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Les quotas ne sont pas la solution pour accroître la diversité dans les écoles d’ingénieurs !

Oui aux objectifs - Non aux quotas !

Le débat public actuel sur la diversité sociale au sein des écoles d’ingénieurs invite les Ingénieurs et Scientifiques de France (CNISF) à se prononcer favorablement en faveur d’objectifs quantitatifs et cohérents, comme l’a précisé la Ministre de l’enseignement supérieur, Madame Valérie Pécresse.

C’est pour lui l’occasion de rappeler que les écoles d’ingénieurs sont ouvertes à tous les étudiants réussissant un concours d’entrée, indépendamment de leurs conditions sociales.

Toutefois le CNISF émet des réserves sur un système de quotas, qui pourrait avoir pour effet pervers de sous classer les étudiants qui auraient accès à une école d’ingénieurs, non grâce à leur mérite et leur travail, mais grâce à leur condition sociale.

Agir en amont !

La solution de la diversité se trouve être en amont de l’enseignement supérieur – dès le secondaire. C’est là qu’il faut expliquer et agir en montrant aux futurs étudiants que l’accès à une école d’ingénieurs leur est possible. Etre ingénieur est un métier d’avenir, passionnant, ouvert sur la société, accessible à tous avec éventuellement une aide adaptée à la situation sociale.

Ce ne sont pas les places qui manquent, ni les filières d’accès. Et le besoin d’ingénieurs est patent.

Le CNISF agit dans cette voie ; il encourage toutes les actions en faveur du tutorat ; il intervient avec succès depuis longtemps dans les lycées et collèges pour présenter le métier d’ingénieur (16 % des interventions ont lieu en ZEP).

Non aux idées reçues sur l’élitisme !

L’enquête ingénieur réalisée par le CNISF, en juin 2009, révèle que :

  1. 51% des ingénieurs sont issus de familles où aucun des deux parents n’est cadre
  2. 47,7 % des ingénieurs ne sont pas passés par les classes préparatoires pour rentrer dans une école
  3. Les écoles d’ingénieurs forment aujourd’hui 30 000 ingénieurs par an contre 16 000 seulement il y a 20 ans soit presque le double.

La dureté de la compétition économique mondiale doit nous conduire impérativement pour l’avenir de notre pays et le bonheur des générations futures, à conforter et élargir la formation d’ingénieurs de grande qualité.


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19 réactions à cet article    


  • clostra 13 janvier 2010 11:29

    A quand le même engouement pour les métiers artisanaux demandant une intelligence équilibrée entre savoirs (théoriques et pratiques), un très bon niveau de culture générale et des arts en particulier, une créativité sans cesse sollicitée, une adaptabilité à toute épreuve.
    A quand les quotas pour y faire entrer par la petite porte tous ces nantis du portefeuilles ?
    Je trouve ce « débat » lancé par des politiques, humiliant et sans objet.
    L’objet étant d’être bien dans son travail, compétent dans son domaine, épanoui dans ses relations avec les autres...de se sentir bien à sa place.


    • clostra 13 janvier 2010 12:26

      Cette idée de mérite est insupportable : l’intelligence est un don et de nombreux enfants des milieux « école d’ingénieur » n’ont pas accès à ces écoles par manque de résultats et/ou de capacités, ou par choix.
      Je note que votre « Conseil National » inclut des scientifiques, car, c’est vrai, les scientifiques occupent des postes d’ingénieurs (d’étude, de recherche) et sont embauchés (avec tous les honneurs) par de grandes sociétés et de moins grandes, en particulier pour la R&D.
      Alors, que dire de cet accès à Bac+5 d’un grand nombre de chômeurs ? y a-t-il vraiment de la place pour tous les ingénieurs actuellement.
      (NB ne parlons pas du malaise de cette catégorie enfouie au profit des flamboyants du marketing qui ramassent la mise...financière dans ces grandes entreprises cotées en bourses ou squattées par des fonds sans fond !)
      Poudre aux yeux !
      Que dire des dirigeants d’entreprise, ne serait-ce pas là la vraie promotion sociale en référence...Et, ces petits débrouillards créatifs des banlieues ont dans le domaine une formation « sur le tas » et de solides motivations, et même parfois la réussite !
      Alors pourquoi focaliser sur ces métiers qui n’embauchent pas ?
      Et puis quelque chose d’extrêmement choquant : cette « présélection » sans demander quoi que ce soit à quiconque en se baladant dans les lycées...
      Il passait tard dans la nuit un reportage sur une jeune gymnaste chinoise qui avait 12 ans à l’époque. Elle avait été sélectionnée par des sélectionneurs qui passaient dans les crèches ! Et elle racontait - dans une immense souffrance, en particulier physique - à 12 ans, ces « grandes petites » filles commencent à se féminiser. On sait que ces gymnastes auront un énorme retard de puberté du à ces exercices récurrents et destructeurs...- aussi racontait-elle comment à cet âge, elle avait « sauté les plus haut possible » car elle y voyait un jeu.
      Dire qu’un adolescent de 15 ans - âge où on va le remarquer pour ses bons résultats scolaires - est capable ou non de dire les études qu’il souhaite faire, avant même d’avoir un projet professionnel et face à la pression énorme du « mérite », est vraiment un scandale !


      • Jojo 13 janvier 2010 12:44

        Vos écoles d’Ingénieurs sont une référence pourvu qu’elles le restent et elles devraient le rester si politique et démagogie ne font pas partie du « quota ».

        Et puis techniquement, admettons que quelqu’un y soit imposé hors concours, pour qu’il y reste, il va bien falloir le jour de l’examen le noter de 7 à 20 au lieu de 0 à 20 comme les autres. Mouais et pourquoi pas lui envoyer le diplôme directement chez lui par voie postale ? 


        • bj33 13 janvier 2010 13:21

          Bonjour,

          si l’on pousse la volonté des quotas de boursiers jusqu’au bout, pourquoi ne demande-t-on pas un quota de 30% de boursiers en fac de médecine ?

          le problème de la formation et de l’accès au savoir ne se règlera pas au niveau bac+2, il faut attaquer le problème en amont.


          • french_car 13 janvier 2010 16:02

            Très juste !


          • citoyen 13 janvier 2010 14:10

            Et pourquoi pas un quota de cancres « fils à papa » pour permettre à Jean Sarkozy de devenir polytechnicien même en étant nul ( 23 ans , deuxiéme année de droit seulement , bravo ! ) . il ne faudrait pas qu’ils soient discriminés parce que leurs parents sont riches tout de même .
            tout le monde est discriminé , tout le monde : milieu d’origine , richesse , poids , sexe , age taille , handicap , opinion sexuelles , politiques , accent , région , est ce que je sais encore .
            Il faut arréter avec ces bêtises


            • french_car 13 janvier 2010 15:52

              Il semble que ça se pratique. Le jeune Sarkozy fût admis en hypokhâgne à Henri IV dont on connait la sélectivité. Et en d’autres temps le jeune Serge Dassault qui n’a jamais été plus brillant que ne le démontrent ses tribunes du Figaro fut bien admis à l’X. C’était du temps où son papa Marcel ne désespérait pas encore de lui .. Un certain JL Debré aussi bénéficia beaucoup de la position de son papa - et de son précepteur Mazeaud - pour accéder à la magistrature mais rendons lui hommage, il s’est montré plutôt à la hauteur des tâches qui lui furent confiées par la suite. Par contre, de son frère Bernard qui est bien plus malin aussi beaucoup plus « con », on ne sait pas s’il bénéficia de l’appui de son papy Robert professeur de médecine et « père » de la pédiatrie française, ou de son papa Michel.


            • citoyen 13 janvier 2010 14:12

              Ah ! j’oubliais : quand j’étais jeune , à 21 ans , en boite de nuit , il y a une fille qui n’a pas voulu de bisou , une fois . La garce ! J’aurai du porter plainte contre elle pour discrimination !!


              • french_car 13 janvier 2010 16:01

                Elle vous aurait poursuivi pour harcèlement sexuel !


              • mac 13 janvier 2010 15:46

                 

                « Et le besoin d’ingénieurs est patent »

                J’aimerais en être certain. Combien de membres de cette professions sont aujourd’hui au chômage, déclassés ou incapables de faire une carrière complète sans se retrouver au chômage avant la cinquantaine ? Combien de jeunes diplômés ne trouveront pas d’emploi en 2009-2010 ?
                Il me semble qu’aujourd’hui les filières scientifiques et techniques ont perdu de leur superbe au profit de la finance et du commerce.
                Regardez ce qu’était le prestigieux Bac C des années 70-80 et ce qu’il deviendra quant, après avoir largement donné l’impression qu’on a déprécié son contenu scientifique, l’histoire-Géo n’y sera même plus obligatoire...
                Ce que je crains c’est que la France n’ait plus autant besoin d’ingénieur dans la mesure où son industrie se réduit comme peau de chagrin et que même dans les secteurs du service on fera peut-être bientôt appel qu’à des personnes extérieures.

                Jim Rogers aurait dit du Royaume-uni , après l’avènement de la crise financière, qu’il n’avait plus rien à vendre
                Et nous, que nous restera-t-il à vendre, sommes nous en voie de devenir un immense parc d’attraction où seuls des industries comme le tourisme fonctionneront ?



                • french_car 13 janvier 2010 15:59

                  mac, le besoin d’ingénieurs est réel. la précarité est générale, vous avez raison d’affirmer que tous passeront un jour ou l’autre par la case ANPE mais cela ne leur est pas spécifique.

                  Je ne pense pas que l’on ait déprécié le contenu du BAC C devenu S option SVT Maths ou physique - celui qui conduit à la prépa scientifique. L’hitstoire-géo c’est anecdotique et pas trop utile pour ce type d’étude, même Luc Ferry est pour ce rééquilibrage des horaires, d’ailleurs elle n’est pas supprimée mais ramenée à la fin de première (avec le Français).

                  La France continuera d’avoir besoin d’ingénieurs R&D , ingéniérie logistique, ingéniérie du process etc ... mais certes moins de production du fait des délocalisation.

                  Vous me rétorquerez que même l’ingéniérie se délocalise mais on est encore loin de l’hémorragie.


                • french_car 13 janvier 2010 16:00

                  J’oubliais les jeunes diplomés, je vous rassure ils trouvent tous un emploi, même si pour les « petites » écoles cela se termine parfois dans une SSII avec toute la précarité induite.


                • Marc Bruxman 13 janvier 2010 20:10

                  Plus personne parmi les jeunes diplomés n’envisage faire toute sa carrière au même endroit. Donc oui on passe tous par la case ANPE même en étant diplomé. Mais ca n’a jamais duré longtemps.

                  L’autre problème spécifique de mon secteur (la technologie) c’est le besoin de se former toute sa vie. Ce n’est pas parce que vous avez un beau Bac + 5 que vous serez encore utile à 45 ans. Beaucoup l’oublient et ils le paient TRES cher.

                  Je partage cela dit votre avis sur le Bac dont le niveau est devenu minable. Tout ce que j’ai appris ca a été dans les cinq années qui ont suivies ou on découvre dans un premier temps ce que sont réelement les Maths (et les Sciences en général).

                  Enfin oui beaucoup même dans les grandes écoles vont commencer leur carrière en SSII mais l’emploi y est abondant (on est loin de la vrai précarité vu qu’on a un CDI et qu’on se contente de changer de mission) et surtout c’est souvent un tremplin pour être embauché par le client final. Souvent lorsque le client final en a marre de vous payer 500 € la journée, lorsqu’il veut vous garder, il finit par trouver un accord avec la SSII. Plusieurs de mes amis ont fini embauchés dans de grosses entreprises par ce biais en commençant en SSII, et en prouvant leur valeur.

                  Quand aux craintes d’outsourcing, pour l’instant, elles ne sont pas fondées. D’une part on continue à manquer de main d’oeuvre en informatique en France et d’autre part le niveau des sous-traitants « exotiques » s’approche plus de celui d’un mauvais stagiaire que de celui d’un véritable ingénieur.

                  Enfin, méfiance vis à vis de cette chimére des « généralistes ». Non un chimiste ne peut pas du jour au lendemain faire de l’informatique, pas plus qu’un informaticien ne peut faire de la chimie (ou de la mécanique). Chaque métier prend des années à s’apprendre. Parfois au cours de période de pénurie de main d’oeuvre, on voit des non spécialistes rentrer dans l’informatique et ils en sortent souvent dégoutés (boulots de merde dans des SSII). C’est pour cette raison qu’a part les très grandes écoles (e.g Centrale, Mines qui ressemblent plus à des MBA a vocation technologique qu’a une formation d’ingénieur) et Polytechnique (dont la qualité de la formation est unique en France et surpasse de très loin toute les autres (Je ne suis pas issu de cette école mais j’ai croisé plusieurs de leurs anciens pour qui j’ai le plus grand respect) je ne conseillerai pas une école « généraliste » a un étudiant. Et je conseillerai encore moins de choisir une école qui forme à un métier en se disant qu’on en changera. Apprendre un métier prend du temps et si la démarche d’un ingénieur ne change pas, elle s’applique sur un métier qu’il faut connaitre avant de pouvoir faire des choses intéréssantes.


                • CHK 15 janvier 2010 12:25

                  "D’une part on continue à manquer de main d’oeuvre en informatique en France« 

                  Tu parles, y’a 30 000 chômeurs...
                  Voir : http://munci.org/Le-chomage-des-informaticiens-repart-a-la-hausse

                   »d’autre part le niveau des sous-traitants « exotiques » s’approche plus de celui d’un mauvais stagiaire que de celui d’un véritable ingénieur."

                  Là tout à fait d’accord... mais ce sont ces abrutis de financiers & directeurs d’achats qui commandent


                • _Ulysse_ _Ulysse_ 13 janvier 2010 17:55

                  Ce débat sur l’accès aux écoles d’ingénieur est de la poudre aux yeux pour masquer où se situe les vrais inégalités.

                  La discrimination sociale ne se fait pas aux concours polytechnique des mines ou centrale.
                  Je ferais remarquer que les écoles d’ingénieur même les plus grandes recrutent aussi des étudiants de faculté sur dossier (DEUG, IUT). 20 à 30% des effectifs proviennent de ces filières et il me semble que la fac est ouverte à tous ?

                  De plus, pour l’accès par les prépas, celle-ci sélectionnent leurs élèves sur dossier scolaire.

                  La discrimination sociale elle a lieu en amont ie au lycée. Dans les mauvais lycées de banlieue il n’y a pas de prépa ce qui rend leur accès forcément plus difficile (il faut changer d’établissement ce qui n’est pas forcément aisé). Le niveau de l’enseignement est mauvais ce qui ne falicite pas les choses et pour finir les élèves croient que les portes leur sont fermées. Ceci à cause de ce type de discours démagogique qu’on entend actuellement. Et du contexte dans lequel ils se situent (établissement de seconde zone où on cherche plus à masquer la différence de niveau avec les autres établissements dans les statistiques qu’à les réduir réellement).

                  Sur le plan financier, les études d’ingénieur sont quasi gratuites pour les boursiers à condition d’entrer dans une école publique (toutes les grandes écoles d’ingénieur sont publiques, les écoles privées sont de petites écoles). Ce sont des études très accessibles sur le plan financier à l’inverse des écoles de commerce qui sont très cheres (de l’ordre de 7000 euros par an, boursier ou pas).


                  • Marc Bruxman 13 janvier 2010 19:03

                    Pire, après les gens vont se poser la question si l’ingénieur qu’ils recrutent est un vrai ou un « au rabais ». Et cela va nuire à ceux d’origine modeste qui auraient réussi le concours quand même.

                    D’autant que les écoles d’ingé sont quasi gratuites (sauf pour les privées). Et effectivement c’est en amont qu’il faut agir en recréant des classes de niveau afin que même dans un quartier populaire ceux qui sont bons aient un enseignement de qualité et ne trainent pas comme des boulets les autres.

                    A vouloir donner le baccalauréat à tout le monde, on l’a transformé en baccasable. Tout le monde y perd ! ! ! Et surtout les plus modestes. Si vous êtes riches, vous pouvez sans problème payer l’école privée à vos gosses ou habiter dans un quartier avec un bon collége / lycée. Si vous êtes pauvres, vos momes vont trainer les boulets (weshwesh et assimilés) avec eux en classe, le niveau sera pourri et ils ne pourront plus avancer.

                    Commencez donc par rétablir une vrai sélection dès le collége en éliminant tout ceux qui n’ont rien à faire dans un lycée, augmentez le niveau du bac et l’ascenseur social refonctionnera. Il fonctionnait bien mieux quand il y avait un concours d’entrée en 6ème.


                    • citoyen 13 janvier 2010 22:00

                      globalemet exact , ulysse et max bruxman


                      • clostra 13 janvier 2010 22:36

                        Marc Bruxman nous dit :
                        « Je partage cela dit votre avis sur le Bac dont le niveau est devenu minable. Tout ce que j’ai appris ca a été dans les cinq années qui ont suivies ou on découvre dans un premier temps ce que sont réelement les Maths (et les Sciences en général). »

                        Oui, c’est une découverte assez générale que celle de devenir intelligent en terminale voire plus et soudain d’avoir une culture suffisante pour un socle solide sur lequel articuler ses connaissances. Certains deviennent intelligents beaucoup plus tard.
                        Voilà pourquoi la sélection ne devrait rien avoir à voir avec une pré sélection et encore moins au collège !
                        On l’a dit, on l’a redit : l’acquisiton des connaissances de ces nombreuses classes pourraient être faites en quelques années voire pour certaines quelques mois. L’objet est différent, surtout de sociabilisation, d’identité commune (voire). Le meiux c’est de ne dégoûter personne de l’immense plaisir d’apprendre en dépit des conventions parentales.


                        • exocet exocet 14 janvier 2010 10:37

                          Bah, si on ne veut pas de quotas, alors il faut réaliser une égalité réelle des chances.

                          Vu que c’est au collège et au lycée que se fait l’essentiel de la ségrégation, entre collèges de ZEP et bons collèges, c’est à ce niveau qu’il faut agir.

                          Car un élève doué et travailleur, envoyé dans un collège de ZEP par la carte scolaire, statistiquement n’accède pas aux classes préparatoires des grandes écoles, et s’il y accède, a été tellement esquinté en ZEP qu’il ne peut réussir.

                          Il faut donc totalement abolir la carte scolaire et autoriser chaque élève à s’inscrire dans le collège puis le lycée de son choix.
                          Au besoin, si trop veulent s’inscrire dans le même établissement, pourquoi pas un concours d’entrée, pour tous les postulants.

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