Les intellectuels faussaires
C'est le nouveau livre de P. Boniface, faisant une critique de certains intellectuels omniprésents et omniscients dans les divers médias français. D'après sa chronique et son interview à France culture chez H. Huertas, il osé attaquer nommément certains de ces faussaires, le Grand A. Adler, C. Fourest, M. Sifaoui entre autres. Il reproche notamment à ces faussaires d'user et d'abuser de non arguments pour défendre leurs thèses et leurs choix personnels. En résumé, il leur reproche ce que beaucoup d'internautes leur reprochaient depuis bien longtemps, à savoir d'être au service d'une cause.
Donc la neutralité et l'objectivité intellectuelles ne sont plus de mises chez eux. D'aucuns diront sans complexe, qu'ils sont des agents aux services d'intérêts sauf la vérité intellectuel et la justice et encore moins la cause nationale. Qu'ils le fassent sincèrement ou non n'est pas une circonstance atténuante de leur responsabilité. Quand on se sait trop proche d'une cause pour être objectif, il vaut mieux dans ce cas avancer à visage découvert, et on est qualifié de militant pour la cause en question. Ce qui est fondamentalement différent d'être pris pour un expert.
Le Finkielkraut en est aussi un exemple de par son acharnement sur l'islam et la culture arabo-musulmane, incapable de faire la part entre ceux qui instrumentalise l'islam, et les gens ordinaires vivant tranquillement leurs croyances. Sa haine de la banlieue et le mépris qu'il affiche pour la génération des descendants de l'immigration maghrébine le disqualifie de tout débat cherchant une solution aux problèmes sociaux que vit la France. Je suis personnellement moins tendre envers lui que l'est P. Boniface.
Je n'ai pas encore lu le livre et je ne vais pas tarder à l'acheter. J'espère que l'auteur ne limite pas ses critiques aux seuls défenseurs d'Israël ou ceux qui font une obsession de l'islam, en qualifiant tout ce qui est de près ou de loin avec l'islam d'islamo-faschisme, islamo-gauchisme et autres néologismes.
Les journalistes, les économistes et autres spécialistes (dans le domaine médical), ont gangréné l'espace médiatique et font oeuvre de propagande sous couvert d'informer et de donner un avis averti.
N'oublions pas les politiques, qui nous gouvernent et nous empoisonnent la vie, par leurs mensonges, et par leurs décisions imposées par fourberie et tromperie. On nous mène dans des situations impossibles. Une fois le fait est accompli, on nous fait l'injonction de l'accepter parce que c'est trop trad de revenir en arrière. Vous vous rappelez un tube qu'un homme politique a agité sous nous yeux comme preuve d'armes de destruction massive ?? Mais entre sa prestation et la découverte de la supercherie le mal est fait. Le monde s'est retrouvé en train de gérer une autre supercherie, présentée par les médias comme un événement majeur et travaillant pour que l'opinion soit formater à une prise de décision qui va dans l'intérêt des oligarques.
Dernièrement, la guerre faite à la Libye est une honte pour les agresseurs. Mais qu'a fait la presse ? Et notamment française ?
Un des faussaires journalistes est le bien nommé Ch. Barbier. Il a souvent raconté n'importe quoi, et il continue de le faire. Mais sa chronique intitulée « les risques qu'il faut courir en Libye »,à elle seule est un condensé de lâcheté et de mauvaise foi, où il montre le fond d'une personne en complète déconnexion avec les attentes des gens. La guerre pour lui n'est qu'un jeux stratégique appris dans les livres, vu au cinéma, et dans les jeux vidéos. Du haut de sa tour, il se permet, avec un tel manque d'humanité, que cet article lui vaudra une condamnation à l'indignité de toucher un stylo ou d'ouvrir la bouche. Et croyez-moi ce n'est pas un acte contre la liberté d'expression.
En effet, quand il y a agression, mort de civils et partage d'un pays par des agresseurs, ceux qui les soutiennent par la parole et la propagande y sont complices et de ce fait ils sont coupables. On n'est plus au niveau de la parole mais des actes terroristes meurtriers. Ils exhortent et encouragent au meurtre. Ce n'est même pas la parole sur une guerre déjà terminée, qui suscite un débat d'idée. C'est un appel au crime tout simplement. Et si il a le droit de soutenir des tueries par sa plume. Moi aussi, j'ai le droit de soutenir par mes mots ma position en le mettant au même rang que des criminels de guerre. Et je ne fais qu'user de ma liberté d'expression.
Ce raisonnement est valable également pour ceux qui défendent bec et ongles un système financière qui détruit les solidarités citoyennes et instaure la loi du plus fort. D'ailleurs nos libertés sont en train de disparaître sous de prétextes fallacieux de jours en jours, et ces mêmes faussaires, avec une mauvaise foi inébranlable continuent de louer et de chanter des politiques indignes, menteurs et tricheurs.
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