Paul Villach Paul Villach 29 novembre 2010 11:50

      @ J. Grau

      Je pense au contraire que face aux médias, le président Sarkozy ne laisse rien au hasard et que cette leçon d’information qu’il a dispensée à Lisbonne était bien préparée.

      J’ai rappelé sa conférence de presse du 8 janvier 2008 qui a donné le ton du cours qu’il ne cesse pas de dispenser aux journalistes accrédités.

      La réaction des médias n’est pas à la hauteur de la liberté d’expression qu’il prétendre défendre. Voyez la litanie de ces titres lamentables qui en dit long sur leur désorientation. Paul Villach


    • galien 29 novembre 2010 11:34

      Ca y est je sais à qui il me fait pensé sur cette photo, Jesus !


      • voxagora voxagora 29 novembre 2010 12:27

        Derrière Jésus il n’y avait pas Claude Guéant.


      • galien 29 novembre 2010 18:30

        Il semble jouer à la maitresse d’école.


      • MAIKEULKEUL 29 novembre 2010 11:34

        C’est, de la part de ce minus grossier, que de le la com’

        Il envoie un rideau de fumée pour éviter de répondre aux questions gênantes.

        La preuve, cela fait la manchette des journaux, et occupe les médias à la place du karachigate.

        Mais les pitbulls sont à ses trousses : il va falloir qu’il court vite « votre président »


        • pens4sy pensesy 29 novembre 2010 12:18

          la photo est affligeante : un tapis de courtisans en adoration devant le Dieu vivant...
          Qui les connaît ces journalistes « accrédités » ? Qui sont-ils ces cireurs de pompes qui entretiennent la psychose narcissique du pervers ? Et pourquoi ensuite ces articles relatant faussement les faits alors qu’ils semblent tous goûter l’humour présidentiel sans modération ? Sont-ils vraiment déboussolés ou plutôt vendus a la manipulation élyséenne ? Leur air béat est une réponse. Ce sont des vendus, ils donnent la nausee.


          • juluch 29 novembre 2010 12:41

            Bonne analyse de cet « incident » Paul Villach......


            Il semblerait que les journalistes se soient fait moucher.....
            Fort le pere Sarko !!!

            • Muriel74 Muriel74 29 novembre 2010 13:10

              NS pratique l’ironie ,le sarcasme et le chantage, les journalistes la malhonnêteté, la censure sélective, mais c’est la quintessence de l’information que nous avons là !!!


              • FRK44 FRK44 29 novembre 2010 13:53

                Ainsi donc, le nain serait tellement fort et intelligent qu’il pourrait utiliser une image de situation contre un quidam, qu’aucun journaliste de 20 publications n’aurait détecté ( je serais le patron, tout le monde à la porte bande d’incompétents ! ), mais en plus ces mêmes journaux seraient bien trop nuls pour utiliser eux aussi une image de situation comme titre ( je serais le propriétaire, je virais le patron, quel incompétent ! ).

                On ne serait que trop en rire, si ce n’était l’image de représentation véhiculée : une société soumise aux caprices et aux mots de son monarque. A vomir.

                Je vois plusieurs objections à cette version.
                - Si nabot léon était si à l’aise et tout en donneur de leçons à chacune de ses représentations médiatiques, pourquoi a-t-il abandonné ces fameux rendez-vous nationaux avec la presse ?
                - Si c’était encore une nouvelle leçon, pourquoi les services de communication de l’Élysée se sont empressés de demander l’effacement des bandes sons aux présents.
                - Un « off », c’est un entretien informel avec 1 ou 2 journalistes. Ce n’était pas le cas ici.
                - Lors de la ’vraie’ conférence de presse, pourquoi n’a-t-il pas récidivé à user de cette image de situation quand un journaliste osa lui poser une question sur l’affaire karachi ? On le voit, pendant quelques secondes avant de répondre se reprendre.

                Et c’est vrai que son pote Brice, pas de nice celui-là, aussi use d’images de situation concernant les auvergnats. Haha comme c’était drôle... car évidement quand il y a plusieurs auvergnats il n’y a pas plus de dégâts qu’avec ... des jeunes de banlieues. 

                Non, c’est pas sérieux. Ce type est instable, même lui le sait, il a besoin de contrôler ces interventions et ne peut pas se permettre de partir en ’live’.


                • diogenius 29 novembre 2010 14:56

                  Bel exercice d’enfonçage de portes ouvertes. On est là à des hauteurs strotosphériques. Il n’est pas nécessaire d’être blogueur pour comprendre l’usage des titres d’accroche, qui est devenu une pratique fort répendue, et d’ailleurs, votre titre ne fait pas exception à la règle.
                  Si je peux me permettre, aucun des journalistes présents lors de ce « off » n’est cité dans l’affaire à l’origine de ce grand numéro d’enfumage du président. Alors, « dérapage » des journalistes parce que le propos de Sarkozy n’est pas assez explicité ? Il n’est que d’écouter la bande son, à moins que vous nous informiez de son invalidité, pour se rendre compte que l’analogie utilisée par Sarko est tout simplement déplacée voire inacceptable. Quand le sage montre la lune....,dit un fameux proverbe chinois.
                  Vous avez cru devoir vous polariser sur les titres utilisés pour dénoncer ces tristes accrobaties rhétoriques du président afin éviter de répondre sur le fond aux questions. Après tout, il pouvait se contenter de prédire que l’affaire ferait « pschittt » ou que tout ça était « grotesque », on aurait été dans du déja entendu, et ça n’aurait désorienté personne. De là que votre herméneutique de la geste sarkosienne pour élaborée qu’elle puisse être, ne peut qu’échouer à nous convaincre. Car, ce qu’il nous faut au bout du compte, c’est moins d’avoir des organes de presse qui sachent titrer, que de savoir que le président de la république française ne passe pas son temps à péter les plombs et à se conduire comme un vulgaire petit sauteur de banlieue.


                  • goc goc 29 novembre 2010 15:01

                    @ l’auteur

                    d’abord je vous rappelle que le nain est avocat de formation et premier magistrat de France, donc il n’a pas à prendre la pédophilie comme exemple de ce qui lui arrive. L’affaire Outrau a été le fruit d’accusations mensongères, alors que dans son cas, il s’agit de faits établis, et s’il y a eu faux témoignages à l’époque, ils n’ont été que dans le même sens, celui favorable aux voleurs et autres escrocs politiciens

                    Ensuite, concernant les accusations sans preuves et des diffamations à tout va, il est lui-même plutôt coutumier du fait. Vous devriez vous souvenir de ses propos concernant la « racaille » qu’il devait nous nettoyer au karscher, amalgames fascisants fait volontairement afin de gagner des voix dans l’électorat xénophobe crétin, et je ne parlerais pas du traitement qu’il faisait de Villepin,avant même le procès « Cleartstream », puisqu’il n’avait pas hésiter à le définir comme coupable, et donc de bafouer la présomption d’innocence (ce qui est un délit)

                    bref avant de jouer aux donneurs de leçons il ferait mieux de se les appliquer lui-même

                    Quand aux « dégâts » que la presse ferait de son image, il ne doit s’en prendre qu’a lui-même. Ça lui apprendra à utiliser la presse à des fins personnelles et électoralistes. On ne joue pas aux allumettes quand on risque de mettre le feu partout.


                    • kiouty 29 novembre 2010 15:15

                      Oui oh, pendant qu’on parle de la vulgarité de Sarkozy, au moins, on ne parle pas d’autre chose. Belle manoeuvre.


                      • Christoff_M Christoff_M 29 novembre 2010 18:23

                        Quel talent ce Sarkozy !!!

                        Bien relayé par les neuneus qu’on appelle journalistes et qui ont la pétoche de perdre leur petit rond de cuir et leur carte de presse !!

                        Les courageux comptez vous... quand la plupart des rédacteurs en chef sont invités aux réunions du Bilderberg... ou qu’ils ont subi une lobotomie étrange avant leur accession au siège du chef comme Philippe Val ou ds les débats Calvi qui a bien tourné sa veste...


                      • Dominique TONIN dume 29 novembre 2010 18:49

                        Si SARKo, avait su en son temps, utiliser à l’égard d’Yvan COLLONA la présomption d’innocence à laquelle il avait droit, il pourrait en retour en attendre de même ! Ne fais pas à autrui ce que..... dit le célèbre adage. D’autant qu’à cette époque, garant de la justice et ancien avocat, il ne pouvait pas ne pas savoir !
                        On est tjrs, tôt ou tard rattrapé par ses propres démons. Pour SARKO, je pense que ce n’est que le début. Et puis s’il voulait éviter ce genre de question embarassante, il n’avait pas à se présenter devant ces journalistes. Mais il est tellement fier et imbu de sa personne qu’il n’y résiste pas ! Bien fait pour lui, il n’a que ce qu’il mérite !


                        • tvargentine.com lerma 29 novembre 2010 19:41

                          Je pense plutôt que les médias cherchent à indexer « NICOLAS SARKOZY » sur une part de marché publicitaire et de faire le buzz,car aujourd’hui un média qui fait le BUZZ voit de nouveau revenu remplir les caisses de l’entreprise de presse en question

                          http://www.tvargentine.com

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