Les Rimbaud du XXIe siècle
Bon, finalement, Rimbaud avait bien raison : c’est dans un endroit bien spécifique de l’Afrique que l’on peut ressentir les plus belles aventures et avoir les plus belles visions Rimbaud, le poète, pas le grand-père de Morgan, un des Français membres d’équipage du Ponant... Non le Rimbaud de d’Aden et de Mokha, au Yemen, ou le Rimbaud devenu contrebandier d’armes d’Harar qui déclamait dans son fameux « Bateau ivre » : « Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses, Jeté par l’ouragan dans l’éther sans oiseau, Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses N’auraient pas repêché la carcasse ivre d’eau »... Les plus grandes aventures se font en bateau, les plus grandes surprises arrivent en bateau, c’est bien connu : l’avion aura aussi tué cela.
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En outre, dans cette partie du monde, selon un autre grand écrivain qui a beaucoup arpenté lui aussi la Corne d’or de l’Afrique : Heny De Monfreid. Cet autre vieux pirate à la vie extravagante, converti sur place à l’islam en devenant Abd el Haï. Un Monfreid qui déclarait : "N’ayez jamais peur de la vie, n’ayez jamais peur de l’aventure, faites confiance au hasard, à la chance, à la destinée. Partez, allez conquérir d’autres espaces, d’autres espérances. Le reste vous sera donné de surcroît". Le reste, pour lui, ayant aussi consisté en la prison : en 1914, Monfreid est incarcéré à la prison de Djibouti pour "trafic d’armes et infraction au Code des douanes". D’autres encore échoueront dans le coin (à Djibouti dans le golfe de Tadjourah) : Joseph Kessel, Albert Londres, Victor Segalen et Dino Buzzati ou Hugo Pratt... Tous fascinés par cet endroit où les armes circulent comme les victuailles, sinon mieux. Quatre-vingt-dix ans plus tard, pour Monfreid, rien n’a changé : pas loin de 60 millions d’armes circulant au Yémen, soit presque trois armes par habitant. Le golfe d’Aden, à l’entrée de la mer Rouge, reste un endroit disons... assez particulier...
On ne sait si les riches touristes invités du Ponant ou son équipage partagent cette vision, mais il faut bien avouer que, ces dernières semaines, le "hasard" ou la "chance" que décrivait Monfreid ont sonné à leur porte de cambuse, question animation de croisière. Manque de chance, ils n’étaient pas là. On ne cherchera pas à savoir pour l’instant ce que faisait ce rafiot de luxe à cet endroit - en fait, il remontait des Seychelles -, connu comme infesté de pirates depuis la nuit des temps, ni pourquoi les quelques images dont on dispose de son équipage recueilli à bord de la Jeanne d’Arc sont restées désespérément muettes. Ni sur qui ils étaient tombés exactement : de simples pêcheurs ou de nouveaux corsaires de Boulogne (sur Mer) suréquipés ? Des pirates en effet, décrits ailleurs dans la presse comme n’étant pas n’importe qui : « Ils ont une structure et un entraînement militaires, beaucoup d’armes et de bateaux, un très bon système de communication, avec de puissantes radios et des satellites"... Des pirates finalement assez candides, malgré de pareils bagages, qui semblent surtout être tombés sur un drôle de bateau, et un équipage aussi muet que sa famille, dont aucun représentant n’a été autorisé à aller très loin en interview. Chose qui ne devrait pas s’améliorer avec les conditions de leur retour et leur long, très long debriefing, de tout un week-end. L’accueil au retour à Orly des familles, organisé avec au préalable une réunion dans un hôtel avec l’armateur, incite davantage à croire que sur cette affaire on ne souhaite pas que l’on sache tout. Du moins c’est l’impression que ça laisse, à voir le nombre de mètres entre une passerelle d’avion et les journalistes. Mais qu’aurait-on à cacher dans cette histoire ? Eh bien, énormément de choses, qui touchent à des sujets hyper-sensibles, car ce soir ce n’est pas la région qui est en cause, mais bel et bien ce qu’on y fait exactement.
En fait, pour tout vous dire, sans l’intervention ici de mon collègue Bernard Dugué à propos de l’article d’Argo, je ne me serais pas trop posé la question. Mais comme j’ai des amis aussi dans le yachting (eh oui !), je me suis un peu renseigné et j’ai trouvé quelques petites choses qui coincent dans ce qu’on a pu lire jusqu’ici, et des petites choses qui, accumulées, remettent assez en cause la version officielle de cette expédition, dont Le Figaro ce matin annonce qu’elle a servi de véritable démonstration militaire française... en la comparant même aux Etats-Unis, qui auraient selon lui, détruit le 4x4 des flibustiers à coup de missile Hellfire, comme c’est le cas tous les jours en Irak ou en Israël avec les leaders du Hamas. C’est déjà aller un peu vite en besogne en comparaison... et surtout servir de parfait écran de fumée à des choses peut-être moins glorieuses. La dithyrambe à ce point, je trouve ça un peu forcé : "Le 4×4 des pirates aurait ainsi pu aisément être pulvérisé par un missile. D’autres armées n’auraient pas finassé..."
Non,
mon ami du milieu du yachting s’est permis de relever les points
suivants : d’abord, un équipage de 32 personnes coûte un argent fou,
même payé au tarif du pays, et tout doit être fait pour le rentabiliser
au maximum : le Ponant, au retour de croisière, n’a pas besoin d’autant
de personnes pour naviguer. Il revenait de faire des ronds dans l’eau
autour des Seychelles à 2 535 euros la croisière, pour 8 jours. Pour
2009, trois séjours du 9 janvier au 23 mars sont encore prévus.
Un
équipage au complet, c’est plutôt bizarre, sans les 65 touristes à
bord : on a plus vite fait de rapatrier par avion, via un low-cost
(pas à partir des Seychelles en tout cas !), quitte à employer cet
équipage à autre chose en attendant le retour du bateau et la prochaine
croisière prévue... le 19 avril, la prochaine pas avant... juillet,
vers Venise. Deux tiers d’un équipage inutile payé à rien faire pendant,
ici, 15 jours, ça la fout mal pour un armateur qui va les chercher aux
Philippines et met ses bateaux sous pavillon de Wallis et Futuna pour y
gagner quelque impôt : ça ne colle pas du tout ("il a suffi aux
armateurs d’immatriculer leurs navires sur le territoire des îles de Wallis et Futuna pour ne plus ni déclarer ni assurer les équipages ni
appliquer quelque Code du travail que ce soit..."). Une interview de cet armateur, justement, confirme l’idée : « Sur les trente hommes d’équipage, une vingtaine sont du personnel d’hôtellerie et dix autres des techniciens, marins, mécanos... »,
explique l’armateur du Ponant, Philippe Videau. En fait, dix hommes
seulement suffisent à faire naviguer le bateau sans touriste à bord :
on comprend difficilement le retour au complet, tant le péquin de
touriste, lui, est invité à prendre l’avion pour y aller et en revenir,
des Seychelles. Le bateau est récent et est suffisamment automatisé :
on se demande pourquoi cuistots, sommeliers, maître d’hôtel et
cuisiniers se paient le retour Secheylles-Méditerranée alors qu’à bord
ils n’auront rien à faire. Un bateau du même type, encore plus
automatisé, réclame lui encore moins de personnel pour fonctionner :
c’est le Maltese Falcon, un trois-mâts de 88 m lui aussi, qui fonctionne avec seulement dix-huit personnes. Il est même doté d’un mini-sous-marin à bord, celui-là (pour les fans) !
A moins bien entendu de ne pas être cuistot, pour cet équipage. La première dépêche d’agence et bien d’autres qui suivent parlent d’un équipage composé de Français, de Coréens et d’une "dizaine d’Ukrainiens". Au bout de quelques jours, on en est à vingt-deux Français, le reste étant "étranger". Aujourd’hui, Le Figaro nous apprend qu’il ne reste plus dans le lot qu’une seule Ukrainienne à bord : "Les vingt-deux Français, six Philippins, une Ukrainienne et un Camerounais". Les Philippins sont bien cités par Le Nouvel Obs, mais les "Ukrainiens" ont disparu, ils sont tous devenus... Philippins, sauf une. Etrange : où sont passés les autres, puisque de la dizaine nous sommes passés à une seule ? Même à trente, il en manque encore deux : qui étaient-ils ? Chez d’autres, on évoque ainsi le problème : "Pour dissuader les pirates ou repousser les attaques éventuelles, les armateurs ont discrètement armé leurs équipages ou engagé des gardes de sécurité", note-t-on sur un site qui parle de piraterie moderne. Voilà qui expliquerait les deux manquant, qui n’auraient pas été très efficaces, semble-t-il, c’est certainement pour ça d’ailleurs qu’ils n’ont pas eu droit à la passerelle présidentielle.
Débarqués en route ? Au
Yemen ? En tout cas, ce ne serait pas la première fois que des Ukrainiens feraient le voyage via les Seychelles. Tous les organismes
de surveillance des trafics d’armes ou de mercenaires ont le pays dans
leur collimateur. Le Ponant est effectivement un drôle de bateau, à se
faire suivre dès son arrivée dans le golfe d’Aden par un aviso, le
Commandant Bouan... qui était, mais ce doit être un pur hasard, du
22 au 25 avril 2007 encore... en Ukraine,
tiens, justement, pour une visite du vice-amiral d’escadre Jean
Tandonnet, préfet maritime pour la Méditerranée. Une visite ainsi
saluée par les services d’ambassade :
"Cette visite revêtait une
grande importance pour nos deux marines qui auront, à n’en pas douter,
des perspectives de coopération dans l’avenir, particulièrement, dans les opérations de lutte contre les trafics illégaux en mer Noire et en mer Méditerranée (drogue, armement, immigration)".
Or, le bateau remonte des Seychelles, citées partout comme haut lieu du trafic d’armes dans l’océan Indien :
"L’intense
activité bancaire off-shore des Seychelles, place financière de
première importance en Afrique, a pavé la voie du trafic d’armes. Des
armes destinées au Zaïre ont été interceptées dans cet archipel, et la
commission d’enquête des Nations unies sur le Rwanda a également eu à
rencontrer des officiels seychellois. Les investigations ont permis
d’établir que le gouvernement n’était pas impliqué dans l’opération,
organisée par des privés. Mais on n’a toujours pas établi qui avait
délivré les certificats attestant la destination finale des armes. Tout
un commerce se développe autour de ces certificats." Dans l’organisation du génocide au Rwanda, les Seychelles sont également citées : "En
juin 1994, alors que le génocide battait son plein, Théoneste Bagosora,
un des ’cerveaux’ rwandais du génocide, s’est rendu aux Seychelles
avec un marchand d’armes sud-africain, Willem Ehlers, pour acheter 20
tonnes d’armes légères. Les fonds utilisés, débloqués en deux virements
en date des 14 et 16 juin 1994, d’un montant total de plus d’un million
trois cent mille dollars, proviennent de la BNP à Paris. Le
président de la commission d’enquête onusienne qui a réalisé le rapport
de novembre 1998, a interrogé par écrit, le 13 août 1998, le secrétaire
général à la présidence française, Hubert Védrine. Il lui a demandé si
le gouvernement français était au courant de l’enquête menée par le
ministère de la Justice suisse concernant la Banque nationale de Paris
et ce marchand d’armes sud-africain, Willem Ehlers. Trois mois plus
tard, l’ONU n’avait toujours pas reçu de réponse".
Pour les Américains, en prime, et c’est plus surprenant encore, le Bouan a été "détourné d’exercices avec l’Otan" :
"A
French frigate, le Commandant Bouan, was diverted from NATO duties and
was tracking the yacht, a French military spokesperson, Cmdr.
Christophe Prazuck, said. He said an airplane dispatched from a French
base in Djibouti flew over the yacht, reporting that all appeared calm
aboard the ship". Faudrait savoir : ou le Bouan bosse pour la
surveillance du trafic d’armes dans le coin en liaison avec les Ukrainiens, ou il est engagé dans des manœuvres avec l’Otan que la
France n’a toujours pas rejoint à ce jour. Et l’Ukraine non plus. Pas plus que la Georgie où traînait aussi le Bouan, décidément véritable ambassadeur de la Marine nationale dans le secteur.
Des trafics d’armes en Méditerranée et en mer Noire ? Ah ben ça alors... mais au profit de qui ? Eh bien, les clients ne manquent pas, l’approvisionnement par le Yemen et Djibouti sont connus de tous (les dictateurs africains...). Le Ponant, avec à bord des Ukraniens volatilisés depuis et embarqués aux Seychelles, pays ou le trafic est endémique, se faisait donc suivre par un bateau chargé, par les marines d’Ukraine et de France, de surveiller le trafic d’armes dans la région. Mais peut-être pas de celui des mercenaires ukrainiens ou de pilotes d’avions ou d’hélicos en Afrique. Les cales du navire étant suffisamment vastes pour servir à autre chose qu’à des cabines de marins, qui habitent tous au fond, sur cet engin. Les soutiers ne sont pas morts avec le XXIe siècle ! Un engin qui s’amuse surtout à visiter tous les pays tangibles question commerce illicite d’armes : en août prochain, il fera trois jours en Croatie, le fief des vendeurs d’armes de l’Europe centrale direction... l’Afrique. C’est joli, la Croatie, c’est vrai, mais disons que d’y aller trois fois de suite sur un seul mois peut laisser supposer plein de choses.
Un homme pourrait le confirmer : il est... Belge et s’appelle Monsieur. Ne rigolez pas, c’est très sérieux, surtout quand il explique la différence entre les avions de Victor Bout et les bateaux... "En
Croatie, les fournitures se sont faites principalement par voie
maritime, donc c’était conséquent, oui. Pour la Bosnie, les livraisons
se sont faites par voie aérienne". La filière croate existe bien, comme pas mal d’articles le confirment, citant même le rôle dans le trafic de Bernard Courcelle, employé officiellement aux Musées nationaux et responsable à ses heures de la sécurité (DPS) chez J.-M. Le Pen. Même les archives de l’Ina de 2000
s’en souviennent ! On retrouvera l’homme, ex-informateur de la DPSD
(Direction de la protection et de la sécurité de la Défense), chez le
dictateur Sassou NGuesso. Au Congo aussi, Monsieur y était. "J’étais
à Brazzaville. Tout le monde connaissait mon parcours. Comme l’armée
congolaise n’était pas en mesure de mettre fin à cette rébellion
rapidement, le président Lissouba m’a demandé si je pouvais aider au
réapprovisionnement de l’armée. J’ai accepté. La plus grande partie des
armes est venue d’Iran". Avez-vous travaillé avec d’autres pays en Afrique ?, pose comme question RFI. Ce à quoi notre homme répond : "Oui, mais toujours dans la même perspective : se débarrasser du matériel qui venait d’Iran. C’est le cas au Tchad par exemple."
Et ce n’est pas fini, toute l’Afrique centrale a été et est encore
arrosée. Au Cameroun, en 2000, c’est le fils Mitterrand et Pierre
Falcone qui se chargent de l’après-vente. Pour l’Angola, ce sont les noms de Jean-Charles Marchiani, Jacques Attali ou Paul-Loup Sulitzer qui sont dévoilés en 2001.
En Côte-d’Ivoire, enfin, un ami de piste de danse de Jack Lang, Laurent
Gbagbo, engage lui une équipe de pilotes de chasse ukrainiens : leur
contrat stipule qu’ils peuvent être amenés à effectuer directement des
opérations militaires aux commandes d’hélicoptères Mi-24, ce qu’ils ne
se privent pas de faire à Zouan, Vavoua, et Gohitfala. Quant à savoir comment ils sont arrivés sur place... peut-être pas obligatoirement en avion.
On a vu ailleurs ici le rôle des avions de la mort de Victor Bout, ces Antonov qui provenaient des Balkans et transitaient souvent par le Tchad où il ont été vus à maintes reprises, même en mauvaise posture. Par bateau, les filières existent aussi donc. L’une d’entre elles, outre la Croatie passe par la mer Noire et Odessa, via la fameuse "République" de Transnistria, en fait une zone de non-droit en pleine Europe. Avec 20 000 tonnes d’arsenal à Kobasna, dont paraît-il des têtes nucléaires, on a de quoi trafiquer tranquille pendant des siècles. A moins que le stock ne devienne instable.
On a vu que les trafiquants américains, pour faire passer la drogue en Europe, utilisent les containers classiques quand ils ne peuvent utiliser leurs Gulfstream de Guantanamo. En France, le plus grand armateur de containers, c’est la CGM. (et son bureau... ukrainien, situé à Odessa !) Qui se retrouve lié à discuter armes tout ce qu’il y a de plus officiel quand il s’agit d’harmoniser matériels militaires, transport par bateau et nouveaux engins comme le nouveau VAB. Le directeur de la CGM est Jacques Saadé, un armateur franco-libanais, qui a bénéficié d’un non-lieu le 1er août 2003, dans l’enquête sur le rachat de la Compagnie générale maritime (CGM) par sa société, la Compagnie maritime d’affrètement (CMA). Un groupe CMA-CGM devenu la cinquième compagnie de fret maritime du monde (et la première en France et en Europe). Un imbroglio avec son propre frère que ce rachat, où l’on a découvert des liens existant entre ce monsieur et le pouvoir : des cartons de documents de la CGM ont été subtilisés à la barbe des policiers qui enquêtaient sur la fusion CGM-CMA, le nom du président de la République Jacques Chirac a été cité par la brigade financière, le 7 décembre 2000. Les policiers saisirent même à l’occasion une note manuscrite signée "MGM", initiales de Maurice Gourdault-Montagne, à l’époque directeur de cabinet du Premier ministre Alain Juppé, indiquant : "Le président de la République m’a signalé sa préférence pour la CMA (Saadé)." Les documents saisis attestèrent aussi que le Premier ministre libanais, Rafic Hariri, ami personnel de M. Chirac, était intervenu auprès de l’Elysée afin de soutenir la candidature de Jacques Saadé". Ouh là, voilà un armateur qui sent le soufre, puisqu’il mène directement à la poudrière libanaise, et qui se lance aujourd’hui dans la croisière de luxe entre pays mondialement connus pour le trafic d’armes qui y circule ? Quand les containers deviennent trop voyants, que pourrait-on être tenté d’utiliser pour acheminer non pas des armes lourdes, mais des armes légères ou des munitions à des régimes dont l’approvisionnement portuaire est surveillé ? Un yacht, ça peut aussi mouiller là où un cargo ne peut s’arrêter. Soudan, Yemen, Oman ou Somalie et même Iran ou Bélouchistan, on a le choix. Même avec un tirant d’eau de 4 m, pour un yacht aussi gros, ça peut s’approcher des côtes. Même le yacht Le Grand Bleu du milliardaire russe Roman Abramovich (le dirigeant de Chelsea !) s’est fait pincer en Nouvelle-Zélande à balader des munitions illégales. On organise une soirée avec les touristes, que l’on fait débarquer pour plus de "fun", et pendant ce temps-là... ou on fait ça sans eux au retour, plus discrètement. Evidemment, on n’en saura rien, les membres d’équipage se retranchant derrière le respect de la vie privée des personnes fortunées à bord : leur contrat doit être bien croquignolet, à ce propos, et on aimerait bien y jeter un œil. Oui, je sais, j’adore James Bond, et c’est mon grand défaut, c’est Dugué qui l’a dit et il est toujours dans le vrai. Mais, franchement, dans tout cette histoire, il y a trop de choses qui clochent. Bon demain, ou un autre jour, je vous parle des vrais pirates, promis, ceux qui trouvent les trésors comme on trouve des bagnoles, au fond de l’eau. Et je vous parle aussi des rivets du Titanic. Parfois, ça ne tient qu’à un détail, une croisière réussie.
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