Les néocons sont de retour (6) : un AQMI si utile à certains ... trafiquants de cocaïne

Pourtant, ce ne sont pas les moyens qui manquent avec cette aide américaine. Un site détaille avec précision les prises de positions américaines en Afrique. On y distingue un lien entre l'aide antidrogue et les fournitures militaires selon un schéma bien établi maintenant qui a été inauguré en Colombie il y a plus de 50 ans maintenant :"Ainsi, dans sa requête budgétaire pour le département d’Etat, pour l’année fiscale 2010, l’administration Obama a demandé une augmentation substantielle de vente d’armements américains et de programmes d’entraînement pour les pays africains ainsi que pour des programmes régionaux du continent. Ceci inclut :
- le Foreign Military Financing Programme (programme de financement militaire à l’étranger), qui paie les ventes d’armes aux pays africains,
- The International Military Education and Training Programme (le programme international de formation et d’entraînement militaire) pour instruire les officiers militaires africains aux Etats-Unis,
- le Trans-Saharan Counter Terrorism Partnership (le partenariat transsaharien de contre terrorisme) et l’East Africain Regional Strategic Initiative (pour fournir un entraînement et de l’équipement aux forces militaires dans les pays d’Afrique du Nord, de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique de l’Est),
- l’International Narcotics Control and Law Enforcement Programme (le programme de contrôle des stupéfiants et de l’application de la loi), qui doit fournir de l’équipement, des infrastructures et de l’instruction à la police et à d’autres agents impliqués dans l’application de la loi en Afrique), ainsi que des programmes d’entraînement militaire afin de contribuer à la mise en œuvre des accords de paix (Soudan, Liberia et la République démocratique du Congo),
- l ‘African Contingency Operation and training Assistance Progamme (qui fournit l’entraînement et l’équipement aux forces armées d’un certain nombre de pays africains afin de renforcer leur capacité à mener des opérations de maintien de la paix et autres activités militaires) et...
- plusieurs autres programmes anti-terroristes y compris l’Anti-Terrorism Assistance Programme, the Terrorist Interdiction Programme, le Counterterrorism Financing Programme et le Counterterrorism Engagement Programme pour fournir l’entraînement et l’équipement aux pays africains et créer des liens avec les personnalités politiques clé du continent."
Comme on le voit, le panel est large, très large. Et le Sahara particulièrement bien représenté. Avec la surveillance satellitaire de la zone et les passages d'avions de surveillance, on est en droit de s'étonner quand même de ce qu'on peut y trouver parfois. Car tout cela n'explique toujours pas le coup du Boeing 727 retrouvé carbonisé en plein milieu du désert. Et là encore, l'ami Guitta a la solution, qui délivre dans les journaux tels que le Telegraph. On y lit en effet que "les forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC/groupe rebelle marxiste) était derrière l'accord conclu avec l'AQMI", indique Olivier Guitta, un consultant en matière de lutte antiterroriste et d'affaires étrangères". Le journal commentant à la suite : "Dans le passé, la drogue était acheminée directement d'Amérique latine vers l'Espagne ou le Portugal, mais le durcissement du contrôle dans ces pays a contraint le groupe marxiste colombien à changer sa façon d'opérer, relève le quotidien londonien.Face aux difficultés rencontrées au niveau de l'accès à l'Europe, les FARC ont vu des opportunités en utilisant le Sahel comme leur nouvelle route", indique Guitta, soulignant que "puisque l'AQMI dispose d'une emprise dans la région et a été impliquée dans de grandes opérations de contrebande, il était logique de lui offrir un deal". La volonté de relier AQMI et Farcs est manifeste, et elle ne repose sur rien de très probant, à vrai dire. dans les trois ordinateurs de Reyes saisis après sa mort en mars 2008, on n'avait trouvé aucun lien avec Ben Laden... et aucune relation avec Al-Qaida. Mais c'est comme aujourd'hui notre premier ministre "presque certain" que ceux qui ont tué mes deux jeunes voisins de Linselles sont de l'AQMI. Forcément, dirait presque une célèbre romancière, puisque les balles qui les ont traversés sont celles de Kalachinkovs (à ce sujet, lire l'article du Canard Enchaîné du mercredi 19 janvier qui remet les choses à plat- voir en bas d'article ici).
La "logique" d'un propagandiste est connue : elle cherche à tout prix à se trouver ici une excuse pour assombrir le sort de Viktor Bout, dont l'accusation repose avant tout sur une tentative de fournir des missiles antichars (?) aux Farcs, selon l'accusation officielle américaine. Comme cette accusation est plutôt légère, il faut bien diaboliser les Farcs, et et même temps en faire les boucs-émissaires de la circulation de la drogue sud-américaine au Sahel ou au Sahara. Or, quand on examine bien cette dernière, on constate que les cartels colombiens y sont largement majoritaires, que ce sont bien eux les commanditaires de tous les avions qui ont atterrir depuis trois ans sur la bande côtière, et que la CIA et la FAA américaine leur ont donné un sacré coup de pouce en fournissant les avions et cette incroyable incompétence à tenir des registres valables (j'ai présenté ici-même un article dans ce sens). Si les avions sont arrivés sur la côte Ouest de l'Afrique comme des sauterelles bourrées de coke, la plupart étaient remplis de drogue colombienne de toute provenance. On ne va jamais ici nier le rôle des Farcs dans ce circuit, mais on ne va pas dire pour autant comme le fait notre propagandiste que les gens des Farcs ont conclu pour autant des accords avec Al-Qaida. Rien ne l'attestait encore, disons, avant fin 2009, ce qui est fort tardif en effet ! Car ce lien très spécial, on va en réalité le créer de toutes pièces... pour épaissir le dossier de Viktor Bout, qui ne contient alors pas grand chose de probant.
C'est en effet le 15 décembre 2009 seulement qu'un lien aurait été trouvé entre les Farcs et Al-Qaida avec le cas d'Oumar Hissa, Harouna Traoré et Idriss Abelrahman, tous les trois arrêtés en possession de cocaïne et accusés par un agent US de la DEA, Daria Luppachino. Or, si on lit attentivement l'accusation, on s'aperçoit que les trois "ghanéens" (selon l'agent US) vont se faire leurrer par un dénommé "CS2", en fait un agent de la DEA qui se fait passer pour quelqu'un des Farcs, comme le note l'étonnante déposition de Luppachino : il y aurait bien eu un envoyé des Farcs qui serait venu discuter de l'envoi de 500 kilos de cocaïne que les "ghanéens" aurairent fait transiter jusqu'au Maroc en se présentant comme des gens d'Al-Qaida, mais la déposition n'insiste pas là-dessus et reprend uniquement le témoignage du faux agent des Farcs, ce qui laisse assez pantois : l'histoire ne repose que sur ce témoignage de faux agent ! L'histoire en fait tombe à pic pour charger un peu plus Viktor Bout, dont on veut à trouver à tout prix un lien avec les Farcs : elle tente aussi de relier le crash calamiteux du fameux Boeing 727 malien à une opération liée au Farc ; on est alors en effet mi novembre et le crash a eu lieu le 2 du même mois. Et l'otage français Pierre Camatte, chez qui beaucoup voient autre chose que ce qu'il peut en dire, a été enlevé à Menaka, tout près de l'endroit du crash... qu'il était très certainement venu inspecter de près. Pour rédiger un rapport à Paris sur ce qu'était cet engin et ce qu'il y avait à bord, ou bien qui l'attendait.
"Les Touaregs sont dirigés par Halid Ag Mohamed, de la tribu Kounta. Les Kountas sont une tribu arabo-berbère, qui va au final, après refus de payer, bataille, prise d’otage et échange de tirs, le folklore local sans doute, finalement se charger elle-même de faire remonter les 10 tonnes vers le Tchad puis vers l’Egypte : le chargement a été… volé. Le 15 février, ce même Halid Ag Mohamed sera arrêté à Tamanrasset , en Algérie, avec trois de ses coreligionnaires maliens. On nage en plein chaos politique entre le Mali et l’Algérie avec lui : c’est le fils aîné de Mohamed Ag Intallah, un député de la région de Tin-Essako et le neveu d’Alhabass Ag Intallah, le député de Kidal qui est aussi le président du ”Réseau de plaidoyer pour la paix, la sécurité et le développement au Nord-Mali”… qui n’a que le nom de façade. Selon plusieurs informations recoupées, Halid Ag Mohamed doit son arrestation à la DEA américaine, qui le pistait, c’est le mot, depuis des mois. Les pseudo-fondamentalistes ne sont que de vulgaires trafiquants. Mais il ont bien des liens avec le pouvoir malien en place !" avais-je écrit il a plusieurs mois maintenant.... dans cette histoire, le gouvernement malien est mouillé jusqu'au cou, et tout le monde s'en doute.
Le compte rendu de l'arrestation des trois hommes pose plusieurs questions sur les méthodes employées et la véritable appartenance des suspects à Al-Qaida : "D’après les informations relayées par la presse américaine, les suspects ont été appréhendés lors d’une opération coordonnée par le parquet fédéral à New York et la célèbre Dea (Drug Enforcement Administration) à la fois aux Etats-Unis et au Ghana.Tout aurait commencé en août dernier, par un informateur de la Dea se faisant passer pour un islamiste libanais radical. Il rencontre Issa "suspecté d’appartenir à une organisation criminelle qui opérait au Togo, au Ghana, au Burkina Faso et au Mali " selon Daria Lupacchino, un fonctionnaire assermenté de la Dea. Les deux se sont rencontrés en septembre dernier au Ghana. Le prétendu islamique radical, toujours selon la version de Lupacchino, déclara à Issa qu’il représentait les membres des FARC, qui « ont pris pour cible les citoyens américains avec des attentats à la bombe, enlèvements et autres actes de violence ces dernières années ». Dans une conversation enregistrée par l’agent de la Dea, Issa déclara que ses associés avaient contourné les agents des douanes et qu’il était sûr de pouvoir faire passer de la drogue sans encombre par le désert ouest africain. Ses premiers contacts mènent à une autre personne : Harouna Touré, qu’Issa décrirait comme la personne-clé. L’indicateur de la Dea rencontrera Touré plus tard. Il saura l’identité de ce dernier grâce au passeport que Touré oubliera dans l’hôtel où ils se sont vus, rapportera l’agent de la Dea concerné. Touré, poursuit le rapport de la Dea, aurait confié à son interlocuteur qu’il avait déjà transporté et livré entre une et deux tonnes de haschich en Tunisie. Il ajoutera "que son organisation et Al Qaeda ont collaboré dans le trafic d’êtres humains, notamment du journaliste bangladais, de citoyens indiens et pakistanais en Espagne", affirme Lupacchino dans son témoignage".
Toutes les charges sont signées d"un agent de la DEA, qui évoque le fait que les trois hommes sont liés à Al-Qaida (bien sûr, obligatoirement encore !). Un témoignage cousu de fil blanc, ou les liens avec les Farcs ne proviennent que d'un inspecteur de la DEA se faisant passer pour un membre des Farcs ! Et dans lequel l'appartenance des trois larrons a Al-Qaida semble bien avoir été de la fanfaronnade pour convaincre de la livraison de la drogue en leurs mains, et entre les leurs surtout, les prétendants à l'expédition vers le Maroc ne manquant pas ! Au final, la drogue atterrira certainement en Espagne, à Villanueva de Perales, là où l'on vient tout juste de démanteler le plus grand centre de transformation de la drogue jamais découvert.... contenant encore 330 kilos de coke, mais surtout la bagatelle de 33 tonnes de produits chimiques pour en fabriquer... des dizaines de tonnes, dans les locaux où l'on a découvert, pas moins de 470 téléphones portables ! "La cocaïne aurait été distribué par Lauro Sánchez Serrano, un espagnol qui possède des restaurants, des discothèques et salles de sport à Madrid. L'actif détenu par Serrano auraient été utilisés par la gang de la cocaïne comme une garantie de prêts bancaires pour les investissements, a annoncé la police. Les bénéfices provenant des ventes de drogues auraient été blanchis par un cabinet d'avocats à Madrid. La police espagnole a refusé de fournir le nom de l'entreprise, mais selon des sources, Rodriguez Casas a été l'un des cabinets où ont été effectuées plusieurs descentes". On le voit : ce circuit géant de drogue amené par Boeing en plein désert ne peut pas être l'œuvre de terroristes perdus en plein désert ! "En vingt ans de travail dans des unités d’intervention, je n’ai jamais vu un labo ayant ces caractéristiques", a déclaré Francisco Migueláñez, commissaire de l’unité contre la drogue et le crime spécialisé. La police nationale espagnole vient de saisir le plus grand laboratoire de cocaïne jamais découvert en Europe, lors de l’opération "Collapsus", qui a nécessité deux ans d’enquête".
Chez notre propagandiste , c'est une évidence, en revanche : ce n'est pas qu'un simple trafic de drogue. "Des terroristes, qui maitrisent le terrain du désert ont conclu des accords avec les trafiquants, qui leur offrent des services d'escorte sécuritaire, en contrepartie d'une partie du revenu de leur commerce illicite, ajoute le journal, en citant des experts antiterroristes". C'est bien notre Guitta qui a sévi, dans la "réflexion" que se permet le Telegraph sans trop prendre de recul. Un Guitta qui va même jusqu'à annoncer des chiffres : "les terroristes liés à l'AQMI ont pu récolter 130 millions de dollars grâce au soutien accordé aux réseaux de narcotrafiquants et aux opérations d'enlèvement lancées depuis 2007, indique le Telegraph, en se référant à un rapport qui cite une enquête menée par le gouvernement algérien." En oubliant bien sûr de préciser que lorsque Viktor Bout se fait piéger, c'est aussi par l'examen de ses comptes bancaires dans trois banques américaines, pour des crédits permettant l'achat de deux vieux Boeing 727 destinés à subir le même sort que celui du Mali. Pour transporter de la drogue dont le transfert est supervisé de bout en bout par la CIA, qui utilise d'autres avions, dont on apprend l'existence quand l'un d'entre eux à le malheur de se crasher au Mexique, avec à bord 128 sacs de soldats de l'armée US bourrés de coke...
Notre propagandiste allant jusqu'à écrire que dans la croisade américaine contre cette drogue sellon lui uniquement fournie par les Farcs, certains pays "aident" les Etats-Unis et d'autres pas. Entendons clairement par là ceux qui achètent du matériel militaire sophistiqué et ceux qui ne le font pas. Les "démocratiques" à la Karzaï et les autres. "M. Guitta fait observer à ce propos que "les efforts consentis par l'Europe, les Etats-Unis et certains pays d'Afrique du nord comme le Maroc pour s'attaquer aux liens croissants entre le terrorisme et le trafic de drogue se heurtent aux attitudes de certains gouvernements". Comprenez et traduisez : le Maroc nous a acheté des F-16, lui... (48 exemplaires, et ce jour-là la Russie a perdu, mais également... la France, qui espérait fourguer des Rafales trois fois plus chers on se demande comment (*) !) Il y a bien là encore un aveu : selon lui, les "bons" sont ceux qui luttent contre la drogue, car cette drogue est le moteur d'Al-Qaida. Si l'on réfléchit un peu, on met très vite notre propagandiste au pied même de ses contradictions : dans ce cas, si on le suit bien, ceux qui favorisent Al-Qaida en Afghanistan sont donc... les américains, puisque depuis leur présence sur place la production de drogue n'a fait qu'augmenter... il y aurait donc deux drogues différentes : la coke colombienne, qui sert de repoussoir idéologique en Afrique, et l'opium afghan, dont on ne souhaite surtout pas parler tant il dérange ?
Non, franchement, c'est se moquer du monde et falsifier la réalité. Et de faire des seuls amis africains ceux qui achètent des F-16... ou comment faire basculer "idéologiquement" un pays qui jusqu'ici achetait ailleurs (des chars T-72 soviétiques ou des Mirage F-1 et des Alpha-Jets français)... le but du jeu ? Ceci : "La livraison de ces systèmes d'armes va grandement améliorer l'interopérabilité du Maroc avec les Etats-Unis et d'autres pays de l'OTAN, ce qui en fait un partenaire précieux au monde," a dit la Defense Security Cooperation Agency (DSCA). Avec comme "explication" : "La vente proposée permettra à la Force aérienne du Maroc de moderniser son stock de combat, permettant ainsi le Maroc de satisfaire à la fois ses propres besoins en matière de défense aérienne et de participer a des opérations de la coalition", a jouté le DSCA" (...) "Le Maroc est l'un des pays les plus stable et pro-occidental des États arabes et les Etats-Unis demeurent attachés à une relation à long terme avec le Maroc." Un pays "ami", où l'islam extrémiste à bien tenté de mettre les pieds mais sans y réussir, le roi s'associant aux islamistes modérés dont il a favorisé l'ascension. Le Maroc, terre également de production du haschich (le "kif"), à vrai dire. Et lieu privilégié actuel de l'intelligentsia parisienne. " Le Maroc, rendez-vous à la mode des politiques" titrait le Parisien le 25 décembre dernier... c'est à savoir qui n'a pas son "riad" là-bas...
Le Maroc, où l'on croise aussi parfois les gens d'Al-Qaida...enfin, fort récemment. Encore une prise bien "utile" à vrai dire : "Les armes et munitions trouvés à Amgala, à 220 km au sud-est de Laâyoune (El Aïoun), principale ville du territoire annexé en 1975 par Rabat, devaient servir à des attentats contre les services de sécurité et des cibles étrangères dans le royaume, a assuré Rabat. Selon un analyste marocain, ce n'est qu'une question de temps avant que les autorités marocaines dénoncent les liens entre le Polisario et Aqmi, mais un représentant du Front à Alger a fait observer que le mouvement avait "toujours condamné le terrorisme". Ou comment se débarrasser (enfin, pour Rabat !) du problème du Polisario... C'est bien utile, un terrorisme, parfois... celui du Polisario, manipulé par le DRS lui aussi, et devenu trafiquant de drogue également... les colombiens on décidément tout compris : pour faire le relais entre leurs avions débarquant sur la côte Ouest et le Maghreb, il leur fallait des relais. Ils les ont trouvé : à partir de là et l'appât du gain, les considérations islamistes sont vite devenues secondaires.
(*) pas avec un président comme VRP comme le note le Monde pour l'Arabie Saoudite :
"Le roi de Bahreïn a affirmé que les avions de combat Rafale, que la France n'a jamais pu exporter, étaient dotés d'une "technologie d'hier" dans une conversation datant du 1er novembre 2009 avec le général américain David Petraeus, selon un câble publié mardi 30 novembre par WikiLeaks. Dans ce document classé secret, le roi de Bahreïn Hamad ben Issa Al-Khalifa affirme partager l'avis du général Petraeus, alors commandant central de l'armée américaine en charge du Moyen Orient, sur l'avion français. Bahreïn a démenti le lendemain les propos attribués au roi Hamad Ben Issa Al-Khalifa."
"Depuis 2008, Paris et Abou Dhabi discutent d'un contrat d'achat de 60 Rafale. Les négociations, poussives, se poursuivaient cet automne après une crispation cet été. L'avion de chasse français n'a jusqu'à présent jamais été vendu à l'étranger. Paris espère remporter un gros contrat avec le Brésil, où son avion est en concurrence avec des appareils américains et suédois".
"Le président français Nicolas Sarkozy a irrité les Saoudiens lors de sa première visite dans le royaume en janvier 2008, faisant agressivement la promotion des firmes françaises, selon un télégramme américain révélé par WikiLeaks et publié par le Guardian mercredi 1er décembre. Les responsables saoudiens ont déclaré à des diplomates américains après cette visite qu'ils avaient été irrités par le fait que le président français ait insisté sur le côté commercial de sa visite, leur dressant une liste de 14 contrats que des firmes françaises souhaitaient conclure, avec les prix originaux et les "escomptes qu'il était prêt à négocier".
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