Les médias, aussi dangereux, si ce n’est plus, que toutes les drogues ?
Fukushima, DSK, le volcan Islandais, les agences de notation, les pauvres indignés défaits, le non gouvernement belge, La Libye, La Tunisie, l'Egypte, Afghanistan, Irak, viols en RDC, Ouattara, les morts qui deviennent banales à chaque JT, les mariages à Monaco et à Londres, E.Coli, les mels à consulter sinon, les textos qui nous apprennent même notre licenciement... Je n'en peux plus.
Vous non plus, je parie.
Quelle invasion ?
La pollution médiatique, je n'en peux plus.
D'autant qu'elle n'est possible qu'associée à au moins deux autres pollutions : électronique et sonore.
Toutes aussi dévastatrices pour nos cerveaux, pas du tout protégés, malgré leur rôle primordial. Du moins pour les normaux.
Et en plus elle ne m'apporte rien.
Tout le contraire ; il n'est pas possible d'être autant agressé par les images impunément sans en payer le prix.
La rétrospective des événements de cette année qui file à une vitesse folle, une des conséquences de cette médiatisation de tout, me pousse à humblement vous proposer une réflexion sur cette question qui taraude mon esprit : et si un gouvernement responsable limitait de façon drastique, les heures d'antenne de toutes les télévisions et ce qui ressemble à un écran ?
On aurait plus la plupart des maux qui nous rongent : les acteurs politiques redeviendraient des tribuns du quartier, l'examen le plus sélectif pour prétendre à représenter qui que ce soit.
Les enfants réapprendront à jouer entre eux, à se connaître et à grandir sainement.
Ils se retrouveront plus dans les parcs, avec leurs parents et auront bien meilleure santé que quand ils passent leur temps affaler sur tout ce qui est mou devant l'écran.
Les couples se reparleront et la communication rétablie, il y aurait moins des divorces et autres maux.
Les sommes faramineuses, drainées par la pub, iront ailleurs que pour payer des joueurs, football, tennis ou golf, des petits malins qui deviennent millionnaires trop vite et sans que leur revenus soient proportionnels à leur peine où utilité dans la société.
Des BHL n'existeraient pas. Les vrais philosophes s'imposeront par la qualité de leur travail et non pas par leurs accointances avec les propriétaires des médias, leur look rentable et autres bêtises.
Les choses fondamentales qui ont fait que l'homme a évolué, a quitté la posture du singe courbée pour celle actuelle plus droite, par les exercices physiques naturels, a appris à fignoler son langage, et donc son cerveau, pour communiquer reprendront leur place.
Je peux en énumérer sans fin.
Chaque pan de notre vie est affectée négativement par l'intrusion des écrans dans notre vie : le temps, l'énergie et l'argent dépensés, gaspillés pour se soumettre à cette nouvelle drogue.
Les hommes deviendraient pus humains et moins robots amorphes et atones. Les cerveaux en meurent.
Pensez y et débattons, si on veut durablement parler de vie saine.
C'est de la vraie écologie et la plus difficile.
KW
7 réactions à cet article
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Chronique cynique d’une société pourrie
Moi, j’aime pas le mois de juillet et je vais vous dire pourquoi.
D’abord parce que ça me rappelle l’époque maudite ou je travaillais. Quand les vacances pointaient le bout de leur nez. Le soleil. La mer, le sable qui te gratte. L’odeur insupportable du barbecue. Le camping dans une vieille caravane. Les apéros…
Aujourd’hui, il me reste plus que l’apéro. Et fini le pastis ou le whisky, j’ai remplacé les bouteilles par des packs de vins, c’est comme une bouteille de lait, sauf que c’est pas pour les enfants, c’ est pour les chomeurs.
Mon apéro, je le prend dés le matin et jusqu’à la tombée de la nuit, ou plutôt de mon matelas quand vraiment je suis fracassée.
Les coups de soleil, je les ai aussi remplacés, maintenant c’est gueule de bois et bronzage vin rouge.
La mer aussi, Baudelaire disait « homme libre, tu chériras la mer, la mer est ton miroir » Eh ben moi je dis, je suis une femme libre, je chérie ma vinasse et ça se voit dans le miroir…
Et quand je pense que je payais pour poser ma caravane alors que maintenant je dors à la belle étoile dans la plus belle ville du monde.
Ah Paris, oui, je me sens comme la locataire de toute la ville, je pose mon matelas ou ça me chante.
Aujourd’hui, j’habite au cœur du triangle d’or, entre l’avenue Montaigne et le rond poind des champs Elysées.
Je viens de déménager, j’ai quitté le boulevard Saint Germain, je trouvais le quartier un peu trop bobo.
Si je m’intéresse à la politique, Ah ben oui.
Et forcément, quand on mène la vie que je mène, ça fait des fait des jaloux.
J’en entend dans mon poste de radio, « C’est scandaleux qu’il y est autant de SDF en France ».Je me permet moi de critiquer les gens qui travaillent ??
A chaque présidentielle, c’est la même rengaine, il n’y a pas un candidat pour me défendre… En 1995, il y en a même un qui a osé dire « Si je suis élu, Il y aura zéro SDF à la fin de mon mandat », si c’est pas de la discrimination ça !
Heureusement, ils ne mettent jamais leur menace à exécution. Et même, ils ont tendance à protéger nos privilèges. La preuve, on est de plus en plus nombreux à mener la belle vie…
Mais le pire, ce sont les associations, certaines voulaient nous parquer dans des tentes au bord d’un canal. Heureusement, la ministre l’époque, madame boutin a su protégé nos intérêts fermer leur clapets.
Alors oui, je le dis haut et fort, en 2012, je vote sarkozy et s’il est élu, je poserais mon matelas devant le Fouquets.
Jélène Esnois
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Il est clair que l’on ne parle pas assez de Fukushima dans les médias. Alors qu’un évênement d’une telle ampleur mérite largement que l’on se penche dessus.
Je suis néamoins assez d’accord sur le fait que la pub est une des racines du mal de notre société.-
Réflechissez aussi aux musiques qui envahissent les existences, colonisent les cerveaux du matin au soir, le tout entrecoupé de bourrages de crane « informatifs » (radios de m...de ,télé,MP3 etc etc) et presque toujours de la musique à fric...on surconsomme les « produits musicaux »,on en prend plein le cerveau ;j’ai ralenti ma consommation de musique il y a quelques années et je m’en porte bien mieux ;juste un peu de France Musique le matin ou le soir ;un peu de You Tube ou autre de temps à autre,quelques minutes,voilà ;ne plus rien écouter...le luxe ! quant à cet article,bien vu de montrer l’information comme une drogue,la musique l’est devenu aussi ;pour finir le cannabis parait insolemment bénin et placide à coté de tout ce fourre-tout d’ondes balancées par l’homme dans l’atmosphère !!
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Pour les médias comme pour les drogues, le problème n’est pas la drogue elle-même ou le drogué, mais la présence d’une barrière morale permettant au second de ne pas être l’esclave de la première.
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Cher amipb,
vous avez bien raison. Une barrière morale devrait pouvoir nous aider à combattre et nous prévenir de commettre des actes destructeurs, avant d’y céder.Mais la réalité étant devant nos yeux, la barrière a cédé.la communauté humaine ne devrait elle pas trouver des mécanismes actuels pour pallier à cette défaillance de barrière morale ?Comment peut on encore avoir une barrière quand tout ce qui génère profit impose cette faiblesse qui permet ces profits faramineux ?On est de moins en moins maître de l’éducation de nos enfants.Nous même, on nous rend insidieusement esclave de l’argent, dit on ! Non, on nous rend esclave de celui qui a de l’argent. Pas de l’argent lui-même. Plus grave !Et ceci ne permet plus de barrière morale.Il faudrait une prise de conscience et une action citoyenne aussi fortes et soutenues, à la hauteur des méfaits de ces nouvelles calamités.Merci pour votre commentaire et bon weekend sans télé et autres écrans. -
Je sais que je dérange...
Juste quelqu’un qui se dresse contre sa condition
pour dire merde à l’intelligence et à la puissance
de tous ceux qui n’ont aucun intérêt à ce que ça change !
Oui je sais que je dérange
Coupez !http://www.lejournaldepersonne.com/2011/07/je-sais-que-je-derange/
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chère Willma : si vous vous sentez agressée par la télévision et les médias, j’ai votre solution. Elle est gratuite, peu couteuse en temps et extrêmement efficace.
Aujourd’hui cette technologie est fournie avec toutes les télévisions : il s’agit du bouton ON/OFF. Ce bouton magique permet le silence extraordinaire du flux d’électron, une détente quasi immédiate et la garantie des repas en famille réussis.
Souvent, je rêve qu’elle soit implantée chez nos politiciens bonimenteurs pour couper court aux flux de bêtises en vue d’ élection.
Sinon la solution trouvé par Damien saez est aussi très bien :
"Faut qu’on se fasse une raison,
On a loupé nos transactions,
On s’est laissés prendre le cul,
Par nos besoins, nos religions,
Il faut foutre le portable aux chiottes,
Et des coups de pioche dans la télé,
Faut mettre les menottes
A chaque présentateur du JT..."
J’accuse Damien Saez
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