Les grèves plombent la France
Analyse à chaud des grèves qui ont secoué la France ces deux dernières semaines.
Pendant plus de deux semaines, toute une portion de France a été paralysée. Immobilisée par les grèves :
d’abord celle des cheminots et conducteurs de métro, ensuite celle des
étudiants. Plusieurs centaines de milliers de gens en ont souffert, en
grande majorité des travailleurs qui ne pouvaient plus se rendre à leur
travail à cause de ça. Ils ont perdu de précieux jours de travail, donc
de salaire : souvent, ils sont allés de station bondée en station bondée
pendant des heures, ou tentaient de se frayer un chemin dans les
embouteillages, pour finalement arriver très en retard (et perdre une
demi-journée de salaire). Et cela chaque jour ! S’ils sont précaires, ils peuvent se faire
renvoyer : ça coûtera moins cher au patron. Des centaines de milliers
d’employés, de cadres, se retrouvent avec un quotidien encore plus
tendu et bondé que d’habitude - sans compter le désordre et l’énervement
des foules qui sont sur les quais de métro ou de TER. Je ne parle pas
des étudiants qui ratent des cours et sont obligés de réviser tous
seuls ce qu’ils auraient dû apprendre à la fac. Ils se retrouvent avec
un boulot monstre, et vont devoir, en plus, rattrapper les cours
manqués si le prof n’a pas pu venir. Bien entendu, je parle des vrais
étudiants, de ceux qui veulent acquérir des savoirs et grimper jusqu’au
diplôme - pas des glandeurs qui profitent de la situation.
Les cheminots prétendent faire grève dans l’intérêt de tous. Ils
prennent comme référence Mai-68. Mais font-ils grève au nom de tous les
salariés, ou seulement pour défendre leurs sacro-saints régimes
spéciaux ? Il est facile de voir que la seconde solution est la plus
proche de la vérité. Les cheminots, conducteurs de métros et autres
fonctionnaires ou assimilés ont leur travail assuré, la sécurité de
l’emploi, diverses primes, un treizième mois et un salaire tout à fait
correct. Par rapport aux salariés normaux, leurs avantages sont très
nombreux. Bien sûr, ils sont payés aux frais du contribuable, donc
contre l’intérêt de tous. Or, le gouvernement, veut supprimer
quelques-uns de ces avantages injustifiés. Cela rendra service à la
société et à l’économie. Mais les conducteurs grévistes ne l’entendent
pas de cette oreille. Ils ne veulent même pas négocier (malgré les
propositions, fort sympathiques au demeurant, du gouvernement) : tout
ce qu’il veulent, c’est garder leurs privilèges, comme les nobles en
1789. Ces privilèges sont pourtant payés au frais de la société, avec
nos impôts. Il serait dans l’intérêt de tous les salariés de les
supprimer. Mais les syndicats, par un tour de passe-passe
propagandesque, tentent de faire croire le contraire. Hélas ! De plus
en plus de gens se rendent compte de la réalité, et ils en ont assez de
ces oligarques qui leur pourrissent la vie. Quand on passe deux heures
par jour à attendre un métro ou un RER, dans une foule surexcitée et
stressée, au rythme des annonces de haut-parleur (qui sont le plus
souvent fausses), on finit vite par en avoir marre ! Et quand, après,
on entend ces conducteurs grévistes dire qu’ils font grève dans
l’intérêt des salariés (alors qu’ils ruinent le quotidien de ces
salariés), il y a de quoi péter les plombs.
Le Figaro a
publié un article sur la conception de la démocratie et de la liberté
qu’ont les grévistes. Là encore, c’est révélateur : les grévistes
prétendent défendre la liberté et les salariés, alors qu’ils font exactement le
contraire.
Un extrait : « Le
président, Bernard Van Craeynest, l’admet : "Oui, bien sûr, il y a des
pressions et même sur des non-syndicalistes qui ne souhaitent pas faire
grève." Dans la plupart des cas, il s’agit de conducteurs qui
n’arrivent pas à rejoindre leur bus ni à sortir du dépôt. "Celui qui
veut bosser est seul face au groupe et il faut avoir la foi chevillée
au corps pour résister aux quolibets et aux insultes, insiste Bernard
Van Craeynest. Après un conflit, pour ne pas avoir à affronter les
autres, certains non-grévistes se font porter pâles ou jettent
carrément l’éponge en quittant l’entreprise. Ce sont les conséquences
invisibles des mouvements de grève."
À la RATP, les bastions les plus "durs" sont les centres de bus de
Saint-Denis et de Vitry. "On a notamment vu des saccages de véhicules,
des oppositions à la sortie des bus, ainsi que des menaces de s’en
prendre aux biens personnels des non-grévistes, du type “on va te péter
ta bagnole”, affirme un syndicaliste. Quand un agent de maîtrise
accepte de conduire un métro un jour de grève, il doit s’attendre à des
retours de bâton. "Il se fait titiller quotidiennement sur son travail,
tout le monde lui demande des congés en même temps", observe Alain
Ternois, président de la CFE-CGC RATP. [...] Tous les non-grévistes ne sont pas logés à la
même enseigne. Des centres de la SNCF, le plus souvent aux mains de FO
et de l’Unsa, ont la réputation d’être très durs. Il s’agit notamment
de la gare de Paris-Est et de la gare du Nord. "Il est très difficile
d’y franchir les piquets de grève, explique un agent de conduite. On se
fait traiter de vendus et de briseurs de grève." Un conducteur de la
Fgaac évoque même des grévistes recouvrant les non-grévistes de talc
afin qu’ils soient identifiés et stigmatisés tout au long de la journée. »
Stigmatisés : ça ne vous rappelle rien ?
C’est ce qu’on appelle la diabolisation.
On monte la tête aux gens pour les pousser à haïr viscéralement
quelqu’un ou quelque chose, de telle manière que la simple
identification de celui-ci provoque la réprobation et la haine. C’est
le mécanisme du racisme, diraient le MRAP et SOS-Racisme : mais c’est
aussi et surtout le mécanisme de la diabolisation. Celle-là même dont
les patriotes sont victimes au quotidien. Leur crime est d’aimer leur
pays, et leur croix porte le nom de "racisme". Mais revenons au sujet.
Les grévistes sont quasiment tous à gauche. Comme par hasard, c’est
justement eux qui utilisent une conception très violente de la
démocratie et du débat : stigmatisation de l’adversaire, absence
d’arguments rationnels, recours permanent à l’émotionnel pour justifier
leur cause. Comme le disait Lénine, "la fin justifie les moyens". On
pourrait dire que c’est vrai, dans une certaine mesure, mais les
gauchistes violents (et dieu sait qu’ils sont nombreux ! Par
"violence", j’entends aussi bien la violence physique que les menaces,
les insultes, le harcèlement psychologique.) La fin, c’est de garder
ses privilèges, les régimes spéciaux : le moyen, c’est le recours à
l’émotionnel, la grève, la paralysie d’une portion de France, la
diabolisation, etc.
Les cheminots ne sont pas les seuls à faire grève. Il y a aussi certains étudiants.
Le début de la démarche est déjà assez contestable : beaucoup
d’étudiants grévistes ont voulu, de leur propre aveu, profiter de la
grève des fonctionnaires du rail pour faire leur propre grève. Ce qui
signifie que, incapables de faire grève seuls, ils ont encore besoin de
l’aide de leurs aînés pour bloquer les facs... Et après, ils disent
vouloir renverser les vieux, comme en 68 ! Bon, je caricature un peu,
mais ça ressemble fortement à ça.
La réforme
des universités est nécessaire. Depuis Mai-68 (quelle curieux hasard
!), les facs n’arrêtent pas de se dégrader. Le niveau baisse, les
diplômes perdent de leur valeur, les places sont de plus en plus rares
et chères. En revanche, la politisation des facs a fait un bond
prodigieux depuis cette période. AG, tractages, "débats participatifs"
où les participants doivent poser les bonnes questions et donner les
bonnes réponses sous peine de se faire rabrouer, les facs sont un
terrain largement politisé... et largement connoté à gauche, puisque
les syndicats gauchistes engendrent toujours beaucoup de voix lors des
élections étudiantes. Certains mouvements l’ont bien compris et
exploitent largement cette tendance. Ainsi, le Scalp et tous les
mouvements "antifascistes" (ou plutôt anti-patriotes) viennent souvent
faire des tractages, des collages et des discours propagandesques sur
tout et n’importe quoi : le gouvernement (Sarko facho !), la droite
nationale (à mort les fafs !), le manque de moyens (Sarko, plus de sous
!), les réformes (mêmes si celles-ci sont nécessaires), la révolution
contre le Grand Capital (ils soutiennent le "bon" communisme, vous
savez, celui qu’on n’a jamais vu nulle part... à croire qu’ils n’ont
pas évolué depuis 1848), contre les libéraux (tous des exploiteurs !),
les Américains (Grand Capital !) et pour la régularisation des
clandestins et des immigrés délinquants, qu’ils appellent
"sans-papiers". Tous ces thèmes comportent une grande part de tabous,
d’opinions préconçues, et surtout d’émotionnel ! Peu d’étudiants ont
assez d’esprit critique pour analyser le meilleur et le moins bon dans
les réformes de Sarkozy, si elles sont nécessaires ou non, etc. Ils
préférent crier "répression ! répression ! à mort les fachos !", bien à
l’abri dans leurs AG noyautées par la CNT, que s’arrêter et réfléchir
un instant.
Inutile de dire combien certains en profitent. Et ceux qui en profitent
le plus ne sont pas au Scalp ou à Ras l’front, mais plutôt à l’Unef. Ce
syndicat socialiste est réélu à chaque élection étudiante. Cela fait 30
ans qu’il est au pouvoir. Bien que ses choix aient largement influencé
les facs, l’Unef ne cesse de jouer un double jeu : tantôt ils vantent
l’égalitarisme des facs, ou les régularisations de sans-papiers (bien
que cette dernière chose n’ait strictement rien à voir avec les
études), tantôt ils accusent l’Etat d’être entièrement responsable du
déclin des universités. Je doute fortement que les leaders de l’Unef
croient à ce qu’ils racontent. En réalité, ils se soucient bien plus de
leur carrière personnelle que des facs. Depuis 30 ans, l’Unef-ID, puis
l’Unef, a servi de marchepied à tous les bobos et fils de socialistes
qui voulaient faire comme leurs parents, et entamer une carrière
politique au PS. Depuis 30 ans, tous les leaders de l’Unef (dont
l’actuel chef de file du syndicat, Bruno Julliard, dont la mère est
maire du ville de Puy-en-Velay) sont des fils de socialistes. Ils font
leurs premières armes à l’Unef, s’y aiguisent les canines, et tentent
leur chance au PS. Beaucoup de "jeunes loups" actuels du PS, comme
Benoît Hamon ou Emmanuelle Paradis, ont commencé par là.
Malheureusement pour nous, ils profitent de la tendance gauchisante qui
traîne dans les facs et dans les cerveaux d’une majorité de jeunes pour
se faire élire à chaque nouvelle élection. Et à chaque fois, ils ne
font rien de plus qu’avant, et laissent les facs s’enfoncer dans le
marasme. Comment les étudiants peuvent-ils croire que l’Unef va
améliorer quoi que ce soit, alors qu’ils sont déjà là depuis 30 ans et
que rien ne change ?
La
solution ne vient pas d’en bas. Jamais les syndicats qui veulent
réformer en profondeur et améliorer les choses, comme l’UNI ou le RED,
ne seront élus. Non, la solution vient d’en haut.
L’égalitarisme ronge les facs depuis 68. Au nom du
"tout-le-monde-est-beau-et-gentil", n’importe quel clampin ayant eu un
bac bas de gamme (même un bac techno ou professionnel) peut entrer à
l’université. Il y a aussi beaucoup de glandeurs ou de paumés, ne
sachant pas trop quoi faire de leur vie, qui viennent à la fac pour
bénéficier des avantages étudiants (carte Imagin’R, resto U, cinéma
moins cher, facilité de prêts et d’obtention d’allocations, bourses sur
critères sociaux, etc.) et ne pas avoir à fournir un effort trop grand.
La démocratisation de l’enseignement supérieur l’a tout simplement
rabaissé. En l’ouvrant à n’importe qui, on l’a dévalué ; n’importe quel
glandeur peut occuper une place et passer deux, trois, voire quatre ans
à squatter les amphis et les TD avant d’être renvoyé pour ses mauvais
résultats et ses absences. Nul étonnement que la fac, en quelques
années, soit devenue la poubelle vers laquelle on dirige les paumés et
les jean-foutre. La proposition socialiste d’instauration d’un salaire
étudiant, formulée il y a quelques mois par Ségolène Royal, allait
d’ailleurs dans ce sens : toujours plus d’avantages faciles à
décrocher, et toujours moins de difficulté.
Un tel état de fait rabaisse nos
diplômes et nos cours. On apprend moins de choses, et l’ambiance
générale de première année encourage les étudiants à ne pas fournir
beaucoup d’efforts - heureusement, c’est moins vrai en deuxième et en
troisième année, mais encore faut-il tenir un an.
Une solution logique à cet état de fait serait de promouvoir le mérite.
Instaurer une sélection, pas forcément des plus sévères, mais seulement
faite pour sélectionner ceux qui ont une chance de réussir (ce qui
n’est pas le cas de tout le monde) pourrait déjà résoudre de nombreux
problèmes : cela relèverait le niveau, assainirait l’ambiance de
travail, libérerait des places pour les étudiants réellement
intéressés, enlèverait les glandeurs qui sont là uniquement pour
squatter et profiter des avantages financiers... Et surtout, cela
permettrait de revaloriser nos diplômes. Cette solution relève du bon
sens. Mais voilà, une large majorité d’étudiants (de gauche) se
revendique de Mai-68, du socialisme, et donc de l’égalitarisme. Fidèle
à leurs idées "fleur bleue", à ce qu’il croient être dans leur propre
intérêt, ils préfèrent ouvrir les facs à n’importe qui (et les dévaluer
toujours plus) plutôt que de mettre la barre vers le haut. Comment
s’étonner, ensuite, que les facs soient en si mauvais état ? On ne peut
pas laisser le contrôle des universités, ni à des idéalistes, ni à des
bourgeois de la "gauche caviar" qui exploitent cet idéalisme. Les
bourgeois en questions sont ceux de l’Unef, de SOS-Racisme, et de tous
ceux qui font un usage immodéré des mots "citoyen" et "équitable" alors
qu’ils ne vont jamais aider ceux qui ne sont pas sous les projecteurs
médiatiques.
La loi Pécresse, qui fait tant
récriminer les syndicats, ne veut pas instaurer de sélection dans
l’immédiat. Mais il est possible qu’elle en instaure une par la suite,
car elle veut laisser aux universités une certaine autonomie, plutôt
que de les garder sous la tutelle de l’Etat. Là aussi, la loi Pécresse
semble bien faite : le ministère de l’Enseignement supérieur, composé
d’énarques et de bureaucrates, n’a jamais aidé les universités à
assurer leur mission. Tout ce qu’ils ont fait, c’est donner aux
étudiants plus d’avantages financiers que par le passé. Ce n’est pas
une mauvaise chose en soi, puisque certains étudiants ont réellement
besoin d’une aide financière. Néanmoins, si on couple ça avec l’absence
de sélection, cela attire les glandeurs et les parasites.
L’intervention de l’Etat dans les universités est plus néfaste qu’autre
chose. Elle provient d’une conception marxiste (et gramsciste) des
moeurs, selon laquelle le savoir et les idées doivent être contrôlés
par l’Etat. L’aspect totalitaire de cette conception des choses saute
aux yeux : c’est l’Etat qui décide de ce qui est bon à enseigner, et de
ce qui ne l’est pas. Si les étudiants gauchistes étaient réellement
pour la "liberté" et le "pouvoir citoyen", nul doute qu’ils
préféreraient une relative autonomie des facs plutôt qu’un contrôle
étatique. Mais voilà, eux qui sont si prompts à hurler à la répression
et à l’abus de pouvoir veulent absolument que des bureaucrates
contrôlent leurs études et leur cursus. Etrange conception de la
liberté !
L’autonomie des facs donnera non seulement plus de pouvoirs aux
étudiants, puisque leurs représentants auront plus de poids dans les
comités, mais elle permettra aussi et surtout de mettre d’anciens
étudiants à la tête des universités. Ainsi, les agrégés, qui
connaissent la fac comme leur poche et qui y ont fait leurs preuves,
pourront la diriger. Etant donné que leur expérience de terrain est
largement supérieure à celle des gens du ministère, et étant donné leur
plus grande proximité avec les étudiants, ils seront bien plus à même
de prendre la tête des facs.
La professionnalisation, elle aussi, a un aspect positif. Trop
d’étudiants sont au chômage après une licence ou un master en sciences
humaines. La professionnalisation, la découverte du monde du travail,
permettrait une meilleure connaissance de celui-ci et davantage
d’expériences. Cela permettrait aussi de casser le vieux préjugé selon
lequel les étudiants ne connaissent rien au monde du travail ! M.
Tavoillot, le directeur de l’UFR de philosophie à Paris IV, le dit
lui-même : "La mission d’insertion professionnelle fait partie des
missions fondamentales de l’université. J’insiste sur le fait que
personne n’a jamais affirmé qu’elle devait remplacer les missions
traditionnelles de création du savoir et de diffusion du savoir. Est-il
absurde de considérer que les universités ont à se soucier du devenir
de leurs étudiants ? C’est le contraire qui serait absurde : et nous
avons, en philosophie, un devoir tout particulier en la matière dans la
mesure où cette discipline paraît (à tort) bien éloignée de ces
réalités triviales que sont les métiers."
Son article sur la loi Pécresse (disponible en entier ci-dessous) est
intéressant. Mais voilà, M. Tavoillot a le malheur d’avoir soutenu
Nicolas Sarkozy pendant les élections. Il est donc perçu comme un
"sarkoziste" par les étudiants gauchistes (oh le vilain droitiste !),
et c’est comme s’il parlait à un mur.
La professionalisation n’a aucune raison de dévaluer nos savoirs
intellectuels, qui sont déjà bien mal en point après trente ans
d’égalitarisme. L’université est au point mort, et il est temps de
changer les choses ! La réforme est la bienvenue.
Curieusement,
on peut remarquer une inversion par rapport à la tendance historique
contemporaine du clivage droite/gauche. Pour beaucoup de gens, la
gauche est progressiste, et la droite conservatiste. Or, là, c’est
l’inverse : les étudiants gauchistes veulent à tout prix garder leur
situation actuelle, aussi peu avantageuse soit-elle, et la droite veut
innover en proposant des réformes. C’est la droite qui est progressiste
!
Le mérite est le seul moyen de sauver les universités. Seul le mérite
permet de sélectionner les plus doués et de tirer l’université vers le
haut, en maintenant un standard de qualité. On l’oublie, mais le but de
l’université, ce n’est pas d’être un squat ou un club de rencontre :
non ! Son but, c’est de créer et de diffuser des savoirs. Or, tout le
monde ne peut pas comprendre ces savoirs, et encore moins en créer.
C’est pourquoi la sélection est nécessaire. Ce qu’il faut, c’est un
changement de mentalité ; il faut un renversement de cette mentalité de
fonctionnaire, de râleur-glandeur, toujours prêt à faire la grève et à
squatter, mais toujours renâclant au moindre coup de collier.
Seule la réforme peut ramener le mérite à la place qui lui convient.
Seul le mérite permettra de sauver nos facs et de leur rendre leur
rayonnement originel. Alors, allez en cours, et tant pis pour les
marxistes conservateurs !
89 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON