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Accueil du site > Tribune Libre > Les pauvres survivront !

Les pauvres survivront !

Lorsque l’on imagine le triste avenir de la race humaine, de multiples scénarios catastrophes viennent à notre esprit sans trop de difficulté : mort du soleil, épidémies dévastatrices, guerres nucléaires ou dérèglements climatiques majeurs, tout est possible et rien est inévitable. Sorte de déluge apocalyptique, il se pourrait bien qu’un jour nos descendants soient confrontés à la fois à un retour à un état primitif de leur environnement et à l’impossibilité de se servir des restes de leur passé, les connexions ayant pour la plupart disparues.

La simple coupure de courant engendrée par une tempête provoque déjà parmi les populations des drames qui montrent bien à quel point l’homme s’est éloigné des priorités humaines : incapable de faire un feu comme de changer une ampoule, la plupart peuvent se trouver rapidement dans une situation périlleuse. Cette situation peut faire sourire les anciens scouts, mais le problème est plus grave que cela : un tremblement de terre d’envergure, un accident nucléaire ou une guerre auraient des conséquences bien pires que ces mêmes évènements auraient provoqués il y a soixante ans. Que ferions-nous sans les secours de l’Etat, de la force publique ? combien sont capables aujourd’hui de traire une vache, de ferrer un cheval, de monter un mur ou de conserver la nourriture ? Qui sait retourner un champ, faire pousser des légumes ou tuer un poulet ?

Les hommes d’aujourd’hui savent comment faire fonctionner la machine qui va déplumer le poulet, ou regarderont sur internet à quelle période poussent les tomates, mais que seraient-ils capables de faire si tout avait disparu autour d’eux ? pas de portable, pas de moyen de transport, pas de frigo, pas de supermarchés, pas de gaz, combien se trouveraient rapidement en danger de mort ?

L’éducation est ainsi faite qu’au lieu d’apprendre à compter l’homme est désormais contraint d’apprendre à utiliser la machine qui va compter pour lui. La technologie a tellement complexifié chaque tâche pouvant être réalisée par un individu (afin qu’elle réalise la tâche de plusieurs ou plus rapidement) que le seul apprentissage de cette technologie demande une formation tout aussi longue. D’ailleurs, il faudrait pour comparer, par exemple, savoir combien de vaches auraient pu être traies par un homme s’installant à vingt ou 25 ans dans son exploitation (après études) s’il avait commencé artisanalement à le faire dès son jeune âge…

Les gouvernements, dans leur course à la croissance et aux profits, ont ainsi privilégié les études longues et poussées, de plus en plus spécialisées, de sorte que d’une part le temps finisse par manquer pour expliquer le raisonnement conduisant aux mécanismes de fonctionnement d’une technologie donnée (on fait apprendre par coeur à l’élève le fonctionnement : il ne pourra ensuite que transmettre cette information à ses descendants, mais sera incapable d’en expliquer le mécanisme), et d’une autre qu’un individu seul ne puisse réaliser certaines tâches sans la contribution de plusieurs autres spécialistes (par exemple la voiture, mécanique plus électronique).

Les politiques, sans penser un seul instant qu’il puisse leur arriver une quelconque calamité soudaine et imprévue, ont eux-mêmes saboté toute possibilité de sauvegarder l’histoire des hommes. Aveuglés par leurs désirs de puissance, ils ont systématiquement poussés les hommes à la dépendance envers la collectivité, en tentant d’étouffer tout désir d’indépendance autarcique : pour que personne ne soit en mesure d’échapper au contrôle étatique, chaque individu est de près ou de loin lié à l’Etat, que ce soit par l’énergie ou la santé, le social ou internet, l’école ou le travail.

Mais le jour où le pire surviendra, il semblerait que (à moins que tout cela ne soit vraiment bien organisé par les élites) ce ne soient pas les riches qui survivent le mieux aux cataclysmes futurs. Les pauvres, obligés par leur misère à la débrouillardise, seront sûrement les mieux armés pour des temps difficiles. Capables de l’ingéniosité nécessaire à la survie, les pauvres seront les seuls à ne pas avoir appris à compter ni sur la société, ni sur la technologie.

L’Histoire oubliera alors ceux qui n’ont pas été capables de savoir où se trouvait l’essentiel, à savoir être en mesure de vivre sans dépendance même si c’est avec peu. Un jour viendra ou l’homme remplacera la machine, et ou l’argent ne se mangera plus. Dépêchons-nous de devenir pauvres, car les enfants auront toujours faim !


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33 réactions à cet article    


  • LE CHAT LE CHAT 8 septembre 2009 10:19

    Koh Lanta en plus grand dans un monde en décroissance , laissez parler le Mc Guyver qui sommeille en vous ! une histoire à faire pleurer Wall Street ...............


    • LE CHAT LE CHAT 8 septembre 2009 10:24

      On remplacera les fils d’Agoravox par les longues soirées au coin du feu à l’ancienne , y’en a qui la raméneront moins avec de vrais gens en face ! lol !


      • paul muadhib 8 septembre 2009 11:27

        salut, votre texte m’a plu...
        a propos de vivre sans dépendance, vivre physiquement je veux dire, pourquoi la dépendance aux autres vous gêne ? je comprends que dans ce monde barbare l’on ai envie d’indépendance physique, mais n’est ce pas la ,la marque de ce qui est a l’œuvre sur la planète, c’est a dire d’un cote notre ego/cerveau analytique qui utilise le collectif pour profiter de celui ci..
        l’illusion de la non dépendance physique me semble dommageable,ca exclu la vie communautaire volontaire, certes elle n’existe pas,mais alors ca exclu tout changement..
        par contre ne pas être dépendant psychologiquement de ses addictions me semble être un chemin de liberté..salutations


        • caleb irri 8 septembre 2009 13:28

          @ paul muadhib

          bonjour,

          ce n’est pas que la dépendance aux autres me gêne, c’est plutôt la dépendance à la technologie, technologie dont les gouvernements se servent pour nous couper des liens essentiels avec « la terre », la vie sans artifice. la dépendance aux autres est le principe d’une société, mais que se passerait-il si la société faisait défaut ? qui serait encore capable de se passer de la technologie pour survivre, c’est là que se trouve mon interrogation.


        • paul muadhib 8 septembre 2009 15:21

          Salut calebb..ok merci de ta réponse, c’est clair et je comprends ton point de vue..que je rejoins..salutations.


        • Moristovari Moristovari 8 septembre 2009 12:33

          « Dans le monde tel que je le vois, on chassera des élans dans les forêts humides et rocailleuses du Rockfeller Center. On portera des vétements en cuir qui dureront la vie entière. On escaladera les immenses lianes qui entoureront la tour Sears. Et quand on baissera les yeux, on verra de minuscules silhouettes en train de piler du maïs, ou de faire sécher de fines tranches de gibier sur l’aire de repos déserte d’une super-autoroute abandonnée. »

          Amusant. Comme si l’Histoire était une entreprise charitable où les pauvres et les justes gagnent à la fin. Comme si un retour à la nature était une perspective idyllique. Comme si c’était bien d’être pauvre. Je crois qu’il existe une expression pour ce genre d’idées... Marcher sur la tête ?


          • LE CHAT LE CHAT 8 septembre 2009 12:55

            j’ai regardé « Je suis une légende » avec Will Smith et il y avait des hordes de cervidés en plein Manhattan , mais pour y arriver , il faudrait que le H1N1 soit un peu plus virulant que maintenant ! lol !


          • caleb irri 8 septembre 2009 13:35

            @ moristoravi

            au départ de cet article je me suis imaginé le déluge biblique, ou la parabole des Atlantes. on ne peut pas connaître ce qu’il y avait avant, car toutes les traces ou presque ont été supprimées par ces cataclysmes. mais on peut imaginer qu’après ces derniers, tout a été à refaire de presque zéro. et dans ces cas-là, nuls autres que les « pragmatiques », les plus adaptés à des conditions de survie proches de ce zéro sont capables de s’en sortir. dans cette projection, on marche peut-être sur la tête, mais tout est inversé par rapport aux conditions actuelles. alors pourquoi pas ?


          • Moristovari Moristovari 8 septembre 2009 18:38

            Ne nous méprenons pas : pour moi le problème posé : « le système actuel nous fait perdre de vue la réalité » est juste. De même le retour à un mode de vie en accord avec les possibilités terrestres est probablement l’un des meilleurs futurs qui puisse arriver.

            Seulement c’est un futur improbable car, Caleb, vous êtes un idéaliste. Tel Rousseau, votre vision du monde, passé, présent et futur, est idéalisé. Elle est grandement basé que sur des suppositions, des hypothèses avantageuses, des futurs espérés. C’est oublier qu’à l’heure ou la technologie nourrit plus de six milliards d’humains, la perdre occasionnerait probablement des milliards de morts. Et les pauvres, les vrais, faibles physiquement, en premier. C’est cher payé les lendemains chantants désirés par les idéalistes, les cyniques et les non-épanouis occidentaux.


          • caleb irri 8 septembre 2009 22:26

            @ moristovari


            oui, il y a sans doute un peu de ça... mais mes articles sont souvent plus un départ qu’une arrivée. ce que j’évoque dans celui-ci est certes proche de Barjavel (ils se confondent un peu dans mon esprit je crois un commentaire dit « ravage »), et ne s’appliquerait en fait qu’à condition d’une rupture brutale, et non pas une lente descente "aux enfers" ou un complot, cela serait tout différent.

            mais pour l’idéalisme, je l’ai je le garde !


          • LE CHAT LE CHAT 8 septembre 2009 13:29

            vivement le retour à l’âge de bière qu’on aille habiter dans les tavernes !


          • LE CHAT LE CHAT 8 septembre 2009 13:50

            @actias

            super le nouveau Robinson  ! la vie à la Tom Hanks dans « Seul au monde »
            les connaissances de la nature sont vraiment un plus pour la survie , mes longues heures devant national géographic tv et Ushaia tv sont un plus ! en plus , je sais jardiner et trucider les poulets et les lapins , vivre à la campagnarde ça me fait pas peur !


          • King Al Batar Albatar 8 septembre 2009 14:14

            J’apprécie le ton de votre article,

            Il y a une dizaine d’années, j’avais eu l’opportenité de lire un rapport d’etudes qui indiquait qu’il n’y avait eu que très peu d’évolution entre l’homme d’il y 5000 ans et celui ’aujourd’hui.

            En effet si l’intégralité de la planête venait à deceder, sauf les enfants de moins de 6 ans, nous retournerions à l’age de pierre, et les seules evolution que l’homme a connu ne sont pas physiologique (lié à l’organisme) mais collective.

            D’ou l’importance d’une société, du civisme....

            Aujourd’hui nous sommes plus dépendant à la société, qui nous protège, nous recahuffe, nous habille, nous soigne et nous materne, qu’au machines....

            J’approuve votre discours, et craint la loi du plus fort qui s’appliquera après armageddon (type Mad max....)


            • King Al Batar Albatar 8 septembre 2009 14:22

              Cela dit si l’on regarde avec le recul, la loi du plus fort existe toujours dans nos société....

              Sauf qu’il ne s’agit plus des mêmes forces. Auparavant le plus fort l’etait physiquement, aujourd’hui le plus fort c’est le plus riche ou le plus puissant (bien qu’il soit impossible d’etre puissant sans etre riche).
              Mais les injustices sont les mêmes car la justice crée de l’égalité vis à vis des lois, mais pas vis à vis d’elle même. Je veux dire que meme si les loies sont les meme pour tous, dnas la mesure ou nous n’avons les memes avocats, donc les meme moyens de nous défendre, la balance est faussé. De la même manière les amendes, celui qui est riches s’en fout puisqu’il peut les payer, le pauvres non, donc le riche peut se garrer ou il veut et pas le pauvre.
              Ah la loi du plus fort, je crois que c’est bien la preuve que nous restons des animaux.... Malgrès les machines.


            • LE CHAT LE CHAT 8 septembre 2009 14:40

              @ALBATAR

              la taxe carbone , les bobos s’en fichent car ils ont eux les moyens de la payer et se donner bonne conscience !


            • Triodus Triodus 8 septembre 2009 15:41

              ’Gaffe le Chat, y’a beaucoup de CO2 dans la bière..


            • King Al Batar Albatar 8 septembre 2009 16:27

              @ le chat : encore un autre exemple,

              Meme si, pour le coup au niveau des impots c’est encore pir, puisque moi meme travaillant dans le domaine bancaire, je peux vous assurer que quelqu’un qui a suffisement de revenus pour etre multipropriétaire de biens immobiliers, ne payent pas d’impots, en tout cas moins que moi, puisqu’ils font de défiscalisation....


            • avogt 8 septembre 2009 14:42

              Vous avez enfin trouvé un avantage à la pauvreté ! Mais n’en cherchez pas de trop, vous allez finir par vouloir devenir pauvre. C’est vrai qu’un pauvre au lieu d’acheter ses escargots de bourgogne au rayon surgelé, il n’a qu’à soulever un carton qui traine sur de l’herbe humide et ça agrémente très bien la soupe d’hérisson qui passait par là.

              Sérieusement, au XXI ème siècle, il ne devrait tout simplement plus y avoir de pauvre. Les moyens technologiques le permettent. Ce qui nous bloque, c’est la cupidité de quelques uns. J’aurais aimé que votre article soit un essai philosophique pour parler d’un thème qui n’existe pas dans notre réalité.


              • Blackeagle 8 septembre 2009 22:10

                A la question préférez vous être pauvre ou immensémment riche, personnellement je répondrait être pauvre.
                Personnellement, je ne suis pas pauvre. Je n’ai non plus jamais été riche ni privilégié (par rapport à la moyenne des français s’entend).
                Bien sure j’aspire à pouvoir manger à ma faim, vivre dans un endroit descent et avoir acces à la culture.
                Mais toues ces choses là ne nécéssitent pas d’être riche. Juste de ne pas être pauvre. Quoi qu’elles soient de moins en moins accessibles.

                Les autres choses auxquelles j’aspire sont l’amitié, la considération et l’amour et la decouverte (les voyages).......

                Et à ces choses là la richesse s’oppose car elle introduit le doute permanent de ne pas savoir si les gens qui vous entoure sont là pour votre personne ou pour votre argent !!!!!

                Hormis les voyages où finalement, aujourd’hui comme hier la richesse ne conditionne que les conditions dans lesquels on voyage.....

                En dehors de cette remarque je suis en total accord avec vous


              • jakback jakback 8 septembre 2009 15:31

                il y a longtemps que je n’avais pas rit autant .


                • fhefhe fhefhe 8 septembre 2009 15:47

                   Le fondateur des magasins TATI (l’un des précursseurs des « Hard Discount » ) est parti du principe suivant....
                  « De tout temps , les pauvres ont étè plus nombreux que les riches donc avec des prix mini  j’aurai toujours un maxi de clients »
                  De tout temps les pauvres ont survécu aux SAIGneurs....Quant aux Empires ils tous chuté (ainsi que leur Empereurs.... !!!!
                  Les conseillers de nôtre Empereur NABOTléon ....devraient se pencher sur la question.... !!!


                  • fhefhe fhefhe 8 septembre 2009 15:50

                    Erratum :
                    .....ils ont tous chuté

                    Chut je suis un « Pôvre » qui Minimalise ses besoins pour Maximiliser ses « Instants » de bonheur...


                    • manusan 8 septembre 2009 16:18

                      c’est pourquoi on s’entraine, bouffe bio qu’on a cultivé sois même, cabane au fond du jardin (avec le compost en dessous)....

                      bref des vrais tarzans. on est ready.

                      reste plus qu’à balancer le PC par la fenêtre.


                      • paul muadhib 8 septembre 2009 17:10

                        Pauvreté ,insuffisance de ressources , j’ajouterais vitales, comme nourriture,vêtements etc..
                        un esprit en quête d’être et d’avoir sera toujours pauvre malgré tout l’or accumulé.
                        Pourquoi cela ? chacun peut le voir, le désir a peine réalisé amène d’autres désirs de plus en plus durs a satisfaire , ca c’est le désir d’avoir, mais le désir d’être, forme plus subtile car psychologique, fonctionne de la même façon.
                        Chaque ego ,cet ego /outil qui n’est qu’un moyen,,,ne se satisfait pas d’être vivant, ne pouvant déceler la « substantifique moelle ».de ce miracle de la vie
                        .cet outil fait pour la survie a une capacité dans les domaines pratiques de cette vie. Parfaitement inapte pour l’ensemble de la vie, il prends cependant le contrôle total , se prenant pour le tout ,s’imaginant en dieu , il part alors dans sa quête de sens névrotique..et devenir important, reconnu , accéder aux honneurs suprêmes ( je sais ca fait très con !!) devient vital,..perdu entre devenir quelqu’un et posséder des biens , l’état de l’ego d’une telle personne est un signe de vacuité intérieure.
                        Étant vide intérieurement, attire seulement par être et avoir, cet esprit pauvre devient alors dépendant psychologiquement de biens et de réalisation, pensant remplir sa vie ainsi, il s’enfonce en fait dans une névrose sans retours, qui se finit en suicide ou en haine des autres...dans un balancement maudit entre peur et désirs, entre idée de suicide et violence morbide..triste vie..
                        voir au delà des choses, au delà de l’ego, donc de la peur devient alors votre lumière personnelle dans cette vie, dans un tel état de l’esprit la richesse matérielle n’a pas de sens,
                        un tel esprit intelligent ne néglige cependant pas l’aspect matériel, le sens du beau est la, présent , l’intelligence qui utilise alors cet outil de survie qu’est l’ego saura créer en coopération une vraie société de partage par l’envie de le faire, a des années lumières de cette vie ,misérable et violente que nous connaissons...c’est le sujet d’une vie d’humain.....


                        • Blackeagle 8 septembre 2009 17:58

                          Je suggère à l’auteur de lire Ravage de René Barjavel. Livre dont l’hypthèse qu’il formule est exactement le propos. Un livre trés bien écrit (comme touours chez Barjavel) et passionnant, et qui amèe à la réflexion.

                          Alors, certe, l’homme est en dépendance du progrés technologique qu’il a dévelloppé.

                          Mais il n’y a rien de malsain là dedant. Le progrés technique représente une des différence majeure entre l’homme et l’animal. Alors, certe, il peut être seduisant de réver à un monde où l’homme serait plus proche de la nature. Pour ma part, àprés m’être renseigné sur ces sociétés, j’aurais particulièrement aimée vivre parmis les Indiens d’Amérique du nord avant que les occidentaux ne posent leurs pieds ravageurs sur ce continent.

                          Pour autant, au delà de ses doux rêves, qui de toute façon ne sont pas innaccessible.....il existent encore des gens qui vivent de cette manière dans d’autre cultures où même dans le monde occidental (reminiscence des communautés hippies, amish, etc...) et rien ne vous empéche de vivre votre vie de cette manière.

                          Mais pourquoi vouloir se priver du progres technologiques qui, lorsqu’il est utilisé correctement, ne peut pas être source de nuisance. Par ailleurs, en cas de catastrohe que vous evoquez, je suis bien moins pessimiste que vous ne l’êtes. Et je pense que l’adaptation à un mode vie aujourd’hui quasiment disparue serait moins ardue que vous ne l’imaginez. Parceque, de 1 il est bien moins complexe de vivre de cette maniére que de maîtriser tous les outils de la vie moderne, et de 2 parcque les formation poussée n’apprenne pas seulement une chose, elle apprenne également à apprendre plus vite et donc à s’adapter.
                          Le problème pour moi ne vient pas du progres technologique mais du l’utilisation nauseabonde qui en est faite. Celà n’est pas un problème en rapport avec le progres mais sur les pulsions et les comportement qui sont valorisés dans nos sociétés et qui conditionnent la maniére dont est utilisé tout nouveau progrés.

                          Aujourdh’ui, technologiquement, l’homme serai capable :
                          - de nourrir à sa faim et plus TOUS les habitants de cette planète.
                          - de fournir un toit à chaque homme vivant sur la terre.
                          - de supprimer la misère.
                          - de permetre un systéme de soin correct à chaque humain.
                          - d’offrir un systéme d’éducation correct à chaque humain.
                          - d’offrir un acces illimité à tous les savoirs pour tous les hommes. (Et internet n’est pas suffisant pour celà).
                          - de tirer 80 % de son énergie de sources renouvelables.

                          Technologiquement, tout celà est possible. Il suffit juste d’arreter de travailler pour faire des choses inutiles. D’arreter TOUTE FORME DE PUBLICITE, D’ETUDE DE MARCHES, DE SPECULATION BOURSIERE ET UNE GRANDE PARTIE DES AUTRES METIER DE LA FINANCE ET DES BANQUES. IL SUFFIT D ARRETER DE TRAVAILLER POUR CHERCHER A VENDRE TOUJOURS PLUS DE CHOSES DONT PRESONNE N A BESOIN NI ENVIE AVANT QU ON NE LES VENDENT A GRANDS RENFORT DE PUB. Je peux vous garantir qu’une bonne partiedes forces de travail seraient ainsi liberees et disponibles pous faire autre chose. Y en aurait même assez pour partager plus de temps libre.

                          Rien qu’en supprimant le chomage on pourrait faire des choses immenses.

                          Il suffit d’arreter de promouvoir l’égoisme et l’arrivisme par la reussite sociale mais de promouvoir la générosité et l’altruisme par cette même réussite sociale. Il suffit d’arreter d’avoir des comportement prédateurs que se soit entre le couches sociale ou entre les pays.

                          Lorsque les puissant « décident » qu’un pays va se développer, ils savent trés bien le faire et trés rapidement, trés trés rapidement. Au sortire de la seconde guerre mondiale, l’europe de l’ouest comme le japon étaient des territoire ravagés. Pour protéger l’expension du communisme, le pays occidental prospére d’alors à fait en sorte qu’en 10 ans, 10 ans. Tous ces pays atteignent quasiment le même niveau de dévelloppement que celui qui est le leur.

                          Et en plus ça ne coute quasiment rien d’offrir à un pays les conditions de son dévelloppement. Parceque partager le savoir ça ne coute rien. Vous ne perdez pas votre savoir quand vous le partagez.


                          • paul muadhib 8 septembre 2009 18:45

                            Salut blackeagle, vous parlez d’indien du nord, j’ai rencontré un guérisseur de la tribu des lakotas,des sioux ,qui faisait des rencontres en Bretagne pour parler de leur« culture » apprendre a faire des sweat lodges etc..moment étrange et passionnant , il s’appelait archie fire lame deer.
                            les dernières paroles que j’ai entendu de sa bouche étaient en rigolant.." nous les indiens nous n’avons pas peur du cancer,nous mourrons avant !!
                            une phrase me gêne dans vos propos : lorsque les puissants décident qu’un pays va se développer,ils savent très bien le faire et le font rapidement
                            selon moi les puissants ne font absolument rien a part manipuler, pour cela ils ont besoin de notre collectif, sans notre collectif qui fabrique pas de puissants,on peut et on devra s’en passer de tous ces parasites démoniaques criminels
                            le collectif qui est indispensable, cela doit être cache le + possible,si l’humain s’éveille a son intelligence, demain matin nous pouvons tous les empêcher de nuire, si l’humain comprend intelligemment que coopérer est une très belle chose,intelligente,efficace, si elle est en dehors du champs du ..profit..
                            si si oui je sais..pas gagne d’avance..
                            mourir en esclave, pour le plaisir de tarés ou se réveiller a la beauté de la vie, et mourir aussi bien sur, ca demande mure réflexion,non ?
                            salutations.


                            • Blackeagle 8 septembre 2009 21:50

                              En effet, quelles rencontres passionnantes celà à du être.....j’aurai bien aimé vivre ces rencontres également.

                              Sinon, je suis en plein accord avec votre propos.
                              Il n’y a aucune contradiction entre mon props et le votre et il est CERTAIN que la coopération ne peut être concurrencée par la CONCURRENCE. La coopération sera toujours plus efficace que la concurrence. Quel que soit la tache à faire, et quel que soit sa complexité et le nombre d’hommes dévoués a sa réalisation.

                              Si on prend un tache donnée. Donnons nous un objectif fort : par exemple envoyer une mission humaine pour poser le pied sur Mars.
                              On forme alors deux groupe A et B 250 000 personnes, possédant statistiquement les mêmes compétences.
                              Le premier groupe travail en coopération les 250 000 personnes ont un objectif unique, se répartissent les rôles, etc.....
                              Le second gourpe est scindé en deux groupes b1 et b2 de 125 000 personnes, qui sont mis en concurrence entre eux : c’est une compétion ou l’un des deux groupe (b1 ou b2)doit atteindre l’objectif avant l’autre.

                              Croyez vous une seconde que le groupe b1 ou le groupe b2 a une seule chance d’être plus efficace que le groupe A ? C’est impossible, jamais la concurrence ne pourra rivaliser avec la coopération.

                              La seule chose sur laquelle la concurrence peut influer c’est sur la motivation !!!!!
                              Mais je ne crois pas qu’il n’y ai que la compétition capable de motiver les hommes.
                              Moi je crois que les motivations des hommes sont largement plus diversifiées que la compétition. Et que faire appelle à l’appetit qu’à l’homme pour la compétition, ce n’est pas faire appel à ce qu’il y a de plus noble en chacun de nous.

                              Donc je suis d’accord avec vous.

                              Mais le fait est qu’au sortir de la guerre, les USA, qui se retrouvait la seule puissance non communiste capable de tenir tête à l’URSS, ont du déterminer des stratégies pour contenir l’expension du communisme. Ils ont choisit de permetre la reconstruction rapide des pays ravagés par la seconde guerre mondiale qui n’était encore sous le joug soviétique. Puis ils ont parié que s’il aidait ces pays à se développer rapidement à un niveau equivalent à leur niveau de développement, alors ces pays ne deviendraient pas communiste. C’est une belle maniére de conduire une guerre froide. Et ils y ont reussis. Là encore, la guerre froide démontre que la générosité est plus forte que la violence et l’oppression (qui était la stratégie de l’URSS pour gagner la guerre froide).


                            • paul muadhib 8 septembre 2009 22:41

                              bonsoir black eagle, merci de ce mot, éclairant ,au plaisir sur un autre sujet..
                              salutations


                            • BA 8 septembre 2009 23:25

                              Le crédit à la consommation US a baissé à un record de 21,6 milliards de dollars en Juillet.

                              8 septembre (Bloomberg) – Le crédit US à la consommation a plongé de plus de cinq fois plus que prévu en Juillet  ; les banques maintiennent des conditions de prêt plus restrictives alors que les pertes d’emplois rendent les ménages hésitant à emprunter.

                              http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=20601087&sid=aCI1zkAbMYPc

                              Quand la consommation des Etats-Unis baisse, c’est toute l’économie mondiale qui s’effondre.

                              Attachez vos ceintures  : la vraie crise est devant nous.


                              • Prosper Youplaboum 9 septembre 2009 00:58

                                Sympa votre billet… mais pas d’accord pour dire que ce sont les pauvres qui s’en sortiront le plus : je ne donne pas cher des pauvres de la societe occidentale (qui s’etend de celui qui vit juste au dessous du seuil de pauvrete, jusqu au sdf), d’où qu’ils soient et qui en sont malheureusement a fouiller les poubelles de la societe qui les rejette…leur ‘’debrouillardise’’ ne leur servira pas a grand-chose si ils ne peuvent plus rogner sur une societe qui s’effondre…

                                M’est avis que ceux qui s’en sortiront seront ceux qui ont su rester au plus pres de la nature, qui ont une qualite de vie au dessus du lot ; et je ne parle pas de ceux qui achetent bio la…mais de ceux qui ont sut vivre independamment de cette societe sans en etre rejete, ceux qui ont leur terrain, leur jardin, leurs poules, leurs lapins, leurs ruches, qui produisent leur cidre… ceux qui s’en sortiront seront ceux qui ont compris depuis longtemps que ce monde marche sur la tete…

                                on parlerait plus de ruraux, limite autarcique,  que de pauvres…


                                • paul muadhib 9 septembre 2009 08:59

                                  salut youplaboum..
                                  supposons qu’il y ait des ruraux autarciques, ne pensez vous pas que alors reviendra aussi le temps des bandits de grand chemin, qui sont les ancêtres des capitalistes, des gens de profit en fait ?
                                  Sinon enlevons les bandits de grand chemin , oui je suis d’accord avec vous..
                                  mais chez les pauvres aussi ,il y a une société pyramidale,non ? D’ailleurs notre société n’est elle pas la résultante d’un combat permanent entre humains..c’est l’humain qui doit changer en profondeur si c’est possible, le reste suivra.
                                  je pense que nous sommes dans un cul de sac depuis des millénaires,...et n’avons pas la moindre idée de quoi ou comment faire ,normal la matière même vivante et la technique sont des moyens indispensables a notre vie, mais des moyens, et le moyen passe sa vie a s’adorer..
                                  salutations


                                • Prosper Youplaboum 9 septembre 2009 11:45

                                  c’est l’humain qui doit changer en profondeur ?…en effet… et malheureusement  il n’a fait qu’ ’’evoluer’’ :comme vous dites, les bandits de grand chemin on été remplaces par les actionnaires majoritaires…
                                  la loi du plus fort n’est plus tenue par les alpha males ou les dos argentes mais par les gros compte banquaires…
                                  et si tous s’effondre ? retour a la case depart…et comme nous sommes apparement fait pour vivre en societe, nous en reviendront probablement a nos deux categories :’’ ceux qui ont un pistolet charge et ceux qui creusent...
                                  salutations


                                • Christoff_M Christoff_M 10 septembre 2009 23:45

                                  l’état Sarkozyen va susciter par son manque de respect de la « France d’en bas » dont certains ont voté pour lui naivement, croyant à son discours pompé à LePen, mais par pure démagogie et sur les conseils de ses experts en com.... une réaction qui ne peut etre que violente !!

                                  pendant des années le pays a été surprotégé de l’extérieur, et Sarkozy le livre tout à coup à la violence de la guerre économique mondiale, en se retirant de ses missions d’état, protection et accompagnement !!

                                  Pas une usine ou il est passé avec ses sbires, Borloo, Lefebvre, Lagarde, Chattel, avec des promesses en l’air, qui n’a fermé par la suite !!

                                  Deux solution, ou ce monsieur est un minable sans envergure, et je le crois de plus en plus, ou c’est un lanceur de promesses en l’air, sans recul, et un menteur, et cela je le crois de plus en plus !!heureusement que Chaplin n’existe plus ou il nous référerait un maitre du monde façon Sarkozy avec sa diva, persuadé de son importance sur la scène internationale alors que la réalité est moins rose !!

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