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Accueil du site > Tribune Libre > Les folies de la guerre froide révélées (23) : du Golf à l’Hôtel

Les folies de la guerre froide révélées (23) : du Golf à l’Hôtel

Le monde n'a pas échappé à l'holocauste nucléaire qu'en 1962, semble-t-il. La crise des missiles de Cuba avait atteint un paroxysme, on le sait. Mais un autre événement aurait pu aller encore plus loin, la folie d'en découdre à grands coups de bombes atomiques n'étant pas réservée qu'au seul Curtis le May. Côté russe, il y avait les mêmes fêlés, semble-t-il. C'est ce que l'on découvre quand on se replonge dans une bien étrange affaire, celle du K-129, un sous-marin russe dont je vous ai déjà conté ici la récupération partielle, effectuée par les employés de Howard Hughes, au nom de la CIA. Une opération qui a révélé bien des choses encore, ce dont je vais vous faire part maintenant, ayant découvert depuis des documents supplémentaires fort passionnants. Mais avant d'arriver au K-129, il va falloir faire quelques détours... plein d'enseignements ; vous allez voir...

Mais revenons en arrière si vous voulez bien (à gauche le sous-marin russe K-96 en mission) : nous sommes en 1979, et russes et américains signent le deuxième traité Salt sur la prolifération nucléaire. Le premier traité SALT I avait été signé le 26 mai 1972 à Moscou entre les américains et les soviétiques par Richard Nixon et Léonid Brejnev, après bien des réticences de la part du second, car l'URSS, quasi-ruinée par les dépenses spatiales lunaires, avait dû se résigner à venir négocier. Elle n'avait pas eu la récompense de ses efforts aérospatiaux, battue en 1969 par les USA (et une gestion de l'aéronautique trop anarchique ou trop soumise à l'esprit de clans), qui avaient pourtant démarré bien après elle en ayant accumulé les déboires pendant les premières années de la confrontation spatiale. Sept ans plus tard, le même Brejnev signait le second volet du traité avec cette fois Jimmy Carter, qui avance bien davantage dans la réduction des armements nucléaires, en prévoyant notamment de respecter d de part et d'autres un nombre précis de bombardiers et de lance-missiles et donc la destruction systématique de leur surnombre. Pour ce faire, il était prévu tout une sorte de contraintes, dont certaines ressemblent à un rituel étrange. En plein désert, des B-52 avaient été sagement rangés les uns contre les autres, une grue géante munie d'une énorme lame qui tombe par gravité découpant chaque aile, qui était ensuite sagement rangée sur le côté de chaque fuselage, lui même ensuite tronçonné en plusieurs gros morceaux. Et le tout était resté là en plein soleil, quelques semaines, voire des mois parfois, avant d'être réduit complètement en miettes par d'autres machines broyeuses de modèle plus petit (des pelleteuses de chantier à pinces) : le temps qu'il fallait pour que les satellites russes comptabilisent en les photographiant un par les bombardiers mis ainsi au rebut. Les américains faisant la même chose avec leurs satellites, et les russes avec leurs "Bisons" qui n'avaient de toute manière jamais correctement marché. Tout le monde s'étonne lors de ce deuxième traité de l'attitude des russes, nettement moins arrogants que les années précédentes. On cherchera longtemps ce qui les avait rendus aussi doux que des agneaux. Et ce qui les avait plus que calmés ; c'était un simple rapport, établi en détail par la CIA. Un terrible rapport, qui faisait des russes des militaires pris la main dans le sac. Et à qui on pouvait donc presque tout demander, désormais... 

Pour tout dire, les deux camps, en 1979, s'apprêtaient toujours, 17 ans après la crise de Cuba, à s'affronter à coups de bombes atomiques : c'est ce que révèle en septembre 2012 seulement un document déclassifé américain, révélé ici par le Daily Mail : "le document PD-59 révèle que les États-Unis s'étaient en effet préparé à une guerre nucléaire, et que l'administration Carter a cherché à possèder des capacités nucléaires qui lui auraient assuré un "haut degré de flexibilité, de survie durable, et une performance adéquate en réponse aux actions ennemies". Si la dissuasion échouait, les États-Unis "devaient être capable de combattre avec succès afin que l'adversaire ne puisse atteindre ses objectifs de guerre et subisse des coûts qui lui seraient inacceptables". Selon Foreignpolicy.com, un élément majeur du PD-59 était la capacité « look-shoot-look ». Il s'agissait en utilisant des renseignements sophistiqués de trouver les cibles dotées d'armes nucléaires dans des situations du champ de bataille, de frappe ces cibles, puis d'évaluer ensuite les dégâts. Une note de service de l'aide militaire NSC William Odom représentant le secrétaire à la Défense Harold Brown décrit alors un exercice militaire à venir, où seraient attaqués des forces d'usage classique en Europe de l'Est et en Corée avec des armes stratégiques, cite le rapport. En d'autres termes, il envisageait l'utilisation de grandes armes nucléaires pour attaquer des troupes conventionnelles. Mais Odom et les autres derrière le document ne croyaient pas à l'utilisation des armes nucléaires pour la défaite des troupes traditionnelles, cela conduisant nécessairement à l'apocalypse." Sidérant document... qui ne peut s'expliquer à moins de savoir ce que les américains avaient découvert, et qui était très effrayant... en effet.

Pourquoi donc les américains s'étaient-ils autant méfiés des russes au point de prévoir un conflit nucléaire possible du jour au lendemain, même au temps de Jimmy Carter, réputé "pacifiste", et avaient-ils après réduits ces derniers au rôle d'obligé, voilà toute l'histoire qui se cache derrière la perte non pas d'un mais de deux sous-marins : un russe et un américain. Commençons par le premier si vous le voulez bien. C'est un sous-marin hybride, un lanceur d'engins de première génération chez les soviétiques, qui sont très en retard alors en matière de sous-marins nucléaires. En attendant l'arrivée des futurs class "Hotel", les soviétiques ont en effet bricolé sur des sous-marins à propulsion diesel une sorte de kiosque massif, plus long que la normale, pour y loger trois missiles à tête nucléaire : c'est ce qui caractérise la classe "Golf". On distingue en effet ces engins à propulsion diesel classique des autres par leur long kiosque effilé : ce dernier, contenant les trois missiles à l'arrière. 

Question missiles, les soviétiques ne maîtrisent absolument pas les carburants solides, à l'époque, aussi ont-ils simplement transformé un missile terrestre, le R-13, qui a beaucoup servi dans le civil pour défricher la haute atmosphère sous le nom de R-11, comme les américains ont pu le faire à la même époque avec leurs fusées Viking ; parmi les premières à avoir pris la courbure de la Terre en photo (avec le Redstone, descendants directs tous deux du V-2 allemand). Le R-11, tout le monde sait en effet ce que c'est : c'est le fameux Scud qu'immortalisera la Guerre du Golfe. L'ingénieur qui développe le R-13 s'appelle Viktor Makeyev, et dans son bureau on remarque un homme fort discret mais aux compétences rares : il s'appelle Constantin Feoktistov, et deviendra... cosmonaute, il a travaillé auparavant chez Mikhail Tikhonravov, qui lui avait comme spécialité d'origine... les planeurs. Utiliser des engins à carburants liquides est dangereux, on le sait, sur Terre, déjà et ça se complique sur mer encore davantage. Mais les russes maîtrisent semble-t-il : sur plus de 300 tirs que fera le R-13, 225 seront sans encombre : pour l'époque, c'est plutôt une réussite. Les premières tentatives auront lieu sur 6 modèles de sous-marins de la classe Zulu (sur le 26 construits), qui ne sont autres que des modèles allemands de type Unterseeboot type XXI modifés par les soviétiques (ce qui veut dire aussi que les allemands étaient au bord de fabriquer des sous-marins lance-engins !!). Ces sous-marins particuliers n'ont servi que de tests pour les lancements, aucun n'a été mis en service avec ses missiles. En résumé, en 1960, l'URSS a lancé toute une meute de sous-marins de 100 m de long (on en construira 23 seulement), équipés de Scuds !

Manquant de portée en première version, on l'améliore en modèle D-2 devenu SS-N-4 en désignation Otan et il atteint entre 400 et 600 km, muni d'une tête nucléaire d'1,5 tonne de poids brut et d'une mégatonne de puissance pour 13,6 tonnes de masse totale. On améliore aussi ses facultés à ne pas se détériorer alors qu'il est rempli de ses carburants corrosifs : on atteindra ainsi sept ans de vie pour ces missiles testés bien traditionnels, à l'exception de son guidage qui se fait par quatre verniers et non plus par palettes de carbone disposés dans le flux comme sur le V-2 (ou le Scud). Au delà de cela, ça reste bien archaïque, car pour lancer le missile, le sous-marin porteur de type Golf doit nécessairement faire surface, ne pouvant expulser dans l'eau le contenu de ses trois tubes. Cela ne pourra se faire qu'avec la génération suivante, celle de la classe Hotel, qui sera aussi dotée d'une propulsion nucléaire et non plus munie de diesels classiques. Fiables, les SS N-4 constitueront longtemps le fer de lance des missiles de la marine russe : on les retrouvera sur des vedettes rapides comme sur des destroyers. On ne construira que 8 modèles de classe Hotel, le dernier étant lancé le 1er avril 1962. C'est le modèle suivant, Hotel Class II, qui permettra véritablement de lancer le nouveau missile R-21 (SS-N-5 Serb) sous 18 mètres d'eau. Le développement de l'ensemble de la gamme sera lent : on estime qu'entre 1962 et 1965, seulement 66 missiles de ce type étaient en circulation sous la mer dans des sous-marins russes.

Les américains avaient donc fait mieux, déjà, même si les russes les avaient devancés, véritablement., mais avec un bricolage qui sera sans lendemain. Avec le premier missile Polaris US (lancé sur terre dès 1957, puis de navire, et enfin sous l'eau, d'une barge immergée en avril 1959 et enfin du George Washington en plongée le 20 juin 1960. Au départ il était prévu de fabriquer des sous-marins énormes, pouvant emporter 4 fusées Jupiter (?) ... le Polaris muni au départ d'une tête nucléaire en recevra deux, cachées sous un large cône. On construira finalement des lance-engins à 16 missiles, le premier de la série étant le George-Washington. En 1962, pendant la crise de Cuba, les USA alignaient déjà 6 sous-marins nucléaires lance-engins (soit 96 missiles). On devra attendre la classe Yankee chez les russes, en 1968 seulement, pour avoir l'équivalent (ici le K-219, en difficultés, il sombrera dans les Bermudes le 6 octobre 1986).
 
 
Mais avant de devenir des lanceurs de fusée, on avait tenté autre chose, des deux côtés : faire des sous-marins des lanceurs d'engins téléguidés, moins sophistiqués et plus faciles à lancer, car en surface. Les américains avaient commencé simplement... avec des "Loon", en fait des V-1 rapatriés aux USA, démontés et recopiés servilement par Ford. Les V-1 étaient rangés ailes démontées dans un cylindre fixé sur le pont, et tiré de là avec l'aide de boosters à poudre pour ne pas avoir à s'élancer sur une longue catapulte.  Les lancements aidés par des fusées à poudre étaient spectaculaires, quand ils ne se transformaient pas en feu d'artifices !! C'est le sous-marin Cusk (USS-348) qui servira a tester la formule. Il sera même le sujet d'un film Hollywoodien oublié, "The Flying Missile", avec Glenn Ford et Viveca Lindfors, montrant les lancements à partir des sous-marins USS Tunny (SS-282) et USS Carbonero (SS-337).lors des essais de la Marine faits devant la base de Point Mugu. On a du mal à imaginer, avec le recul, à quel point Hollywood a pu servir la propagande gouvernementale, en effet, à voir ce nanar aujourd'hui.... les projets "X" sponsoriés par des films de série "Z", drôle d'alphabet chez les amerloques !
 
 
Avec l'arrivée des missiles "Regulus" (de deux modèles différents), le système s'améliorera ; mais cela consistait toujours à faire surface et prendre du temps pour sortir l'engin de son caisson pour le lancer. On modifia un sous-marin spécialement pour cela, pour pouvoir y nicher plusieurs Regulus de deuxième génrération, les premiers missiles de croisière en réalité, ou les premiers drones (ici coursé en vol par deux Sabre). Ce navire, spécialement aménagé, c'est l'Halibut. Les décollages étaient toujours aussi spectaculaires. Le sous-marin devint vite le nouveau jouet de l'amirauté, qui l'envoya régulièment en cale sèche pour en modifier l'avant : en réalité le sous-marin proprement dit était court, mais toute la portion avant avait été rajouté dès le départ et communiquait avec l'arrière via un sas.
 
 
Devant, on aménagea donc une sorte de garage non plus pour torpilles mais pour les engins volants, en réussissant à caser jusque deux Regulus empilés (sur le Halibut) l'un sur l'autre (ou côte à côte dans deux tubes séparés sur le Grayback). Vu du pont, seule une boursouflure de tôle apparaissait : c'était plutôt bien pensé, la sortie des mini-avions étant très automatisée, via toute une machinerie hydraulique sophistiquée. Pour ne pas recevoir trop d'embruns, le sous-marin avait une ligne de flottaison fort basse, qui laissait le pont bien à sec. Parmi ses collègues, on remarquait surtout le Grayback, avec un avant bien plus proéminent que l'Halibut : sur ce modèle, on avait tout simplement posé au dessus du pont, à l'avant, deux cylindres pouvant contenir deux Regulus, que l'on avait ensuite rendu plus hydrodynamiques par un carrossage unique... ce qui impliquait chez lui l'ouverture de quatre portes ou écoutilles pour extraire l'engin téléguidé à lancer (une des deux ici). Lors de son lancement, le carrossage avant n'avait pas encore été posé. Le Growler (ici son dessin général) se contentant de deux grandes écoutilles, à la manière des sous-marins japonais porteurs d'hydravions Seiran. C'est le Tunny qui avait servi à mettre au point les procédés de lancement des Regulus, sur les deux modèles existants, comme le montre la photo extraite de Mécanique Populaire de décembre 1957. Le procédé existe encore, des sous marins récents US portant encore de ces cylindres fermés (par deux parfois), aujourd'hui plutôt pour contenir des "rovers".
 

 
Le Halibut (SSN-587) et ses ancêtres directs de la classe Tang devaient eux aussi beaucoup de choses aux derniers modèles de sous-marins nazis. Des sous-marins qui furent les premiers à recevoir un réacteur nucléaire pour devenir la classe Skate, dont fait partie l'Halibut, mais aussi le Nautilus, le premier à pointer le nez au Pôle ayant été le Skate, le 17 mars 1959. Diesel passé au nucléaire, l'Halibut, avec ses incessantes modifications est un cas à lui tout seul. Le réacteur nucléaire de petite taille S3W (pour Westinghouse) qui l'équipait était plus petit que celui du Nautilus, engin resté expérimental. C'est ainsi que le 25 mars 1960, l'Halibut devint le premier sous-marin nucléaire à lancer un missile de croisière, au large de l'Australie !!! Les Regulus première génération furent construits à 514 exemplaires, preuve qu'ils marchaient plutôt bien, avant d'être remplacés par le Regulus II qui atteindra Mach2. L'engin, piloté par une centrale à inertie, sera lancé pour la première fois d'un sous-marin en septembre 1958 et ses derniers modèles se verront proposer l'installation d'un radar de type TERCOM (Terrain Contour Matching), un radar de suivi de terrain comme ceux qui équiperont plus tard les missiles de croisière des années 70 ! Son rayon d'action atteignait maintenant 1850 km et il emportait une bombe nucléaire de 2 mégatonnes. Les militaires de la Marine semblaient apprécier le principe de la mise au sec d'avions téléguidés, au point de demander à des constructeurs de songer à faire de même avec des avions pilotés, qui seraient lancés verticalement, sur le pont du gigantesque sous-marinn une fois sortis de leurs hangars. C'est Boeing qui proposera cet effarant modèle baptisé AN-1, visible ici et représenté ci-dessous (*) :
 
 
Mais l'arrivée du Polaris, missile intercontinental, rend tout cela caduc dès son premier envol. Si bien que la marine US se retrouve avec un drôle de sous-marin... possédant une sorte de garage à l'avant pouvant rester au sec. Mais désormais vide... il ne va pas le rester longtemps. On va vite lui trouver une nouvelle occupation. En août 1968, quand il repart une nouvelle fois dans son dock de Mare Island pour une révision d'ampleur, de fond en comble comprenant, l'installation de : propulseurs latéraux, un nouveau hangar pouvant être inondé, cette fois, des énormes treuils avant et arrière ; un sonar de longue et courte portée de la vidéo et du matériel photographique ; du matériel d'enregistrement du matériel, un ordinateur central ; mais aussi de bien étranges patins arrières (?) pour se poser sur des fonds marins sans abîmer ses deux hélices (" surnommés "sneakers" ), mais aussi un tout nouvel occupant à bord. On lui a trouvé un autre emploi, dans lequel, à vrai dire, il va faire des merveilles. Quand il ressort du chantier, il ressemble à ça...
 
 
 

 

 

(*) les russes proposant de fabriquer des sous-marins porteurs de chars ou de camions, des projets élaborés pendant la seconde guerre mondiale et prévus pour être construits juste après !

Un dessinateur américain, Frank Tinsley's pour Mechanix Illustrated dessinera un projet similaire dans les années 50, fortement inspiré du design russe, une sorte de LST semi-submersible :

Le projet refera surface chez Mécanique Populaire dans les années 50 et 60 sous forme d'un tanker sous-marin pour circuler... sous le Pôle Nord (le projet réapparaîtra à nouveau en 1982) !

 

le Regulus

http://www.navy.mil/navydata/cno/n87/usw/issue_11/regulus.html

http://www.regulus-missile.com/RegulusII.html

 

sur les missiles de la Navy

http://www.youtube.com/watch?v=n46D6frXVao

http://www.youtube.com/watch?v=rUbgtRPkYtE

 


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13 réactions à cet article    


  • Grandloup74 21 janvier 2014 23:28

    Comme quoi, le américains ont toujours voulu avoir une longueur d’avance en matière d’armements offensifs. L’URSS qui était constamment espionnée et dans le collimateur de l’Otan n’avait d’autre alternative que de hisser ses capacités à la hauteur de la menace. Sa doctrine était alors de ne pas utiliser l’arme nucléaire en premier. Ce qui n’était pas la doctrine US... Je ne rappelerais pas tous les coups tordus US le long de l’histoire, dont seulement certains tels que les interventions en Europe par mafia et gladio interposés, attentats attrribués à d’autres, guerres innombrables partout dans le monde, contre révolutions, création d’al Kaïda, et seul pays à avoir fait usage de bombes nucléaires sur les populations civiles. Le danger venait bien et vient toujours de ce pays. Aujourd’hui le soi disant « bouclier anti missile » n’est qu’un outil cherchant à priver la Russie de moyen de représailles en cas d’attaque. C’est donc encore une fois un outil d’agression. Heureusement les Russes sont à la hauteur et dépassent en capacité technique à défaut de la quantité les armes US. Leurs missiles n’ont pas d’équivalent, et leurs torpilles qui foncent à 500km/h sous l’eau réduiraient les porte-avion us en miettes en quelques minutes. Les US se croyaient malins avec leur bombe thermoblastique qu’ils nommaient « mère de toutes les bombes ». Les Russes ont bien rigolé en laçant leur réponse : une bombe plus légère et deus fois plus puissante ! Ill’ont appelé « père » de toutes... Il en est souvent ainsi et les US ont le front trop bas pour pouvoir comprendre qu’ils se font dépasser à chaque fois, que leur course met en danger la planète sans leur assurer la suprématie dont ils rêvent. La Russie nous met à l’abri de cette volonté hégémonique. Il faut bien ça pour tenir en respect ces dangereux psychopathes qui sinon mettraient la planète à feu et à sang.
     Je n’ai aucune admiration pour ces vautours qui se croient des aigles.


    • morice morice 22 janvier 2014 00:26

      « La Russie nous met à l’abri de cette volonté hégémonique ».


      euh, ils jouent exactement la même partition et votre Poutine est lui aussi un « dangereux psychopathe » qui est prêt à mettre « la planète à feu et à sang »...

      comme quoi çe ne suffit pas de charger les américains, voyez-vous....

      • bourrico6 22 janvier 2014 08:19

        euh, ils jouent exactement la même partition et votre Poutine est lui aussi un « dangereux psychopathe » qui est prêt à mettre « la planète à feu et à sang »...

        Qui a des armées un peu partout dans le monde . ?
        Qui mène des guerres de façon récurrentes un peu partout dans le monde sous des prétextes fallacieux et reconnus comme tels par leurs propres instigateurs ?
        Qui sème le chaos dans les pays ou il amène la liberté à coup de bombes ?
        Poutine peut être ?

      • morice morice 22 janvier 2014 08:25

        Poutine peut être ?


        ne faites pas l’idiot..... Poutine a aussi son Blackwater...

      • bourrico6 22 janvier 2014 09:25

        Blackwater ?

        Mais dis, moi, est ce que tu sais lire ?
        Et surtout, est ce que tu comprends ce que tu lis ?

        Parce que vu ce que tu me réponds, je dirais que non.


      • morice morice 22 janvier 2014 21:06

        Poutine a aussi ses mercenaires, puisqu’il faut tout vous traduire !


        tout le monde avait compris sauf vous, réinscrit après avoir été viré 5 fois déjà pour injures et harcèlement....

      • bourrico6 23 janvier 2014 09:58

        1- Je ne t’ai jamais parlé de mercenaire.
        2- Tu ressors encore et toujours cette histoire fausse comme quoi j’aurai été viré 5 fois pour insulte.
        3- Tu parles mal, tu provoques, tu passes ton temps à chercher les emmerdes, j’ai pitié de toi.

        Bref, tu réponds à coté de la plaque, tu es toujours aussi arrogant, insultant et amateur de calomnies.

        Réponds donc à ma première question si tu l’oses, et si tu la comprend.

        Je te la repose :
        Qui a des armées un peu partout dans le monde . ?
        Qui mène des guerres de façon récurrentes un peu partout dans le monde sous des prétextes fallacieux et reconnus comme tels par leurs propres instigateurs ?
        Qui sème le chaos dans les pays ou il amène la liberté à coup de bombes ?
        Poutine peut être ?

        Et note bien s’il te plait qu’il n’est pas question ici de mercenaire.


      • bourrico6 23 janvier 2014 10:01

        tout le monde avait compris sauf vous

        Ah ?

         c’est qui tout le monde ?

        allo ? le monde ? vous êtes la ? vous avez compris ?

        J’adore le procédé censé me faire passer pour un demeuré, alors qu’il vient de me faire un esquive foireuse qui commence par un hors sujet pour finir par une attaque perso, tout ça pour ne pas répondre à une question.

        Quelle farce ce momo alors !! smiley


      • vroum 22 janvier 2014 01:06

        pour le k-129 vous allez nous développer la théorie du navire mutin ?


        • morice morice 22 janvier 2014 08:25

          pour le k-129 vous allez nous développer la théorie du navire mutin ?


          ben vous verrez....

          • petitdragon999 24 janvier 2014 11:59

            Moi de même, c’est toujours un véritable régal de lire les articles de Morice, toujours très bien documentés !
            Continuez et ne vous laissez pas emm*rder par les empêcheurs de tourner en rond habituels !


          • Jean-François Dedieu Jean-François Dedieu 23 janvier 2014 05:21

            Bien sûr que nous ne connaissons que la version occidentale de la Guerre Froide et les préventions de de Gaulle contre les USA et Israël contrebalançaient assurément une pensée unique.
            Concernant la crise de Cuba, si on nous a rabâché les oreilles avec les missiles chez Castro, on n’a jamais voulu dire franchement qu’ils voulaient répondre à la menace de missiles yankees en Turquie et ce genre d’info jadis tue se cache aujourd’hui dans le trop-plein déversé.   


            • trash1981 13 février 2014 00:08

              "Pourquoi donc les américains s’étaient-ils autant méfiés des russes au point de prévoir un conflit nucléaire possible du jour au lendemain« 

              C’est un peu l’histoire de toute la guerre froide, non ?

               »parmi les premières à avoir pris la courbure de la Terre en photo« 

              J’ai comme un doute, dans la mesure où la plupart des sources s’accordent pour affirmer qu’à partir de 40 ou 42 000 pieds d’altitude, cette courbure devient visible. Altitudes qui ont été atteintes dès 1927 en ballon et 1930 en avion. J’ai beaucoup de mal à imaginer que personne n’aurait eu l’idée de prendre ce phénomène en photo avant les années 1950...

              http://en.wikipedia.org/wiki/Flight_altitude_record
              http://www.flyertalk.com/forum/travelbuzz/633492-pilots-when-can-you-start-seeing-curvature-earth-sky-black.html
              http://www.airliners.net/aviation-forums/general_aviation/read.main/1866250/

              Et il semblerait même que j’ai raison (et donc que vous avez encore inventé des faits) :

              http://en.wikipedia.org/wiki/Alexander_Dahl

              La photo, datée de 1933, montre clairement la courbure de la terre. En faisant quelques recherches sur internet, on en trouve de nombreuses autres, datant de bien avant 1950...

               »Les premières tentatives auront lieu sur 6 modèles de sous-marins de la classe Zulu (sur le 26 construits), qui ne sont autres que des modèles allemands de type Unterseeboot type XXI modifés par les soviétiques« 

              Et ça continue... Ou plutôt ça commence. En effet, dans l’article suivant de sa série sur la guerre froide, morice explique que les sous-marins de classe Whiskey sont, je cite, »copiés entièrement sur les Type XXI allemands capturé« mais aussi que les November sont, je cite toujours »encore fort inspiré des projets allemands, avec ces deux hélices et sa coque droite« . D’après notre spécialiste, les soviétiques n’ont jamais rien su faire d’autre que copier et recopier le type XXI allemand (qui ont certes eu une influence sur tous les sous-marins conçus après-guerre partout dans le monde, sans qu’il s’agisse pour autant de copies).

              Pour revenir au Zulu, sa conception est donc effectivement inspirée de celle du Type XXI, mais ce n’est en aucun cas un sous-marin allemand modifié par les soviétiques comme morice l’affirme. Ce n’est pas non plus une copie du XXI. Une rapide comparaison des caractéristiques sur n’importe quelle source montrera rapidement qu’il s’agit de bâtiments bien différents en de nombreux points. Je laisse aux éventuels sceptiques le soin de vérifier cela par eux-mêmes plutôt que de me croire sur parole.

               »(ce qui veut dire aussi que les allemands étaient au bord de fabriquer des sous-marins lance-engins !!)« 

              Ah, bon ? Les Américains et les Soviétiques, ayant récupéré toute la technologie allemande, auront mis plus de dix ans pour parvenir à ce résultat mais nous sommes censés croire que l’Allemagne nazie était sur le point d’y parvenir ? Surtout quand on voit les progrès réalisés en matière de fusée sur la période 1945-1955, on se dit que cet argument n’est pas très crédible...

               »quand il repart une nouvelle fois dans son dock de Mare Island pour une révision d’ampleur, de fond en comble comprenant, l’installation de : propulseurs latéraux....« 

              Dans ses articles sur l’aviation, morice montre souvent les limites de son vocabulaire. Il confond souvent verrière et cockpit, ou n’arrive plus à traduire le mot anglais stall en français (décrochage). Ici, morice semble confondre cale et dock (un anglicisme pour la darse ou les quais). On ne procède pas à des modifications majeures à quai. Pour cela, il faut le remettre en cale sèche. Ce qu’on voit d’ailleurs sur les photos... proposées par morice !

               » mais aussi de bien étranges patins arrières (?)"

              Moi non plus, je ne vois pas les patins. Mais je crois que morice n’a pas compris que ce qui se trouve sous le sous-marin n’est qu’un assemblage destiné à le soutenir... Ca sent l’expertise ! smiley

              Voilà pour ce soir. Je vais me coucher, mon cher morice, et je vous souhaite une excellente nuit.

              Je rêve de trouver à mon réveil des réponses précises de votre part (contre-argumentations avec sources, bon sens et autres procédés du genre), mais nos échanges passés me laissent craindre de ne trouver que des attaques sur ma personne. Ce n’est pas grave, morice. Je vous pardonne d’avance si vous décidez de me répondre ainsi et je comprends que faute d’arguments valables, vous tentiez d’autres méthodes de riposte. smiley

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