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Les grèves plombent la France

Analyse à chaud des grèves qui ont secoué la France ces deux dernières semaines.

Pendant plus de deux semaines, toute une portion de France a été paralysée. Immobilisée par les grèves : d’abord celle des cheminots et conducteurs de métro, ensuite celle des étudiants. Plusieurs centaines de milliers de gens en ont souffert, en grande majorité des travailleurs qui ne pouvaient plus se rendre à leur travail à cause de ça. Ils ont perdu de précieux jours de travail, donc de salaire : souvent, ils sont allés de station bondée en station bondée pendant des heures, ou tentaient de se frayer un chemin dans les embouteillages, pour finalement arriver très en retard (et perdre une demi-journée de salaire). Et cela chaque jour ! S’ils sont précaires, ils peuvent se faire renvoyer : ça coûtera moins cher au patron. Des centaines de milliers d’employés, de cadres, se retrouvent avec un quotidien encore plus tendu et bondé que d’habitude - sans compter le désordre et l’énervement des foules qui sont sur les quais de métro ou de TER. Je ne parle pas des étudiants qui ratent des cours et sont obligés de réviser tous seuls ce qu’ils auraient dû apprendre à la fac. Ils se retrouvent avec un boulot monstre, et vont devoir, en plus, rattrapper les cours manqués si le prof n’a pas pu venir. Bien entendu, je parle des vrais étudiants, de ceux qui veulent acquérir des savoirs et grimper jusqu’au diplôme - pas des glandeurs qui profitent de la situation.
Les cheminots prétendent faire grève dans l’intérêt de tous. Ils prennent comme référence Mai-68. Mais font-ils grève au nom de tous les salariés, ou seulement pour défendre leurs sacro-saints régimes spéciaux ? Il est facile de voir que la seconde solution est la plus proche de la vérité. Les cheminots, conducteurs de métros et autres fonctionnaires ou assimilés ont leur travail assuré, la sécurité de l’emploi, diverses primes, un treizième mois et un salaire tout à fait correct. Par rapport aux salariés normaux, leurs avantages sont très nombreux. Bien sûr, ils sont payés aux frais du contribuable, donc contre l’intérêt de tous. Or, le gouvernement, veut supprimer quelques-uns de ces avantages injustifiés. Cela rendra service à la société et à l’économie. Mais les conducteurs grévistes ne l’entendent pas de cette oreille. Ils ne veulent même pas négocier (malgré les propositions, fort sympathiques au demeurant, du gouvernement) : tout ce qu’il veulent, c’est garder leurs privilèges, comme les nobles en 1789. Ces privilèges sont pourtant payés au frais de la société, avec nos impôts. Il serait dans l’intérêt de tous les salariés de les supprimer. Mais les syndicats, par un tour de passe-passe propagandesque, tentent de faire croire le contraire. Hélas ! De plus en plus de gens se rendent compte de la réalité, et ils en ont assez de ces oligarques qui leur pourrissent la vie. Quand on passe deux heures par jour à attendre un métro ou un RER, dans une foule surexcitée et stressée, au rythme des annonces de haut-parleur (qui sont le plus souvent fausses), on finit vite par en avoir marre ! Et quand, après, on entend ces conducteurs grévistes dire qu’ils font grève dans l’intérêt des salariés (alors qu’ils ruinent le quotidien de ces salariés), il y a de quoi péter les plombs.
Le Figaro a publié un article sur la conception de la démocratie et de la liberté qu’ont les grévistes. Là encore, c’est révélateur : les grévistes prétendent défendre la liberté et les salariés, alors qu’ils font exactement le contraire.
Un extrait : «  Le président, Bernard Van Craeynest, l’admet : "Oui, bien sûr, il y a des pressions et même sur des non-syndicalistes qui ne souhaitent pas faire grève." Dans la plupart des cas, il s’agit de conducteurs qui n’arrivent pas à rejoindre leur bus ni à sortir du dépôt. "Celui qui veut bosser est seul face au groupe et il faut avoir la foi chevillée au corps pour résister aux quolibets et aux insultes, insiste Bernard Van Craeynest. Après un conflit, pour ne pas avoir à affronter les autres, certains non-grévistes se font porter pâles ou jettent carrément l’éponge en quittant l’entreprise. Ce sont les conséquences invisibles des mouvements de grève."
À la RATP, les bastions les plus "durs" sont les centres de bus de Saint-Denis et de Vitry. "On a notamment vu des saccages de véhicules, des oppositions à la sortie des bus, ainsi que des menaces de s’en prendre aux biens personnels des non-grévistes, du type “on va te péter ta bagnole”, affirme un syndicaliste. Quand un agent de maîtrise accepte de conduire un métro un jour de grève, il doit s’attendre à des retours de bâton. "Il se fait titiller quotidiennement sur son travail, tout le monde lui demande des congés en même temps", observe Alain Ternois, président de la CFE-CGC RATP.
[...] Tous les non-grévistes ne sont pas logés à la même enseigne. Des centres de la SNCF, le plus souvent aux mains de FO et de l’Unsa, ont la réputation d’être très durs. Il s’agit notamment de la gare de Paris-Est et de la gare du Nord. "Il est très difficile d’y franchir les piquets de grève, explique un agent de conduite. On se fait traiter de vendus et de briseurs de grève." Un conducteur de la Fgaac évoque même des grévistes recouvrant les non-grévistes de talc afin qu’ils soient identifiés et stigmatisés tout au long de la journée. »
Stigmatisés : ça ne vous rappelle rien ?
C’est ce qu’on appelle la diabolisation. On monte la tête aux gens pour les pousser à haïr viscéralement quelqu’un ou quelque chose, de telle manière que la simple identification de celui-ci provoque la réprobation et la haine. C’est le mécanisme du racisme, diraient le MRAP et SOS-Racisme : mais c’est aussi et surtout le mécanisme de la diabolisation. Celle-là même dont les patriotes sont victimes au quotidien. Leur crime est d’aimer leur pays, et leur croix porte le nom de "racisme". Mais revenons au sujet. Les grévistes sont quasiment tous à gauche. Comme par hasard, c’est justement eux qui utilisent une conception très violente de la démocratie et du débat : stigmatisation de l’adversaire, absence d’arguments rationnels, recours permanent à l’émotionnel pour justifier leur cause. Comme le disait Lénine, "la fin justifie les moyens". On pourrait dire que c’est vrai, dans une certaine mesure, mais les gauchistes violents (et dieu sait qu’ils sont nombreux ! Par "violence", j’entends aussi bien la violence physique que les menaces, les insultes, le harcèlement psychologique.) La fin, c’est de garder ses privilèges, les régimes spéciaux : le moyen, c’est le recours à l’émotionnel, la grève, la paralysie d’une portion de France, la diabolisation, etc.

Les cheminots ne sont pas les seuls à faire grève. Il y a aussi certains étudiants.
Le début de la démarche est déjà assez contestable : beaucoup d’étudiants grévistes ont voulu, de leur propre aveu, profiter de la grève des fonctionnaires du rail pour faire leur propre grève. Ce qui signifie que, incapables de faire grève seuls, ils ont encore besoin de l’aide de leurs aînés pour bloquer les facs... Et après, ils disent vouloir renverser les vieux, comme en 68 ! Bon, je caricature un peu, mais ça ressemble fortement à ça.
La réforme des universités est nécessaire. Depuis Mai-68 (quelle curieux hasard  !), les facs n’arrêtent pas de se dégrader. Le niveau baisse, les diplômes perdent de leur valeur, les places sont de plus en plus rares et chères. En revanche, la politisation des facs a fait un bond prodigieux depuis cette période. AG, tractages, "débats participatifs" où les participants doivent poser les bonnes questions et donner les bonnes réponses sous peine de se faire rabrouer, les facs sont un terrain largement politisé... et largement connoté à gauche, puisque les syndicats gauchistes engendrent toujours beaucoup de voix lors des élections étudiantes. Certains mouvements l’ont bien compris et exploitent largement cette tendance. Ainsi, le Scalp et tous les mouvements "antifascistes" (ou plutôt anti-patriotes) viennent souvent faire des tractages, des collages et des discours propagandesques sur tout et n’importe quoi : le gouvernement (Sarko facho !), la droite nationale (à mort les fafs !), le manque de moyens (Sarko, plus de sous  !), les réformes (mêmes si celles-ci sont nécessaires), la révolution contre le Grand Capital (ils soutiennent le "bon" communisme, vous savez, celui qu’on n’a jamais vu nulle part... à croire qu’ils n’ont pas évolué depuis 1848), contre les libéraux (tous des exploiteurs !), les Américains (Grand Capital !) et pour la régularisation des clandestins et des immigrés délinquants, qu’ils appellent "sans-papiers". Tous ces thèmes comportent une grande part de tabous, d’opinions préconçues, et surtout d’émotionnel ! Peu d’étudiants ont assez d’esprit critique pour analyser le meilleur et le moins bon dans les réformes de Sarkozy, si elles sont nécessaires ou non, etc. Ils préférent crier "répression ! répression ! à mort les fachos !", bien à l’abri dans leurs AG noyautées par la CNT, que s’arrêter et réfléchir un instant.
Inutile de dire combien certains en profitent. Et ceux qui en profitent le plus ne sont pas au Scalp ou à Ras l’front, mais plutôt à l’Unef. Ce syndicat socialiste est réélu à chaque élection étudiante. Cela fait 30 ans qu’il est au pouvoir. Bien que ses choix aient largement influencé les facs, l’Unef ne cesse de jouer un double jeu : tantôt ils vantent l’égalitarisme des facs, ou les régularisations de sans-papiers (bien que cette dernière chose n’ait strictement rien à voir avec les études), tantôt ils accusent l’Etat d’être entièrement responsable du déclin des universités. Je doute fortement que les leaders de l’Unef croient à ce qu’ils racontent. En réalité, ils se soucient bien plus de leur carrière personnelle que des facs. Depuis 30 ans, l’Unef-ID, puis l’Unef, a servi de marchepied à tous les bobos et fils de socialistes qui voulaient faire comme leurs parents, et entamer une carrière politique au PS. Depuis 30 ans, tous les leaders de l’Unef (dont l’actuel chef de file du syndicat, Bruno Julliard, dont la mère est maire du ville de Puy-en-Velay) sont des fils de socialistes. Ils font leurs premières armes à l’Unef, s’y aiguisent les canines, et tentent leur chance au PS. Beaucoup de "jeunes loups" actuels du PS, comme Benoît Hamon ou Emmanuelle Paradis, ont commencé par là.
Malheureusement pour nous, ils profitent de la tendance gauchisante qui traîne dans les facs et dans les cerveaux d’une majorité de jeunes pour se faire élire à chaque nouvelle élection. Et à chaque fois, ils ne font rien de plus qu’avant, et laissent les facs s’enfoncer dans le marasme. Comment les étudiants peuvent-ils croire que l’Unef va améliorer quoi que ce soit, alors qu’ils sont déjà là depuis 30 ans et que rien ne change ?

La solution ne vient pas d’en bas. Jamais les syndicats qui veulent réformer en profondeur et améliorer les choses, comme l’UNI ou le RED, ne seront élus. Non, la solution vient d’en haut.
L’égalitarisme ronge les facs depuis 68. Au nom du "tout-le-monde-est-beau-et-gentil", n’importe quel clampin ayant eu un bac bas de gamme (même un bac techno ou professionnel) peut entrer à l’université. Il y a aussi beaucoup de glandeurs ou de paumés, ne sachant pas trop quoi faire de leur vie, qui viennent à la fac pour bénéficier des avantages étudiants (carte Imagin’R, resto U, cinéma moins cher, facilité de prêts et d’obtention d’allocations, bourses sur critères sociaux, etc.) et ne pas avoir à fournir un effort trop grand. La démocratisation de l’enseignement supérieur l’a tout simplement rabaissé. En l’ouvrant à n’importe qui, on l’a dévalué ; n’importe quel glandeur peut occuper une place et passer deux, trois, voire quatre ans à squatter les amphis et les TD avant d’être renvoyé pour ses mauvais résultats et ses absences. Nul étonnement que la fac, en quelques années, soit devenue la poubelle vers laquelle on dirige les paumés et les jean-foutre. La proposition socialiste d’instauration d’un salaire étudiant, formulée il y a quelques mois par Ségolène Royal, allait d’ailleurs dans ce sens : toujours plus d’avantages faciles à décrocher, et toujours moins de difficulté.
Un tel état de fait rabaisse nos diplômes et nos cours. On apprend moins de choses, et l’ambiance générale de première année encourage les étudiants à ne pas fournir beaucoup d’efforts - heureusement, c’est moins vrai en deuxième et en troisième année, mais encore faut-il tenir un an.
Une solution logique à cet état de fait serait de promouvoir le mérite. Instaurer une sélection, pas forcément des plus sévères, mais seulement faite pour sélectionner ceux qui ont une chance de réussir (ce qui n’est pas le cas de tout le monde) pourrait déjà résoudre de nombreux problèmes : cela relèverait le niveau, assainirait l’ambiance de travail, libérerait des places pour les étudiants réellement intéressés, enlèverait les glandeurs qui sont là uniquement pour squatter et profiter des avantages financiers... Et surtout, cela permettrait de revaloriser nos diplômes. Cette solution relève du bon sens. Mais voilà, une large majorité d’étudiants (de gauche) se revendique de Mai-68, du socialisme, et donc de l’égalitarisme. Fidèle à leurs idées "fleur bleue", à ce qu’il croient être dans leur propre intérêt, ils préfèrent ouvrir les facs à n’importe qui (et les dévaluer toujours plus) plutôt que de mettre la barre vers le haut. Comment s’étonner, ensuite, que les facs soient en si mauvais état ? On ne peut pas laisser le contrôle des universités, ni à des idéalistes, ni à des bourgeois de la "gauche caviar" qui exploitent cet idéalisme. Les bourgeois en questions sont ceux de l’Unef, de SOS-Racisme, et de tous ceux qui font un usage immodéré des mots "citoyen" et "équitable" alors qu’ils ne vont jamais aider ceux qui ne sont pas sous les projecteurs médiatiques.
La loi Pécresse, qui fait tant récriminer les syndicats, ne veut pas instaurer de sélection dans l’immédiat. Mais il est possible qu’elle en instaure une par la suite, car elle veut laisser aux universités une certaine autonomie, plutôt que de les garder sous la tutelle de l’Etat. Là aussi, la loi Pécresse semble bien faite : le ministère de l’Enseignement supérieur, composé d’énarques et de bureaucrates, n’a jamais aidé les universités à assurer leur mission. Tout ce qu’ils ont fait, c’est donner aux étudiants plus d’avantages financiers que par le passé. Ce n’est pas une mauvaise chose en soi, puisque certains étudiants ont réellement besoin d’une aide financière. Néanmoins, si on couple ça avec l’absence de sélection, cela attire les glandeurs et les parasites.
L’intervention de l’Etat dans les universités est plus néfaste qu’autre chose. Elle provient d’une conception marxiste (et gramsciste) des moeurs, selon laquelle le savoir et les idées doivent être contrôlés par l’Etat. L’aspect totalitaire de cette conception des choses saute aux yeux : c’est l’Etat qui décide de ce qui est bon à enseigner, et de ce qui ne l’est pas. Si les étudiants gauchistes étaient réellement pour la "liberté" et le "pouvoir citoyen", nul doute qu’ils préféreraient une relative autonomie des facs plutôt qu’un contrôle étatique. Mais voilà, eux qui sont si prompts à hurler à la répression et à l’abus de pouvoir veulent absolument que des bureaucrates contrôlent leurs études et leur cursus. Etrange conception de la liberté !
L’autonomie des facs donnera non seulement plus de pouvoirs aux étudiants, puisque leurs représentants auront plus de poids dans les comités, mais elle permettra aussi et surtout de mettre d’anciens étudiants à la tête des universités. Ainsi, les agrégés, qui connaissent la fac comme leur poche et qui y ont fait leurs preuves, pourront la diriger. Etant donné que leur expérience de terrain est largement supérieure à celle des gens du ministère, et étant donné leur plus grande proximité avec les étudiants, ils seront bien plus à même de prendre la tête des facs.

La professionnalisation, elle aussi, a un aspect positif. Trop d’étudiants sont au chômage après une licence ou un master en sciences humaines. La professionnalisation, la découverte du monde du travail, permettrait une meilleure connaissance de celui-ci et davantage d’expériences. Cela permettrait aussi de casser le vieux préjugé selon lequel les étudiants ne connaissent rien au monde du travail ! M. Tavoillot, le directeur de l’UFR de philosophie à Paris IV, le dit lui-même : "La mission d’insertion professionnelle fait partie des missions fondamentales de l’université. J’insiste sur le fait que personne n’a jamais affirmé qu’elle devait remplacer les missions traditionnelles de création du savoir et de diffusion du savoir. Est-il absurde de considérer que les universités ont à se soucier du devenir de leurs étudiants ? C’est le contraire qui serait absurde : et nous avons, en philosophie, un devoir tout particulier en la matière dans la mesure où cette discipline paraît (à tort) bien éloignée de ces réalités triviales que sont les métiers."
Son article sur la loi Pécresse (disponible en entier ci-dessous) est intéressant. Mais voilà, M. Tavoillot a le malheur d’avoir soutenu Nicolas Sarkozy pendant les élections. Il est donc perçu comme un "sarkoziste" par les étudiants gauchistes (oh le vilain droitiste !), et c’est comme s’il parlait à un mur.
La professionalisation n’a aucune raison de dévaluer nos savoirs intellectuels, qui sont déjà bien mal en point après trente ans d’égalitarisme. L’université est au point mort, et il est temps de changer les choses ! La réforme est la bienvenue.
Curieusement, on peut remarquer une inversion par rapport à la tendance historique contemporaine du clivage droite/gauche. Pour beaucoup de gens, la gauche est progressiste, et la droite conservatiste. Or, là, c’est l’inverse : les étudiants gauchistes veulent à tout prix garder leur situation actuelle, aussi peu avantageuse soit-elle, et la droite veut innover en proposant des réformes. C’est la droite qui est progressiste  !


Le mérite est le seul moyen de sauver les universités. Seul le mérite permet de sélectionner les plus doués et de tirer l’université vers le haut, en maintenant un standard de qualité. On l’oublie, mais le but de l’université, ce n’est pas d’être un squat ou un club de rencontre : non ! Son but, c’est de créer et de diffuser des savoirs. Or, tout le monde ne peut pas comprendre ces savoirs, et encore moins en créer. C’est pourquoi la sélection est nécessaire. Ce qu’il faut, c’est un changement de mentalité ; il faut un renversement de cette mentalité de fonctionnaire, de râleur-glandeur, toujours prêt à faire la grève et à squatter, mais toujours renâclant au moindre coup de collier.
Seule la réforme peut ramener le mérite à la place qui lui convient. Seul le mérite permettra de sauver nos facs et de leur rendre leur rayonnement originel. Alors, allez en cours, et tant pis pour les marxistes conservateurs !


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89 réactions à cet article    


  • morice morice 26 novembre 2007 11:12

    Et Jean-Pierre Pernault, y plombe pas la France peut être ? le « certains étudiants. » sonne exactement comme ce qu’il a pu dire pendant deux semaines d’affilée dans le téléviseur. article encore une fois pro-sarko : "Le Figaro a publié un article sur la conception de la démocratie et de la liberté qu’ont les grévistes. A ce rythme (c’est le deuxième coupécollé du Figaro aujourd’hui) on va bientôt recruter Beytout pour diriger la rédac Agoravox, je pense...


    • snoopy86 26 novembre 2007 12:22

      @ Momo

      Sois rassuré, ils ont trouvé mieux que Beytout :

      Demian West


    • Pied léger Pied léger 26 novembre 2007 19:56

      Je te signale que les étudiants qui participent aux AG ne représentent qu’une fraction du nombre total d’étudiants. A Nanterre, par exemple, 800 étudiants ont participé à l’AG, sur 34000 étudiants au total. D’ailleurs, ceux qui prennent la parole et ceux qui comptent les votes ne constituent eux-mêmes qu’une infime partie de tous les participants de l’AG.

      Beaucoup d’étudiants ne se reconnaissent pas dans les blocages et dans la position radicale de la Coordination Etudiante. Très peu d’étudiants décident pour tous. Et pourtant, ces mêmes étudiants prétendent agir pour la démocratie, alors qu’ils n’hésitent pas à avoir recours aux moyens les plus extrêmes et les plus violents pour imposer leurs idées à tous.

      Par conséquent, c’est la moindre des choses que de distinguer les étudiants grévistes ou bloqueurs des non-grévistes. Ne pas le faire, ce serait pratiquer un amalgame entre eux, ce qui serait totalement injustifié.


    • Redj Redj 26 novembre 2007 11:32

      Article de pure propagande sarkozyste encore une fois, donc très partial.

      Tous vos arguments contres les grévistes sont totalement sacandaleux et peuvent être retournés dans l’autre sens.

      Vous dîtes :" Stigmatisés : ça ne vous rappelle rien ? C’est ce qu’on appelle la diabolisation. On monte la tête aux gens pour les pousser à haïr viscéralement quelqu’un ou quelque chose, de telle manière que la simple identification de celui-ci provoque la réprobation et la haine. C’est le mécanisme du racisme, diraient le MRAP et Sos-Racisme : mais c’est aussi et surtout le mécanisme de la diabolisation. Celle-là même dont les patriotes sont victimes au quotidien. Leur crime est d’aimer leur pays, et leur croix porte le nom de « racisme ». Mais revenons au sujet. Les grévistes sont quasiment tous à gauche. Comme par hasard, c’est justement eux qui utilisent une conception très violente de la démocratie et du débat : stigmatisation de l’adversaire, absence d’arguments rationnels, recours permanent à l’émotionnel pour justifier leur cause."

      ==> Permettez moi de vous demander qui a commencé à stigmatiser qui dans l’histoire. C’est quand même le gouvernement qui a montré du doigts les nantis des régimes spéciaux non ?

      Posez-vous la question de savoir qui sont vraiment les privilégiés aujourd’hui ?? Les cheminots à 1300 euros net par mois, ou les gens qui peuvent se payer des yachts et des 4*4 ?


      • Pied léger Pied léger 26 novembre 2007 20:05

        Les « privilégiés », comme vous dites, ne gagnent pas leurs « privilèges » sur le dos du contribuable. Ce n’est pas nous qui payons les yachts des « riches ». Par ailleurs, n’est-ce pas vous qui avez du ressentiment à l’égard des « nantis » ? S’ils sont nés dans une famille riche, est-ce un crime ? S’ils ont gagné leur argent à la sueur de leur front, est-ce un crime ?

        Non.

        En revanche, les fonctionnaires bénéficiant de régimes spéciaux les gagnent aux frais du contribuable. Cela n’est profitable à personne ; ni à eux (vu la mentalité que ça déclenche), ni aux contribuables payeurs.

        Je remarque également que vous avancez un argument victimisaire : c’est le gouvernement qui a stigmatisé les pôôôôvres fonctionnaires, ah là là, quelle injustice. Le gouvernement n’a jamais stigmatisé les fonctionnaires. Il cherche simplement à réformer les régimes spéciaux, afin d’éviter des dépenses inutiles. Vous, par contre, vous n’hésitez pas à lui coller des adjectifs dévalorisants sur le dos (« sarkoziste », « stigmatiseur », toussa) sans avancer beaucoup d’arguments constants. A part recycler le bon vieux discours marxiste (ouin, les riches sont des salauds d’exploiteurs, faut se venger d’eux), vous ne faites pas grand-chose dans ce commentaire.


      • masuyer masuyer 26 novembre 2007 21:04

        « Les »privilégiés« , comme vous dites, ne gagnent pas leurs »privilèges« sur le dos du contribuable. Ce n’est pas nous qui payons les yachts des »riches« . Par ailleurs, n’est-ce pas vous qui avez du ressentiment à l’égard des »nantis«  ? S’ils sont nés dans une famille riche, est-ce un crime ? S’ils ont gagné leur argent à la sueur de leur front, est-ce un crime ? »

         smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley

        Prenons par exemple Dassault. N’est-ce pas avec l’argent du contribuable qu’on achète les Rafales qui font sa fortune ?

        Prenons Bouygues, parfois favorisé dans certains marchés publics. Ce n’est pas le contribuable, non plus.

        Le petit Bolloré, c’est seulement à la sueur de son front qu’il a fait sa fortune ? Il aurait pas aussi un peu hérité ?

        Les travailleurs qui bossent pour ces grands groupes, ils ne versent pas au moins autant de sueur de leurs fronts ?


      • hurlevent 26 novembre 2007 22:02

        « Prenons par exemple Dassault. N’est-ce pas avec l’argent du contribuable qu’on achète les Rafales qui font sa fortune ? »

        Dassault il s’est crevé le cul pour créer une entreprise d’aéronautique très performante et qui produit les meilleurs avions du monde. Il ne fait que profiter de la richesse qu’il a créée. Et la France est bien contente d’avoir les usines Dassault installée sur son territoire.

        Vous négligez totalement les apports à la France des personnes que vous citez.


      • hurlevent 26 novembre 2007 22:11

        « Les cheminots à 1300 euros net par mois, ou les gens qui peuvent se payer des yachts et des 4*4 ? »

        Du grand n’importe quoi. Je cheminot de la SNCF et je peux vous dire que les salaires sont plutot confortables. Sachez que non seulement il n’y a aucun salaire inférieur au SMIC+8% à la SNCF, mais qu’en plus les charges sociales ne sont que de 15%. Les salaires sont nettement, nettement au dessus du privé. Rajoutez à cela la retraite à 55 ans, le lundi de Pentecote férié, les horaires du vendredi de 8h à 13h, et oui, les cheminot sont privilégiés.

        Pour les conducteurs de TGV, le salaire moyen mensuel (salaire annuel / 12) est de 3000 euros bruts, soit 2650 net. Je ne parle pas en fin de carrière, mais en moyenne. En fin de carrière, c’est plus.

        Ajoutez à cela les logements SNCF à des prix très avantageux, la possibilité de voyager gratuitement sur le réseau (la réservation est payante, sauf 8 fois dans l’année).

        La moindre des choses, c’est que notre régime de retraite soit aligné sur celui du privé. Je ne vois aucune raison pour laquelle il devrait être meilleure.

        Et pour les gens qui voyagent en yacht/4X4/etc..., s’ils ont créé leur boite et créé de la richesse, je ne vois aucune raison à ce qu’ils n’ent profitent pas.


      • masuyer masuyer 26 novembre 2007 23:05

        « S’ils ont gagné leur argent à la sueur de leur front, est-ce un crime ? »

        Je reviens sur cette phrase qui me fout particulièrement en boule.

        Je gagne ma croûte tous les jours à la sueur de mon front, espèce de crétin boutonneux, je peux t’expliquer ce que c’est si tu veux. Et là je me rend compte qu’une partie de cette sueur sert à financer des études de philosophie à un petit nazillon, études qui ne lui serviront à rien tant il est confit dans ses certitudes. Il a accés à ce que la planète a porté comme penseurs les plus fulgurants et il va à la fête des BBR (dixit lui-même sur son blog).

        Tu vois pauvre petit imbécile de faluchard (t’es bien faluchard, c’est pas possible autrement), je pourrais bien transpirer toute la journée, je ne me paierais jamais un yacht. Et je m’en bat l’oeil. Par contre ce qui me débèquete particulièrement, c’est que ces fameux riches, qui ne sont pas des criminels, tu sais avec quoi ils se les sont payés leur yacht. Avec ce qu’ils ont confisqué à leurs ouvriers de leur travail. Et pas parcequ’ils étaient plus malins, mais seulement parce qu’ils étaient nés du bon côté du bâton.

        En général j’essaie d’être calme mais ton niveau de connerie de petit bourge me donne une furieuse envie de t’écraser ta gueule d’angelot.

        Va bosser pour de vrai et on en reparle.


      • marc 26 novembre 2007 23:35

        pied lèger pauvre nigaud ; vous ne savez même pas que les cheminots ne sont pas fonctionnaires. Vous confondez vos victimes les unes avec les autres. Vous ne savez même pas lire les tracts de vos « leaders » de l’UMP.

        « Les »privilégiés« , comme vous dites, ne gagnent pas leurs »privilèges« sur le dos du contribuable » : Bien sûr que si ! les impôts qu’ils ne payent pas, qui les paye ? les profits qui leur payent leurs yachts, ils viennent d’où ? Ce sont des racketteurs, point à la ligne, des maffiosi nouvelle mouture et il y a des pauvres cloches qui les défendent !!!

        Ca me rappelle ces esclaves en Amérique qui défendaient leurs maitres contre les méchants nordistes.


      • snoopy86 27 novembre 2007 11:22

        @ Masuyer

        « Le petit Bolloré, c’est seulement à la sueur de son front qu’il a fait sa fortune ? Il aurait pas aussi un peu hérité ? »

        Le petit Bolloré, alors chez Rothschild, a effectivement hérité d’une petite papeterie au bord de la faillite.

        Par son travail et son talent il en a fait en moins de 30 ans un groupe qui emploie 31000 personnes...

        Avec ce que sa famille et son groupe paient comme impôts l’état français doit payer un bon nombre des 97000 profs qui ne voient jamais d’élèves...


      • le Plouc 26 novembre 2007 11:33

        Oui et il n’est pas le seul , rare sont les journalistes qui donnent un analyse vraiment impartiale.Meme si une reforme est necessaire , elle entraine certains problemes dont peu de médias font état. Il ne s’agit ici que d’une histoire d’argent , mais rien n’est prévu pour ceux qui seront laissés sur le carreau.

        Bien que je ne sois pas opposé a la réforme des régimes spéciaux ou à celle des universités, rien n’est tout rose et un article comme celui ci est vraiment tendancieux !

        Merci à l’UMP de nous éclairer le chemin avec son phare de recul !


        • le Plouc 26 novembre 2007 11:54

          Oui , je suis presque mort de rire ! on dirait un article de Francis Kuntz de Groland !


        • Pied léger Pied léger 26 novembre 2007 20:09

          « Tendancieux » ? Il est possible que mon article ne soit pas neutre. En effet, je suis étudiant et je dis ce que je vois. Rien de plus. Je ne suis pas non plus affilié à l’UMP, et je suis franchement sceptique par rapport à certains actes de Sarkozy et de son gouvernement.

          Ne prêtez pas la coloration que vous désirez à mon article si vous ne pouvez pas me contredire par des arguments. Une telle démarche est quelque peu dénuée d’intérêt.


        • Pied léger Pied léger 26 novembre 2007 20:12

          Etant donné le peu d’intérêt de votre commentaire (aucun argument, uniquement une « plaisanterie » à dix centimes), le nombre de votes qui vous plébiscite montre que vos petits copains s’amusent à fausser les sondages en votant massivement. C’est la lu-u-u-utte finale, allons voter en groupe sur Agoravox ! Truquer un sondage, ça c’est de la démocratie !


        • Pied léger Pied léger 26 novembre 2007 20:13

          Le commentaire ci-dessus répond à celui de « le Plouc ».


        • masuyer masuyer 26 novembre 2007 21:08

          Dites donc les gauchistes, arrêtez d’embêter Pied Léger (ouarf, rien que le nom me fait rire). Il est pas à l’UMP, il est apolitique (donc de droite). Vous n’avez jamais remarqué ça. Un gars ou un groupe qui se disent apolitiques sont toujours de droite. C’est un peu comme quand dans les jeux TV on demande sa profession au candidat. Si il répond fonctionnaire, tu peux être sur qu’il est flic ou aux Impôts.

           smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley


        • masuyer masuyer 26 novembre 2007 21:19

          Mon petit Pied Léger, je fais ici appel à l’apprenti philosophe qui doit théoriquement savoir se servir de ses capacités de réflexion et de son esprit critique.

          D’après toi est-ce que le capitalisme s’appuie sur le principe de « plus-value » ?

          Si oui, d’après toi toujours, comment se fabrique cette plus-value ?


        • masuyer masuyer 26 novembre 2007 21:26

          Erratum les gauchistes, notre « ami » Pied Léger n’est pas apolitique. D’ailleurs si son pied est vraiment léger, c’est seulement quand il enlève ses grosses bottes cloutées.

          Jetez donc un oeil à son site (proudly celtic)

          http://pied-leger.over-blog.com/

          « Et n’est-ce pas »grâce« au nazisme que l’Allemagne, exangue et moribonde, est redevenue en quelques années le pays le plus puissant d’Europe ? »

          Cette petite phrase est tiré de cette page de son blog :

          http://pied-leger.over-blog.com/article-13420238.html

          Dis Pied-Léger c’est ton surnom de Scout d’Europe ?


        • le Plouc 27 novembre 2007 11:01

          Mon allusion à Groland n’est pas innocente , ton papier a été suffisament bien résumé par Francis Kuntz dans l’émission de samedi dispo ici : http://www.canalplus.fr/c-humour/pid1787-c-groland.html

          Je n’ai jamais dit que tu faisais partie de l’UMP.Mais si le seul argument que tu as c’est « ferme la et bosse » ça me parait un peu léger...

          Pour rappel , le droit de grève et l’existence des syndicats sont reconnus par la loi. C’est aussi ça la démocratie.Je ne suis pas forcement d’accord avec les moyens d’action mais c’est un autre problème.

          Et oui , ton article est tendancieux.Parler de « tous les bobos et fils de socialistes » sans parler des autres « fils de » est tendancieux.

          Tu es étudiant ? eh bien j’espère pour toi que tu n’iras pas rejoindre la cohorte des « glandeurs » qui n’ont rien en sortant de fac !

          Cela fait vingt ans que je bosse dans le privé , et grace à l’incurie des syndicats dans ce secteur, je n’ai aucun « privilége ». Mais ça ne me donne pas l’idée de stigmatiser ceux qui tentent de se défendre , fût-ce pour des raisons contestables ou avec des moyens contestables.

          Le niveau d’entrée au bac a été volontairement rabaissé par le gouvernement pour gonfler le taux de réussite.voir le livre de Jean Robert Pitte , président de la Sorbonne(ici : http://www.eyrolles.com/Entreprise/Livre/9782915056549/livre-stop-a-l-arnaque-du-bac.php). Alors comment on fait de la séléction quand on tire le niveau général vers le bas ?


        • le Plouc 27 novembre 2007 11:19

          Et quand je parle de « glandeurs » , je te cite.


        • mada 26 novembre 2007 11:51

          Ces grèves et autres agitations insultent la démocratie ! Sifflons la fin de récré ! http://aujourlejour.blog.20minutes.fr/archive/2007/11/26/fin-de-recre.html


          • Emmanuel 26 novembre 2007 12:05

            Le coût des grèves ?

            Nos amis économistes n’ont pas à s’inquieter, les jeunes se remettent à brûler des bagnoles et participent ainsi à l’effort du point de croissance manquant.

            Et il n’y a pas qu’à Villiers-le-bel : http://www.caen.maville.com/Voitures-brulees-a-Alencon-c-etait-un-guet-apens/re/actudet/actu_-467591—BKN---_actu.html


            • ZEN ZEN 26 novembre 2007 12:10

              Tiens, ce billet me rappelle quelque chose :

              http://www.acrimed.org/article2765.html


              • vieuxcon vieuxcon 26 novembre 2007 12:12

                Oui je sais, si le pouvoir d’achat est si faible ne France c’est la faute aux grévistes

                Vous oubliez de citer François Fillon ce weekend : « La France ne distribuera plus de richesses aux Français que si elle est capable d’en produire plus » qui est la réponse aux interrogation des français quand à leur pouvoir d’achat. te le même Fillon de rajouter : « il faut faire sauter les derniers verrous des 35 heures », auxquelles il impute la stagnation du pouvoir d’achat depuis dix ans.

                Bon je sais ces infos ne comptent pas, elles ne sont parues que dans la presse Suisse à partir d’une nouvelle de Reuters.

                Je sais, je suis désespérément con. Et je vais même vous dire un truc, Tous les jours un plus vieux et tous les jours un peu plus con. Seulement voilà, vous allez me rejoindre sur cette pente, et votre volte face sera d’autant plus importante, que vous sous serez laissé bercé par le doux chants des sirènes capitalistes. Quand vous comprendrez que ces jolies chansons ne sont pas pour vous, mais uniquement pour ceux qui sont de l’autre coté de la barrière, la porte de la douche se refermera déjà...


                • Pied léger Pied léger 26 novembre 2007 20:19

                  Pourquoi Fillon aurait-il forcément tort ? Vous le citez et vous ne le contredisez même pas par des arguments.

                  Le reste de votre commentaire joue exclusivement sur l’émotionnel. Ce qui est dommage avec nombre de gauchistes, c’est que vous ne savez pas avoir recours à des arguments rationnels. Et quand vous y avez recours, vous les noyez dans une masse d’émotionnel qui fait perdre toute envie d’y répondre.

                  D’ailleurs : je n’ai jamais dit que Fillon avait raison, je n’ai pas non plus dit que « si le pouvoir d’achat est si faible ne France c’est la faute aux grévistes » (vous me faites dire ce que je n’ai jamais dit, à défaut de pouvoir réfuter ce que je dis réellement ?), et je n’ai pas non plus dit que je soutenais le capitalisme débridé que la mondialisation nous fait connaître. Là encore, vous me prêtez des caractéristiques et un discours que je n’ai pas. Bravo pour cette héroïque contribution au débat.


                • Gasty Gasty 26 novembre 2007 12:57

                  Bon résumé d’un état d’esprit rétrograde, je voulais dire moderne pardon ! smiley


                • Gasty Gasty 26 novembre 2007 13:01

                  Qu’un seul salarié de chez « Beauf & CIE » s’aventure à faire grève pour voir !

                  Ils sont minoritaires sur le monde du travail.... et en excédant à l’entrée.


                • Zalka Zalka 26 novembre 2007 14:50

                  Je reconnais bien là votre pondération, Actias. Si on est pas contre les grèves, on est pour l’urss...


                • Zalka Zalka 26 novembre 2007 16:02

                  Je vous fais toutes mes excuses pour le quiproquo. Je corrige :

                  « Si on est pas contre les grèves dans le secteur publique, on est pour l’urss... »

                  Je trouve cela aussi con. Limite pire, puisqu’il y a inégalité de traitement.

                  Mais c’est vrai qu’on ne trouve pas d’anciens soviétiques parmi les tenants de la néo-pensée unique ultralibérale. Des ex-maos par contre, on en rammasse à la pelle. La déformation des propos, l’hystérie intolérante, la psychorigidité sont des traits communs aux ex-maos comme au soviétiques.


                • hurlevent 26 novembre 2007 22:15

                  Il est vrai que le droit de grève s’oppose au service public.

                  Si on fait pencher la balance en faveur du droit de grève, le service public en pâtit.

                  Si on fait pencher la balance en faveur du service public, le droit de grève en pâtit.

                  Après, il suffit de choisir ses priorités.


                • Gasty Gasty 26 novembre 2007 12:52

                  Contrairement aux matraquages des chaines et des journaux qui propagent l’information « la fausse », il n’y a absolument pas de haines envers les grévistes. Mais plutôt une demande de dialogue et de rapprochements parmi ceux-ci.

                  Les contres manifestations et appels à la violence envers ces mêmes grévistes ; Les associations comme « liberté chérie » ou Alternative libérale n’auront pas duper la majorité des citoyens.

                  L’exaspération et le raz le bol est bien plus profond que ça.


                  • Saï 26 novembre 2007 16:00

                    Ca c’est absolument génial, la présupposition du soutien populaire dont même les grévistes se réclament. Imparable.

                    On est en grève, on défend les droits des travailleurs, vous êtes donc tous solidaires de facto. Logique non ?

                    - Que les média diffusent des témoignages discréditant ce postulat ? C’est qu’ils sont à la solde du pouvoir.
                    - Le ras-le-bol des usagers ? C’est le mécontentement général contre la situation, dont le pouvoir est responsable, pas les grévistes bien sûr.
                    - Que les instituts de sondage affichent une nette désapprobation populaire de la paralysie ? Ils sont aux ordres de l’UMP.
                    - Votre voisin pestait contre ces satanées grèves dans le métro ? Faut pas faire attention, c’était qu’un vieux réac’ pas représentatif des aspirations majoritaires.
                    - Vous avez perdu plusieurs jours de salaire à cause de celles-ci ? Voyez ça comme un sacrifice de solidarité.

                    Mais rassurez-vous, bons peuples de France, le citoyen éclairé d’Agoravox, en avance sur son temps et sur l’information grâce aux nouvelles technologies, il sait lui. Et vous dira ce que vous pensez au fond, même si vous n’osez pas le dire, accablés par le système que vous êtes.

                    C’est beau d’être entouré de bienfaiteurs virtuels...


                  • Gasty Gasty 26 novembre 2007 17:46

                    @ Saï

                    Je sais de quoi je parle, n’en déplaise. Je précise sans présupposer, nous n’avons probablement pas les mêmes valeurs et les mêmes fréquentations ou les mêmes sujets d’intérêt.

                    On fait la grève pour défendre ses droits. Le droits des travailleurs sont bafoués pratiquement partout. Le pouvoir d’achat est en chute libre, le droit du travail est remis en cause et le MEDEF dit ceci :

                    Je me demande s’il ne faut pas accepter de mettre sur la table la question de la suppression de la durée légale du travail«  »Tout le monde voit bien que le mécanisme des heures supplémentaires n’est pas suffisant". Ma préconisation, c’est de rendre les choses beaucoup plus simples en balayant tous ces mécanismes très complexes.

                    il y a donc une solidarité qui s’installe de facto.

                    Vous devez etre un bienheureux ou alors vous avez mal choisi votre camps. Vous appliquez la méthode Coué sur votre canapé« tout va bien , je vais bien » face à votre télé ? Et lorsque vous en sortez, il y a plein de gens qui font tout aller de travers !


                  • hurlevent 26 novembre 2007 22:17

                    @Gatsy

                    « Je sais de quoi je parle, n’en déplaise. ».

                    Vous vous moquez de qui ? La majorité de l’opinion publique était contre cette grève.


                  • Gasty Gasty 27 novembre 2007 13:56

                    @ hurlevent

                    On vous connait ! d’ailleurs « vieuxcon » plus bas parle de vous ( et si c’est pas vous, c’est donc vot’ frère ) et je comfirme.

                    Bouffez-vous la gueule entre vous ! entre carriéristes capable de vendre père et mères mais aussi le fret SNCF.


                  • hurlevent 27 novembre 2007 19:15

                    @Gasty

                    Ainsi donc, j’apprend que vous me connaissez.

                    que je suis carriériste

                    que je suis capable de vendre père et mère

                    que je suis capable de vendre le fret SNCF.

                    Vous avez tout faux ... ne vous en déplaise.


                  • Le péripate Le péripate 26 novembre 2007 13:13

                    Pied Leger est pour l’égalité, et dénonce donc les privilèges, pas ceux là http://www.inegalites.fr/spip.php?article346&id_mot=79, mais ceux des vilains cheminots.

                    Pied Leger est contre l’égalitarisme qui ronge nos facultés.... (contre les privilèges ET contre l’égalitarisme, bizarre, non ?)

                    Pied Leger dénonce la diabolisation, et nous désigne les gauchistes comme responsable.

                    Pied Leger a la main lourde et le cerveau épais.


                    • Pied léger Pied léger 26 novembre 2007 20:28

                      Vous confondez « équité », « égalité » et « égalitarisme ». L’égalitarisme est à l’équité ce que le nazisme est au patriotisme : une conception poussée à l’extrême.

                      L’égalité doit exister en droits (ce qui est contraire aux privilèges). Mais elle n’existe pas en capacités. D’où mon aspiration à plus d’égalité en droits et en devoirs, ainsi qu’à moins d’égalitarisme. Ôter les privilèges (payés aux frais du contribuables) à une classe de gens qui les gagnent injustement, et permettre aux meilleurs de gagner à la force de leurs talents les places qu’ils méritent, sont deux choses différentes.

                      Le reste de votre message n’est qu’une provocation stérile et inutile, assortie d’un jugement de valeur tout aussi inutile. Décidemment, rares sont les gauchistes qui n’argumentent pas sans attaquer la personne plutôt que les idées. Vous êtes coutumiers des attaques ad hominem ; à défaut de savoir argumenter rationnellement ? Quand on lit vos commentaires, on peut se poser la question.


                    • hurlevent 26 novembre 2007 22:19

                      Votre commentaire est affligeant. Vous confondez égalité et égalitarisme. L’égalité, c’est quand tout le monde est égal devant la loi et le droit. Ensuite, vous pouvez avoir des gens qui créent plus de richesses que d’autres. En aucune façon, l’égalité dit que les travailleurs et les fainéants doivent gagner le même revenu.


                    • masuyer masuyer 27 novembre 2007 06:20

                      « Vous confondez »équité« , »égalité« et »égalitarisme« . L’égalitarisme est à l’équité ce que le nazisme est au patriotisme : une conception poussée à l’extrême. »

                      Le nazisme « patriotisme poussé à l’extrême ? Mais »n’est-ce pas « grâce » au nazisme que l’Allemagne, exangue et moribonde, est redevenue en quelques années le pays le plus puissant d’Europe ?"(sic) ?

                      « Ôter les privilèges (payés aux frais du contribuables) à une classe de gens qui les gagnent injustement, et permettre aux meilleurs de gagner à la force de leurs talents les places qu’ils méritent, sont deux choses différentes. »

                      Lorsqu’on est héritier d’une longue dynastie de puissants (comme par exemple l’immense majorité des patrons du CAC40) peut-on réellement parler de récompense du talent ? Ne faudrait-il pas plutôt parler de récompense de la naissance ?

                      Finalement, le cheminot qui a passé un concours peut se revendiquer de la « méritocratie », contrairement à celui qui s’est juste donné la chance de naître.


                    • Le péripate Le péripate 27 novembre 2007 08:11

                      Pardon, monsieur l’Auteur, je ne savais pas que vous faisiez parti des meilleurs.

                      Je retiens donc la leçon si magistralement administrée sur la difference entre équité, égalité, et inégalitarisme, pardon égalitarisme ( c’est que c’est compliqué tout ça).

                      Vous m’avez convaincu, et je pense comme vous qu’un sain eugénisme est la solution, finale.

                       smiley


                    • Yves Rosenbaum Yves Rosenbaum 26 novembre 2007 14:48

                      Et à tes yeux, dans quelles circonstances le mot grève prendrait-il du sens ?

                      si on supprime les stock-options des patrons du CAC 40 j’imagine smiley ?


                    • Pied léger Pied léger 26 novembre 2007 20:32

                      @Yves : vous vous basez sur le bon vieux préjugé anti-spéculateurs. Tous les spéculateurs sont des salauds, des exploiteurs, et ils sont la cause de tous les malheurs du monde.

                      Les petits porteurs, c’est-à-dire les particuliers qui investissent (et qui prennent des risques pour cela) sont lourdement taxés par le fisc. Mais ça, vous ne le dites pas, occupé que vous êtes à pester sur les méchants richards qui provoquent la pauvreté de tout le reste du monde. Ah là là.


                    • hurlevent 26 novembre 2007 22:24

                      « si on supprime les stock-options des patrons du CAC 40 j’imagine ? »

                      Les stocks options des patrons du CAC 40 ne coutent rien à l’Etat. Au contraire, elles rapportent à l’Etat, lors des taxes sur les plus values de cession.

                      Les privilèges des cheminots coutent à l’Etat, c’est à dire au contribuable. Et cette grève voulait les maintenir.

                      Je suis cheminot moi-même et j’ai honte de voir ce que les grévistes SNCF font.


                    • marc 26 novembre 2007 23:51

                      « les petits porteurs, c’est-à-dire les particuliers qui investissent (et qui prennent des risques pour cela) sont lourdement taxés par le fisc. »

                      C’est la meilleure. Taxés à combien les dividendes ? Ignorant, vous devriez vous taire.


                    • Yves Rosenbaum Yves Rosenbaum 27 novembre 2007 09:27

                      @ Calmos

                      Je suis d’accord pour convenir que l’évolution démographique des pays développés que l’on repenses les régimes de retraite mais de là à assimiler les grévistes à des « privilégiés », il y a un pas... que je ne franchirai pas avec vous.

                      @ hurlevent

                      « Les stocks options des patrons du CAC 40 ne coutent rien à l’Etat. Au contraire, elles rapportent à l’Etat, lors des taxes sur les plus values de cession. » Certes, cet aspect est correct, mais elles coûtent quand même très cher aux Etats-Nations car elles accentuent l’emprise de la rentabilité au sein de l’entreprise. En alignant le patron aux exigences du rendement actionnarial, les stock-options participent au renforcement du capitalisme financier à outrance qui impose à l’entreprise de prendre en considération seulement et uniquement le cours de l’action. Les premières victimes en sont les salariés (un petit « dégraissage », et hop... ça redémarre) que l’Etat doit prendre en charge. Au final, les stock-options coûtent bien plus cher à l’Etat que l’aspect que vous avez évoqué.

                      @ Pied Leger

                      Je n’ai pas davantage compris la pertinence de votre commentaire que celle de votre article.


                    • koton 26 novembre 2007 13:30

                      tu travailles pour qui pied leger ?

                      parce que dans les médias traditionel on avais droit (déja) a prise d’otage,galère et privilège !!!

                      mais sais tu réellement ce qu’est une prise d’otage,la galère ou les privilèges ?

                      avec la com de l’ump les mots n’ont plus de sens c’est du grand n’importe quoi !!!


                      • morice morice 26 novembre 2007 13:37

                        C’est un tract UMP, pourquoi ?


                        • morice morice 26 novembre 2007 13:42

                          Pied léger, les deux dans le plat, on concluera. Un vrai scaphandrier comme démarche. Tirer à la 12,7 sur les prochains grêvistes ça éviterait tout le bordel, non ? (humour de maivais goût,j’avoue mais ce billet me fout hors de moi). Pied léger veux pas aligner les retraites, il veut aligner les grévistes sur un mur. Des fédérés, tous, d’ailleurs : des syndicalistes pour la plupart. Thiers, le retour !


                        • morice morice 26 novembre 2007 13:43

                          Résultat de ces « gréves » ? AUCUN Résultat du post intelligent de Calmos : AUCUN sauf...


                        • Cris Wilkinson Cris Wilkinson 26 novembre 2007 15:26

                          Quel pavé, c’est tellement chiant qu’on n’arrive pas à le lire jusqu’au bout.

                          Si vous voulez-vous la « péter » en cassant du gréviste, il va falloir revoir la forme, un texte court et concis s’impose. Quand cela est trop long, ce n’est juste qu’une discussion de pilier de comptoir avant l’heure de la fermeture.


                          • Pied léger Pied léger 26 novembre 2007 20:39

                            Vous me critiquez sur la forme parce que vous êtes incapable de me critiquer sur le fond. Vous semblez d’ailleurs incapable, aussi, de vous exprimer sans être vulgaire.

                            Quelle contribution héroïque au débat démocratique.


                          • Krokodilo Krokodilo 26 novembre 2007 15:50

                            Comme l’ont dit plusieurs commentateurs, et je le répète par ce qu’elle est bonne : pour un pied léger, vous avez la main lourde !

                            Je suis assez d’accord avec vous sur le fait que refuser systématiquement une certaine sélection à l’entrée des universités est une grosse erreur, car elle se fera d’une manière ou d’une autre, en fin de première année ou par un blocage serré en deuxième cycle. En sachant que ça ferait le délice des boîtes privées qui élargiraient leurs prépas... et qu’avec l’autonomie, on aura sûrement une dérive à l’américaine avec une flambée du coût des études supérieures. Outre un pouvoir énorme des agrégés dont vous parlez, n’oublions pas qu’en médecine, par exmeple, ils n’ont pas toujours été contre l’augmentation du nombre de facultés, car ça créé des postes d’enseignants... Il faut prévoir des contre-pouvoirs au sein d’établissements autonomes.

                            Sur le régime des retraites, vous n’avez pas dit que nos représentants, députés et sénateurs, ont noblement montré l’exemple en alignant leurs retraites sur le régime général, heu non, attendez on me dit que non, c’est pas ça. ils gardent finalement leurs régimes supra-méga-rentables. Ce sont nos élus, pas des abrutis !

                            Toutes les régions dirigées par la droite ont diminué le nombre de leurs fonctionnaires, leurs dépenses, le faste de leurs palais régionaux, leurs... heu, non plus.

                            Le médef s’est excusé qu’un de ses membres les plus puissants ait une caisse noire dans laquelle on peut puiser à pleine main, heu non, je me trompe.

                            Les gens mis en examen démissionnent du gouvernement jusqu’à la fin de la procédure, heu non... c’est pas ça, zut.

                            Depuis dix ans déjà, on a réformé les tribunaux de commerce où des tas de notables ont fait fortune en pillant les malheureux entrepreneurs courageux qui avaient raté leur coup. Zut, c’est vrai pour les fortunes, mais personne n’a fait cette réforme indispensable aux entreprises. Curieux.

                            Le gouvernement a fermement condamné le démantèlement du droit du travail qui va encore aggraver le nombre d’accidents du travail, alors même que la France en a un paquet. Heu.. non, zut, c’est l’inverse.

                            Qui c’est les bons, qui c’est les gentils ? je m’embrouille.


                            • Mango Mango 26 novembre 2007 15:58

                              Que la « vraie » droite « décomplexée » s’ingénie à diviser pour mieux régner en flattant les plus bas instincts individualistes et populistes, ça ne m’étonne pas, mais qu’elle y réussisse avec des ficelles aussi grosses que cheminot= privilégié, ça me scie !!! Et ça marche, en plus ! Et le bon peuple de continuer à bavasser devant Jauni, et de bouffer des nouilles à l’eau pendant un mois pour se payer une place de concert dont l’autre empaffé ne souhaite pas reverser sa part au fisc, et de trouver normal que NS s’augmente de 172 %, demande à dépénaliser les coups tordus dont ses potes pourraient se rendre coupable... Mais non, ça ne choque personne !

                              Le vrai privilégié, c’est le cheminot qui se lève et se couche à pas d’heure, qui ne passe qu’un we sur 3 en famille, qui gagne 1500 euros nets et qui aura une retraite de misère. Je suis sûre que vous en rêvez pour vos enfants, non ?

                              Autres privilèges scandaleux qui viennent de disparaître : les retraités vont se remettre à payer la redevance TV.

                              Pour les malades, c’est pas mal non-plus : je viens de passer 5 jours quasi-non stop à l’hôpital au chevet de ma fille car le personnel débordé du service pédiatrique m’a avoué qu’ils auraient beaucoup de mal à assurer une surveillance efficace(perf, assistance respiratoire, 40.2 de fièvre, tympans perforés...) et les soins d’hygiène !

                              Privilégiés assurés sociaux, sachez-le : si vous ne pouvez pas vous permettre de faire sauter 5 jours de salaire pour servir de garde-malade et d’aide soignante, votre môme risque de succomber à sa pneumonie dans sa crasse.

                              Il faut juste le savoir. C’est comme ça : il n’y a pas d’argent pour les hôpitaux, ni pour les cheminots, ni pour les retraités, mais il y en a pour les paquets fiscaux... Pourtant, aucune rentière n’est venue me relever au chevet de ma fille, émue de reconnaissance à l’idée que les 250000 euros d’impôts qu’elle avait économisés cette année auraient permis d’embaucher au moins 10 personnes. Je suis déçue...

                              On économise aussi sur le personnel médical : ce matin, la consultation ORL frôlait le gag ! Nous avons été reçues par un jeune médecin qui semblait très compétent, mais asiatique, - les français en ont marre de bosser comme des fous dans les hôpitaux pour des cacahouètes, alors on recrute ailleurs des personnels moins exigeants : un avant goût de l’ immigration choisie)ce qui n’aurait pas été un problème si sa maîtrise du français n’avait été aussi limitée. Imaginez : recevoir des gens au mieux avec des problèmes d’audition, au pire sourds comme des pots en étant incapable de donner des consignes claires et d’articuler correctement... J’ étais au bord du fou-rire (nerveux) ! J’ai fini par traduire (anglais), car même l’assistante ne comprenait pas, ne serait-ce que les valeurs chiffrées de l’audiogramme !

                              « Privilégiés » de tous les pays, unissez-vous !


                              • hurlevent 26 novembre 2007 22:30

                                « Le vrai privilégié, c’est le cheminot qui se lève et se couche à pas d’heure, qui ne passe qu’un we sur 3 en famille, qui gagne 1500 euros nets et qui aura une retraite de misère. Je suis sûre que vous en rêvez pour vos enfants, non ? »

                                Vous délirez. Comment en êtes-vous arrivée à croire une chose pareille ?

                                Les cheminots qui gagnent 1500 E/mois c’est uniquement les débutants. Ensuite, les salaires montent (en moyenne, les salaires augmentent de 3,5% par an à la SNCF). Quand à la retraite des cheminots, elle est en moyenne de 1800 E/mois, soit bien supérieure à celle du privé.

                                « Il faut juste le savoir. C’est comme ça : il n’y a pas d’argent pour les hôpitaux, ni pour les cheminots, ni pour les retraités, mais il y en a pour les paquets fiscaux... Pourtant, aucune rentière n’est venue me relever au chevet de ma fille, émue de reconnaissance à l’idée que les 250000 euros d’impôts qu’elle avait économisés cette année auraient permis d’embaucher au moins 10 personnes. Je suis déçue... »

                                A coté de la plaque. Les soins hospitaliers sont financés par la sécurité sociale, pas par l’impot.


                              • marc 27 novembre 2007 00:00

                                hurlevent

                                les hopitaux sont de plus en plus financés par l’impôt, du fait que le gouvernement accorde des exonérations de charge à tout bout de champ, sans aucun contrôle et sans contrepartie. Enfin, ce serait le cas si l’état comensait intégralement ces pertes. Ce n’est même pas le cas. De plus les franchises sont un impot indirect supplémentaire.


                              • Saï 26 novembre 2007 16:22

                                Quelle candeur touchante. Vous avez raison, Pied léger paraît bien mystérieux, s’agirait-il d’un de ces propagandistes zélés que le gouvernement infiltre sournoisement sur le Web ?

                                Avec le soutien populaire total dont bénéficient, comme chacun sait, ces grèves, surtout au sein d’une communauté éclairée comme celle-ci, il fallait oser pondre un article pareil. Heureusement qu’il reste quelques esprits avertis comme vous pour démasquer les usurpateurs.


                              • Mango Mango 26 novembre 2007 20:50

                                @ Philippe R.

                                Merci pour votre soutien. Je reviens à l’instant sur ce fil (emploi du temps de mère de famille nombreuse active et accessoirement infirmière oblige...).

                                Je continue : je reviens de la pharmacie où j’ai eu le « privilège » de payer de ma poche 45 euros et des brouettes sur un total de 57, 72 très exactement pour l’ordonnance délivrée par l’hôpital et qui servira à soigner ma fille à domicile. L’antidouleur, les gouttes auriculaires et l’onguent qui soigne l’eczéma purulent causé par une allergie aux adhésifs des électrodes étant considérés comme « de confort »... Tous ceux qui ont souffert d’une pneumopathie et d’une double otite aigue auxquels s’ajoute un eczéma purulent apprécieront.

                                Ah ! J’oubliais : une petite trentaine d’euros pour un traitement anti-poux efficace... Eh oui ! Aux urgences pédiatriques (bondées), on était en rupture de rouleau de papier protège-matelas.

                                Alors là, voyez-vous, nous avons deux options : râler contre ces « censuré » de fonctionnaires pas foutus de renouveler leur stock de matos à temps, ou ses « censuré » de pauvres pouilleux même pas français des fois qui encombrent et polluent nos belles urgences bien propres, ou s’indigner de ce qu’un traitement anti-poux efficace coûte trente euros non-remboursés (je rappelle que les poux transmettent de redoutables maladies, dont le typhus, tombé en désuétude de nos jours et sous nos cieux cléments, mais il ne demande qu’à se réveiller. Demandez à vos arrières-grands parents, si vous avez la chance d’en avoir- c’est qu’ils sont costauds car ils y ont survécu- : les épidémies de typhus étaient très efficaces, au début du 20ème siècle, pour lutter contre la surpopulation scolaire...). On peut aussi s’indigner de ce qu’un service d’urgence pédiatriques ne soit pas prioritaire pour le renouvellement de matériel prophylactique. S’offusquer lorsqu’on constate que la machine qui permet de contrôler le poul, la tension, et la saturation en oxygène de votre môme est défectueuse, sonne « batterie faible », ne recharge pas, et que la seule solution qu’on vous propose, c’est de couper l’alarme ! Ben voyons ! Sauf que l’alarme se remet en route automatiquement toutes les trois minutes, ce qui ne serait rien, si la machine ne finissait pas par s’éteindre, vous laissant face à un gosse dans le gaz, marbré « blanc-gris-rouge ».

                                Moi, j’ai choisi de m’indigner contre un système qui fait des économies de bouts de chandelles sur le dos des retraités, des malades, des enfants, des chômeurs , des rmistes, de ces « privilégiés de fonctionnaires », et se montre flagorneur et magnanime pour les puissants, les riches, les nantis, fussent-ils terroristes, dictateurs, ou délinquants en col blanc.

                                Je ne suis une « privilégiée » de fonctionnaire que depuis 15 ans, après avoir repris mes études et passé un concours difficile sans piston d’aucune sorte, avec 3 mômes à charge et un conjoint au chômage jusqu’à ce qu’il se résigne à se ruiner la santé à poser des revêtements de sol - les solvants, ça ne pardonne pas- avec un équivalent de bac plus 5 en géopolitique et 6 langues courantes.

                                Je suis tellement « privilégiée » qu’à 50 h/semaine, sans compter mes cauchemars, je ne suis toujours pas imposable, bien que le grand s’en soit sorti en intégrant Normale Sup, la seule façon pour lui de poursuivre de longues études- et de philo, en plus ! Le truc « improductif » par excellence ! ils en ont pris 8 sur toute la France en 2005 ... Coup de bol : mon « bébé » était dedans ! « Privilège » encore : s’il n’avait pas été dans les « meilleurs », on aurait pas pu assurer.

                                Privilège, privilège, privilège....

                                Quand en sortant du boulot, vous estimez qu’il est plus important de dialoguer avec vos mômes que de vous coller devant TF1, privilège ?

                                Quand vous décidez de leur cuisiner des steaks et des légumes sur le mois au lieu de leur payer des baskets à 200 euros fabriqués par des enfants esclaves. Privilège ?

                                Quand vous les engueulez quand ils explosent leur forfait et leur proposez ce qu’ils pourraient faire avec ce budget. Privilège ?

                                Oui, oui, oui, oui, mille fois oui !

                                Privilège de ceux qui ont autre chose à penser que leur survie, privilège de ceux qui sont descendus de l’arbre, privilège de ceux qui se sont mis debout pour se servir de leurs mains, privilège de l’humanité qui n’a pas à se préoccuper de ce qu’elle bouffera ce soir et qui, du coup, voit plus loin que le bout de son estomac auquel on s’évertue, aujourd’hui, à nous ramener. Pas pour la bouffe : non, ça c’est réussi... Les « pauvres » sont déjà obèses...

                                Mais il reste des créneaux : « t’es qu’une tâche si t’as pas d’écran plat »... Très bon, l’écran plat plasma ! C’est le truc qui vous endette une famille sur 5 ans en lui bouffant , mine de rien, un petit dixième de ses revenus en revolving...

                                Et louons le vendeur, lui-même acculé à fourguer sa camelote au gogo sous peine de ne ramener à la maison qu’un fixe ridicule ou même sous peine de licenciement !

                                Et continuons à nous foutre sur la gueule, entre employés exploités du privé et « privilégiés » du public, les uns à la merci des humeurs d’actionnaires, les autres « fonctionnant » au gré des gouvernements, des décrets et des réformes, prêts à s’en prendre plein la gu... en première ligne pour avoir exécuté, « fonctionné », par rapport à ce que nous ne décidons pas.

                                Pendant ce temps, les vrais privilégiés se font leurs choux gras : ils ne sont pas obèses car ils joggent sous escorte, ont leur nutritionniste perso capable de leur commander un repas diététique sur mesure même au Fouquet’s, et en cas d’urgence, ils se feront tirer la couenne pour pas un rond chez un pote qui a miraculeusement échappé au contrôle fiscal.

                                Bises à tous.


                              • Mango Mango 26 novembre 2007 21:31

                                @ Saï je vous emmerde, vous et votre « candeur touchante ». J’emmerde votre suffisance, votre arrogance de donneur de leçons,mais je serai là le jour où l’un de vos momes, enfant, petit enfant, arrière petit enfant, se fera jeter de partout parce qu’il n’est pas dans le moule, et vous n’aurez pas -pour combien de temps encore ?- à me verser un bakchisch pour que j’accepte de m’en occuper.

                                Vous n’avez besoin de rien, ni de personne ! Tant mieux ! Mes gosses ne financeront pas vos couches -confiance, car , bien sûr, vous vous suiciderez civiquement avant de devenir un poids pour la société. Je vous en suis d’avance reconnaissante.

                                Cordialement


                              • Saï 27 novembre 2007 09:29

                                Mango, balayez devant votre porte avant d’estimer que votre si poignante existence légitime vos insultes et vos préjugés.

                                J’estime la remise en cause de la bonne foi de l’auteur ridicule, et je le fais savoir comme bon me semble. Si vous n’êtes pas d’accord, argumentez. Mais ne me confondez pas avec le déversoir de vos petites frustrations quotidiennes. Vos gesticulations haineuses n’impressionnent que vous.


                              • Pinpin 26 novembre 2007 17:14

                                Le jour où les plus démunis feront une révolution et foutront le boxon pendant plusieurs mois, j’en connais qui vont raler et dire que cela coûte cher...


                                • ZEN ZEN 26 novembre 2007 17:14

                                  Je suis tombé par hasard sur la feuille de paie d’un cheminot privilégié en fin de carrière. C’est un scandale, je vous dit !

                                  http://www.rue89.com/2007/11/13/pour-en-finir-avec-les-privileges-ma-feuille-de-paie


                                  • ZEN ZEN 26 novembre 2007 17:54

                                    Oup !Rectif. : « je vous DIS »...( et le redis !)


                                  • Mango Mango 26 novembre 2007 21:46

                                    Incroyable de lire des choses pareilles !

                                    Un lien avec la feuille de paye du mec en quesion, SVP. Je veux voir...

                                    J’ai des potes la SNCF, et leur feuille de paie, je connais !

                                    Allez donc vomir vos frustrations ailleurs.

                                    Trouvez les couilles pour vous attaquer aux vrais privilégiés au lieu de vous acharner sur ceux qui étaient meilleurs en orthographe et vous ont soufflé la place au concours.


                                  • hurlevent 26 novembre 2007 22:36

                                    Tout le monde a bien remarqué que cette fiche de paie provient d’une personne qui travaille à temps partiel ?


                                  • snoopy86 26 novembre 2007 22:57

                                    par hasard...

                                    Zen, vous êtes parfois un peu faux-cul quand même....

                                    Qui plus est on ne connait pas la qualification du cheminot en question...


                                  • hurlevent 26 novembre 2007 22:59

                                    Il s’agit d’un cheminot qui travaille à temps partiel (à 91,40%). Il gagne 1598 E net par mois, ce qui correspond à 1748 E net s’il avait travaillé à temps plein.

                                    En décembre, il recevra, en plus de son salaire, une prime (une sorte de 13emes mois) correspondant à son traitement + sa prime de travail. Si on divise cette prime par 12 et qu’on la rajoute à 1748 E, cela donne 1894 E.

                                    Je suis cheminot à la SNCF et je peux vous dire que les salaires sont plutot élevés. Il n’y a pas de salaire en dessous du SMIC+8%, et ces salaires ne subissent que 15% de cotisation sociale. Comparez cela au privé. D’autre part, l’augmentation moyenne des salaires est de 3,5% par an.

                                    Nous avons 28 jours de congés par an, plus 10 jours de RTT. En plus, le lundi de Pentecote est férié. Comparez cela au privé.

                                    Les horaires, c’est 8h-17 du lundi au jeudi, et 8h-13h le vendredi. Comparez cela au privé...


                                  • masuyer masuyer 26 novembre 2007 23:09

                                    T’es cheminot Hurlevent ?

                                    J’espère que tu refuses ce « fameux » 13ème mois et toute la part de ton salaire qui est supérieure au SMIC afin de respecter tes convictions.


                                  • hurlevent 27 novembre 2007 19:10

                                    « J’espère que tu refuses ce »fameux« 13ème mois et toute la part de ton salaire qui est supérieure au SMIC afin de respecter tes convictions. »

                                    Hein ? Qu’est-ce que c’est que ce délire ? En quoi mes convictions m’interdisent de gagner plus que le SMIC ?

                                    Evitez de plaquer vos préjugés sur les autres, SVP.

                                    Pour respecter mes convictions, j’ai la décence et l’honnêteté de dire que notre régime spécial des cheminots est un régime privilégié.

                                    Je suis fier de savoir que lorsque les trains transportent des clients, c’est en partie, même infimement, grâce à moi. Mais quand je vois ces même clients emmerdés à cause de collègues grévistes pourris gatés qui n’ont aucun respect des autres, ça me révolte.


                                  • masuyer masuyer 27 novembre 2007 19:53

                                    Ce que je te reproche Hurlevent, c’est que si par hasard tes collègues réussissaient à garder leur régime de retraite, toi non-gréviste, dénonciateur des grèvistes continuerait à en profiter, sans avoir perdu la moindre journée de salaire en continuant à travailler.

                                    Mais a-t-on jamais vu un « jaune » refuser l’augmentation que ses camarades ont arraché ?


                                  • hurlevent 27 novembre 2007 20:07

                                    Je crois que tu n’as pas compris.

                                    Ca me fait mal de savoir que ce régime de retraite est payé par l’ensemble des Français qui, eux, n’en bénéficient pas. Si ce régime reste, je serais déçu. Je me sentirais comme un voleur tant qu’il sera en place. Et toutes les souffrances endurées par nos clients, à cause du caprice d’enfants gatés, ça me dégoute.


                                  • vieuxcon vieuxcon 26 novembre 2007 17:14

                                    Saï vous écrivez "Que les média diffusent des témoignages discréditant ce postulat ? C’est qu’ils sont à la solde du pouvoir.
                                    - Le ras-le-bol des usagers ? C’est le mécontentement général contre la situation, dont le pouvoir est responsable, pas les grévistes bien sûr."

                                    Je pense que vous faites allusion aux micro trottoirs, mais si on voulait que ce que les médias diffusent soit crédible ; il faudrait que sous les interviewés figure aussi leur métier. smiley Par ce que combien de fois n’ai je vu des gens que je connais, travaillant à la direction de Fret SNCF par exemple, simuler l’usagé (ère) en colère sur un quai de gare... (enfin j’ose espérer qu’ils simulaient)


                                    • Gasty Gasty 26 novembre 2007 17:52

                                      Je comfirme ! pour l’avoir vu aussi.


                                    • vigie 26 novembre 2007 17:37

                                      Quel tas de boue, c’est partial et convenu au possible, bon restez avec vos certitudes, vous m’expliquerez l’efficacité de faire grève comme en Corée avec un brassard, je suis sur que ça impressionnera le gouvernement.vous devez être un grand spécialiste de la lutte des classes. Ha oui ! La gêne des usagers, j’oubliais, moi aussi je rêve d’un monde parfait ou tout un chacun se soucie des autres. Et quand a défendre ses intérêts je trouve ça plus que légitime, pas vous vous ne défendez pas les votre... tiens donc !

                                      Excellant vos références au figaro, on ne pouvait rêver mieux, vous pouvez vous les mettre ou la décence m’interdit de situer plus clairement l’orifice de destination. Sortez de votre tour d’ivoire et descendez dans la rue voir un peu mieux la réalité du terrain. Les nantis ne sont pas ou vous semblez les voirs, mais peut être etes-vous myope. Je vous cite, les grévistes sont tous a gauche, bon admettons, et alors !!!

                                      Vous vous plaisez à enfoncer des portes ouvertes sans rien prouver, de plus moi je fais une différence sémantique entre privilège et avantage, mais cela n’a pas l’air de trop vous émouvoir. Bon je m’arrête donc la je vois que vous avez choisi votre camp, celui de l’information partiale, comme disait Coluche faisons payer les pauvres ils sont plus nombreux. Il est inutile je pense vous dire à bientôt dans une manif pour la défendre vos privilèges, vous avez raison il vaut mieux s’en remettre à l’intervention divine, ca finira bien par s’arranger !.


                                      • Pied léger Pied léger 26 novembre 2007 20:34

                                        Je ne suis PAS affilié à l’UMP.

                                        Avant de me plaquer des adjectifs dévalorisants, évitez de pratiquer des amalgames injustifiés. Vous semblez cultiver une haine déraisonnée de l’UMP, et comme vous n’êtes pas d’accord avec moi, vous tentez de me diaboliser en m’associant à ce parti.

                                        Le tout, sans aucun argument concret.

                                        Je ne crois pas qu’il soit besoin de rajouter quoi que ce soit.


                                        • masuyer masuyer 26 novembre 2007 21:15

                                          Franchement en tant que patron, quand on lit ça (je parle de l’article) on se demande pourquoi on donne encore des droits et des salaires à ses employés. C’est vrai, ces limitations du temps de travail, d’âge légal, ces salaires minimum, ça bloque les forces vives entrepreneuriales. Mon petit Pied Léger je t’embauche de suite, logé, nourri, blanchi (c’est déjà pas mal n’en demande pas plus). Tu verras dans les bois, t’auras le temps de philosopher (tout en tenant la cadence, faut pas pousser non plus) et t’auras même le droit de parler, mais que tous les 4 pleins, sinon comment je vais faire pour redresser la France et offrir à Nicolas ce point de croissance dont il a tant besoin pour faire notre bonheur à tous.


                                        • Mango Mango 26 novembre 2007 21:17

                                          Vous « diaboliser » en vous associant à l’UMP ????

                                          Tout est dit...

                                          J’en rirais si ce n’était tragique... L’auteur n’a rien, mais RIEN compris.

                                          Pourtant, il s’exprime, enfin... Il écrit... Il met des mots les uns à la suite des autres qui ont du sens, mais il semblerait qu’il n’ait pas réalisé quel sens ils avaient !

                                          C’est fou, non ?

                                          Oui, en tant qu’enseignante- tardive-, et donc forcément marxiste, je bats ma coulpe...

                                          Nous avons failli ! Certes, certains déchiffrent encore (que la méthode syllabique soit bénie !), mais l’accès au sens reste problématique.

                                          Je me lacère mentalement jusqu’au petit linge : c’est flagrant. Ils lisent, ils écrivent, et finissent par s’étonner de ce que ça puisse servir à communiquer, et avec des gens pas d’accord en plus !!! Et voilà-t-y pas que certains se permettent d’interpréter leurs propos !!!

                                          Non, mais... ça va, oui ???

                                          « Moi gne gnai gnécrit que ce que moi gne pense tout seul ».

                                          Eh bien, bravo !

                                          Maintenant, essaye de rencontrer du monde, ailleurs que chez mémé et au comité d’entreprise de papa, et pense à plusieurs : ça enrichit.

                                          Mais où va t-on ?

                                          J’en suis toute ulcérée...

                                          Bonne soirée quand-même


                                        • ddacoudre ddacoudre 27 novembre 2007 00:13

                                          Bonjour pied léger

                                          Tu es extraordinaire tout ce que tu penses et développe est ce que fait le pouvoir de droite depuis 20 ans, c’est peut-être pour cela que tu le développes aussi bien, et tu l’attribues aux grévistes, cela est diabolique.

                                          Ton analyse de la situation est mauvaise, mais bien sur elle t’appartient et elle est respectable en cela, mais il est évident que ta connaissance de l’histoires des grands mouvements sociaux sont pour toi dans un abîme, sinon tu ne dirais pas que les régimes spéciaux sont des privilèges, il faut être très bas intellectuellement pour reprendre cela comme thème. Si dans ce débat des pour et des contres il y en a un thème qui est d’une nullité historique sans égal c’est bien celui là.

                                          Cordialement.


                                          • Pied léger Pied léger 27 novembre 2007 12:33

                                            Le pouvoir de droite depuis 20 ans ?

                                            Mitterand était de droite, c’est sûr.

                                            Quant à Chirac, je n’ai aucune sympathie pour lui, malgré ce que vous tentez de me faire dire. Désolé de ruiner votre petit jugement de valeur.


                                          • manusan 27 novembre 2007 03:38

                                            C’est vrai que les grèves en France, c’est tout nouveau, personne n’est habitué. smiley

                                            Les pires grèves (qui ont du plombs) de l’histoire de France sont certainement celle qui ont eu lieu à la Sorbonne et qui ont permis à n’importe qui d’étudier la phylosophie.

                                            Un étudiant en phylo contre l’esprit critique, impossible n’est pas français. smiley


                                            • Pied léger Pied léger 27 novembre 2007 12:34

                                              J’ai déjà vu des commentaires de mauvaise foi, mais alors là, c’est gratiné.

                                              Comme mes opinions sont différentes des vôtres, je n’ai pas d’esprit critique ? C’est fort, très fort.

                                              Vous n’avez AUCUN argument, alors par pitié, si vous n’avez rien de mieux à dire que des jugements de valeur oiseux... chut.


                                            • Gilles Gilles 27 novembre 2007 07:21

                                              Quelle guignolade. Que des phrases méchantes à l’emporte pièce sans jamais une seule argumentation de fond pour justifier ses positions.

                                              « Les cheminots, conducteurs de métros et autres fonctionnaires ou assimilés..........ils sont payés aux frais du contribuable, donc contre l’intérêt de tous. »

                                              J’aimerais une explication de texte de cette phrase qui résume bien l’article, à savoir que tous les gens qui travaillent pour le collectif nuisent aux français. Du moins a leur portefeuille et pour l’auteur le portefeuille ya que ça de vrai

                                              On voit bien que pour l’auteur la seule solution c’est le désengagement de l’Etat de toute ces institutions. On verra ensuite comment ces fameux précaires qu’il défend paieront leur train deux à trois fois plus cher (sans parler de lignes peu rentables supprimées, encore pire que maintenant) et devront s’offrir toute une kyrielle d’assurances hors de prix pour des services autrefois dévolue au public


                                              • Pied léger Pied léger 27 novembre 2007 12:41

                                                Votre commentaire n’est qu’un jugement de valeur et vous ne contredisez aucun de mes arguments. Vous ne faites que nier leur existence tout en les dévalorisant (ce qui est paradoxal : comment peut-on dévaloriser ce qui n’existe pas ?). Encore un commentaire gauchiste typique : on dévalorise, on diabolise, on ajoute un peu d’émotionnel larmoyant et on s’auto-glorifie contre la « pensée unique » ou le « grand capital ». Pourtant, si je suis un tenant de la pensée unique, comment se fait-il que vous ayez autant de petits copains pour biaiser les votes ?

                                                Par ailleurs, je n’ai dit nul part que l’Etat devait se désengager des institutions publiques. Vous me faites dire ce que je n’ai pas dit. Je commence à m’y habituer, mais cette technique d’argumentation (ou plutôt de non-argumentation) est lassante.


                                              • Christophe Christophe 27 novembre 2007 23:20

                                                @L’auteur,

                                                Pourquoi tant de ferveur envers Gilles qui ne fait que se référer au contenu textuel en procédant, certes, à une extension de vos propos, mais pouvez-vous admettre qu’aussi bien le choix des termes comme le sens de votre propos laisse entrevoir cette possibilité d’interprétation ?

                                                Votre commentaire n’est qu’un jugement de valeur et vous ne contredisez aucun de mes arguments.

                                                Mais vous n’avez quasiment aucun argument dans votre article ; ce ne sont que jugements de valeurs à l’emporte pièce.

                                                Vous ne faites que nier leur existence tout en les dévalorisant (ce qui est paradoxal : comment peut-on dévaloriser ce qui n’existe pas ?).

                                                Qu’est-ce qu’un argument pour un philosophe comme vous ? Où est l’analyse rigoureuse ? Désolé, je n’en vois aucun et aucune.

                                                Encore un commentaire gauchiste typique : on dévalorise, on diabolise, on ajoute un peu d’émotionnel larmoyant et on s’auto-glorifie contre la « pensée unique » ou le « grand capital ».

                                                Quel niveau de réflexion pour un philosophe (en formation) dites vous ; vous voudriez nous démontrer à quel point la formation universitaire a faillie que vous ne vous y prendriez pas autrement ?

                                                Par ailleurs, je n’ai dit nul part que l’Etat devait se désengager des institutions publiques.

                                                Vous l’avez écrit pour les universités ! Mais il est vrai que pour vous, l’égalité des chances est vue sous l’angle de l’égalitarisme.

                                                Vous me faites dire ce que je n’ai pas dit.

                                                Disons qu’il ne faut pas être grand clerc pour comprendre la teneur du propos et l’idée sous-jacente qui transpire.

                                                Je commence à m’y habituer, mais cette technique d’argumentation (ou plutôt de non-argumentation) est lassante.

                                                Vous devriez prendre un peu plus de recul, la philosophie devrez vous avoir inculté au moins cela. Ensuite répondre calmement en essayant de voir votre prose sous différents angles d’approche, cela aide à comprendre les autres.

                                                J’ai voulu vous répondre point par point tellement votre article est d’un conformisme qui me désole ; empli d’idées préconçues, faisant les éloges ou prenant pour référence de structures soutenant le gouvernement, dénigrant systématiquement ceux qui ne défendent pas ce que vous jugez bon, ... ; mais ma réponse faisait 6 pages et elle n’a pu passer.

                                                Soit vous êtes encore fort naïf, soit manipulateur, soit vous parlez de sujets que vous ne connaissez aucunement. Par ailleurs, le manque évident de rigueur dans le raisonnement est surprenant pour une personne se disant étudiant en philosophie.

                                                Sur un autre article, j’ai pris en référence le votre pour montrer qu’il critique la propagagnde en faisant usage de propagande. Certes, peut-être êtes vous convaincu que ses idées sont les votres, mais laissez la liberté à chacun d’en juger (c’est pour cela que vous publiez, non ???) ; car pour ma part vos propos sont fait de conformisme sans aucun doute possible.

                                                Vous allez même jusqu’à déformer la réalité pour coller à votre prisme idéologique (pour les idéologies, voyez ce qu’en pense Wittgenstein : Tout ce que le philosophe peut faire, c’est de détruire les idoles. Et cela ne veut pas dire en forger de nouvelles.).

                                                Pour la négociation, nier que se sont les organisations syndicales qui ont forçées le gouvernement à aller sur ce terrain est risible. Croyez-vous qu’il y aurait eu la moindre grève si la négociation avait été faite avant ou même si elle était prévue ? Vous n’avancez pas un argument, vous défendez une position intenable.

                                                Pour les syndicats étudiants, vous critiquez ceux de gauche mais faites l’éloge de l’UNI (syndicat universitaire de droite) et du RED (Rassemblement Etudiant de Droite) comme syndicats réformistes alors qu’ils sont à l’identique de ceux que vous critiquez mais étant de l’autre côté de la barrière.

                                                Et toute votre prose transpire de ces dogmatismes totalitaires comme vérité absolue. En clair, votre article ne possède aucune objectivité, ni aucun argument, fait l’éloge de la droite en dénonçant les postures de gauche sans savoir qui est réellement à gauche (vous faites nombre d’amalgames) mais en sachant très bien qui est à droite.


                                              • ZEN ZEN 27 novembre 2007 08:56

                                                Un étudiant en philo ? J’en doute, comme le remarque Manusan.Une pensée sans cohérence, faite d’ échos de la rue, de morceaux d’anthologie de JP Pernault. Mais un idée directrice tout de même : une certaine foi libertarienne naïve...


                                                • ptoncar 27 novembre 2007 09:24

                                                  Que c’est article est long pour finalement ne développer aucunes idées nouvelles : vive le micro trottoir mon cher, vous en êtes le fidèle porte-parole. Il est vrai que ce qu’on entends à la télé est toujours parole d’évangile, aussi je vous suggère un futur article sur la grande réussite de notre président en Chine (au niveau commercial du moins), mais faites le vite si pour une fois vous voulez avoir de l’avance sur M Pernault.


                                                  • Martin Lucas Martin Lucas 27 novembre 2007 12:43

                                                    Les longs articles me plombent (je ne me fais pas appeler Lafrance, contrairement à certains). Si vous vouliez bien avoir l’amabilité de condenser un peu votre propos, cela permettrait aux personnes plutôt occupées de s’informer quand même.

                                                    Boileau ne disait-il pas « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement » ?


                                                    • ddacoudre ddacoudre 27 novembre 2007 22:17

                                                      bonjour pieg léger.

                                                      il me semble effectivement qu’il t’ai échappé qu’après 1983, la gauche c’est rallié au thèse de la loi du marché.le premier annonciateur en fut paradoxalement Roccard, puis Delors. Enfin au retour aux affaires avec Jospin ils ont poursuivi sur la lancée néolibérale tracée par les accords internationnaux de 1994, précédés en cela par les accords de Masstricht.

                                                      Dans leur politique ils ont tempéré les déséquilibres capitalistiques, mais n’ont pas rompu avec où essayé de les équilibré par une politique de nationalisations que les français ont refuser par leurs choix électoraux.

                                                      lorsque l’on sort de la caricature d’Epinal et que l’on analyse les lignes politiques, elle ne se différencie plus, et c’est cela qui fait en la caractéristique. La stratégie développée n’est qu’un moyen pour atteindre une fin, et peuvent se différencier sur la forme.

                                                      Or beaucoup de français prennent la stratégie pour une fin politique, ce qui conduit à beaucoup de confusion. Mais rien n’est facile sans un investissement personnel pour faire les différenciations qui ne sont jamais tranchées.

                                                      quand je notais ton article mauvais, ce n’était pas tes capacités j’espère que tu ne t’es pas mépris.

                                                      cordialement.

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