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Les patriotismes révélés

On voit souvent à la télévision des personnalités montrer leur abnégation, leur sens de la nation. Ces personnalités montrent leur patriotisme dans un unique but : Représenter la nation. Ces personnalités représentent ou représenteront la nation en créant des avancées ou bien des reculs.

Cependant on remarque souvent que dans la rue rares seront les personnes qui se diront patriotes, mis à part les militaires. Eux doivent se dévouer à la nation. Ils doivent être patriotes ou le montrer pour rester militaires. L’homme avance grâce à son quotidien et pas grâce à des idées qu’il utilise. Pour comprendre les autres il faut se comprendre soi.

Une personnalité qui se dit patriote a forcément un intérêt à l’être. Nous ne sommes plus des personnes qui ont eut à défendre notre pays à en risquer notre vie. Nous sommes pour beaucoup des bourgeois. La classe moyenne en France est encore une des plus aisée de l’Europe. Les personnalités qui se disent patriotes comptent représenter leur pays et en étant patriotes elles rendent fidèles un pays. On croit qu’ils servent la nation alors qu’ils ne font que nous soumettre des lois que nous sommes sensés respectés. Peu de personnes ont envie d’aller contre cet état de fait.

Mais je vois autour de moi des personnes réellement patriotes, des personnes qui ont envie de faire avancer les autres. Il faut aller plus loin que le patriotisme et aider l’humain à avancer. Les personnes qui donnent à d’autres personnes avec générosité et avec leur bonté créent de futurs amis et se créent leur réseau relationnel. Nous avons donc nous tous un patriotisme plus sensé, en tout cas au début. Nous sommes obligés d’aider pour avoir des amis, sinon cela se termine forcément mal pour nous.

Seulement arrivera la mise en concurrence et on comprendra que l’on soit mis en valeur alors que nos parents nous aurons aidés. On croira que nous étions seuls dans la réussite. Ou bien on ne comprendra pas comment faire pour réussir car on ne nous aura pas donné les ficèles pour gagner. On passera notre chemin.

Ceux qui réussiront apprendront à diriger ceux qui réussissent moins on ne souhaitent pas le pouvoir. Ceux qui auront échoués ne sauront rien de tout cela et auront l’esprit propre, prêt à travailler.

Au final ceux qui auront réussi n’aurons que trop tard compris qu’ils avaient été aidés, et ceux qui auront échoués auront appris qu’il fallait qu’ils possèdent les méthodes de la réussite. Au final l’élite en saura moins sur elle que ceux qui auront échoué car les échecs font apprendre plus vite les erreurs.

Il y a donc plus de patriotisme dans ceux qui échouent que dans ceux qui réussissent. Pour preuve ceux qui échouent deviennent plus facilement militaires. Alors que l’élite arrête de faire croire qu’elle est patriote !


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6 réactions à cet article    


  • BA 14 juillet 2009 15:02

    « Alain Peyrefitte.- Et Paul Morand ?

    Général de Gaulle.- Lui, c’est pire encore ! Laval ne lui demandait même pas de rentrer. Londres et Vichy étaient prêts à accepter le maintien de sa mission économique ; elle pouvait entretenir des liens discrets, tout en ne faisant pas obstacle à ce que les relations diplomatiques soient officiellement rompues… Il est parti par le même bateau que l’ambassade. On ne voulait pourtant pas de lui à Vichy et on lui a tenu rigueur de son abandon de poste. Il était victime des richesses de sa femme, qui était roumaine, comme vous savez. Pour les récupérer, il s’est fait nommer ministre de Vichy à Bucarest. Puis, quand les troupes russes se sont approchées, il a chargé un train entier de tableaux et d’objets d’art et l’a envoyé en Suisse. Il s’est ensuite fait nommer ministre de Vichy à Berne, pour s’occuper du déchargement.

    Alain Peyrefitte.- Vous pensez que la collaboration et la fortune avaient partie liée ?

    Général de Gaulle.- Vous ne croyez pas si bien dire ! Ce qui a rendu si rares les Français libres, c’est le fait que tant de Français soient propriétaires. Ils avaient à choisir entre leur propriété – leur petite maison, leur petit jardin, leur petite boutique, leur petit atelier, leur petite ferme, leur petit tas de bouquins ou de bons du Trésor – et la France. Ils ont préféré leur propriété. Quels ont été les premiers Français libres ? Des braves types comme les pêcheurs de l’île de Sein, qui ne possédaient que leur barque et l’emmenaient avec eux ; des garçons sans attaches, qui n’avaient rien à perdre ; des Juifs qui se sauvaient parce qu’ils devinaient qu’ils allaient tout perdre. Ceux qui avaient à choisir entre les biens matériels et l’âme de la France, les biens matériels ont choisi à leur place. Les possédants sont possédés par ce qu’ils possèdent. »

    (Alain Peyrefitte, C’était de Gaulle, tome 1, Fayard, page 148)


    • Yannick Harrel Yannick Harrel 14 juillet 2009 21:15

      Bonjour,

      Parmi les bons mots et les justes observations de de Gaulle, cet extrait me paraît tout à fait juste : l’anesthésie actuelle de bon nombre de citoyens Français vis à vis d’un système qui part en quenouille tient plus au chérissement de l’écran plasma que de la défense de valeurs républicaines. La société de consommation a ceci de plaisant pour les hautes sphères qu’elle enrichit ceux qui ont déjà une emprise économique conséquente tout en entretenant une aboulie du peuple favorable aux desseins de ceux qui ont une emprise politique établie.

      Au sujet de toutes ces personnes qui rejoignirent le général de Gaulle après son appel du 18 juin, je vous invite à revoir le formidable film de Denys de La Patellière, « Un taxi pour Tobrouk », et particulièrement le prologue où le ressort de rébellion des protagonistes est dévoilé. Edifiant !

      Cordialement


    • adeline 14 juillet 2009 17:31

      Militaires patriotes, il y avait peux etre des militaires patriotes jadis ( il y a 60 ans au moins)
      voire des policiers intégres mais bon cela a disparu depuis longtemps , désormais il y a des chomeurs qui grattent......


      • njama njama 14 juillet 2009 20:14

        Dans notre époque qui nous impose de vivre en fonction de critères économiques internationaux, d’être européen, d’être humaniste, ... je me demande bien quel sens peut avoir encore le patriotisme ? le patriotisme est une vieille idée de petit royaume, de clocher, qui colle à l’histoire politique du XIX° jusque la deuxième guerre mondiale, « travail, famille, patrie », ... il allait de paire avec tous les nationalismes.
         
        Aujourd’hui, non seulement l’idée me paraît totalement obsolète, voire même ringarde ou vieux jeu quand on parle et pense altermondialiste, quand certaines questions politiques, écologiques, techniques, ... sont planétaires, mais aussi en totale contradiction avec l’idée d’une nation humaine élargie, européenne, onusienne ou mondiale.

        Il n’y a rien de plus fluctuant que les frontières en histoire. Eh oui, il y a encore quelques papis qui ont fait de la résistance et qui nous racontent leurs vieilles histoires, mais ne serait-il pas temps de tourner la page de ce nombrilisme héroïque pour certains, culturel pour d’autres, chauvin et anachronique dans tous les cas ?

        "Je suis un citoyen du monde’
        Diogène de Sinope (413- 327 av. JC)

         


        • BA 14 juillet 2009 23:10

          Ceux qui veulent la disparition des frontières, ce sont aussi les patrons des entreprises multinationales.

          Tu m’étonnes !


          • paul muadhib 15 juillet 2009 10:42

            être patriote n’est ce pas s’opposer a tout ce qui n’est pas votre nationalité ? réponse : oui..
            l’ultime forme de patriotisme c’est la guerre , elle est pas belle la vie ?

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