Les Grecs seraient-ils les cobayes de l’U.E. ?
Pendant les huit dernières années d'une dépression interminable qui a déjà coûté à la Grèce le quart de son PIB, ce sont les salariés qui ont payé le prix fort en prenant de plein fouet la plus grosse partie de l'impact des réformes économiques exigées par Bruxelles pour rendre l’économie du pays « compétitive ».
Les salaires ont baissé en moyenne de 15% depuis 2010, mais c’est dans le secteur privé qu’ils ont chuté le plus massivement. Jusqu'en 2012, la rémunération minimale nette était de 731 euros par mois pour le travail à temps plein. Une loi promulguée en février de cette année l'a fait tomber à 586 euros par mois, mais comme la moitié des nouveaux emplois sont à temps partiel ou saisonniers, cette garantie n’en est même pas une. Les chiffres fournis par le ministère du Travail montrent que pour le tiers des salariés du secteur privé, les salaires s'élèvent en moyenne à 383 euros par mois.
Une enquête de la Fédération grecque des entreprises, un syndicat patronal, indique par ailleurs que les salaires du secteur public sont en moyenne 38% plus élevés que les salaires du secteur privé.
Mais il est peu probable que les travailleurs du secteur privé mènent une action : les conventions collectives ont été supprimées en 2012. Selon la Conférence Européenne des Syndicats, elles ne concernent plus qu’un tiers des salariés grecs.
Les baisses de salaires n’ont pas pour autant entraîné une baisse des prix des produits et services comme le voudrait la « loi du marché » chère aux économistes libéraux, tout simplement parce que, comme dans la plupart de pays européens, le « marché » n’est qu’une illusion, un trompe l'oeil qui masque un système de production-distribution organisé par des monopoles ou des oligopoles qui déclinent des marques faussement concurentielles comme Brel délinait "rosa, rosa, rosam, ,etc...". Quel que soit le cas, la rose reste la rose
Les nombreuses multinationales qui opèrent dans le pays n'ont pas baissé les tarifs de leurs produits : elles ont bénéficié des réductions de salaires. Elles ne sont pas devenues plus « compétitives », mais plus "profitables" en améliorant le taux de rémunération de leurs actionnaires individuels ou institutionnels.
Le risque statistique de passer sous le seuil de pauvreté a doublé depuis 2010 pour atteindre 35% de la population. En Europe, ce taux n’est dépassé qu’en Roumanie et en Bulgarie. Ce risque est presque deux fois plus élevé chez les adultes en âge de travailler que chez les retraités.
Le mois dernier, Alexis Tsipras (ce premier ministre grec issu de Syriza et élu sur sur un discours d'extrême-gauche) a été félicité par Angel Gurria, l’actuel Secrétaire Général de l’OCDE pour avoir équilibré le budget de son pays, passant d’un déficit budgétaire de 36 milliards d'euros il y a huit ans à résultat positif représentant 3,5% de son économie, assez pour rembourser ses primes de dette chaque année sans emprunter davantage. La Grèce est revenue à une croissance marginale après huit années de récession, et les exportations produisent maintenant un tiers des ressources contre un quart avant la crise. Il ne faut pas oublier que si le tourisme réceptif "importe" des voyages, les produits vendus (séjours et transport) sont des exportations.
La question est de savoir si cette reprise est durable, car si les indicateurs « macroéconomiques » sont au vert, la gestion des ménages, qui pour la population représente la réalité de leurs vécu, reste un désastre.
Aujourd'hui, le taux de chômage officiel (qui exclut toute personne ayant travaillé au moins une heure au cours de la semaine) de 20%, mais les observateurs indépendants estiment qu'il est beaucoup plus élevé : si on compte comme "chômeurs » ceux qui ont travaillé moins de quatre heures par semaine, le taux passe à 27%.
Les Grecs ont toujours accordé une grande importance à l'éducation, et ils sont toujours en tête des statistiques de l'Union Européenne pour l'obtention d’un diplôme d'études secondaires (95%) et l'obtention d’un diplôme universitaire (45%). Le revers de la médaille, c’est que le pays est champion en matière d'inadéquation des compétences. Les demandeurs d’emplois ont des compétences plus élevées que ce que recherchent les employeurs, et ils occupent des emplois pour lesquels ils sont surqualifiés, ce qui signifie que leurs compétences perdent de la valeur. Les investissements du pays en matière d’éducation sont anéantis par ce phénomène doublé d’une fuite des cerveaux important : plus d'un demi-million de Grecs ont émigré depuis 2008, selon les statistiques nationales.
Pourtant, pour rembourser ses dettes, comme l’exige l’U.E., la Grèce devra appliquer la recette que Juncker a donnée à Tsipras jusqu’à la fin de ce siècle.
Malheureusement pour la plus grande partie de la population, ces traitements de choc ressemblent aux expériences menées dans les années cinquante par des ingénieurs agronomes pour améliorer la fréquence de ponte des poules tout en diminuant les rations de nourriture. Ils avaient raccourci la durée des journées en les faisant vivre dans un univers de lumière artificielle et en accélérant progressivement l’alternance des jours et des nuits. L’expérience s’est terminée quand les œufs n’ont plus eu de coquilles. Alors, les élevages industriels ont su quelles limites ne pas dépasser.
L'expérience grecque est-elle un test pour mesurer les doses d'austérité à ne pas dépasser pour les appliquer à tous les élevages de citoyens industriels sans risque de voir disparaitre les coquilles ?
65 réactions à cet article
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Nous aussi , Macron est le chef du laboratoire , il choisit les test a effectuer sur ses mougeons qui se sont mis en cage eux mêmes .....
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@zygzornifle
C’est plutôt le régisseur de l’élevage industriel financé par Rotschild et géré par le MEDEF après analyse des avantages et inconvénients de l’expérience menée en Grèce pour le plus grand bien ... de leurs portefeuilles. Les expérimentations se font sur des échantillons de petite taille et permettent d’évaluer les risques de la mise en oeuvre d’une production de masse. Le produit n’est pas le mougeon, mais sa laine et ses plumes. -
@Clark Kent
T’avé qu’a pa voté pour lui !
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@Olivier Perriet
jépavotépourluijaipavotédutou -
@Clark Kent
com ça c sûr vous pouvé pa vou trompé....
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@Olivier Perriet
Bonjour il faut simplement changer le mode de scrutin pour prendre en compte les bulletins nul, vierge et les abstentions, c’est comme cela que macron a été élu avec moins de 20% des inscrits, nous somme dans une république bananière
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@CRICRI59
Ca ne règle rien au problème à mon avis.Qui va gouverner ? Ceux qui n’ont rien dit en s’abstenant ou en votant blanc ou nul ?Le « rien » n’est pas le « quelque chose », et « ne rien dire » ne permet évidemment pas de connaître l’opinion « réelle » de celui qui ne dit rien.C’est une question philosophique : comment prendre en compte le rien ? -
@Olivier Perriet
Quand le bourreau demande à un condamné innocent de choisir entre la corde et la hache, ce n’est pas une question philosophique mais une pression exercée sur le condamné pour lui faire croire que c’est lui qui a choisi de mourir puisqu’il a opté pour déterminer les modalités de son exécution. -
@Olivier Perriet
... lui faire croire que c’est lui qui a choisi de mourir ou faire croire à la vindicte populaire que son choix équivaut à un aveu !
vous ne pouvez pas accuser les autres à la fois de choisir Macron et de ne pas choisir. Ce tour de passe-passe ne fait que montrer que pour vous, le seul bon choix, c’est le votre. -
@Clark Kent
est ce que de ne pas voter du tout vous déresponsabilise de la situation actuelle ?pour ma part, connaissant l’ennemi , j’ai voté Mélenchon au premier tour et le Pen au second .je pense que la situation grecque , que vous décrivez parfaitement , qui existait déjà au temps de la présidentielle aurait du faire prendre conscience de la catastrophe qui nous attend.un petit espoir est que l’Italie se rebiffe ?? -
@Clark Kent
vous ne pouvez pas accuser les autres à la fois de choisir Macron et de ne pas choisir. Ce tour de passe-passe ne fait que montrer que pour vous, le seul bon choix, c’est le votre.
Je n’accuse personne et c’est vous qui êtes dans le rôle du procureur à la base.Maintenant, il y a des élections, on doit choisir, et, oui, la démocratie demande une certaine discipline, comme vous l’évoquez avec votre métaphore du condamné à mort.
Vous n’êtes pas heureux de Macron, et vous n’auriez pas voulu de Le Pen, ni de Fillon j’imagine, je suis bien désolé pour vous, mais qu’y puis-je ? C’est vous qui avez « des problèmes », c’est à vous de les résoudre :
Si vous n’êtes vraiment pas content, je vous invite à aller jusqu’au bout de votre logique, et à organiser une insurrection armée contre le résultat des élections, je ne vois que ça comme issue.
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@Olivier Perriet
« je ne vois que ça comme issue. »exact, ça s’appelle la « résistance ». -
@Olivier Perriet
Bonjour jene parle pas de « rien » dans mon commentaire l’abstention ce n’est pas rien et comme je le dit etre « élu » avec 18 % électeurs ne peut étre qu’une mascarade -
Malheureusement, vous avez sans doute globalement raison, mais à quel moment, je dis bien à quel moment, les politiciens français se sont-ils saisis de la question ?
Même le chef de file des soi-disants « insoumis » préférait mettre en tête de gondole une fumeuse VIe République qui résoudrait tous les problèmes.
Quand à Tonton François (Hollande), il aurait bien voulu plaider pour une fédéralisation des dettes, mais vu que c’est l’Allemagne qui tient les cordons, et qu’elle soumet sa propre population à l’austérité, ça ne serait pas passé. Il s’est donc contenté d’un second rôle de « médiateur » entre le pour et le contre, entre l’eau et le feu, comme à son habitude.
Quant à Marine Le Pen et à la droite la plus bête du monde, elle a décidé que parler de l’euro aux retraités, c’est trop compliqué, et qu’exercer le pouvoir c’est trop compliqué aussi. Ceci dans le meilleur des cas (dans le pire des cas, elle est d’accord avec l’austérité sans limite).
La faute à un pays de vieux rentiers, sans doute, et à une classe politique qui s’est sortie elle-même de l’histoire.
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« @Olivier Perriet
» vu que c’est l’Allemagne qui tient les cordons, et qu’elle soumet sa propre population à l’austérité«
Dire que les dirigeants politiques allemands contrôlent la redistribution des plus-values pour le compte des plus aisés au détriment des plus démunis est une réalité, mais parler l’ »austérité" pour l’Allemagne est un peu inapproprié ! Beaucoup de peuples africains ou asiatiques ou sud-américains se contenteraient de cette austrité-là ! -
@Clark Kent
Je ne voudrais pas parler à la place des Allemands, mais cela explique largement, il me semble, la vive opposition de l’opinion allemande à toute annulation de la dette. Même chez les allemands qui votent Die Linke
Libre à vous de vouloir les convaincre depuis Paris, comme d’autres veulent convaincre les Israéliens que l’Iran ne représente absolument aucun danger. Il y a des doutes à avoir sur la force de conviction de tels discours qui sont portés de l’extérieur et apparaissent juste comme une forme d’impérialisme bien pensant, même si ça va vous faire rire.
Et beaucoup de sud américains et d’africains se contenteraient aussi de l’austérité grecque.
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@Olivier Perrietsauf erreur de ma part, la « dette » en Allemand est le mot « faute » , les mots ont un sens....Et il y a un différence culturelle (cultuelle ?) par rapport à l’argent, de l’ordre du religieux. Pareil pour les Hollandais et les Belges Flamants, ... -
En effet, on peut considérer que la Grèce est un laboratoire permettant à l’oligarchie de l’Union Européenne de tester les recettes qui vont être appliquer ensuite au reste des pays captifs de son influence.
S’ils ne réagissent pas, les italiens risquent d’être les prochains, aux vues de se qui se passe en ce moment. Notre tour viendra également, ce n’est qu’une question de temps, à moins que nous ne quittions l’UE et l’OTAN en organisant un FREXIT.Les manœuvres de l’oligarchie deviennent de plus en plus voyantes et grossières (il ne se cachent quasiment plus en fait). A tel point que je ne peux m’empêcher de penser que l’expression « il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veux pas voir » est on ne peut plus vrai...-
@Drugar
à vous lire on a l’impression de lire un robot, avec des mots clés ;
ne manquent plus que Hue Péhère, et Franchois Assel-Hinault
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@Olivier Perriet
Vous savez, l’avis de quelqu’un qui n’a jamais rien de constructif à dire et qui passe son temps à bavez sans jamais rien proposer, ça ne me fais ni chaud ni froid.Ne vous inquiétez pas, je n’ai pas l’intention de vous sortir de votre marigot intellectuel dans lequel vous semblez vous complaire. Je vous laisse au chaud dans votre gadoue
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@Drugar
Eh bien moi je vous laisse au chaud dans vos discours tout faits.
Surtout n’en changez pas une virgule
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@Olivier Perriet
Il ne s’agit pas d’un discours tout fait : il s’agit d’analyses et de réflexions basées sur des faits et des constats. Il suffit de lire les traités de l’UE pour le voir. Je vous rappel que ce n’est pas l’UPR qui a écrit ces traité. En revanche, c’est bien l’UPR qui en dénonce les méfaits. Si vous choisissez d’ignorer délibérément la réalité, c’est votre problème.J’ai pu constater en vous lisant que l’objectivité et l’honnêteté intellectuelle sont des concepts qui vous sont totalement étranger. Je ne sais pas ce qui vous dérange dans ce que dit l’UPR, car votre « analyse » se borne à dire « L’UPR, bouuuuuh c’est nul ».Tant que vous serez dans cette ligne de conduite, vos interventions se disqualifieront d’elle-même. Essayez donc de contredire sérieusement ce que dit l’UPR en apportant des preuves de ce que vous avancez et on en reparlera.En attendant, comme je vous l’ai dit, je ne me fatiguerai pas a tenter de vous convaincre. En revanche, il est important de corriger les âneries que vous racontez. -
@Olivier Perriet
Si vous preniez le temps de lire les articles 5, 55, 61, 62 et 88-1 de la Constitution vous ne seriez pas si affirmatif.Le problème c’est que vous parlez sans connaître le fond du sujet. Je vous résume, je suis bon prince :- Les traités européens ont obligé la France à modifier sa Constitution à plusieurs reprises, au fur et à mesure que la France s’engageait dans l’UE et signait les traités (Rome, Maastricht, Amsterdam, Nice et Lisbonne). Des transferts massifs de souveraineté ont été réalisés de la France vers l’UE. Est-ce que jusqu’iici vous parvenez à suivre ? Un lien pour vous aider un peu plus.- Le droit des traités et le droit dérivé européen ont intégré la Constitution française si bien qu’il est impossible de « désobéir » aux traités puisque cela est « anticonstitutionnel ». Vous comprenez toujours ? Jean Claude Juncker l’a puissamment dit à sa manière : « il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens ». C’est clair n’est pas ?- En France, le Conseil constitutionnel a pour mission, l’un de ses rôles donc, de vérifier la « constitutionnalité » des lois et de certains règlements au regard de la Constitution. Ce sont les articles 61 et 62 de la Constitution. Et comme les traités ont une force supérieure aux lois nationales (article 55 de la Constitution) la jurisprudence du C.C est maintenant constante depuis plus de 15 ans : toute loi contraire au droit des traités est invalidée par le C.C. Vous comprendre ? L’ordre juridique de l’UE vous permettra de mieux saisir les nuances. « force contraignante et primauté sur le droit national » sont des notions que vous devriez maitriser très bientôt !- Seule, la sortie de l’UE par l’article 50 du TUE est possible, puisque l’utilisation de cet article 50 est tout à fait « constitutionnelle ».- Les traités contiennent des dispositifs économiques formés à partir de l’ordo-libéralisme allemand. Ce sont les Allemands qui ont donné le « la » aux traités. Toute l’économie européenne est basée sur l’ordo-libéralisme allemand. Il n’y a aucun moyen d’y échapper.Ce qui est bien, c’est que vous êtes maintenant armé pour répondre à ceux qui parlent de « désobéir » aux traités ou de les « renégocier ». -
@Drugar
Si vous me lisiez vous sauriez que je critique principalement la forme sectaire de l’Huepéhère, et pas grand chose au fond.
Mais vous ne faites que le confirmer : qui ne répète pas machinalement vos discours décongelés ne mérite pas d’attention.
Et c’est ainsi qu’on fait des scores ridicules aux élections et qu’on déconsidère in fine les idées que l’on prétend défendre.
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@Olivier Perriet
Si vous aviez lu et écouté ce que dit l’UPR vous sauriez que ce mouvement n’a rien de sectaire, bien au contraire. Sinon, argumentez, et dites moi en quoi l’UPR est une secte en apportant les preuves de ce que vous avancez.J’ai remarqué, en effet, que vous n’aviez rien à critiquer sur le fond. Donc vous vous rabattez sur la forme (typique des gens qui n’ont rien à dire, mais qui le disent quand même !) et même sur la forme, votre seul « argumentation » est de répéter comme un mantra, que l’UPR est une secte (sans jamais apporter la moindre preuve de ce que vous avancez) et qu’elle a fait 1% au élections.Vous êtes vraiment un triste personnage.... -
@Olivier Perriet
Si c’est seulement la forme alors... Le Frexit vous le voulez avec des fleurs ? Avec ou sans sel la sortie de l’OTAN ? Votre article 50, vous le voulez à la sauce moutarde ? -
@Olivier Perriet
Ne vous arrêtez pas en si bon chemin. Pourquoi écrivez-vous que l’UPR est « sectaire » ? Auriez vous des éléments d’appréciation ?Agoravox est un lieu d’échange. Dans les médias dominants avez vous vu des critiques de l’appartenance de la France à l’Union européenne ? Cherchez bien et informez moi.Par conséquent, sur un site comme Agoravox, pourquoi vous étonner de voir l’UPR, et ses sympathisants, poster des informations fustigeant l’Union européenne et son fonctionnement dictatorial ? Si vous pouviez nous l’expliquer nous pourrions comprendre. Dans cette attente.... -
@Ar zen
Ben oui, les meeting ressemblent à des conventions de « born again souverainistes », avec des témoignages de nouveaux convertis, des intervenants qui se prosternent devant le maîître, lequel répète à qui veut l’entendre que seul lui détient la vérité, les autres sont des nuls, les militants font de la propagande trollistique sur internet, j’en passe.
Pas étonnant qu’il y ait une certaine porosité avec les dieudonnistes et autres soraliens, qui eux savent ce que la masse des autres glands ne sont mêmes pas capables d’entrevoir
Encore une contradiction entre le fond et la forme :
Comment se prétendre anti américain et utiliser des techniques de com’ qui ressemblent à s’y méprendre à celles des églises protestantes d’outre atlantique ?
Comment se prétendre gaulliste, appeler au rassemblement, tout en tenant un discours pour initiés capables de suivre sans broncher 4 heures de conférence non stop ?
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@Olivier Perriet
« les meeting ressemblent à des conventions de « born again souverainistes » »« des intervenants qui se prosternent devant le maîître »Bla, bla, bla. Apportez donc la preuve de vos affirmations farfelues. Sans quoi il s’agit uniquement de diffamation.« Comment se prétendre gaulliste, appeler au rassemblement, tout en tenant un discours pour initiés capables de suivre sans broncher 4 heures de conférence non stop ? »Vous n’êtes pas capable de tenir 4 heures devant un écran ? Vous êtes vraiment un incapable en effet, pas même dans la moyenne des français qui arrive pourtant à passer quasiment 4 heures par jour devant la télé. -
@Drugar
Olivier serait déjà à l’UPR si celui ci organisait des bals musette au lieu de faire des conférences... -
@Drugar
sauf pour un adepte du gourou, asselineau est difficilement supportable plus de 10 minutes. -
@Olivier Perriet
Je ne suis pas certain que vous soyez honnête intellectuellement dans votre réponse.Les meetings des autres partis politiques se passeraient-ils d’une manière différente de celle que vous dénoncez ? Vous pensez printemps, vous aimez les hologrammes ou vous appréciez la pucelle ?Si Soral dit que la terre tourne autour du soleil, alors je suis « soralien ». Et si Dieudonné prétend que la gravitation universelle existe, alors je suis aussi « dieudonniste ». Etonnant non ?Seriez vous contre le débat d’idées ? L’UPR défend les siennes, les autres partis les leurs. Cela vous étonne autant que cela ? -
@malitourneLa convivialité mon cher, la convivialité ! Vous touchez une question importante en croyant faire de l’humour :l’être humain ne vit pas que de conférences, mais aussi de ces petits plaisirsLa popularité du nazisme ou du fascisme tenaient aussi à cette convivialité, pas nécessairement au délire d’une théorie raciale ou à une idéologie autoritaire. Idem pour le communisme municipal dans les années 60.Je n’ai pas envie d’être comme les scientologues ou les mormons qui tiennent des stands dans la rue pour recruter de nouveaux convertis.Pour les autres partis, je ne les connais pas tous, mais ils ont, il me semble, le défaut inverse d’être sans doute trop malléables à « l’opinion » :il suffit que les vieux rentiers qui servent de base à la droite la plus bête du monde trouvent qu’on en fait trop avec l’euro pour que celui-ci disparaisse comme par magie des problématiques. Ca a l’avantage de ses inconvénients : on écoute « notre base » et on est attentif à ses attentes, d’un autre côté ça fait girouette sans boussole idéologique.Macron peut / pouvait certes être comparé au gourou d’une secte, mais enfin, il exerce le pouvoir et fait de la politique réelle, avec des compromis, des discussions, des négociations, des alliances, ça on ne peut pas le lui enlever. -
@Drugar
Les réformes structurelles de Bruxelles sont les mêmes dans tous les pays européens qui ont encore un modèle social et des services publics !Voici la feuille de route 2016/2017 qu’applique Macron (et Hollande, avec sa Loi Travail).Et celle pour 2018/2019 : Coupes sombres dans la santé, l’assurance chômage et les retraites. Privatisations, réforme des retraites pour uniformiser ... vers le bas etcPS : En Grèce, les retraites ont été baissées 12 fois. -
@Olivier Perriet
Sinon sur le fond... ? -
@malitourne
Sur le fond, Pierret trouve que Macron, c’est très bien :"Macron peut / pouvait certes être comparé au gourou d’une secte, mais enfin, il exerce le pouvoir et fait de la politique réelle, avec des compromis, des discussions, des négociations, des alliances, ça on ne peut pas le lui enlever."Pierret croit encore que Macron décide de quelque chose... -
@Fifi Brind_acier
J’avais pas vu que la convivialité était proscrite dans la charte de l’UPR. Olivier Pierret, lui l’a découvert : il est donc un lanceur d’alerte -
@Olivier Perriet
C’est vrai que les meetings de votre idole Macron sont tout à fait différents de ceux de l’ UPR !A l’ UPR, on fait de l’information, pas du marketing politique ! -
@foufouille
Vous préférez sûrement Philippot qui plagie constamment l’ UPR !Mélanger le Frexit avec l’ extrême-droite, voilà de quoi salir tout ce qui touche à la souveraineté ! Philippot ne fait que continuer le sale travail du FN. -
@Fifi Brind_acier
encore une fois, je ne veaute pas. robot débile.et surtout pas pour ton parti de merde avec ses 3000 adhérents et ses 0.7% de veautes. -
@Fifi Brind_acier
Mon « idole » Macron a rencontré Poutine.
Vous savez, celui qui n’a pas autorisé le nationalisme grand turc à envahir Afrin
Alors ça devrait vous plaire, Macron est moins borné que Hollande sur ce point.
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@Olivier Perriet
Merci, mais je n’ai pas voté pour Hollande non plus !C’est Poutine qui discute avec tout le monde. -
Merci pour cet article, la Grèce fait intégralement et symboliquement partie de la génèse de l’Europe. https://fr.wikipedia.org/wiki/Minotaure. Ce que l’auteur oublie de signaler, c’est que si les chiffres de la Grèce donne extérieurement, l’impression d’une rémontée, c’est grâce et surtout hélas, aux chinois qui rachètent tout, sans se pré-occuper des traditions du pays. J’en ai vu des grecs s’éffondrer de devoir revendre à des promteurs chinois : leur restaurant, leurs bateaux,... C’est l’histoire de toute ma famille qui s’en va en fumée. Hélas oui, les grecs sont à l’image de ce qui nous attend.
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Bonjour. Partirons-nous un soir en lisant Aragon faire la guerre d’Espagne dans le Piémont ? Ca aurait de la gueule, une seconde fois. Slogans et poèmes d’époque, quasiment tous recyclables ...
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Clark Kent
.Effectivement, le traitement infligé au peuple grec est scandaleux et indigne .Composée par les gourous ultra-libéraux , les grands chefs économistes des institutions internationales, les banquiers centraux et les patrons de la grande banque internationale d’affaires , la potion imposée aux citoyens de base est un véritable poison qui mine toute reprise réelle de l’économie, réduit à la misère des centaines de milliers de gens qui ne sont en rien responsables des errements passés de leurs dirigeants et condamne la Grèce à une austérité sans fin .Le même processus se met maintenant en route pour l’Italie .Le but de tout cela :-préserver les intérêts d’une élite mondialisée et , en vertu des sacro-saints principes du capitalisme libéral et financier,- égaliser vers le bas les conditions de vie et les instruments d’aide sociale partout dans le monde.afin de générer un profit toujours plus grand.Profit pourtant toujours plus inutile puisque la richesse se concentre entre les mains d’ une petite oligarchie,ivre de pouvoirs, mais incapable de dépenser de façon productive les sommes gigantesques qui la submergent .Monde stupide qui tourne à vide ,selon des principes dépassés , gouverné par des gens qui se croient très sérieux et raisonnables en consacrant leur brève existence à accumuler des richesses et du pouvoir, pour découvrir à l’heure où le néant vient frapper à leur porte qu’ils ont vécu une existence dérisoire , bercée par une grande illusion .Heber-
Le test de la France c’est Mayotte, une économie sous perfusion d’aide social, des horde d’immigrant ramassant le miette a coup de machettes, et l’oligarchie qui prospère 2 île plus loin dans leur enclave sécurisé.
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Blek
C’est plutôt l’Euro qui est devenu une croix à porter pour tous les pays membres- dont la France , l’Italie et l’Espagne - plus faibles que l’Allemagne .Nous sommes tous des demi- esclaves sous la domination suprême de l’économie allemande qui devient d’autant plus dangereuse que ses principaux clients sont de plus en plus hors de l’Europe ( Chine et Etats-Unis ) et que les enjeux allemands et la stratégie économique allemande s’éloignent jour après jour de ceux du reste de l’EUROPE .L’EURO était et reste une grande idée mais à condition de pouvoir le doter de tous les instruments nécessaires au bon fonctionnement et à la flexibilité requise de l’économie ;en premier lieu d’une Banque Centrale et d’un système financier central vraiment indépendants qui puissent ajuster le taux d’inflation aux besoins au lieu de poursuivre un objectif dogmatique de 2 %par an maximum ;une banque et un système qui puissent librement racheter la dette publique et qui puissent émettre et/ou garantir l’émission d’emprunts communautaires consolidés et participer à la gestion d’une dette mutualisée.Alors l’euro cesserait d’être un frein pour devenir un réel levier de prospérité .Mais c’est un rêve impossible avec nos amis allemands obsédés par l’équilibre, la rigueur , la peur panique de l’hyper-inflation et , en outre, insensibles aux malheurs des autres .Or , sans solidarité, l’Europe ne sert plus à rien . Qu’est-ce qu’une union où chacun agit en fonction de son seul intérêt et refuse d’aider son voisin lorsqu’il doit faire face à de graves difficultés ?C’est le problème actuel de l’Union Européenne :dogmatique, éloignée des peuples , de leurs bsoins, de leurs peurs , de leur soucis , de leurs priorités et perçue comme une machine froide, égoïste et castratrice .Il faut changer tout cela si nous voulons perpétuer le projet européen qui , et cela reste vrai , est le seul capable de nous permettre de continuer à compter dans le monde de demain face aux empires qui se lèvent en Asie et face aux USA .C’est pourquoi la crise grecque et le sort que nous leur avons infligé sont importants ;moralement d’abord car aucun de nous ne peut être fier de voir des voisins et amis abanndonnés en grand nombre à la misère et , collectivement ensuite, à cause du signal désastreux que suscite cet abandon/ne comptez pas sur la solidarité européenne et si vous êtes dans le trou ; débrouillez-vous seuls , personne ne viendra vous tendre la main.C’est là que Schauble, Merkel et leurs confrères NL , nordiques , FR et autres sont impardonnables.Ils ont coulé pour longtemps l’idée d’union européenne .A nous de trouver le moyen de relancer ce noble et indispensable projet avec tout le monde ycompris nos frères grecs ;heber-
@heber
L’Union européenne de vos rêves n’a jamais existé que dans la propagande !On y trouve les plus gros trusts du charbon et de l’ acier, français et allemands, de grands philanthropes ...
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FIFI BRIND-ACIERC’est bien pour cela qu’il faut la réformer !!!!Agissons, poussons ,au moins nous aurons la conscience tranquille d’avoir essayé au lieu de resterles bras croisés à nous lamenter ou à toiser le monde du haut de notre cynisme impuissant ethautain .-
@heber
« Agissons, poussons ,au moins nous aurons la conscience tranquille d’avoir essayé au lieu de rester les bras croisés à nous lamenter »
C’est ça, dansons pour faire tomber la pluie, au moins nous aurons la conscience tranquille d’avoir essayé.
Au lieu de perdre son temps à faire des trucs inutiles rien que pour se donner bonne conscience, d’autres préfèrent agir efficacement..
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@heber
L’Europe n’est pas réformable, à cause des divisions entre pays européens et de la règle de l’ unanimité. Il faudrait que les 27 pays + les 27 Parlements soient d’accord à 100 % sur chacun des milliers d’articles des Traités.Ce qui n’arrivera jamais, tant ils sont divisés sur tout !Ils sont divisés sur l’immigration, l’euro, l’ OTAN, les travailleurs déplacés, les frontières, les paradis fiscaux, les euro bonds, Schengen, l’impôt sur les sociétés, l’Ukraine, la Russie, la taxation des GAFA, la zone euro, etc.Sur quoi voulez-vous qu’ils se mettent d’accord à 100% ??Aucun dirigeant européen ne se risquera a ouvrir la boite de Pandore, même pour modifier 1 seul article des Traités ! -
Attila,
dites-moi , enseignez-moi,je brûle de savoir comment vous agissez efficacement ;je ne demande qu’à apprendre !!!-
@heber
" Il faut changer tout cela si nous voulons perpétuer le projet européen qui , et cela reste vrai , est le seul capable de nous permettre de continuer à compter dans le monde de demain face aux empires qui se lèvent en Asie et face aux USA "
« Il faut changer tout cela »
Comment ?
— en renégociant les traités européens ?
— en désobéissant aux traités ?
— en établissant un rapport de force pour obliger 26 pays à accepter nos volontés au détriment de leurs propres intérêts alors qu’on n’est même pas capable de faire annuler la loi travail dans notre propre pays ?.
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@heber
"Attila,.dites-moi , enseignez-moi,je brûle de savoir comment vous agissez efficacement ;je ne demande qu’à apprendre !!!«
Citation de Ar Zen :
» Je crois que vous ne prenez pas en compte la réalité de la situation."
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La première règle pour agir efficacement est de prendre en compte la réalité. Les pauvres petits n’enfants perdus dans leurs rêves se trompent de cibles et s’épuisent en incantations et autres pratiques magiques..
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ATTILA il faut changer les Traités ;ce qui a été négocié peut être modifié , les Traités ne sont pas coulés dans le marbre ;les peuples d’Europe bougent lentement mais sûrement partout .
Il faut avec détermination et patience faire évoluer tout cela sans détruire ni réduire tout à néant .Les circonstances sont mûres ,entre une Amérique qui se replie sur ses propres intérêts et une Europe de l’Est qui refuse avec raison les dictats civilisationnels de Bruxelles ( en fait des grands etats-membres et de leurs satellites nordiques-la Commission n’a en fait aucun pouvoir décisionnel), avec la remise en cause partout des partis et lobbys oligarchiques ,on peut redistribuer la donne .-
Je crois que vous ne prenez pas en compte la réalité de la situation.Les traités se modifient à « l’unanimité ! A la double unanimité d’ailleurs. D’une part celle du conseil européen et, d’autre part, celle de tous les peuples européens. Les traités européens sont des traités économiques qui tiennent de l’ordo-libéralisme allemand. Ceci ne changera plus jamais.De six membres, en 1957,l’Europe est passée à neuf, à dix, à douze puis à quinze dans un premier temps. Ainsi, en 1995, l’Union européenne se composait de la France, l’Allemagne, l’Italie, la Belgique, le Luxembourg, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, l’Irlande, le Danemark, la Grèce, l’Espagne, le Portugal, la Suède, la Finlande et l’Autriche. Ces Etats sont traditionnellement considérés comme étant les anciens Etats membres de l’Union européenne.
En 2004, 10 pays sont entrés dans l’UE (la Pologne, la République Tchèque, la Hongrie, la Slovaquie, la Slovénie, la Lettonie, la Lituanie, l’Estonie, Malte et Chypre), rejoints en 2007 par la Roumanie et la Bulgarie, puis en 2013 par la Croatie.
Aujourd’hui, l’Union européenne se compose de 28 Etats memb Lares, représentant plus de 500 millions d’Européens
Le traité de Maasrtrich a été signé en 1991 par seulement 12 Etats membres. Les pays qui sont entrés ensuite ont accepté, de leur plein gré ce que l’on appelle les »acquis communautaires ! En 1995 les trois nouveaux entrant acceptent les acquis communautaires.Entre 2004 et 2007 douze pays entrent dans l’UE. Ceux ci acceptent les acquis communautaires et les traités européens qui se sont empilés depuis 1957 et le traité de Rome à savoir Maastricht 1991, Amsterdam 1997 et Nice 2001. L’ensemble de ces pays ne signeront qu’un seul traité ensemble : le traité de Lisbonne. La Croatie, dernier entrant, a accepté les acquis communautaires.Aujourd’hui l’Union européenne est irréformable. Jamais l’unanimité ne pourra être obtenue pour des changeantes « significatifs ». Je vous invite à lire un petit livre à 8 euros, « l’Europe sociale n’aura pas lieu » et vous comprendrez pourquoi l’Union européenne est irréformable. On ne peut plus redistribuer la donne. A 28 c’est impossible !-
AR ZEN -ATTILA
Mais qui a décrété que nous devons absolument avancer à 28 ou à 2 7 !!! C’est une question de volonté .Trouvons 3 ou 4 partenaires prêts à avancer ( avec de préférence l’Espagne et l’Italie pour être assez forts pour tenir tête à nos amis allemands ) , mettons un projet commun au point et avançons .Les coopérations renforcées ,ça existe et les Traités ne sont rien d’autre que l’expression écrite d’une volonté commune .Si cette volonté change , le Traité change . Et si les circonstances et l’urgence l’exigent ,les Traités , comme par miracle bougent à la vitesse de l’éclair .Est-ce que Trump a respecté les Traités Commerciaux signés par les USA et Les règles de l’OMC avant d’ imposer unilatéralement ses surtaxes sur l’acier et l’aluminium ou demain sur les voitures ? A-t-il respecté le Traité signé avec l’IRAN ?Lorsque nécessité fait loi et/ ou lorsque la volonté est là , tout est du domaine du possible . Si l’accord des autres n’est pas possible ,alors il faut signer d’autres pactes et engager d’autres actions avec ceux qui partagent la volonté de réformer .-
@heber
« 4. Une Conférence des représentants des gouvernements des États membres est convoquée par leprésident du Conseil en vue d’arrêter d’un commun accord les modifications à apporter aux traités.Les modifications entrent en vigueur après avoir été ratifiées par tous les États membres conformément à leurs règles constitutionnelles respectives. »Article 48 du Traité de L’Union Européenne.Pour faire ce que vous voulez, vous devez d’abord sortir de L’UE par application de l’article 50 du traité de L’UE.
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@heber
arrêtez avec vos « questions de volonté ». Les traités européens ont été introduits dans la Constitution française. Il n’y a que cela à comprendre. Les transferts de souveraineté de la France vers l’UE ont été réalisés à la suite de changements « constitutionnels » importants.Vous n’avez pas l’air au courant héber ? La Constitution est la loi fondamentale d’un pays, elle et indépassable !Il faut arrêter de vous leurrer avec vos utopies. Les traités européens s’appliquent en France parce que la Constitution française remaniée à plusieurs reprises à cet effet nous y oblige. Malheureusement certains meneurs politiques font croire le contraire. Ils mentent comme des arracheurs de dents.Si Jean Claude Juncker dit « il n’y a pas de choix démocratique contre les traités » ce n’est pas par hasard ou pour faire un bon mot. C’est la réalité pure et dure. Les traités sont supérieurs aux lois nationales et s’appliquent dans tous les pays signataires. Nous l’avons dans l’os à moins de sortir de cette prison !Non, les traités ne sont pas l’expression écrite de je ne sais quoi. Vous devriez vous intéresser au droit constitutionnel. Vous le connaissez ?Ne confondez pas « l’accord » sur le nucléaire iranien et un traité. Vous mélangez deux choses distinctes. N’arrangez pas les choses votre façon pour qu’elles collent avec votre réalité. Si les USA se sont retirés de l’accord sur le nucléaire iranien c’est que cela était possible. D’ailleurs la France peut également sortir de l’UE en utilisant l’article 50, qui reste la seule possibilité « constitutionnelle ». Tout le reste n’est que discours puisque la Constitution française s’y oppose. Il faut en faire votre deuil héber ! -
@Attila
Bonjour en effet il n’y a que l’article 50 qui nous sortira de ce marasme on peus d’ailleur si metre a plusieurs ce serait le pied. -
@heber
Trouvons 3 ou 4 partenaires prêts à avancerLes USA sont un pays souverain, aucune comparaison avec les pays européens, liés par les Traités. Article 48 du TFUE : pour changer 1 virgule dans les Traités, il faut 100% d’unanimité. Pas seulement 3 ou 4 pays !Les pays dirigés par les Socialistes ont été une quinzaine à un moment donné.Pourquoi n’ont-ils pas fait l’ Europe sociale dont ils nous bassinent depuis 40 ans ?Parce que 15 ne suffit pas, il faut la totalité des pays européens, l’unanimité, 100% qui soient d’accord sur les mêmes textes, à la virgule près.La volonté des peuples ne peut s’exercer que pour la sortie de l’ UE par l’article 50. Sinon, tout le reste est encadré par les Traités, justement pour que rien ne change. -
Attila,
Certes vous avez tout à fait raison , si la voie choisie était de chercher à changer les Traités à 27/28 ; mais je pense plutôt à des coopérations renforcées qui ne nécessitent ni l’unanimité ni la sortie des Traités et au lancement d’actions nouvelles compatibles avec les Traités ou hors des domaines couverts par ceux-ci. ; tout cela est , je crois, possible et légal dans la cadre actuel .Et en effet, je ne pense ni à un FR/ES/IT/EXIT ni à une révolution( je ne crois guère à l’efficacité des démarches destructives )mais à une évolution déterminée , à une construction nouvelle présentée fermement par une poignée d’états prêts à contourner ce qui ne fonctionne pas, en entamant entre eux de nouvelles coopérations ,par exemple ,en matière de sécurité, de protection sociale et de gestion conjointe de leurs dettes .Rien à mon avis ne s’y oppose au niveau légal.Par contre , au niveau politique , c’est autre chose ,j’en conviens ( imaginons les réticences américaines si nous décidions de créer une armée commune avec nos amis italiens et espagnols ! )Mais bon ;cela vaut la peine d’y réfléchir et d’essayer compte tenu de la situation de déliquescence croissante où nous nous trouvons et avant que tout ce qui existe , en bien comme en mal , ne soit balayé par la colère qui monte au sein des peuples européens , incompris et méprisés.-
@heber
Je lis votre réaction et je vois que vous ne semblez pas connaitre l’article 42 du traité sur l’Union européenne. Cet article, l’Espagne, la France et les Italiens l’appliquent.Voici, en lien, un article de « fond » sur cet article 42 du TUE. Comprenez que ce que vous écrivez est une utopie parce que non possible ! Mais puisque les médias dominants nous cachent les choses, il y a peu de chance que les gens comprennent vraiment la portée des traités. -
@heber
Cessez de nous bassiner avec vos 3 ou 4 pays, il faut l’UNANIMITE DES 27 PAYS pour changer les Traités ! Même si 3 ou 4 pays se mettaient d’accord, leurs propositions devraient être soumises aux 27 pays + 27 ratifications.Et si 1 seul pays dit non, rien ne change.Essayez de comprendre que les Traités s’appliquent à tous les pays européens et que l’avis de chacun compte. Vous ne pouvez pas jouer les Napoléon et vouloir appliquer aux 27 pays ce qui vous convient.
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